Playlist (93)

Puisqu'il est actuellement minuit 26 minutes chez les cousins français et autres, JOYEUX NOËL A TOUS!!

lucien a écrit:

Martin Matalon (1958–),

  Traces VII pour voix et électronique (2008).  Donatienne Michel-Dansac
  Traces V pour clarinette et électronique (2006).  Pierre Dutrieu
  Traces IV pour marimba et électronique (2006).  Ève Payeur
  Traces II pour alto et électronique (2005).  Gilles Deliège
  Traces VI pour flute et électronique (2006).  Sophie Deshayes
  Traces III pour cor et électronique (2006).  Pierre Rémondière

        Ensemble Sillages

Encore plus étonnant, plus riche, tu ouvres quatres onglets de ton navigateur, dont un contenant Deezer, le 2e c'est Qobuz, 3e Music Me,
et quatrième, c'est spotify, tu fais démarrer en même temps, Trace V, VI, II et III et tout sonne très bien ensemble....

ma foi c’est pas bête.

Essayes, tu constateras, ça marche à merveille.

Bon Noël Lucien (Pour ça, ce n'est pas également disponible via Deezer ).

lulu nous a déjà mitonné un bt sur un principe assez voisin.

. Spike Jones - Carmen murdered
. Busoni - Chamber Fantasy on Bizet's opera "Carmen" - Edward Semin, piano
. Sorabji - Pastiche : "Habanera" from Bizet's Carmen - Michael Habermann, piano

Je ne serais pas étonné que Chtchedrine ait trouvé quelques idées d'utilisation des percussions chez Spike Jones.

Zehava Gal (Carmen), Laurence Dale (Don José), Véronique Dietschy (Micaela), Carl-Johan Falkman (Escamillo), Ensemble instrumental, orchestration et direction : Marius Constant

C'est un peu inexact la représentation de Carmen sur la pochette, car puisqu'elle fut poignardée, la voire avec des flammes... on dirait plutôt
Jeanne d'Arc au bûcher.

Bon Noël Alifie.

Il s'agit d'une Carmen un peu cramée, orchestralement du moins (réduction pour un petit ensemble), mais ça reste une curiosité (et Zehava Gal comme Laurence Dale valent largement le détour). Je n'ai pas le disque, mais une captation audio de la diffusion télé d'un des 3 films de Brook, sur une cassette audio qui a fort bien vieilli, petit bonheur du jour.

Un bon Noël à toi aussi, plenum.

Giacinto Scelsi (1905–1988),

  Yamaon pour basse, saxophone alto, saxophone baryton, contrebasse, contrebasson et percussionniste (1954–58)
  Anahit pour violon et dix-huit instruments (1965)
  I presagi pour deux cors, deux trompettes, saxophone, deux trombones, deux tubas et percussionniste (1958)
  Tre pezzi pour saxophone soprano (1956)
  Okanagon pour harpe, tam-tam et contrebasse (1968)

        Roland Hermann, baryton
        Annette Bik, violon
        Pierre-Stéphane Meugé, saxophone
        Klangforum Wien
        Hans Zender, direction

il fait tout vingt ans avant tout le monde...

Elliott Carter (1908–2012), Cello Concerto (2001).  Alisa Weilerstein / Staatskapelle Berlin (Daniel Barenboim)

Elliott Carter, A Symphony of Three Orchestras (1976).  NYPhil (Boulez)

Pécou: - L'Oiseau innumérable*
- Petit livre pour clavier
Tharaud & *Ensemble Orchestral de Paris, dir. Quinn

Pas mal le concerto.

Giacinto Scelsi (1905–1988),

  Sonate pour piano nº4 (1942)
  Suite pour piano nº11 (1956)

        Johan Bossers, piano

Bach: Messe en si mineur. Münchinger, avec Krenn, Ameling, Minton, Watts, Krause. Instumentalement c'est la plus belle version que je connaisse. Vocalement aussi c'est d'un très haut niveau.

Carl Orff: Catulli Carmina. Version Kegel. Je préfère CB.

