Playlist (96)

Excellente idée, à commencer par l'URSS !!!

lucien a écrit:

je pense qu’il faudrait créer des sujets musique contemporaine par pays.

Je pense aussi.

tu t’organises avec David pour l’Autriche ?

lucien a écrit:

tu t’organises avec David pour l’Autriche ?

De toutes façons, la plupart des contemporains que je connais sont français.

Johannes Brahms (1833-1897) :

Concerto n°2 en si bémol majeur Op. 83

= Leon Fleisher, piano ; George Szell, Orchestre de Cleveland

(Epic, octobre 1962)

lucien a écrit:

je pense qu’il faudrait créer des sujets musique contemporaine par pays.

Est ce que cela a un sens, à l'heure où le concept d'école nationale s'est clairement très estompé ?

quand même, oui, je pense.

En plus il me semble qu'il y a déjà certains sujets de ce type... non?

En tout cas, ça donnerait un moyen de classement simple et objectif, auquel tout le monde pourrait accéder. Car chez ceux qui ne revendiquent pas d'étiquette, il n'est pas toujours évident de les classer dans une famille (et un fil seul serait peu fourni).

György Kurtág (1926–), Messages de Feu Demoiselle R.V. Troussova, 21 poèmes de Rimma Dalos, pour soprano et orchestre de chambre (1976–80).  Adrienne Csengery / Marta Fabian, EIC (Pierre Boulez)
Harrison Birtwistle (1934–), ...agm... pour 16 voix et 3 groupes instrumentaux (1978–79).  Chœur John Alldis, EIC (Pierre Boulez)
Gérard Grisey (1946–1998), Modulations pour orchestre (1978).  EIC (Pierre Boulez)

Benedictus a écrit:

Tu ne commences pas par le meilleur de Schreker, cela dit... Côté lieder avec orchestre, je trouve ça même plutôt moins bon que Zemlinsky, voire que certains Korngold.
Essaie de préférence ses opéras (surtout Die Gezeichneten et Der ferne Klang, vraiment immenses) et sa Symphonie de chambre.

J'ai prévu d'écouter Der ferne Klang dans les jours qui viennent. J'écoute d'autres œuvres de Schreker pour découvrir un peu son monde avant d'aborder ses opéras. Les Lieder sont loin de m'avoir fait renoncer.

Poppe : Salz pour ensemble    2005 / Engel
 +

MAXIMALIST! (Thierry De Mey, Peter Vermeersch), What the body does not remember (1987).  MAXIMALIST! (De Mey, Descheemaeker, Dessy, Plouvier, Sleichim, Vermeesch)

Boulez : Incises pour piano    2001 / Vichard
 
Ferneyhough : Quatuor à cordes n°2    1980 / Arditti Quartet

Y'a pas à dire, l'enregistrement de 1989 est largement meilleur que celui de 2014 !

PULSÉ

lucien a écrit:

PULSÉ

Mossolov: 2 Nocturnes, op. 15
Herbert Henck
ECM, 1995
Roslavets: 5 Préludes
Marc-André Hamelin
Hyperion, 1996
Magnifique! Mais avec une nette préférence pour les dissonances plus abruptes et les coloris plus sombres de Mossolov (même si les cognoscenti m’assurent que, partition en main, le langage de Roslavets est en fait totalement débridé, à l’oreille, je trouve que ça sonne surtout comme du Scriabine généreux en dissonances).

Zhivotov: Fragments pour Nonette, op. 2
Alexandre Lazarev / Ensemble de chambre du Théâtre du Bolchoï
Melodiya, 1986?
Vraiment extraordinaire et complètement personnel la plupart du temps - ces lacis d’harmonies tourmentées, sombres ou extatiques... Dommage qu’on n’échappe pas à quelques fragments de style «bastringue dissonant» (et qui eux n’ont rien de personnel: c’est vraiment le topos années 20 façon Groupe des Six démarqué de Stravinsky).

Landini: Fior di dolceça
Micrologus
Zig-Zag Territoires, 2004
Que c’est beau!... Encore merci à Mélo!

Benedictus a écrit:

Mossolov: 2 Nocturnes, op. 15
Herbert Henck
ECM, 1995
Roslavets: 5 Préludes
Marc-André Hamelin
Hyperion, 1996
Magnifique! Mais avec une nette préférence pour les dissonances plus abruptes et les coloris plus sombres de Mossolov (même si les cognoscenti m’assurent que, partition en main, le langage de Roslavets est en fait totalement débridé, à l’oreille, je trouve que ça sonne surtout comme du Scriabine généreux en dissonances).

Zhivotov: Fragments pour Nonette, op. 2
Alexandre Lazarev / Ensemble de chambre du Théâtre du Bolchoï
Melodiya, 1986?
Vraiment extraordinaire et complètement personnel la plupart du temps - ces lacis d’harmonies tourmentées, sombres ou extatiques... Dommage qu’on n’échappe pas à quelques fragments de style «bastringue dissonant» (et qui eux n’ont rien de personnel: c’est vraiment le topos années 20 façon Groupe des Six démarqué de Stravinsky).

EDIT. tu connais le septuor de Popov et le nonette de Chtcherbatchiov ?

Robert SCHUMANN
Märchenbilder op.113 pour alto et piano

Tabea Zimmermann, Hartmut Höll

Benedictus a écrit:

Mossolov: 2 Nocturnes, op. 15
Herbert Henck
ECM, 1995
Roslavets: 5 Préludes
Marc-André Hamelin
Hyperion, 1996
Magnifique! Mais avec une nette préférence pour les dissonances plus abruptes et les coloris plus sombres de Mossolov (même si les cognoscenti m’assurent que, partition en main, le langage de Roslavets est en fait totalement débridé, à l’oreille, je trouve que ça sonne surtout comme du Scriabine généreux en dissonances).

Enfin, Hamelin n'est (selon moi) pas la meilleure adresse pour Roslavets : trop propre et maîtrisé, pas vraiment la meilleure optique pour cette musique. Emeliantseva a enregistré un disque avec exactement le même programme, elle est moins bonne techniquement, mais aussi moins nette, plus mystérieuse, tout ça tout ça...

Läbip a écrit:

Robert SCHUMANN
Märchenbilder op.113 pour alto et piano
Tabea Zimmermann, Hartmut Höll

Je te recommande aussi la version Kim Kashkashian / Robert Levin chez ECM: on trouve sur le même disque les Fantasiestücke et les Märchenerzählungen avec Eduard Brunner à la clarinette - ainsi que des pièces pour alto solo et surtout le subtil Hommage à R. Sch. de Kurtág (pour clarinette, alto et piano). Toi qui apprécies des œuvres contemporaines de Rihm et de Maderna en ce qu’elles s’inscrivent dans un vrai rapport au passé, ça pourrait vraiment te plaire.

Jof a écrit:

Enfin, Hamelin n'est (selon moi) pas la meilleure adresse pour Roslavets : trop propre et maîtrisé, pas vraiment la meilleure optique pour cette musique. Emeliantseva a enregistré un disque avec exactement le même programme, elle est moins bonne techniquement, mais aussi moins nette, plus mystérieuse, tout ça tout ça...

En fait, j'avais beaucoup hésité, en redoutant un peu ce que tu dis à propos d'Hamelin (mais bon, comme je l'aime bien, d'une manière générale dans les musiques bizarres...) Sinon, j'avais vu aussi Schleiermacher, dans une intéressante anthologie du futurisme russe. Tu connais?

lucien a écrit:

EDIT. tu connais le septuor de Popov et le nonette de Chtcherbatchiov ?

Le Septuor de Popov, si c'est celui qui s'intitule aussi Symphonie de chambre, oui, puisqu'il est aussi sur le disque Lazarev: chouette aussi, mais ça m'a paru moins personnel que Zhivotov (j'ai trouvé que ça ressemblait pas mal à du (bon) Chosta).
Le Nonette de Chtcherbatchiov, je l'ai écouté hier en écoute libre sur la base Brahms de l'IRCAM (bizarrement). Ça m'a bien plu, mais il faudrait que je le réécoute.

Roslavets ... Ça fait très longtemps que je ne l'ai pas écouté.

