Autour de la musique classique

Le but de ce forum est d'être un espace dédié principalement à la musique classique sous toutes ses périodes, mais aussi ouvert à d'autres genres.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
DATA FROG-Manette sans fil pour Nintendo Switch/ OLED / Switch lite ...
9.68 €
Voir le deal

 

 Anton Webern (1883-1945)

Aller en bas 
+60
Mélomaniac
Drosselbart
Eusèbe
Roupoil
Benedictus
Ravélavélo
mabuse
Bruno Luong
klavierstücke
lulu
deb76
Dadamax
yannig
arnaud bellemontagne
KID A
Duck Feeling
Cololi
KidAmnesiac
nugava
frere elustaphe
Ophanin
Jules Biron
Wolferl
Hidraot
Dave
Percy Bysshe
Cleme
Guillaume
Pison Futé
Mariefran
Kia
jerome
senga
Octavian
*Nico
Rafsan
Pousskine
Cello
WoO
Morloch
MickeyZeVrai
Rubato
DavidLeMarrec
Tus
supernova
felyrops
Reidid
Pauken
Jaky
Classica
Swarm
entropie
Con MOTO
Philippe
joachim
Coelacanthe
sofro
Xavier
Jorge
antrav
64 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
AuteurMessage
Mélomaniac
Mélomane chevronné
Mélomaniac


Nombre de messages : 28855
Date d'inscription : 21/09/2012

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMer 9 Oct 2019 - 0:16


Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Mzolom10
Catégorie orchestrale -rang 221°/250



Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Levine10
James Levine (1943-)


Anton Webern (1883-1945) :

Sechs Stücke für Orchester, Op. 6

= James Levine, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, juin 1986)

Smile À un âge où je me documentais sur les œuvres avant de pouvoir les écouter (les CD étaient chers, internet n'existait pas, et j'avais beaucoup à découvrir !), l'opus 6 de Webern fait partie de ces répertoires qui alimentèrent mon imaginaire. Je fus notamment intrigué par la disproportion entre le gigantesque orchestre et le chiche usage qui en est tiré. Après avoir pu entendre les corpus emblématiques de la Seconde École de Vienne, ma préférence alla aux Drei Orchesterstücke de Berg, plus rassasiantes, que je découvris en même temps que ces Six pièces grâce au CD de James Levine. Avouons qu'au départ, j'eus l'impression d'échantillons lyophilisés ; ce n'est qu'au fil des ans que j'ai appris à en admirer la transparence, le sens de l'épure, les vertus épigrammatiques.
Je me suis toujours plu à me représenter ces pièces de 1909 (donc à une époque où Sigmund Freud fourbissait sa théorie de l'inconscient et sa panoplie psychanalytique) comme un « autre côté du miroir », comme des énigmes à déchiffrer, comme un univers parallèle à décoder, dont les clés échappent à la conscience mais obéissent à une logique autre.
Il y aurait beaucoup à philosopher voire à fantasmer sur cette esthétique, notamment la débauche de moyens (une des plus vastes nomenclatures de l'histoire de la musique, avec cuivres par six) pourtant jamais utilisés au complet ! L'ascétique raréfaction du matériau, l'éviction des affects (s'il en est), le raffinement relèvent d'une économie d'écriture comme atomisée, presque instantanéiste, qui n'exclut pas l'hédonisme mais le condamne à des vestiges fugaces et insaisissables. Si on osait une exégèse socio-anthropologique, ne pourrait-on y entendre une sorte de dystopie, typique de la crise de la modernité ? : un vertigineux contraste entre le champ des possibles, et l'interdiction de s'épanouir, de prendre chair, prisonnière d'un formalisme décapitalisé, abstrait et castrateur, qui se laisse entrevoir par facette mais ne s'assouvit jamais. Ou du moins l'unique pièce qui accomplit une intelligible construction est la Marcia funebre, cloitrée dans ses ruminations dont la seule échappatoire s'avère un abasourdissant rictus, forcené et irréel, comme un masque sclérosé par l'horreur.
Une fiction uchronique qui réinvente un langage sui generis, tournant le dos à la tradition mais en recyclant certains aspects, tels la séduction texturaliste ?
Car si la signification échappe parfois, « l'emploi de la couleur instrumentale est d'une beauté tellement directe qu'il n'y a aucune difficulté pour l'auditeur à la goûter » comme disait Pierre Boulez.
Toutefois, cette œuvre n'échappe pas à une dimension aubiographique et a pu s'inspirer par le décès de la mère du compositeur : autour de la Marcia funebre qui constitue le quatrième morceau, « une prémonition anxieuse de la mort dans le premier, un accès d'hystérie et d'angoisse dans le second, un fond délicat de tendresse et de nostalgie dans le troisième, et finalement l'acceptation tranquille de l'inéluctable dans les cinquième et sixième pièces » selon le musicologue Erik Levi.

