Playlist (80)

Beethoven : Cantate funèbre sur la mort de l'Empereur Joseph II WoO87 (Friedemann Layer, 2006 : Cornelia Ptassek, Gunta Davidchuka, Maria Soulis, Frédéric Antoun, Alexander Marco-Buhrmester)
Beethoven : Messe en ut opus 86 (Friedemann Layer, 2006 : Mihaela Komocar, Nora Gubish, Yves Saelens, Scott Wilde)

A_rmand a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Franz Schubert (1797-1828) :
 
Gruppe aus dem Tartarus - Litanei auf das fest Allerseelen - Die Forelle - An die Leier - Lachen und Weinen - Ständchen

Das Fischermädchen - Die Taubenpost - Meeres Stille - Der Wanderer - Erlkönig - Der Tod und das Mädchen - Heidenröslein - Wandrers Nachtlied

An die Musik - Auf der Bruck - Schäfers Klagelied - An Silvia - Du bist die Ruh - An die Laute - Rastlose Liebe - Ganymed - Der Musensohn
 
 
= Malcolm Martineau, piano ; Bryn Terfel, baryton
 
(DG, février 1994)
 

Qu'en pensez-vous ?

Capté trop jeune (dans un répertoire qui n'est pas le sien), la voix est assez grasse et acide, et l'allemand vraiment pas bon.

Là où il excelle, c'est dans les kitscheries traditionnelles avec orchestre (son Ave verum corpus de Mozart avec orchestre à cordes est un monument de mauvais goût délectable ).

J'avais oublié que vos goûts étaient tellement identiques que vous pouviez répondre l'un à la place de l'autre.  

Ce sont les aléas d'un forum,
Che ci dà chi non bramiamo,
E giammai chi si bramò.

(Tu vouvoies Mélomaniac ? )

lucien a écrit:

WoO a écrit:

lucien a écrit:

Busoni, Nocturne symphonique.  NDR / Albert

 

/watch?v=nxv0x-lPLbY

"l'orchestre c'est vraiment nul"

  

...mais qu’est-ce que vous avez tous contre Busoni ?  

Ah mais rien du tout !   (d'ailleurs je vénère son concerto pour piano)
ça m'a juste amusé de te prendre la main dans le pot de confiture 5 minutes après avoir dit que de toute façon l'orchestre c'était tout pourri

A. Nikolayev : Concerto pour piano

allez hop, une deuxième fois

     

DavidLeMarrec a écrit:

Ce sont les aléas d'un forum,
Che ci dà chi non bramiamo,
E giammai chi si bramò.

(Tu vouvoies Mélomaniac ? )

Quel vil stratagème, comme par hasard le premier résultat pour une traduction de ce que tu as copié est sur css. Encore une astuce pour rouler en Porsche grâce à la future publicité incluse sur le site.

WoO a écrit:

Ah mais rien du tout !   (d'ailleurs je vénère son concerto pour piano)

le concerto ?  

WoO a écrit:

J'ai envie de lyncher Busoni  

...pardon, je ne savais pas que tu étais sadomaso. 

Ce doit être l'une des premières notules que j'ai écrites pour CSS, pas vraiment le genre de trucs dont j'aie envie de faire la promotion. (Là, normalement, tout le monde y va et je peux inclure l'option décapotable.)

C'est tiré de l'un des monuments de l'histoire théâtrale, il faut dire.   

lucien a écrit:

WoO a écrit:

Ah mais rien du tout !   (d'ailleurs je vénère son concerto pour piano)

le concerto ?  

Mais parfaitement, une des plus belles symphonies concertantes postromantiques jamais écrites !    

lucien a écrit:

WoO a écrit:

J'ai envie de lyncher Busoni  

...pardon, je ne savais pas que tu étais sadomaso. 

  
mais non, ça c'était juste pour te chercher    

(quelle mémoire !     )

=> Gouvy – Œdipe à Colone

C'est excessivement bizarre. Le style des chanteurs n'aide pas, mais jc'est très au delà de ça.

Ça ne ressemble à rien, je n'arrive même pas à me rendre compte si j'aime ou pas.

DavidLeMarrec a écrit:

=> Gouvy – Œdipe à Colone
Ça ne ressemble à rien

Allons, même pas à un pâle décalque de Schumann ou Mendelssohn ?
C'est du Gouvy pourtant   

Il reste bien en bonne logique un peu de Gluck, mais du Gluck surchargé, absolument rien à voir avec l'opéra romantique tel qu'il se pratiquait alors. C'est indubitablement romantique, mais ça ne ressemble pas à de la musique romantique.

À la rigueur, ça a plus à voir avec Saint-Saëns.