Je me souviens d'un quintette pour harpe, hautbois, violoncelle et deux altos. Une très belle oeuvre, que je n'ai jamais retrouvée en CD.

le quintette s’appelle Nocturne et on le trouve notamment sur ce cd :

Benedictus a écrit:

Läbip a écrit:

Robert SCHUMANN
Märchenbilder op.113 pour alto et piano
Tabea Zimmermann, Hartmut Höll

Je te recommande aussi la version Kim Kashkashian / Robert Levin chez ECM: on trouve sur le même disque les Fantasiestücke et les Märchenerzählungen avec Eduard Brunner à la clarinette - ainsi que des pièces pour alto solo et surtout le subtil Hommage à R. Sch. de Kurtág (pour clarinette, alto et piano). Toi qui apprécies des œuvres contemporaines de Rihm et de Maderna en ce qu’elles s’inscrivent dans un vrai rapport au passé, ça pourrait vraiment te plaire.

Merci du conseil, je ne connais pas ce CD mais il y a de grandes chances que ça m'intéresse.

@Lucien : MERCI ! C'est vraiment un cher souvenir de concert!

Benedictus a écrit:

Le Nonette de Chtcherbatchiov, je l'ai écouté hier en écoute libre sur la base Brahms de l'IRCAM (bizarrement). Ça m'a bien plu, mais il faudrait que je le réécoute.

en entier ?
non, parce que si tu as accès à cette série de concerts (et pas seulement à des extraits), ça va m’intéresser.

Benedictus a écrit:

Sinon, j'avais vu aussi Schleiermacher, dans une intéressante anthologie du futurisme russe. Tu connais?

Euh, je sais qu'il existe deux volumes avec du Protopopov, du Lourié & co, mais du Roslavets (à part un CD avec les 5 Préludes), je vois pas.

Lucien... ?

Michèle Reverdy (1943–),

  Scenic Railway pour seize instrumentistes (1983).  EIC (Jean-Claude Pennetier)
  Sept Enluminures d’après Poliakoff, pour soprano, clarinette, piano et percussion (1987).  Accroche-Note : Kubler, Angster, Seban, Collet
  Figure pour piano (1976).  Jay Gottlieb
  Météores pour dix-sept instrumentistes (1978).  Ars Nova (Marius Constant)
  Kaléïdoscope pour flute et clavecin (1975).  Pierre Roullier / Noëlle Spieth

Leonard Bernstein (1918-1990) :

Mass, a theatre piece for singers, players and dancers

= Alan Titus, baryton ; Choeurs Norman Scribner ; Choeurs de garçons du Berkshire

Orchestre, dir. Leonard Bernstein

(CBS, août-octobre 1971)

Un happening déjanté, imaginé pour l'inauguration du Kennedy Center de Washington en 1971.

Alan Titus, qui jouait le rôle du célébrant :

lucien a écrit:

en entier ?
non, parce que si tu as accès à cette série de concerts (et pas seulement à des extraits), ça va m’intéresser.

Non, non, seulement deux extraits, mais c'est en consultation libre à la Médiathèque de l'IRCAM.

Jof a écrit:

Benedictus a écrit:

Sinon, j'avais vu aussi Schleiermacher, dans une intéressante anthologie du futurisme russe. Tu connais?

Euh, je sais qu'il existe deux volumes avec du Protopopov, du Lourié & co, mais du Roslavets (à part un CD avec les 5 Préludes), je vois pas.
Lucien... ?

Voilà, c'est ça: sur le disque 1 il y a les 5 Préludes, et sur le 2 il y a les 2 Poèmes, les 3 Compositions de 1914 et un Prélude de 1915.

Benedictus a écrit:

Non, non, seulement deux extraits, mais c'est en consultation libre à la Médiathèque de l'IRCAM.

oui... il y a aussi des mélodies de Yavorsky et de Lourié, une sonate et un quatuor de Melkikh, etc.
EDIT. et cette fameuse première sonate de Protopopov, bien sûr, mais celle-là s’est retrouvée sur youtube.

d’ailleurs, je suis aussi tombé récemment sur un extrait de la sonate pour deux pianos de Manoury, que je rêverais d’entendre en entier... comme celle de Ferneyhough, d’ailleurs.

Fauré - Sonate n°2 pour vioncelle et piano - Eric Le Sage/François Salque

Boulez : Sonate pour piano n°2    1948 / Helffer

Clara Schumann
Les Romances
Variations sur un thème
Pièces Fugitives

Cristina Ortiz, piano
Hallmark 2013


Plusieurs grandes beautés dans ces pièces, mais oulàlà, la majorité de ses romances sont d'une tristesse, ça fout le cafard, mais
elles sont très belles, d'autant plus sous les doigts de cette excellente pianiste brézilienne, dont je l'ai entendu pour la première fois
en 1988 jouant le superbe deuxième Concerto de Stenhammar.