D'emblée, le Etwas bewegt donne idée du minimalisme webernien : les fragments expressifs sont disposés en arche autour d'un furtif climax.
Deux flûtes élèvent une phrase, qui décline après deux miroitements du célesta. Altos et violoncelles apportent une césure qui laisse place à la clarinette (0'11) filigranée par la trompette, la harpe, un violoncelle. Un treillis d'alto en trémolo serré sul ponticello (0'21) se propage aux seconds violons, émancipe les flûtes, hautbois, clarinette basse, basson, excités par quelques pizzicati des violoncelles. Dans une de leur rare intervention marquante au sein des Six Pièces, les violons gonflent une intervention (0'29) dans un climat « assez pressant » qui reflue rapidement : un arpège s'échappe de la harpe (0'45) qui dissipe tout nuage, tandis que la trompette (0'52) éteint le ciel sous une blafarde pédale de cor.

Page très curieuse que le Bewegt : clarinette basse, basson, cors, harpe gigotent confusément, comme une mussitation dont on ne percevrait que des bribes. Trombone et tuba (0'06) calment ces trépignements. Une levée de flûte (0'19) impatiente une épidermique trémulation des cordes. Une figuration entrecoupée par les trompettes (0'29) s'attise sur des pizzicati de plus en plus empressés et résonne crescendo dans une semonce en triolets.
Les hautbois s'inquiètent et tentent de ramener le calme (0'45-0'51). Peine perdue : les quatre trompettes vocifèrent, pavillons bouchés mais fortissimo ! (0'54), déclenchant une abrupte escalade déployée des contrebasses jusqu'aux violons. Les bois affolés s'égosillent dans l'aigu (0'59), grosse caisse et fouet scandent la panique qui se réactive encore plus stridente (1'06). Les cuivres époumonent un trémolo (1'13) martelé par la cymbale frappée à la baguette de bois, qui vagit encore, relancé par la grosse caisse (d'abord piano puis fortissimo) dont les fracas expulsent les spasmes de cuivres jusqu'à une ultime expectoration.

Pièce la plus concise du recueil, le Zart bewegt se confine à une ascèse extrêmement décantée. Un alto exhale une phrase qu'auréolent les quatre trompettes pianissimo, conclue par un motif de clarinette (0'13) « aussi tendre que possible ». Flûte, cor et glockenspiel ânonnent un bref tintinnabulement (0'22) que nimbe un liseré des violons (0'27) perché en harmoniques. Un basson (0'31) puis un violoncelle soliloquent sur de frêles diaprures de harpe. Un voile descend sur le célesta (0'40) et se dissout par des effleurements de trompette (0'45).

L’imperturbable et impassible Langsam développe une marche funèbre, vidée de toute émotion, exsangue, progressant au ralenti, percluse dans l'asthénie, enfermée dans un sépulcre de glace.
Tremblement de grosse caisse (avec sourdine), résonance du tam-tam, d'un glas dans le lointain : la première minute laisse frémir un grondement d'abysse, souhaité « à peine audible », enclos dans un tombeau sans secours. Les quatre flûtes émettent un accord pianissimo (1'03) auquel font écho les six cors, puis les quatre trompettes, pavillons bouchés, les deux clarinettes basses. Les quatre trombones mugissent imperceptiblement, la clarinette en mi bémol exhale une plainte désincarnée (1'29-1'53) à l'aigu du registre, crispée dans son cauchemar, qui plane au-dessus des lugubres miasmes du deuil. On trouve une sorte d'équivalent pictural dans Der Todessturz des Karl Buchstätters de Franz Radziwill, cet insoutenable contraste entre la nuit d'ébène et l'avion épinglé dans l'improbable éclat de sa chute fatale, figé dans sa tragique trajectoire.
Dans une atmosphère d'une absolue désolation, prostrée dans une détresse pauci-relationnelle, la flûte alto commence une pâle litanie (2'28) escortée par les sombres murmures des trombones et tuba, que ponctue sobrement la grosse caisse : cet effet dont la contraction ténue s'affaisse aussitôt signalise le pas très lent du convoi et va se répéter tel un marqueur d'espace à échelle microscopique. On peut aussi songer à un infime battement de cœur. Un cor prolonge ce thrène (2'44-3'07), puis une livide trompette (-3'36).
Flûtes, les deux cors anglais, clarinettes basses, et deux bassons émergent languissamment (4'08). Trombones et tuba élèvent une menace sur un inquiet roulement de timbale (4'17-4'23, et encore à 4'38), amplifiée par les six cors (4'46), les six trompettes (4'55), clarinettes et piccolo (5'04) : ce chorus hurle une série d'accords, tandis qu'enfle un terrifiant tsunami des percussions (grosse caisse, cymbale suspendue, cloche, tam-tam), auquel s'ajoute la caisse claire (5'14) pour un crescendo asséné jusqu'au fortissimo, que suit un soudain et tétanisant silence (5'30).
Notons que dans cet enregistrement, la cloche n'est pas très audible (vraisemblablement placée en coulisse, comme y invite la partition).

