Playlist (100)

Wagner: Orchestral Music - Herbert Von Karajan: Berliner Philharmoniker

Thierry Escaich (1965–),

  Baroque Song pour petit orchestre (2007)
  Miroir d'ombres pour violon, violoncelle et orchestre (2006)
  Vertiges de la croix pour orchestre symphonique (2004)

        Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon
        Xavier Phillips, violoncelle
        BBC National Orchestra of Wales
        Franck Ollu, direction

joyeux anniversaire !

Jacques Boyvin (1653-1706) :

Suite du septième ton

Prélude - Pour la Voix Humaine - Duo - Fonds d'orgue - Récit grave - Basse de trompette - Petit Dialogue mêlé de trios

= Jean-Louis Durand, Orgue Lefèbvre de l'église La Madeleine de Verneuil-sur-Avre

(Carthagène, octobre 1981)

Mark Andre (1964–), an für Violine und Orchester (2014–15)

        Carolin Widmann, violon
        WDR Sinfonieorchester Köln
        Tito Ceccherini, direction

Johann Sébastian Bach (1685-1750) :

Vingt-deux Chorals « Kirnberger » BWV 690, 691 & 693-713

= Simon Preston, orgue Andersen de l'église Vor Frue Kirke de Nyborg

(DG, mars 1998)

=> Fétis – Symphonie n°1
=> Fétis – Fantaisie symphonique pour orgue et orchestre

=> Tchaïkovski – Suite n°1
Formidable… dans l'intro on entend déjà le Stravinski de l'Oiseau et du début du Sacre. Joué par un orchestre russe tradi, c'est beaucoup plus méchant et moins plaisant que d'ordinaire, ça change du tout au tout.

Quelle version pour la Fantaisie symphonique de Fetis?

Messiaen: Catalogue d'oiseaux (Livres I à III) / Muraro

J'ai adoré le livre nocturne (ça m'a fait penser à Decaux).
Les autres sont très chouettes aussi.

Mais j'ai une remarque : Messiaen veut se livrer à une description des piafs et du milieu qui les entoure, mais quand il écrit les chants d'oiseaux, c'est comme si l'environnement alentour disparaissait : on n'a plus que les traits ornithologiques, le texte caractérisant le paysage est passé à la trappe.
Certes, garder toujours un élément du milieu dans le texte serait contraignant, et du coup les piafs ne seraient plus au centre de l'oeuvre ; mais c'est un peu comme si, en plein milieu d'une balade, on nous mettait un oiseau juste devant le nez pour qu'on ne voie rien d'autre (et qu'il puisse brailler à plaisir dans nos oreilles, représente les goélands).

Quel pianiste quand même... jouer ça comme il le fait en live, chapeau bas.

Froidebise-RTBF-Priestman. C'est surtout très réverbéré donc on n'entend pas toujours bien un trait déjà épais.

En effet. Hauk c'est beaucoup mieux.

Schubert:
Symphony No. 6 In C Major, D. 589 - Philippe Herreweghe: Royal Flemish Philharmonic Orchestra

Symphony No. 8 In B Minor, D. 759, "Unfinished" - Philippe Herreweghe: Royal Flemish Philharmonic Orchestra

Anaxagore a écrit:

Shostakovich: symphonie n° 4 (Rozhdestvensky, Orch. Ministère Culture URSS). Magistral  ...

Ah bah quand même !

Wagner:Les Maitres Chanteurs de Nuremberg acte 3 (Solti II)
Proust:Du côté de chez Swann (Dussolier)
Ah, Legrandin!
Ce personnage c'est un monde...

Leo Delibes (1836-1891) :

Sylvia, ballet en trois actes

= Jean-Baptiste Mari, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris

(Emi, décembre 1977)

Szymanowski: Chants d'amour de Hafiz/Johnson, Gardner

WAGNER, Siegfried, acte I, Karajan
WAGNER, Tristan et Isolde, acte III, Karajan studio

Wagner = LSD (ou toute autre hallucinogène puissant - espacer les consommations).

On qualifie parfois - pas sur ce forum - la direction de Karajan dans Tristan d'hédoniste et on loue la beauté plastique de l'interprétation. Ces éloges ne rendent pas complètement justice au travail de Karajan. Il y a une véritable sensation d'espace dans cette lecture, comme si l'orchestre était devant nous, et non dans la fosse. Dans ce cas : vive le studio !

Corollaire : je me passe aisément d'une mise-en-scène pour cette musique. De toute façon, quelle que soit la mise-en-scène, on dira toujours : Wagner, ce prophète. Je renvoie à l'excellente proposition Tchernobyl-Castellucci de David.

Cellule de dégrisement :
Zorn sans Zorn, Book of Angels : Ipos
C'est reposant. Cela dit, quels musiciens !

ovni231 a écrit:

Anaxagore a écrit:

Shostakovich: symphonie n° 4 (Rozhdestvensky, Orch. Ministère Culture URSS). Magistral  ...

Ah bah quand même !

Bah oui …  … Là, il est imbattable ...

Rachmaninov: Concerto pour piano n°3/Volodos, Levine

+

Bax:
Symphony No.6 - David Lloyd-Jones: Royal Scottish National Orchestra
 
Into The Twilight - David Lloyd-Jones: Royal Scottish National Orchestra
Summer Music - David Lloyd-Jones: Royal Scottish National Orchestra

Bach / Concertos brandebourgeois n°1, n°2 & n°3 / Goebel

Beethoven / Sonates pour violon n°3 & n°4 / Perlman & Ashkenazy

Günter Raphael, Concerto pour violon n° 2. Œuvres pour violon (CPO)

ce matin,



Je découvre, ému, ce nouvel enregistrement Timpani  

Jacques IBERT
— Escales
Paul Paray : Detroit Symphony Orchestra

Reynaldo HAHN
— Le Rossignol Éperdu, cahier 3 : Carnet de Voyage
Billy Eidi [ piano ]

Henri RABAUD
— Symphonie n° 2
— La Procession Nocturne
Nicolas Couton : Sofia Philharmonic Orchestra


ce soir,

Leevi MADETOJA  —  Symphonie n° 2
John Storgårds : Helsinki Philharmonic Orchestra

Schubert, Sonates D. 845 et 850, Richter (Praga)

Prise de son pas terrible, malgré la remastérisation. Mais quelle énergie!

Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Concerto n°5 en fa majeur Op. 103

= Philippe Entremont, piano ; Michel Plasson, Orchestre du Capitole de Toulouse

(CBS, juin 1976)

Eusèbe a écrit:

Schubert, Sonates D. 845 et 850, Richter (Praga)

Prise de son pas terrible, malgré la remastérisation. Mais quelle énergie!

D 845 en Praga? J'ai bien la D 850 (avec l'article l'opus 49/3 de Weber) mais pas la D 845.
Ce n'est pas plutôt le volume 3 de l'Edition Richter chez Melodiya (les pochettes bleues), qui effectivement associe ces deux sonates sur un même CD?
(Sinon, bien d'accord, quel que soit le disque dont il s'agit!)

Chostakovitch:Symphonie n°5 (Kondrachine)

Benedictus a écrit:

Eusèbe a écrit:

Schubert, Sonates D. 845 et 850, Richter (Praga)

Prise de son pas terrible, malgré la remastérisation. Mais quelle énergie!

D 845 en Praga? J'ai bien la D 850 (avec l'article l'opus 49/3 de Weber) mais pas la D 845.
Ce n'est pas plutôt le volume 3 de l'Edition Richter chez Melodiya (les pochettes bleues), qui effectivement associe ces deux sonates sur un même CD?
(Sinon, bien d'accord, quel que soit le disque dont il s'agit!)

C'est bien Praga (un volume II d'une Richter edition)



Je préfère la D. 845 (prise de son un peu meilleure aussi)
Encore que le Rondo de la 850

Ah, je ne connais pas, j'en étais resté à l'ancienne édition:


Apparemment, ils ont dû rééditer les mêmes bandes en y ajoutant des inédits.

● Dukas: Sonate pour piano en mi mineur
Margaret Fingerhut (piano)
Chandos, 1988
● Dukas: Sonate pour piano en mi mineur
Marc-André Hamelin (piano)
Hypérion, 2005

Merci à Plenum pour m’avoir fait découvrir la version Fingerhut! Je crois que préfère Margaret Fingerhut qui cherche à creuser des atmosphères (plutôt nocturnes), là où Hamelin (que j’aime toujours beaucoup) met en lumière un discours (plutôt solaire). J’en ai profité pour ouvrir un sujet sur le piano de Dukas ici.

Bartók, Concerto pour violon n°2, Dorati/Menuhin

Haendel : Concerti Grossi op.6, 1-4, 5-8, 9-12 - Trevor Pinnock, English Concert (instrument d'époque)

Un des sommets de la musique baroque (qui pourtant comporte quelques Everest !), qui ne peut que nous faire regretter que Haendel n'ait pas persévéré dans cette voie. Quand on pense qu'à l'origine c'était juste pour meubler entre deux oeuvres "importantes", servir de prélude (à la manière des toccatas à l'orgue)...

Bien que j'apprécie énormément quelques autres versions, Harnoncourt, Malgoire par exemple (malgré leurs conceptions diamétralement opposées), je trouve Pinnock insurpassable, par sa verve et son éclat.

Die Gezeichneten / Franz Schreker
Elizabeth Connell, Heinz Kruse, Deutsches Sinfonie-Orchester, Berlin & Lothar Zagrosek

Je suis impressionnée. C'est très beau.

