Playlist (100)

Puccini: Tosca(DVD/Warner 2012)
Angela Gheorghiu (Tosca), Jonas Kaufmann (Cavaradossi), Bryn Terfel (Scarpia)
Royal Opera Chorus, Orchestra of the Royal Opera House;Antonio Pappano, Director: Jonathan Kent (Live recording 2011)
       

Liszt

Funérailles
Trauerode
Fantaisie et Fugue sur Ad nos ad salutarem undam

Arrangée et exécutée par Nicolas Kynaston, au fameux Klais d'Ingolstadt Münster

Guild 2000


LA version!

Dispos en écoute ici:http://mp3red.ru/mp3-kynaston

Xavier a écrit:

Ravel: La Valse/Bernstein

+

Xavier a écrit:

Si tu vas plus loin dans ces mélodies je te conseille plutôt d'autres versions, notamment Oran, Yakar et Dorow: https://classik.forumactif.com/t3034-messiaen-musique-vocale

Je note !

-

Messiaen, Préludes (Aimard)

Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de découvrir ces petits bijoux post-debussystes ? Il faut que je me lance dans la Turangalîla maintenant

Carillon a écrit:

Il faut que je me lance dans la Turangalîla maintenant

Si tu es en région parisienne, elle est donnée au Théâtre des Champs-Elysées par Salonen le 27 mai prochain.

Ça donne envie d'écouter son quatuor pour la fin du temps tout à l'heure, par le compositeur au piano, les Pasquier et Vacellier.

Xavier a écrit:

Carillon a écrit:

Il faut que je me lance dans la Turangalîla maintenant

Si tu es en région parisienne, elle est donnée au Théâtre des Champs-Elysées par Salonen le 27 mai prochain.

J'ai vu, mais pas libre

plenum a écrit:

Ça donne envie d'écouter son quatuor pour la fin du temps tout à l'heure, par le compositeur au piano, les Pasquier et Vacellier.

Je me souviendrai toujours des frissons que j'ai ressenti en découvrant ce chez d'œuvre, par le premier mouvement (Liturgie de cristal)

En effet.

Beaucoup de travail ces trois derniers jours - du coup, je n’ai (ré)écouté que:
● Bach: Sonates et Partitas pour violon seul, Suites pour violoncelle seul, Suites pour luth (transcriptions pour guitare)
Kazuhito Yamashita (guitare)
Crown Classics, 1989-90
Excellent pour se concentrer, et très beau (en dépit de toutes les préventions qu’on pourrait légitimement avoir contre ce genre de transcriptions).

Ah Bach. Des chercheurs ont constatés que faire écouter ce compositeur, via ses concertos Brandebourgois entre autre aux tout petits favorise l'éveil, le QI.

Tant mieux pour mon fils, alors! (Et encore merci à mes parents, encore que dans mon cas le résultat puisse être sujet à débat.)

Benedictus a écrit:

Tant mieux pour mon fils, alors! (Et encore merci à mes parents, encore que dans mon cas le résultat puisse être sujet à débat.)

Un grand amateur de Manoury et de Tichtchenko (sans parler du Prince) ne peut qu'être une personne fort raisonnable !

Benedictus a écrit:

Beaucoup de travail ces trois derniers jours - du coup, je n’ai (ré)écouté que:
● Bach: Sonates et Partitas pour violon seul, Suites pour violoncelle seul, Suites pour luth (transcriptions pour guitare)
Kazuhito Yamashita (guitare)
Crown Classics, 1989-90
Excellent pour se concentrer, et très beau (en dépit de toutes les préventions qu’on pourrait légitimement avoir contre ce genre de transcriptions).

C'est mieux que très beau, c'est un univers entier… et puis mine de rien, ça fait pas mal d'heures de musique, tout ça.

Moi, j'ai fini le Pays (que c'est beau…) et je prolonge avec cette fois du franco-straussien : Salomé de Schmitt en version intégrale.

Oui mais pour les tout petits, c'est Bach, non Manoury ou Tichtchenko, car ça créerait des machines.

ovni231 a écrit:

Benedictus a écrit:

Tant mieux pour mon fils, alors! (Et encore merci à mes parents, encore que dans mon cas le résultat puisse être sujet à débat.)

Un grand amateur de Manoury et de Tichtchenko (sans parler du Prince) ne peut qu'être une personne fort raisonnable !