Litanei auf das Fest aller Seelen / Schubert
(Arr. Váša Příhoda)
Váša Příhoda & Otto Graef
1935

Messiaen: L’Ascension / Orchestre de l'Opéra Bastille, dir. Chung

 C'est un peu épais (le III). Je préfère la version pour orgue.
D'ailleurs le I et le IV présentent une écriture assez organistique, et le III de la version pour orgue me plaît vraiment plus.

Edit : dans les chorals on a quand même une dimension dynamique absente à l'orgue qui n'est pas déplaisante du tout.

Oui bien d'accord. Pour la version pour orgue, nul autre que Franz Hauk!!! L'as-tu écoutée déjà?????

Oui, mais je n'en garde pas grand souvenir. Je vais réessayer.
__________

Haydn: Sonates pour clavier n^os 35 à 39 & 20 / Staier

 Sympa sur un piano-forte. Là où ceux qui jouent sur des pianos modernes restent polis, lui n'hésite pas à envoyer du lourd, donnant ainsi beaucoup de relief et d'angles à ces Sonates (d'ailleurs bien choisies, même si je déplore ces éternelles reprises).

Jof a écrit:

Oui, mais je n'en garde pas grand souvenir. Je vais réessayer.
__________

Non, pas possible! On ne peut pas oublier cette version.

Jof a écrit:

Haydn: Sonates pour clavier n^os 35 à 39 & 20 / Staier

 Sympa sur un piano-forte. Là où ceux qui jouent sur des pianos modernes restent polis, lui n'hésite pas à envoyer du lourd, donnant ainsi beaucoup de relief et d'angles à ces Sonates (d'ailleurs bien choisies, même si je déplore ces éternelles reprises).

Indirectement, tu confirmes que jouer Couperin au clavecin est plus satisfaisant que le jouer au piano.

J'avais dû écouter le reste du CD et jeter une oreille distraite au Messiaen.

plenum a écrit:

Indirectement, tu confirmes que jouer Couperin au clavecin est plus satisfaisant que le jouer au piano.

Bah je n'ai jamais dit le contraire.
Mais je ne vois pas comment tu arrives à cette conclusion à partir de ce que j'ai dit.

C'est que le pianoforte de par sa sonorité confère à ces pièces un PUNCH, absent sur un piano moderne. On apprécie mieux Monsieur Menuet
Oups pardon! Monsieur Haydn ainsi.

Carrément.
Mais au clavecin, on ne peut pas faire des différences de nuances comme il le fait (sauf avec les jeux, d'ailleurs une belle utilisation des pédales de Staier).

C'est la sonorité, avant le reste.

Oui, c'est vrai que les Toccatas de Bach au piano (par exemple), c'est HS. Enfin, j'ai jamais écouté que les Messes de Couperin, alors...

Exact. Bach c'est parfait au clavecin, Couperin et les autres français baroques, les jouer au piano, c'est l'impression d'entendre une boite à musique comme résultat. Haydn au piano moderne, c'est mieux que les deux prédécesseurs, mais idéalement, c'est avec un pianoforte DE QUALITÉ, non pas une cochonnerie maigrelette, squeletique, au nom d'une justesse historique (Ah ces pisses-frettes!). Par contre, jouer Chopin, Liszt, sur des Errard ou bien des Pleyel, encore aux résonnances alla pianoforte, n'est pas du tout l'idéal, car leur musique exige l'équilibre absolu du piano moderne qui fit son apparition vers 1870.

plenum a écrit:

Haydn au piano moderne, c'est mieux que les deux prédécesseurs, mais idéalement, c'est avec un pianoforte DE QUALITÉ, non pas une cochonnerie maigrelette, squeletique, au nom d'une justesse historique (Ah ces pisses-frettes!).

Tu penses à Staier ?

Non, Staier choisit toujours des pianofortes de qualités, alors que d'autres optent pour des pianofortes alla Christofori...

Cependant, pour la musique de clavier de Joseph ''Menuet'' Haydn, Staier est un des très bons, mais à mon avis, le top c'est avec
la si talentueuse Christine Schornsheim!

Fais un survol du moins si tu en as envie:
http://www.deezer.com/album/4638791
Les premiers cd, elle utilise le clavecin en lien avec les oeuvres de jeunesse et dès le 7e CD c'est le pianoforte.

plenum a écrit:

Non, Staier choisit toujours des pianofortes de qualités, alors que d'autres optent pour des pianofortes alla Christofori...