L'ambiance sépulcrale de la pièce précédente se prolonge dans l'onirique Sehr langsam qui semble en méditer les pulsions morbides, comme un rescapé errant dans les décombres : sur un trémolo au grave des archets, trombones et cors râlent convulsivement, rampent dans la noirceur fuligineuse du catafalque, que vient seulement percer le frémissement d'une cymbale suspendue. Quelques bribes solistes se succèdent ensuite : hautbois (0'34), cor (0'54), clarinette (0'59), cor anglais (1'04), flûte (1'09), violons nimbés par un crénelage de harpe (1'20). Une gamme ascendante du trombone (1'27), un accord du célesta et un tintement du triangle initient un passage plus mobile : dans un subtil maillage tressé par les quatre trompettes pianissimo, le glockenspiel chorégraphie un diaphane carillon (1'33).
À l'extrême-grave de la tessiture, une contrebasse, le contrebasson, et deux cors ancrent un plancher de ténèbres (1'50-2'31) sur lequel vient luire le violon solo à l'aigu de son registre, écartelant cet épisode entre le gouffre et les étoiles.

Tout en teintes translucides et impalpables, l'ultime Zart bewegt s'avère encore un triomphe de l'ellipse et de la litote. Sur une pédale tréfilée par quatre violoncelles, le cor anglais délivre un mystérieux oracle, qu'interrogent un alto et un basson (0'20). Un grisâtre camaïeu de cor (0'33) puis trompette distille la clarinette (0'40) dont les lueurs se fondent à l'opalescent écrin minutieusement diffracté par les six cors. Un violon vient s'émouvoir (1'26) avant que harpe et célesta (1'37) ne résonnent dans les limbes amuïes du néant, comme une brèche sur le silence des espaces infinis, qui fascine et effraie tout à la fois.

En considérant la discographie, on vérifie que ces pages sont plutôt affaire de spécialiste. Chez Emi, Ingo Metzmacher et Simon Rattle sont disqualifiés par leur prise de son (et par une certaine superficialité pour le chef anglais). Plutôt que les lectures romantisantes de Claudio Abbado à Vienne ou Karajan à Berlin (chacun chez DG), on privilégiera donc le jalon historique de Robert Craft (Columbia, 1960), l'amer brulot d'Ernest Bour (Astrée), les radiographies de Pierre Boulez (CBS, préférable à DG), les architectures en acier trempé d'Herbert Kegel (Eterna), ou plus récemment Giuseppe Sinopoli à Dresde (Teldec).
La version que j'ai retenue se recommande pour l'ensemble de son programme et s'affirme pour sa perfection lapidaire, sa droiture sans concession, son intelligence, la précision miniaturiste, et une distanciation quasi-brechtienne. Le maestro américain réalisait là un de ses meilleurs disques ; sa conception analytique obtient un graphisme impeccable, prodigieusement concentré, et volontiers hiératique. Les couleurs adéquatement froides, la géométrie parfaitement contourée du Berliner Philharmoniker nous exposent une série de rébus comme autant de diamants denses et purs.


Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Berg_w12
Revenir en haut Aller en bas
Eusèbe
Mélomaniaque
Eusèbe


Nombre de messages : 1590
Age : 47
Localisation : Paris/ Lille
Date d'inscription : 23/09/2014

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMer 9 Oct 2019 - 15:58

Merci pour ce descriptif qui donne beaucoup à penser Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Musica Enchiriadis
Mélomane averti
Musica Enchiriadis


Nombre de messages : 143
Localisation : Genève
Date d'inscription : 22/02/2017

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyLun 29 Juin 2020 - 22:34

Webern est un des protagonistes de la Klangfarbenmelodie, la mélodie de timbres, théorisée en 1911 par Schoenberg. On peut l'entendre aisément dans ses 5 Pièces pour orchestre, mais aussi dans presque toute sa production dès les années 1910.