Trop aimable, cher Vino!
(Je disais surtout ça, parce que ces derniers jours, je me suis vraiment posé la question en révisant ou en tentant de comprendre certains textes institutionnels.)

Benedictus a écrit:

Tant mieux pour mon fils, alors! (Et encore merci à mes parents, encore que dans mon cas le résultat puisse être sujet à débat.)

Mais pour des arrangements pour guitare, as-tu déjà écouté les arrangements pour cet instrument des suites pour clavecin de Buxtehude?

DavidLeMarrec a écrit:

C'est mieux que très beau, c'est un univers entier… et puis mine de rien, ça fait pas mal d'heures de musique, tout ça.

Ah, mais Yamashita a toujours été un des rares interprètes de Bach qui nous ait toujours mis d’accord. (Ça a fait aussi pas mal d’heures de travail, en fait...)

plenum a écrit:

Mais pour des arrangements pour guitare, as-tu déjà écouté les arrangements pour cet instrument des suites pour clavecin de Buxtehude?

Non, jamais vu ça. (Ça me fait penser que j’ai un disque de Mortensen à écouter.)

Bon, mais depuis cet après-midi, grâce aux judicieuses recommandations de certains forumeurs:

● Beethoven: Variations Diabelli, op. 120
Arthur Schnabel (piano)
Pearl, 1937
Merci à Scherzian de m’avoir rappelé cet enregistrement. Peut-être les plus belles Diabelli qui soient. L’enregistrement de Yudina, découvert le week-end dernier (plus admiré que vraiment aimé) m’a sans doute permis de mieux apprécier cette version: ici, j’aime vraiment mieux ce piano que sait aussi s’alléger et s’assécher quand il le faut, qui joue plus sur les contrastes de tempi réguliers que sur des variations de rubato.

● M. Prætorius: Pro Organico
Jean-Charles Ablitzer (orgue Hans Scherer de Tangermünde, 1624)
Alpha, 2005
Merci à Mélo qui a su aussi bien interpréter mes attentes pour me recommander ce disque: des œuvres d’une beauté droite et simple (qu’on pourrait dire austère si elle n’était pas aussi capable de vraie jubilation), un instrument sans clinquant mais riche de couleurs et de voix typées, une ambiance sonore à la fois intime et lumineuse, une interprétation qu’on sent remarquablement humble et toujours soucieuse de musicalité.

● Rihm: „CONCERTO“ Dithyrambe*. Sotto voce Notturno. Soto voce  2 Capriccio **
* Quatuor Arditti, Jonathan Nott / Luzerner Sinfonieorchester
** Nicolas Hodges (piano), John Axelrod / Luzerner Sinfonieorchester
Kairos, 2007-08
Merci à Lucien d’avoir attiré mon attention sur ce disque par sa description dans le fil Rihm:

Spoiler:

(Je le cite car sa description est parfaite.) De toute manière, Rihm, j’aime toujours...[/quote]

Benedictus a écrit:

Ah, mais Yamashita a toujours été un des rares interprètes de Bach qui nous ait toujours mis d’accord. (Ça a fait aussi pas mal d’heures de travail, en fait...)

Et Perahia, et pas mal de violonistes (peut-être de violoncellistes aussi, on n'en a pas trop parlé). Les Scherchen aussi, je suppose… Non, en fait, pas sûr que ce soit si spectaculaire que ça (même si ça te rassurerait de le croire).

En revanche, les œuvres de Bach que nous aimons, et surtout les raisons pour lesquelles… oui, ce doit être plus radicalement contrasté.

DavidLeMarrec a écrit:

Et Perahia, et pas mal de violonistes (peut-être de violoncellistes aussi, on n'en a pas trop parlé). Les Scherchen aussi, je suppose… Non, en fait, pas sûr que ce soit si spectaculaire que ça (même si ça te rassurerait de le croire).

Je te rappelle quand même qu'au violon je préfère Szeryng à Khatchatryan. Et qu'au violoncelle j'aime beaucoup Navarra et Bylsma I.  
Et dans les Brandebourgeois, une de mes versions de chevet est celle de Karl Richter. (Même s'il faut bien avouer que ceux-ci sont assez à rebours de ses autres Bach. Je crains même que tu puisses ne pas les détester si un jour tu les écoutais.)

DavidLeMarrec a écrit:

En revanche, les œuvres de Bach que nous aimons, et surtout les raisons pour lesquelles… oui, ce doit être plus radicalement contrasté.

Méchamment, en effet.

Benedictus a écrit:

Szeryng [...] Navarra [...] Bylsma I

Ok, ok, mettons que je n'aie rien dit.

(Mais il m'avait semblé que tu avais mentionné van Dael et Faust côté violon… et tu n'as peut-être pas essayé Lara Lev, ma référence perso.)

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Szeryng [...]  Navarra [...] Bylsma I

Ok, ok, mettons que je n'aie rien dit.

DavidLeMarrec a écrit:

(Mais il m'avait semblé que tu avais mentionné van Dael et Faust côté violon… et tu n'as peut-être pas essayé Lara Lev, ma référence perso.)

Faust, seulement (et Schmitt et Mullova, côté baroqueuses). Lara Lev, c'est comment?

Benedictus a écrit:

Faust, seulement (et Schmitt et Mullova, côté baroqueuses). Lara Lev, c'est comment?

Hé bien voilà, c'est pas si mal (même si Schmitt en fait un peu trop dans le rêche et les effets, pour moi). Je n'ai pas encore essayé Mullova, et j'ai assez hâte en fait – d'ordinaire j'aime beaucoup.

Lev, ce n'est pas vraiment typé (même si ça reste plus romantique que baroqueux, ce n'est pas du tout large ou sirupeux), mais ça vit de tous les côtés, la ligne est à la fois longue et les phrasés détaillés, dans un son de violon (traditionnel) superbe.

Wagner:Les Maitres Chanteurs de Nuremberg Acte 2 (Solti II)

Proust:Du côté de chez Swann (Dussolier)

Egon Kornauth, Piano Music, Vol. 1, Jonathan Powell (Toccata Classics)

Didjou que c’est mauvais ! Exécrable. Jonathan qu’allais-tu faire dans cette galère ?

Shostakovich: symphonie n° 2 (Rozhdestvensky, Orch. Ministère Culture URSS). Rozhdestvensky joue cette symphonie beaucoup plus lentement qu'il n'est coutume. Il faudra que je réécoute, mais j'ai le sentiment que ça affaiblit l'impact de son modernisme.

Shostakovich: symphonie n° 3 (Rozhdestvensky, Orch. Ministère Culture URSS). (  … et Roz n'y peut rien).

Il me reste à écouter la quatrième … et là j'en attends beaucoup.

 Ma médiathèque a eu la bonne idée d'acquérir le coffret Bach cantates Suzuki vol. 41 à 55, je n'y croyais plus.

Jean Sébastien Bach (1685-1750)
Suzuki / BCJ. Vol. 44
BWV 146: Wir müssen durch viel Trübsal in das Reich Gottes eingehen
Le premier mouvement issu d'un concerto pour violon perdu, sera repris dans le Concerto pour clavecin BWV 1052 (et aussi par Isoir (entre autres) dans le 1052a pour orgue).

Passion selon Saint Matthieu, BACH(Klemperer)

Joonas Kokkonen (1921–1996),

  ...durch einen Spiegel..., Métamorphose pour douze cordes et clavecin (1976–77)
  Quintette à vent (1971–73)
  Sinfonia da camera (1961–62)
  Il paesaggio, Musica per orchestra da camera (1987)

        Jukka Tiensuu, clavecin
        Lahti Symphony Orchestra (Ulf Söderblom / Osmo Vänskä)
        Sinfonia Lahti Wind Quintet

Joonas Kokkonen (1921–1996),

  Quatuor à cordes nº1 (1958–59)
  Quatuor à cordes nº2 (1964–66)
  Quatuor à cordes nº3 (1976)
  Quintette pour piano et cordes (1951–53)

         Tapani Valsta, piano
         Sibelius Academy String Quartet

C'est quel genre, Kokkonen?

● Beethoven: Sonate pour piano nº29 en si bémol majeur, op. 106 «Hammerklavier»
Arthur Schnabel (piano)
Pearl, 1935
(Et puis le concept des rééditions Pearl - aucune retouche - profite idéalement au son de Schnabel.)

● Henze: Royal Winter Music
David Tanenbaum (guitare)
Stradivarius, 2003
Un univers très singulier, très beau. Probablement la première œuvre de Henze à laquelle j'adhère entièrement.

● Rihm: Sphäre um Sphäre
Lucas Vis / Ensemble Recherche
Wergo, 2005
J'ai beaucoup aimé, tant pour l'atmosphère mystérieuse de la première partie que pour l'énergie farouche de la seconde.

Benedictus a écrit:

C'est quel genre, Kokkonen?

vaguement post-romantique modernisé, mais pas indispensable.
(certaines œuvres sont très chouettes cependant.)

Sofia Gubaidulina (1931–),

  In tempus praesens, concerto pour violon et orchestre (2007)
  Glorious Percussion pour ensemble de percussions et orchestre (2008)

        Vadim Gluzman, violon
        Glorious Percussion
        Luzerner Sinfonieorchester
        Jonathan Nott, direction

Sibelius : Kullervo (Davis/LSO)

Découverte de l'oeuvre, magnifique !

Schumann : Concerto pour violon (Szeryng, Rosbaud)

Beethoven : Sonate No.23 "Appassionata" (Jorge Bolet)

Haendel : L'Allegro, il penseroso ed il moderato - Partie I (Gardiner)

Du Haendel contemplatif. Pas mal du tout, à réécouter.

Chostakovitch:Symphonie n°14 (Kondrachine)
Proust:Du Côté de chez Swann (Dussolier)

Scarlatti par l'immense Marcelle Meyer
On approche la perfection!

Shostakovich: Symphony #10 In E Minor, Op. 93 - Evgeny Mravinsky: Leningrad Philharmonic Orchestra, live 1976

Récemment...

On ne s'en lasse pas
BRAHMS, Trio pour clarinette, piano et violoncelle, Fröst-Pöntinen-Thedéen (Superbe version !)
DEBUSSY, La Mer, Abbado Lucerne
SCHUMANN, Quintette avec piano, Casals, membres du quatuor Vegh, Serkin (Interprétation très terrienne. Ca frotte comme il faut. J'aime beaucoup.)
WAGNER, La Walkyrie, Karajan

1ères écoutes
T. ESCAICH, Concerto pour orgue
Très belle oeuvre : l'orgue, sans jamais vouloir l'emporter sur l'orchestre, donne de l'énergie à celui-ci. L'oeuvre progresse par motifs. (J'irais bien écouter son opéra Claude dont on m'a fait souvent l'éloge.)
Quelques SCHUMANN, nouveaux pour moi. Et les sonates pour violoncelle et piano de Fauré. (cf. la série "Vive Eric Le Sage!")

Une réécoute fructueuse
BARTOK, Sonate pour deux pianos et percussions, Kocsis/Ranki
A la première écoute, l'oeuvre m'avait paru terne et redondante - simplement ludique. Là, j'ai perçu beaucoup plus de couleurs, tantôt données par les pianos, tantôt par les percussions. Le jeu que nous propose Bartok n'est pas simplement formel - l'oeuvre est très finement construite, mais elle est aussi très vivante. Il faut dire que Kocsis et Ranki sont excellents.
Finalement, les trois mouvements sont très très bons. Le deuxième amène une respiration bienvenue.

Vive Eric Le Sage!
FAURE, les deux quintettes, quatuor Ebène, Eric Le Sage (Excellent)
FAURE, les deux sonates pour violoncelles, Le Sage / Salque (1ère écoute : j'aime beaucoup)
SCHUMANN, Andante et variations pour 2 pianos, 2 violoncelles et cor op.46, Le Sage et alii
-, Six études en forme de canon pour piano à pédalier (arr. pour deux pianos de Debussy), Le Sage / F. Braley (Belle oeuvre, superbe arrangement de Debussy)
-, Bilder Aus Osten, six impromptus, Le Sage / Braley
C'est le 3e disque du "Schumann Project" d'Eric Le Sage, et c'est excellent.
L'Andante, à l'instrumentation étonnante, est superbe.
Je n'ai pas encore écouté le reste du coffret - 7 disques, l'intégrale de la musique de chambre avec piano.

Benedictus a écrit:

[...] (Et puis le concept des rééditions Pearl - aucune retouche - profite idéalement au son de Schnabel.)

C'est surtout l'approche des studios de Seth Winner qui profite à la sonorité des enregistrements anciens de piano. C'est aussi Seth Winner qui s'est occupé de la réédition (à nouveau pour Pearl) du CBT de Bach joué par Edwin Fischer, avec le même succès que pour les enregistrements de musique de Beethoven par Schnabel. Une approche foncièrement honnête, qui respecte le travail des preneurs de son de l'époque, s'efforce de retrouver leurs réglages (dont dépend pour l'essentiel l'équilibre spectral) et refuse de les falsifier, surtout dans le contenu harmonique, même s'il s'agit de les rendre plus « propres », c'est-à-dire plus conformes aux attentes des oreilles contemporaines.