Ah, moi j'ai trouvé que ta description collait assez bien avec l'instrument utilisé... Je n'ose pas imaginé les mauvais piano-forte.

Et merci pour la référence ! Mais là, une heure de Sonates m'a suffi.
__________

Messiaen: L'Ascencion / Hauk

Un Klais... Je m'en étais douté avant de commencer l'écoute.
Oui, il joue bien, mais je ne trouve pas l'instrument adapté à ce répertoire, quoique très beau (dans du Reger, ça doit envoyer !).

Jof a écrit:

Messiaen: L’Ascension / Orchestre de l'Opéra Bastille, dir. Chung

 C'est un peu épais (le III). Je préfère la version pour orgue.
D'ailleurs le I et le IV présentent une écriture assez organistique, et le III de la version pour orgue me plaît vraiment plus.

Edit : dans les chorals on a quand même une dimension dynamique absente à l'orgue qui n'est pas déplaisante du tout.

J'allais le dire, c'est pour ça que moi j'ai du mal à écouter les I et IV à l'orgue.

Jof a écrit:

plenum a écrit:

Non, Staier choisit toujours des pianofortes de qualités, alors que d'autres optent pour des pianofortes alla Christofori...

Ah, moi j'ai trouvé que ta description collait assez bien avec l'instrument utilisé... Je n'ose pas imaginé les mauvais piano-forte.

Et merci pour la référence !  Mais là, une heure de Sonates m'a suffi.  
__________

Messiaen: L'Ascencion / Hauk

Un Klais... Je m'en étais douté avant de commencer l'écoute.
Oui, il joue bien, mais je ne trouve pas l'instrument adapté à ce répertoire, quoique très beau (dans du Reger, ça doit envoyer !).

 Mais bon, les goûts ne se discutent pas, mais Messiaen, c'est comme Alain, Duruflé, Langlais, ils ont pensés à l'orgue néoclassique et c'est quoi cette esthétique? C'est l'orgue hybride, comportant des jeux aux tailles et harmonisés classiques avec des jeux romantiques. Mais le défi est de taille pour le facteur et démontre son talent ou non, lorsqu'il doit harmoniser le tout avec cohérence, synthèse.

Xavier a écrit:

Jof a écrit:

Messiaen: L’Ascension / Orchestre de l'Opéra Bastille, dir. Chung

 C'est un peu épais (le III). Je préfère la version pour orgue.
D'ailleurs le I et le IV présentent une écriture assez organistique, et le III de la version pour orgue me plaît vraiment plus.

Edit : dans les chorals on a quand même une dimension dynamique absente à l'orgue qui n'est pas déplaisante du tout.

J'allais le dire, c'est pour ça que moi j'ai du mal à écouter les I et IV à l'orgue.

Pas de dynamique à l'orgue sur les mouvements extrêmes ??
Il y a tout autant de dynamique qu'à l'orchestre.

Bah oui mais c'est quand même bien long et statique... Les cordes divisées qui terminent fortissimo à la fin du IV, ça me fait mille fois plus d'effet que l'orgue.

Sur ce point particulier, je comprend et suis d'accord, car Messiaen a composé son Ascension initialement en pensant orchestre. Cependant,
jouer le Transport de joie, sur un orgue pourvu de toute la gamme de fréquence, qui est du 1' au 32' c'est une constatation tout-de-même
inévitable que le compositeur, tout comme Franck, pense malgré lui, comme un organiste.

plenum a écrit:

 Mais bon, les goûts ne se discutent pas, mais Messiaen, c'est comme Alain, Duruflé, Langlais, ils ont pensés à l'orgue néoclassique et c'est quoi cette esthétique? C'est l'orgue hybride, comportant des jeux aux tailles et harmonisés classiques avec des jeux romantiques. Mais le défi est de taille pour le facteur et démontre son talent ou non, lorsqu'il doit harmoniser le tout avec cohérence, synthèse.

Je n'ai jamais remis en cause la qualité de l'instrument, simplement je trouve qu'il ne va pas à Messiaen.

Cololi a écrit:

 Pas de dynamique à l'orgue sur les mouvements extrêmes ??