Voici une petite vidéo où j'explique cette notion !

Revenir en haut Aller en bas
https://musicaenchiriadis.wordpress.com/
gluckhand
Mélomane chevronné
gluckhand


Nombre de messages : 3891
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 15/07/2013

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMar 30 Juin 2020 - 8:32

Toujours claires, simples et instructives tes explications, bravo pour ce que tu fais Musica Enchiriadis .

Revenir en haut Aller en bas
Musica Enchiriadis
Mélomane averti
Musica Enchiriadis


Nombre de messages : 143
Localisation : Genève
Date d'inscription : 22/02/2017

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMar 30 Juin 2020 - 12:13

gluckhand a écrit:
Toujours claires, simples  et instructives tes explications, bravo pour ce que tu fais Musica Enchiriadis .
Merci ! mains
Revenir en haut Aller en bas
https://musicaenchiriadis.wordpress.com/
Mefistofele
Mélomaniaque
Mefistofele


Nombre de messages : 1459
Localisation : Under a grey, rifted sky
Date d'inscription : 17/11/2019

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMer 1 Juil 2020 - 0:06

Je n'ai rien de plus intéressant à dire que mon collègue ci-dessus. Encore bravo et merci !
Revenir en haut Aller en bas
Benedictus
Mélomane chevronné
Benedictus


Nombre de messages : 15430
Age : 48
Date d'inscription : 02/03/2014

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMer 1 Juil 2020 - 0:09

Pareil: une fois encore, bravo et merci!
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6447
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMar 29 Nov 2022 - 10:53

À propos de l'op. 21 (qui m'a fasciné dès la première écoute/lecture) :

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01789859/document

Je n'ai pas relu tout le fil, il est possible que quelqu'un ait déjà posté ce lien; en tout cas c'est bref, suffisamment simple pour le béotien que je suis, et j'ai trouvé ça tout à fait passionnant. Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
DavidLeMarrec
Mélomane inépuisable
DavidLeMarrec


Nombre de messages : 96839
Localisation : tête de chiot
Date d'inscription : 30/12/2005

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMar 29 Nov 2022 - 16:36

Merci !
Revenir en haut Aller en bas
http://operacritiques.free.fr/css/
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6447
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 EmptyMar 6 Déc 2022 - 12:32

J'attire aussi votre attention sur les chapitres consacrés à Webern dans ce livre :
Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Neuf-e11

Pour le coup c'est légèrement intimidant, car on (je parle pour moi) mesure le chemin à parcourir pour « comprendre » pleinement (c'est-à-dire en détail) les techniques de composition à l'œuvre — ne parlons même pas des darmstadteries qui viendront ensuite Arrow ...
Cela dit il s'agit surtout d'en saisir globalement les principes directeurs, ce qui à mon sens suffit amplement – la compréhension détaillée pouvant ensuite se faire progressivement au fil d'écoutes successives avec ou sans partition; ces textes constituent une sorte de raccourci susceptible d'aider à "mettre le pied à l'étrier" ceux qui, comme c'était mon cas, en ont marre d'écouter cette musique sans rien y comprendre, et à cet égard la prose de Ligeti est claire et engageante — un peu technique à partir d'un certain point (tant mieux !) mais aussi assez didactique (je n'ai jamais lu ce que Boulez a écrit sur Webern, c'est probablement assez différent hehe ), sans exclure certaines belles images extrêmement parlantes comme lorsqu'il est question de formation cristalline régulière-irrégulière drunken (je n'ai pas le texte en VO sous la main)...

[Edit : j'étends d'ailleurs ces remarques à l'ensemble de ces textes, que je suis en train de découvrir.]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Anton Webern (1883-1945)   Anton Webern (1883-1945) - Page 8 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Anton Webern (1883-1945)
Revenir en haut 
Page 8 sur 8Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
 Sujets similaires
-
» Béla Bartòk (1881-1945)
» Anton Ferdinand Titz
» Arnold Bax (1883-1953)
» Anton BRUCKNER - Musique chorale
» Anton Arensky (1861-1906)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Autour de la musique classique :: Musique classique :: Général-
Sauter vers: