Playlist (93)

adriaticoboy a écrit:

Bart a écrit:

Berlioz, Harold en Italie, Davis

Oeuvre géniale mais "compliquée" et rarement entendue à son juste niveau. C'est une partition qui ne supporte pas trop le respect poli et le beau son (Davis, donc...) Mais quand y met le feu, comme Bernstein avec McInnes et l'ONF (EMI), c'est vraiment quelque chose !

Oui la version Davis manque sûrement un peu de fougue. C'est assez beau quand même. Je ne connais pas la version Bernstein, merci pour le conseil !

edit: je précise que j'écoute tout ça en streaming, avec le son de mon ordinateur, donc pas forcément dans des conditions idéales.

shushu a écrit:

ET PUIS, DU LISZT MOU

Je ne connais pas ce disque Liszt mais, chez le même éditeur, le discret Andrea Bonatta a laissé une intégrale Brahms complètement tombée dans l'oubli et pourtant tout à fait excellente, seulement surpassée par celle de Rösel.

C'est que Brahms c'est plutôt classique comme schème initial alors que Liszt c'est Symphonique, ce qui n'est pas dans la nature de Bonatta.

Oui, c'est vrai qu'en dehors de quelques monstres hors-catégorie (Richter, Arrau), les grands brahmsiens font rarement de grands lisztiens, et inversement.

Mais entre Arrau et Rösel, lequel est véritablement brahmsien?

adriaticoboy a écrit:

Oui, c'est vrai qu'en dehors de quelques monstres hors-catégorie (Richter, Arrau), les grands brahmsiens font rarement de grands lisztiens, et inversement.

OK, j'ai ces CD Liszt sur pianoforte par Bonatta depuis longtemps, mais je n'ai jamais pu accrocher. Et la faute en est éventuellement en partie l'instrument, qui est vraiment "éteint". Connais pas dans Brahms.

Schumann, Symphonie n°2, Sawallisch


Ah, l'adagio ! J'en ai des frissons...

Décidément, ce coffret Sawallisch/Schumann est l'un de mes disques auxquels je reviens le plus souvent, surtout depuis quelques mois. Ça ferait un bon candidat pour les topics de Shushu (il a peut-être déjà été mentionné d'ailleurs)

Je fais un petit aparté, parce que ça me passionne :

Spoiler:

J'ai quand même trouvé un contre-exemple: Moura Lympany était une vraie lisztienne-brahmsienne.

Alifie a écrit:

L'autre soir :

Telemann : cantate The times of the days (le matin et midi), dir Wolfgang Schäfer, de l'excellent coffret Harmonia Mundi

Webern lieder op. 14, 15 : contrepoint plein pot ! Et op. 16 : au premier et dernier chant, la voix fait de grands écarts d'intervalles, ce qui ne la distingue plus des instruments mais donne l'impression qu'ils sont plus nombreux (il n'y a que deux clarinettes avec la voix)...
Pour ce genre de répertoire j'évite Boulez comme la pluie mais on trouve ces très bonnes interprétations sur youtube :
/watch?v=7ZV0YZ9PMvc&list=PL0MRZRrtxkbWr_WX5TUlwkwdPVk7uPbGy&index=77
/watch?v=dlieOxB9Xo4&list=PL0MRZRrtxkbWr_WX5TUlwkwdPVk7uPbGy&index=78
/watch?v=-V0oF3YzfN4&list=PL0MRZRrtxkbWr_WX5TUlwkwdPVk7uPbGy&index=79

Puis Monteverdi, madrigaux livre 3, dir Marco Longhini

Tichtchenko, Concerto pour clarinette et trio avec piano (1990).  Julian Milkis / St.Peters Trio

lucien a écrit:

Tichtchenko, Concerto pour clarinette et trio avec piano (1990).  Julian Milkis / St.Peters Trio

Un noël baroque - Heinrich Schütz Choir_Roger Norrington

Richard Wagner-Parsifal
Acte I

Bayreuth 1958
Chor & Orchester der Bayreuther Festspiele & Hans Knappertsbusch
Regine Crespin & Hans Beirer & Eberhard Waechter & Jerome Hines & Toni Blankenheim & Josef Greindl

Label Andromeda

La joie de vivre n'est pas (encore) très perceptible.

Schubert, symphonie no 4. Freiburger Barockorchester, Heras-Casado. Du très mauvais classico-baroqueux.

Wagner: Der Fliegende Holländer. Sawallisch, Bayreuth 1959, G. London, L. Rysanek. Excellent

Fauré: sonate no 1 en La, op. 13. Shlomo Mintz et Yefim Bronfman

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°3 en mi bémol majeur Op. 55

= Arturo Toscanini, Orchestre de la NBC

(RCA, octobre 1939)

Le premier des trois enregistrements officiels de l'Eroica par Toscanini...
Rêche, mordant, pugilistique, incomparable...