Moi j'ai pas dit ça.

Xavier a écrit:

Bah oui mais c'est quand même bien long et statique... Les cordes divisées qui terminent fortissimo à la fin du IV, ça me fait mille fois plus d'effet que l'orgue.

... pour toi. Après, comme l'a dit juste avant Plenum, les goûts ne se discutent pas.

Autant dans le I, les seuls vents ne m'ont pas particulièrement emballé (je préfère à l'orgue), autant dans le IV, je trouve que le frémissement des cordes apporte un petit quelque chose très séduisant.

plenum a écrit:

Exact. Bach c'est parfait au clavecin, Couperin et les autres français baroques, les jouer au piano, c'est l'impression d'entendre une boite à musique comme résultat. Haydn au piano moderne, c'est mieux que les deux prédécesseurs, mais idéalement, c'est avec un pianoforte DE QUALITÉ, non pas une cochonnerie maigrelette, squeletique, au nom d'une justesse historique (Ah ces pisses-frettes!). Par contre, jouer Chopin, Liszt, sur des Errard ou bien des Pleyel, encore aux résonnances alla pianoforte, n'est pas du tout l'idéal, car leur musique exige l'équilibre absolu du piano moderne qui fit son apparition vers 1870.

C'est quand même tout à fait contestable : le fait d'utiliser des pianos d'époque restitue d'autres équilibres, plus centrés vers les médiums, très intéressants. À mon avis aussi, c'est mieux sur piano moderne (en particulier Liszt, bien sûr), mais il ne faut surtout pas considérer que la cause est univoquement gagnée : il faut aussi écouter ça sur piano d'époque !

Jof a écrit:

plenum a écrit:

 Mais bon, les goûts ne se discutent pas, mais Messiaen, c'est comme Alain, Duruflé, Langlais, ils ont pensés à l'orgue néoclassique et c'est quoi cette esthétique? C'est l'orgue hybride, comportant des jeux aux tailles et harmonisés classiques avec des jeux romantiques. Mais le défi est de taille pour le facteur et démontre son talent ou non, lorsqu'il doit harmoniser le tout avec cohérence, synthèse.

Je n'ai jamais remis en cause la qualité de l'instrument, simplement je trouve qu'il ne va pas à Messiaen.  

Justement, Messiaen comme ses confrères de la même génération étant de la première moitié du XXe, ont prônés l'orgue néo dont celui d'Ingolstadt est la perfection.

Jof a écrit:

Cololi a écrit:

 Pas de dynamique à l'orgue sur les mouvements extrêmes ??

Moi j'ai pas dit ça.

Justement, Cololi a répondu exprésemment au pater forumus.

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Exact. Bach c'est parfait au clavecin, Couperin et les autres français baroques, les jouer au piano, c'est l'impression d'entendre une boite à musique comme résultat. Haydn au piano moderne, c'est mieux que les deux prédécesseurs, mais idéalement, c'est avec un pianoforte DE QUALITÉ, non pas une cochonnerie maigrelette, squeletique, au nom d'une justesse historique (Ah ces pisses-frettes!). Par contre, jouer Chopin, Liszt, sur des Errard ou bien des Pleyel, encore aux résonnances alla pianoforte, n'est pas du tout l'idéal, car leur musique exige l'équilibre absolu du piano moderne qui fit son apparition vers 1870.

C'est quand même tout à fait contestable : le fait d'utiliser des pianos d'époque restitue d'autres équilibres, plus centrés vers les médiums, très intéressants. À mon avis aussi, c'est mieux sur piano moderne (en particulier Liszt, bien sûr), mais il ne faut surtout pas considérer que la cause est univoquement gagnée : il faut aussi écouter ça sur piano d'époque !

En effet, il y a intérêt majeur à écouter sur piano d'époque, mais avec discernement, car Chopin et Liszt ont une écriture qui réclame le piano
parfait. Quand Liszt a reçu en cadeau de la part de Steinway deux pianos identiques issus de leur dernières améliorations en 1876, Liszt
expédia au rancart les pianos qu'il possédait tellement ces deux Steinway l'ont totalement médusé! Un des deux est au musée Liszt de Budapest alors que l'autre, c'est moi qui le possède.

plenum a écrit:

Justement, Messiaen comme ses confrères de la même génération étant de la première moitié du XXe, ont prônés l'orgue néo dont celui d'Ingolstadt est la perfection.