Quelles sont tristes ces romances.

Dispo via Deezer:http://www.deezer.com/album/6728955

Jérôme Combier (1971–), Vies silencieuses, cycle pour ensemble (2004–6).  Ensemble Cairn (Guillaume Bourgogne)

Giacomo Manzoni (1932-) :

Masse, omaggio a Edgar Varèse

= Maurizio Pollini, piano ; Giuseppe Sinopoli, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, septembre 1980)

Non pas le premier disque de musique contemporaine que j'ai écouté, mais le premier que j'achetai, -peu après qu'on m'eut offert un lecteur CD pour mes 14 ans.

Elgar: Introduction and Allegro; Enigma; concerto pour violoncelle. Boult dans ses jeunes années (1930s). Comme les bons vins, il s'est amélioré avec l'âge. Mais il y a là une fraîcheur remarquable.

Chopin: les Nocturnes. Stefan Askenase (DGG). Très beau. Un pianiste oublié. Autant en emporte le vent...

Chopin: Valses. Pietro de Maria (Decca). De l'intégrale à la mode (2006-2010). Superbe. Et quelle prise de son !

Luigi Nono (1924-1990) :

Como una ola de fuerza y luz

= Slavka Taskova, soprano ; Maurizio Pollini, piano

Claudio Abbado, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, octobre 1973)

Mélo qui écoute du Nono ... tous mes repères s'effondrent

Brahms. Concerto pour piano n°1. Kempff - Staatskapelle Dresde, Konwinschny - 1957, DGG.
Schumann. Concerto pour piano. Kempff - OS Londres, Krips - 1953, DGG

Mélomaniac a écrit:

Les Trésors du phonographe
Johannes Brahms (1833-1897) :
Concerto n°1 en ré mineur Op. 15
= Wilhelm Backhaus, piano ; Adrian Boult, Orchestre symphonique de la BBC
(HMV, novembre 1932)

Boult dans Brahms, en général, c'est très bon !

Berlioz : Symphonie Fantastique    1830 / Münch

Antonio Ruiz-Pipó (1934–1997),

  Libro de lejanía pour orchestre (1980).  Orchestre Symphonique de Madrid (Ernest Martínez Izquierdo)
  Tablas pour guitare et orchestre (1971).  Narciso Yepes / Orchestre Symphonique de la RTVE (Odon Alonso)
  Concerto pour piano et instruments à vent (1989).  Antonio Ruiz-Pipó / Les Philharmonistes de Châteauroux (Janos Komives)

Rossini - Sonate a quattro - Accardo/Gazeau/Meunier/Petracchi

Rolande Falcinelli, Sonatina per Scherzare - Virgile Monin, orgue de Saint-Vincent-de-Paul de Marseille (enregistrement sur son site internet)

Œuvre intéressante, très bien interprétée, et sur un très bel orgue

Ballif, Sonate pour flute et piano (1958).  Artaud/Ivaldi

Carillon a écrit:

Rolande Falcinelli, Sonatina per Scherzare - Virgile Monin, orgue de Saint-Vincent-de-Paul de Marseille (enregistrement sur son site internet)

Œuvre intéressante, très bien interprétée, et sur un très bel orgue

Un amateur de Rolande Falcinelli, c'est rare! Et cet orgue

Bernhard Lang (1957–), Monadologie XIII “The Saucy Maid” pour deux orchestres écarté d’un quart de ton (2013).  SWR SO BB/F (Wolfgang Lischke, Christopher Sprenger)

Dimitri Tchesnokov (1982–), Requiem pour piano seul (2002).  Dimitri Tchesnokov

c’est très Lisztien, en fait.

Jean Sébastien Bach - Variations Goldberg (transcription pour quatuor à cordes, par François Meïmoun) - Quatuor Ardeo (24/11/2014, Théâtre des Bouffes du Nord)

Mozart : Die Zauberflöte (production ONP 2001, Fisher) ----------> /watch?v=0gwSGrENsfk

Quelques bizarreries dans les costumes des enfants mais production éminemment sympathique avec Dessay dans l'un de ses grands rôles. Je ne comprendrai jamais son changement de répertoire