Artiomov, Variations : Nestling Antsali pour flute et piano (1974).  Korneyev/Artyomov
Artiomov, Hymns of Sudden Wafts pour saxophone, clavecin et piano (1983–85).  Abramov/Semenov/Smirnov
Artiomov, Tristia pour piano, orgue, trompette, vibraphone et orchestre à cordes (1983).  Bunin/Yanchenko/Maloshtanov/Mamyko/Mynbaev

Haydn:Symphonie n°84 (Bernstein)

Du concentré d'énergie positive.

A consommer sans modération.

Chostakovitch : Concerto pour violoncelle n°2    1966 / Mork, Petrenko
 +

plenum a écrit:

Excellente observation.  Pour ce qui est de Davis (pardon ''Siiiiiirrrrr'') effectivement, c'est la version pour être porté à juger Berlioz
de platitude émérite, alors qu'il en n'est rien!

J'ai souvent dit que Davis, en se spécialisant dans Berlioz, avait beaucoup fait de mal à sa cause (surtout dans les vingt dernières années)… mais en l'occurrence, dans le contemplatif Harold, je trouve que ça fonctionne assez bien. Bien sûr, ça ne claque pas comme avec Toscanini ou Bernstein, mais ça se défend très bien dans son genre. C'est même probablement la version (officielle) que j'aime le plus (on parle bien de celle avec Menuhin ?).

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Excellente observation.  Pour ce qui est de Davis (pardon ''Siiiiiirrrrr'') effectivement, c'est la version pour être porté à juger Berlioz
de platitude émérite, alors qu'il en n'est rien!

J'ai souvent dit que Davis, en se spécialisant dans Berlioz, avait beaucoup fait de mal à sa cause (surtout dans les vingt dernières années)… mais en l'occurrence, dans le contemplatif Harold, je trouve que ça fonctionne assez bien. Bien sûr, ça ne claque pas comme avec Toscanini ou Bernstein, mais ça se défend très bien dans son genre. C'est même probablement la version (officielle) que j'aime le plus (on parle bien de celle avec Menuhin ?).

Non. Voici ce que j'écoutais hier soir :

Ouille. Autant je vénère Tabea (la plus grande altiste de l'Univers de tous les temps, pour faire court), autant orchestralement, c'est assez indéfendable tant c'est large, flasque, indéfini. Le Davis dernière manière, et en plus dans ces prises de son réverbérées du label LSO (mais en salle c'était pas bon non plus), il y a peu de merveilles — parmi lesquelles, étrangement, des Nielsen assez vertigineux.

Claudio MONTEVERDI

Combattimento di Tancredi e Clorinda, cantate dramatique (Livre 8 ), SV 153 (ca.1638)

William Christie et Les Arts florissants

Dvorák, Symphonie n°9 "From The New World", Jansons

Seymour BERNSTEIN

Toccata française

Jouée par lui-même, Tully Hall, 1969 (première).

Haydn:Symphonie n°104 (Davis)

Ce soir :

=> Wagner – Meistersinger, acte I – Klemperer (en hongrois)
=> Wagner – Walküre, actes I & II – Behrens, Altmeyer, Jerusalem, Nimsgern, Hölle, Bayreuth, Solti

=> Monteverdi – Combattimento – Hakkinen
=> Monteverdi – Combattimento – Christie
Les deux meilleures versions.

Donc maintenant tu préfères les Maîtres à la Walkyrie?
Ou bien c'est à cause du hongrois?

Bah, j'ai beaucoup moins écouté les Maîtres, donc j'y fais plus de découvertes, c'est tout.

(Le hongrois, non, c'est sympa, parce que les voix sont très typées – hongroises, justement –, mais la prosodie est quand même légèrement bancale.)

Xavier a écrit:

Donc maintenant tu préfères les Maîtres à la Walkyrie?
Ou bien c'est à cause du hongrois?

Tu aurais quand même pu remarquer la hausse globale de la notation de Wagner. Je trouve qu'il s'améliore en grandissant – qu'est-ce que ça sera lorsqu'il aura l'âge de Jaky !

Tichtchenko, Sonate pour piano nº7 (1982).  Titi/Mikhailov
Copland, Piano Fantasy (1957).  Smit

Johannes Brahms (1833-1897) :

Sonate n°3 en fa mineur Op. 5

= Julius Katchen, piano

(Decca, octobre 1964)

Tiens, il y a longtemps que je n'ai pas écouté cette collection. Je devrais fouiller dans mes vinyles pour le faire.

DavidLeMarrec a écrit:

Ouille.

 C'est de cette version qu'il parlait. Je suis d'avis avec toi que la version avec Menuhin est mieux. Seul enregistrement Davis que j'aime bien écouter  est le Te Deum à Saint-Eustache chez Philips.

Wagner, Symphonie en mi, Sawallisch

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ouille.