Ils l'ont prôné, mais y ont-ils destiné leur musique ?
Dans tous les cas, j'ai trouvé ça cruellement... terrestre.
Je ne sais pas comment dire, cet orgue présente des couleurs très variées, mais... grasses... franches... ?

Jof a écrit:

plenum a écrit:

Justement, Messiaen comme ses confrères de la même génération étant de la première moitié du XXe, ont prônés l'orgue néo dont celui d'Ingolstadt est la perfection.

Ils l'ont prôné, mais y ont-ils destiné leur musique ?
Dans tous les cas, j'ai trouvé ça cruellement... terrestre.
Je ne sais pas comment dire, cet orgue présente des couleurs très variées, mais... grasses... franches... ?

Mais absolument qu'ils ont destiné leur musique à cette esthétique! Grasses et franches, voilà la PLÉNITUDE! car équilibre comparativement
aux balourdises prédominantes de l'orgue purement romantique versus la maigreur, donc l'osseuse esthétique purement baroque.

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Jof a écrit:

Messiaen: L’Ascension / Orchestre de l'Opéra Bastille, dir. Chung

 C'est un peu épais (le III). Je préfère la version pour orgue.
D'ailleurs le I et le IV présentent une écriture assez organistique, et le III de la version pour orgue me plaît vraiment plus.

Edit : dans les chorals on a quand même une dimension dynamique absente à l'orgue qui n'est pas déplaisante du tout.

J'allais le dire, c'est pour ça que moi j'ai du mal à écouter les I et IV à l'orgue.

 Pas de dynamique à l'orgue sur les mouvements extrêmes ??
Il y a tout autant de dynamique qu'à l'orchestre.

Tu ne peux pas individualiser les attaques, faire des nuances différentes selon les pupitres à l'orgue.

Cela dit, personnellement, j'aime davantage cette œuvre à l'orgue (pourtant, je l'ai entendue avec le Philhar en salle !).

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Jof a écrit:

Messiaen: L’Ascension / Orchestre de l'Opéra Bastille, dir. Chung

 C'est un peu épais (le III). Je préfère la version pour orgue.
D'ailleurs le I et le IV présentent une écriture assez organistique, et le III de la version pour orgue me plaît vraiment plus.

Edit : dans les chorals on a quand même une dimension dynamique absente à l'orgue qui n'est pas déplaisante du tout.

J'allais le dire, c'est pour ça que moi j'ai du mal à écouter les I et IV à l'orgue.

 Pas de dynamique à l'orgue sur les mouvements extrêmes ??
Il y a tout autant de dynamique qu'à l'orchestre.

Tu ne peux pas individualiser les attaques, faire des nuances différentes selon les pupitres à l'orgue.

Cela dit, personnellement, j'aime davantage cette œuvre à l'orgue (pourtant, je l'ai entendue avec le Philhar en salle !).

Certes, mais de là à dire que la dimension dynamique est absente.

En comparaison de l'orchestre...

Jof a écrit:

Cololi a écrit:

 Pas de dynamique à l'orgue sur les mouvements extrêmes ??

Moi j'ai pas dit ça.

Oui bon, tu as dit "dimension dynamique absente".
Assume.

plenum a écrit:

Mais absolument qu'ils ont destiné leur musique à cette esthétique! Grasses et franches, voilà la PLÉNITUDE! car équilibre comparativement
aux balourdises prédominantes de l'orgue purement romantique versus la maigreur, donc l'osseuse esthétique purement baroque.

La plénitude ? Celle qui est bassement terrestre alors.
Je préfère les fonds d'un Cavaillé-Coll à ceux de ton Klais, qui sonnent fluo.

Xavier a écrit:

Oui bon, tu as dit "dimension dynamique absente".
Assume.

Non, j'ai dit une dimension dynamique absente. Pas pareil.

Mais Messiaen n'est pas que pour les fonds Cavaillé-Coll, c'est aussi le fluo lumineux, chantant, conférés par l'orgue néo.