Je garde un sale souvenir de son oratorio Electre, vraiment très statique

Spoiler:

Ah non, pas statique du tout... mais c'est vraiment atrocement chanté, et mollement, donc je peine à me rendre compte du projet esthétique. Ça ressemble à du Catel auquel on aurait mêlé des effets plus romantiques (fusées, timbales obstinées, harmonies mouvantes...). La rencontre improbable entre Gluck et Marschner, tout en ne ressemblant à aucun des deux.

A. Nikolayev : Concerto pour piano

et une troisième ! 

    

Robert Schumann (1809-1856) :
 
Zwölf Gedichte, suite de lieder d'après Justinus Kerner Op. 35
 
= Margaret Price, soprano ; Graham Johnson, piano
 
(Hyperion, octobre 1991)
 

WoO a écrit:

A. Nikolayev : Concerto pour piano

et une troisième ! 

    

si c’est comme ça   :

Busoni, Nocturne symphonique

 

Busoni : Nocturne symphonique Op. 43

Busoni, Toccata.  Claudius Tansky
quelle étrange interprétation.

Busoni, Variations sur un prélude de Chopin (seconde version).  John Ogdon
sans doute chez Busoni l’œuvre brahmsienne la plus tardive (1922), ce qui est compréhensible puisqu’il s’agit d’un remaniement d’une œuvre antérieure (1884).

Schubert : Schwanengesang - Andreas Schmidt / Rudolf Jansen (DG, 1992)

    Très belle voix, ton fier, nuances qui pourraient être plus nombreuses mais très signifiantes (fin de Der Doppelgänger), pianiste correct mais pas toujours très imaginatif. Version un peu oubliée, apparemment, à tort !

Busoni, Fantasia contrappuntistica, version de 1921 pour deux pianos.  Stevenson / Banowetz
quatrième et ultime version de ce monument. je la trouve un peu plus « symphoniste » et néoclassique que la version pour piano solo (que je préfère).

Bruckner: symphonie no 5. Klemperer, New Philharmonia Orchestra (EMI, 1967). Klemperer dut attendre le départ de Walter Legge de EMI pour pouvoir enfin enregistrer la cinquième. Pour plusieurs cette oeuvre est l'apex de la construction symphonique au 19ème siècle. La Cathédrale de Salzbourg des symphonies...

       Un des enregistrements les plus étonnants de Klemperer.

Mélomaniac a écrit:

Robert Schumann (1809-1856) :
 
Zwölf Gedichte, suite de lieder d'après Justinus Kerner Op. 35
 
= Margaret Price, soprano ; Graham Johnson, piano
 
(Hyperion, octobre 1991)
 

Les profits de la vente de cet album iront à la société Sauvez un arbre.

Rautavaara, Vêpres.  Nuoranne

Leguerney : mélodies - Didier Henry / Angéline Pondepeyre (Maguelone, 1995)

   très jolies mélodies, quelques chromatismes étonnants, ligne vocale exigeante (piani dans l'aigu !) que Didier Henry essaie de rendre au mieux sans toujours y parvenir (   pour quelques tensions, dommage...).

Busoni, Toccata.  John Ogdon
dernière grande œuvre pour piano seul de Busoni (1920), qui se consacre essentiellement ensuite à son Doktor Faust et au gigantesque Klavierübung ; elle est constituée d’un brillant et glaçant prélude, d’une sombre fantaisie et enfin d’une impétueuse chaconne.

Busoni, Sonatina seconda.  Geoffrey Douglas Madge
la Sonatina seconda (1912) se distingue assez nettement des cinq autres sonatines (composées à des dates différentes), plus pittoresques ou néoclassiques, en tout cas pour les quatre dernières (la première est déjà plus proche). cette œuvre est une des meilleures illustrations de cette fameuse phrase extraite de son Esquisse d’une nouvelle esthétique musicale (1907) : « l’art musical est né libre, et la liberté est sa vocation ». ici tout est libre : liberté de la forme, caractéristique du style improvisando du Busoni de la maturité (issu au départ de sa propre pratique pianistique) ; l’écriture se dispense de la barre de mesure ; l’harmonie est atonale, faite de quartes et de neuvièmes, et l’œuvre est dominée par l’intervalle de seconde (sous toutes ses formes) qui par jeu de mot lui donne son titre.

mais oui, je vais bientôt rassembler tout ça dans le fil Busoni (même si cela n’intéresse personne)—

Busoni, Sonatina [nº1].  Geoffrey Douglas Madge
je ne sais pas quoi dire, sur celle-là (1910)... mais elle a quelque chose d’assez syncrétique, je trouve : il y a des passages mélancoliques assez classiques, et d’autres moments où les harmonies fusent à la façon de la Sonatina seconda.