 C'est de cette version qu'il parlait. Je suis d'avis avec toi que la version avec Menuhin est mieux. Seul enregistrement Davis que j'aime bien écouter  est le Te Deum à Saint-Eustache chez Philips.

Tout de même, la Damnation avec Bastin ou la Fantastique avec le Concertgebouworkest, deux très grands enregistrements ! Les autres (à commencer par les autres gravures de ces œuvres), oui, on s'en passe très bien.

Bart a écrit:

Wagner, Symphonie en mi, Sawallisch

Quel petit provocateur.
en plus il utilise la bande passante de mon serveur !


Pour la peine :

=> Wagner – Albumblatt – Schmalfuss

Bart a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Excellente observation.  Pour ce qui est de Davis (pardon ''Siiiiiirrrrr'') effectivement, c'est la version pour être porté à juger Berlioz
de platitude émérite, alors qu'il en n'est rien!

J'ai souvent dit que Davis, en se spécialisant dans Berlioz, avait beaucoup fait de mal à sa cause (surtout dans les vingt dernières années)… mais en l'occurrence, dans le contemplatif Harold, je trouve que ça fonctionne assez bien. Bien sûr, ça ne claque pas comme avec Toscanini ou Bernstein, mais ça se défend très bien dans son genre. C'est même probablement la version (officielle) que j'aime le plus (on parle bien de celle avec Menuhin ?).

Non. Voici ce que j'écoutais hier soir :

Bon bah moi je pensais que tu avais écouté la version studio Philips avec Nobuko Imai. Bref, personne ne parle de la même chose.

Rachmaninov

Variations Paganini

Peter Rösel, piano

Sanderling et la Symphonique de Berlin

Berlin Classik 2009


Superbe!

Dispo via Deezer cher Lulu   :http://www.deezer.com/album/6090927

adriaticoboy a écrit:

Bon bah moi je pensais que tu avais écouté la version studio Philips avec Nobuko Imai.

… molle aussi.

Oui désolé j'aurais dû le préciser, sur le coup je n'ai plus pensé que Davis avait enregistré beaucoup, beaucoup de Berlioz (je n'en écoute pas très souvent). Quoi qu'il en soit je retiens pour Bernstein EMI, c'est la prochaine version que j'écouterai (j'en profiterai pour réviser ma fantastique).

DavidLeMarrec a écrit:

Quel petit provocateur. Mr. Green
en plus il utilise la bande passante de mon serveur !

Je n'allais pas m'amuser, à 23h30 passées, à perdre de précieuses minutes à chercher tes tartelettes !
(j'arrive au bout des 14 minutes de l'oeuvre, ouf !)

Bart a écrit:

Quoi qu'il en soit je retiens pour Bernstein EMI, c'est la prochaine version que j'écouterai (j'en profiterai pour réviser ma fantastique).

Oui, très bon choix. Sinon, il y a aussi, dans un genre qui avance bien Riddle-RPO-Beecham (et puis, plus ample, Soucy-SWR-Cambreling, et plus colorée DePasquale-Philadelphie-Ormandy, excellentes aussi).

Artiomov, Requiem (1986).  Kitaenko

Je finis mon acte II de Walküre… mon Dieu, l'Annonce de la mort, avec à la fois Solti, Jerusalem et Behrens, ça ne donne pas envie de guérir de Wagner.

c’est pas bientôt fini ces fanfaronnades ?

DavidLeMarrec a écrit:

Bart a écrit:

Quoi qu'il en soit je retiens pour Bernstein EMI, c'est la prochaine version que j'écouterai (j'en profiterai pour réviser ma fantastique).

Oui, très bon choix. Sinon, il y a aussi, dans un genre qui avance bien Riddle-RPO-Beecham (et puis, plus ample, Soucy-SWR-Cambreling, et plus colorée DePasquale-Philadelphie-Ormandy, excellentes aussi).

Pour la Fantastique, j'ajouterais la version plus récente de Immerseel  et Anima Eterna Brugge. Tu connais?

DavidLeMarrec a écrit:

Je finis mon acte II de Walküre… mon Dieu, l'Annonce de la mort, avec à la fois Solti, Jerusalem et Behrens, ça ne donne pas envie de guérir de Wagner.

Ben oui... alors, tu les mets tes 5 tartelettes? Ca ne vaut pas Czerny et Meyerbeer peut-être?

lucien a écrit:

Artiomov, Requiem (1986).  Kitaenko

Mais où va-t-il chercher tout ça ???

Rachmaninov : Rhapsodie sur un thème de Paganini - Van Cliburn, Kirill Kondrashin, Orchestre Philharmonique de Moscou.

Une des nombreuses oeuvres inspirées par le violoniste (avec Liszt, Brahms, Lutoslawski notamment), comme quoi faire un Caprice peut parfois s'avérer utile... 24 variations autour de ce fameux motif dont la célébrissime 18è.