Je ne pense pas que l'éditeur Pearl ait un concept qu'on retrouverait dans toutes leurs publications du même type. Par exemple, les productions de Colin Attwell et Charles Haynes pour Pearl sont, pour celles que je connais, beaucoup plus « interventionnistes », et à mon goût moins réussies, quel que soit en outre l'intérêt artistique de l'entreprise (et il peut être immense : cf. le disque de Maryla Jonas édité par Pearl et confié à cette équipe). J'enfonce une porte ouverte, mais il vaut mieux être attiré par le nom de l'ingénieur du son, surtout s'il s'agit de Seth Winner, de Ward Marston, de Mark Obert-Thorn, de Maggie Payne...

--

Hier soir (8 mai) :

Chopin : Fantaisie en fa mineur, opus 49.
Schumann : Études symphoniques, opus 13 et opus posthume.
Scriabine : Fantaisie en si mineur, opus 28.
-- VVS.

С Днем Рождения !

Fauré: Pénélope. Désiré Inghelbrecht dirige, Régine Crespin et Raoul Jobin chantent.



Extraits de l'intégrale RCA de Leontyne Price: là aussi la totale

@ Scherzian:
J'ignorais tout cela. Il faut dire que les Pearl que j'ai achetés à l'époque, ce n'était que les Schnabel et les Fischer - j'ai donc eu de la chance.
Ce serait d'ailleurs intéressant d'ouvrir un fil sur ces questions, s'il n'en existe pas déjà un.

Benedictus a écrit:

J'ignorais tout cela. Il faut dire que les Pearl que j'ai achetés à l'époque, ce n'était que les Schnabel et les Fischer - j'ai donc eu de la chance.
Ce serait d'ailleurs intéressant d'ouvrir un fil sur ces questions, s'il n'en existe pas déjà un.

Pearl éditait beaucoup, mais avec des équipes différentes. Leurs choix de réédition étaient souvent très bons et leur catalogue est fabuleux ! Mais je trouve que, selon l'équipe en charge, les résultats sont souvent trop différents pour qu'on puisse parler d'une « signature » Pearl ou d'un concept qu'on retrouverait dans toute la série. C'est pour ça que je me suis permis de préciser : si on apprécie leurs Schnabel/Fischer et qu'on y va aveuglément ailleurs, on risque peut-être quelques déconvenues, surtout si on est à cheval sur la largeur du spectre restitué. Mais la même chose est vraie pour Naxos Historical et pour APR (Appian), par exemple ! Il faut aller chercher des éditeurs spécialisés, comme Marston Records, par exemple, pour trouver une plus grande homogénéité.

Sur le plan théorique, je ne pourrais pas en dire beaucoup plus, de mon côté... Le souffle en général, et peut-être même aussi les « défauts ponctuels » des sources me semblent constituer un bruit blanc, ou au minimum un bruit coloré, dont l'élimination ne me semble pas possible sans altérer dans le même temps le signal, en particulier dans la partie droite du spectre audio... celle qui constitue les timbres par les harmoniques supérieurs.

En plus, pour les vieux enregistrements, leur reproduction fidèle suppose des instruments de mesure et de réglage dont on ne connaît pas forcément le paramétrage de nos jours (et parfois, ces instruments n'existent plus...).

D'autre part, les disques de première génération (donc même de vieux 78 tours), si on en prend soin depuis le début, soustraient l'enregistrement en question aux ravages du temps qui passe, quelque chose qu'on ne peut pas souvent dire de la sacro-sainte bande originale, qui ne cesse de s'altérer même si on l'entoure de soins jaloux. Bref, on obtient volontiers de meilleurs résultats à partir d'un ou, si possible, plusieurs sets complets de disques commerciaux de première génération (tous en bon état, bien sûr, les différents sets redondants permettant de diminuer les artefacts fatalement présents dans un set utilisé... mais pas toujours dans les autres, et réciproquement) qu'à partir de la bande originale soumise à l'action du temps. Il faut entendre, par exemple, les résultats quasi miraculeux obtenus en Russie par quelqu'un comme Anatoly Likhnitskiy (AML+music).

Shostakovich: symphonie n° 4 (Rozhdestvensky, Orch. Ministère Culture URSS). Magistral  ...