Jean-Louis Florentz : Le Chant de Nyandarua, opus 6, pour 4 violoncelles - Marc Coppey, dir. - Guebwiller, 11.06.2012 (France Musique)

Frédéric Chopin (1810-1849) :

Nocturnes, Op. 9, 15, 27, 48, 55, 62

= Vlado Perlemuter, piano

(Nimbus, janvier 1984)

Oui, c'est la version idéale pour rêver.

Et j'adore cette prise de son hyper large et enveloppante

Chostakovitch - Quatuors n° 1 et 2 - Emerson SQ

Christian Wolff (1934–),

  For Prepared Piano (1951)
  For Piano I (1952)
  For Piano II (1953)
  Suite (1954)
  For Piano with Preparations (1957)
  For Pianist (1959)

        John Tilbury, piano

Gustav Mahler, Symphonie n°8

Leonard Bernstein, Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor & Wiener Sängerknaben
Judith Blegen, José Van Dam, Margaret Price, Trudeliese Schmidt, Hermann Prey
D.G 1991

Version magnifique que je classe un peu au-dessus d'Ozawa, ma préférée jusqu'à présent. Price, Schmidt, Van Dam ... Quelle dream team !    Le monumental de cette symphonie peut facilement me sembler écrasant, donc une version énergique et "humaine" n'est pas de refus. Quant à la symphonie ... C'est délicat, je n'aime pas vraiment la première partie; mais la deuxième est sublime (d'ailleurs, j'ai du mal à faire le lien entre les deux ).

Oriane a écrit:

Die Gezeichneten / Franz Schreker
Elizabeth Connell, Heinz Kruse, Deutsches Sinfonie-Orchester, Berlin & Lothar Zagrosek

Je suis impressionnée. C'est très beau.

Oui, c'est David qui a fait decouvrir cette perle à pas mal de membres du forum.


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Schubert:Quatuor n°14 "la jeune fille et la mort" (Berg)

Ca prend aux tripes.

Christian Wolff (1934–),

  Duo for Pianists I (1957)
  Duo for Pianists II (1958)
  Duet I (1960)
  Trio II (1961)

        John Tilbury, piano
        Christian Wolff, piano
        Eddie Prévost, percussion

Sweelinck ~ Canciones sacraes, 2ème partie (Harry v. d. Kamp)

Chausson ~ Le roi Arthus (A. Jordan)



Bach JS ~ Orgelbüchlein I & II (L. Rogg)

François-Joseph Gossec, Symphonies 1, 2 et 3
Les Agrémens, Guy Van Waas

Thomas Larcher (1963–),

  Böse Zellen pour piano et orchestre (2006/7)
  Still pour alto et orchestre de chambre (2002/4) *
  Madhares, quatuor à cordes nº3 (2006/7)

        Till Fellner / * Thomas Larcher, piano
        Kim Kashkashian, alto
        Quatuor Diotima
        Münchener Kammerorchester
        Dennis Russell Davies, direction



étonnant.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Divertimento en ré majeur pour deux violons, deux altos, flûte, hautbois, basson et quatre cors K. 131

= Sándor Végh, Camerata Academica du Mozarteum de Salzbourg

(Capriccio, février 1990)

Ah, tiens, justement hier le titulaire de l'orgue de Saint-Sernin à Toulouse Michel Bouvard ainsi que son épouse Yasuko Uyama ont débuté leur récital à l'Oratoire avec le divertimento en fa majeur K.213 version pour orgue à 4 mains. Ce fut très réussi.

Haydn : Quatuors opus 33 - Kodaky SQ

lucien a écrit:

Thomas Larcher
étonnant.

C'est-à-dire? Étonnant en quoi?

● Alfano: Sonate pour violon et piano. Quintette avec piano
Elmira Darvarova (violon I), Scott Dunn (piano), Mary Ann Mumm (violon II), Craig Mumm (alto), Samuel Magill (violoncelle).
Naxos, 2011
Magnifique, très post-debussyste, avec un beau sens de la continuité mélodique - le quintette est peut-être à mettre au même niveau que la 2ᵉ Symphonie.

Benedictus a écrit:

C'est-à-dire? Étonnant en quoi?

je dirais bien que c’est du Pärt avec les moyens de Lachenmann, mais ce n’est pas tout à fait ça.
en tout cas, outre le ton généralement contemplatif quasi new age, il y a beaucoup d’éléments post-minimalistes, comme des arpèges, des octaves, des mélodies très tonales, tout en étant (toute proportion gardée) lachenmannien, mais aussi avec des sections très rythmées (j’ai presque pensé à Fazıl dans l’utilisation du piano), et même à certains moments des harmonies un peu scriabiniennes... pour autant, cela ne fait pas vraiment patchwork.
ce qui est étonnant aussi c’est que cela ne m’évoque que des compositeurs post-soviétiques — Sylvestrov et F.Karayev en particulier.