MacMillan : The Worlds Ransoming   
The Confession of Isobel Gowdie   


J'avoue j'ai stoppé l'écoute de "the world………" au tier et l'autre après 3 minutes…

-Larks-Erik Larsson : Nine Songs, op 35 - 9-7-5  (Kyssande vind - Kiss of the Wind/För vilsna fötter sjunger gräset - Grass sings under wandering feet / Skyn, blomman och en lärka - The Cloud, the Flower and the Lark)
-Hugo Alfvén : Pioner (Peonies)
-Hugo Alfvén : Sa tag mit hjerte ( So takes my heart)


( Anne sofie von Otter, Bengt Forsberg)

Beethoven. Sonates pour piano n°21+23. Gulda, 1967/68. Amadeo

Pavel Tchesnokov (1877–1944), Liturgie de saint Jean Chrisostome.  Nikolai Georgievski

Anton Dvorak (1841-1904) :
 
Symphonie n°9 en mi mineur Op. 95
 
= Antal Dorati, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
 
(Philips, septembre 1959)
 

 

lucien a écrit:

Pavel Tchesnokov (1877–1944), Liturgie de saint Jean Chrisostome.  Nikolai Georgievski

Tiens, tiens, je connais un autre Tchesnokov.  


Encore vivant celui-là, je suis d'ailleurs ami sur FB...  

Brian Ferneyhough, Lemma–Icon–Epigram.  Ian Pace, piano
Christopher Fox, lliK.relliK.  Ian Pace, piano
Richard Emsley, for piano 2.  Ian Pace, piano
Chris Dench, Topologies.  Ian Pace, piano

Roussel:Symphonie n°3 (Deneve)

Mélomaniac a écrit:

    (mais dis donc, tu les dégottes où tes pochettes ?!?…   )

Les yeux qui fascinent a écrit:

Mélomaniac a écrit:

    (mais dis donc, tu les dégottes où tes pochettes ?!?…   )

   Une telle constance ça tient du miracle non ?

Tu m'étonnes !   (moi, j'oserais même pas passer à la caisse avec des pochettes pareilles !   )

Roslavets, Cinq préludes · Deux poèmes.  Iouri Favorine, piano

  

Palestrina, Missa Viri Galilaei.  Herreweghe / Pérès

  

Edgard Varèse - Equatorial - Choeurs de Radio France/Ensemble Intercontemporain-Pierre Boulez



   

Polyphonies a cappella de l'époque Tudor
 
William Byrd (1540-1623) - Orlando Gibbons (1583-1625) - Thomas Morley (1557-1602)

Thomas Tallis (1505-1585) - John Taverner (1490-1545) - Robert White (1538-1574)
 
= Stile Antico
 
(Harmonia Mundi, novembre 2012)
 

Edgard Varèse - Nocturnal - Sarah Leonard/Basses du Choeur Philharmonique de Prague/Royal Concertgebouw Orchestra-Riccardo Chailly



   

warren 60 a écrit:

Schubert : Schwanengesang - Andreas Schmidt / Rudolf Jansen (DG, 1992)

    Très belle voix, ton fier, nuances qui pourraient être plus nombreuses mais très signifiantes (fin de Der Doppelgänger), pianiste correct mais pas toujours très imaginatif. Version un peu oubliée, apparemment, à tort !

J'aimerais beaucoup te répondre sur toutes ces versions, mais ce n'est vraiment pas commode dans ce fil... Tu ne voudrais pas reproduire tout ça au bon endroit ?

Edgard Varèse - Offrandes - Sarah Leonard/Asko Ensemble-Riccardo Chailly

  

=> Kabalevski - Symphonie n°1 - NDR, Oue (CPO)


=> Berlioz - L'Enfance du Christ : L'Arrivée à Saïs - Gens, Loges, Ticciati (Linn)



En plus, deux interprétations extraordinaires. J'ai tellement bon goût que ça m'impressionne.

Edgard Varèse - Un grand sommeil noir (Version orchestrale) - Mireille Delunsch/Royal Concertgebouw Orchestra-Riccardo Chailly

   

=> Wolf - Mörike-Lieder - Loges (Stone)
Décevant, Loges chante ça trop grave et la voix s'affaisse (et s'est un peu asséchée). Pas essayé les lieder avec les excellents Daneman, Grevelius et Gilchrist. Côté piano, rien d'extraordinaire.

=> Nielsen - Symphonie n°4 - Stockholm RPO, Oramo (BIS)
Tout frais sorti ! Très belles couleurs, grande lisibilité. Ça s'annonce très bien au premier mouvement, en tout cas.

Bach_Missa in h-moll, Collegium Vocale Gent & Philippe Herreweghe (Phi)
Ils ont réussi à m'émouvoir.   Sur le Benedictus et l'Osanna.

Handel_Concerti Grossi Op.3, English Baroque Soloists & John Eliot Gardiner (Apex)
  Je plane.