Playlist (101)

Ulrich Leyendecker (1946–),

  Symphonie nº3 (1990/91)
  Concerto pour violon (1995)

        Roland Greutter, violon
        NDR Sinfonieorchester
        Johannes Kalitzke, direction

Anton Dvořák - Quatuor à cordes n°1 - Panocha Quartet

● Cerha: Bruchstück, geträumt
Sylvain Cambreling / Klangforum Wien
Neun Bagatellen
Trio Zebra: Ernst Kovacic (violon), Steven Dann (alto), Anssi Karttunen (violoncelle)
Kairos, 2010
J’adore. En termes de langage, Cerha se situe pleinement dans la filiation directe de l’Ecole de Vienne - une atonalité libre aux échos postromantiques prononcés. J’ai vraiment adoré le lyrisme ténu de Bruchstück, geträumt avec son atmosphère suspendue, ses échos de cloches, ses bruissements de cordes aigues. Les Bagatelles pour trio font penser à Berg et au Webern sans numéros d’opus dans leur atmosphère, mais avec des effets plus ligétiens. Merci du conseil, Lucien!

● Bruckner: Symphonie nº1 en ut mineur, version de Linz (1866)
Guennadi Rojdestvenski / Orchestre Symphonique du Ministère de la Culture d’URSS
Venezia, 1986
C’est très intense, avec des tempi très contrastés, des cuivres qui hurlent, des bois très verts et des points d’orgue étonnamment mis en relief. Les phrasés sont souvent assez étonnants par leur brutalité et les timbres très crus - un peu comme les Sibelius du même. On est hors de toute tradition interprétative (la seule chose à quoi ça puisse ressembler, c’est peut-être les Bruckner de Matačić avec la Philharmonie Tchèque), mais j’aime vraiment beaucoup...

● Messiaen: Les Corps glorieux
Hans-Ola Ericsson (orgue Grönlund de la cathédrale de Luleå)
Bis, 1989
Impression de redécouvrir l’œuvre - et de vraiment beaucoup l’aimer. Il y a un côté minimaliste dans cette interprétation et dans les sonorités qui sonnent bizarrement «petites» et acides pour un orgue de cathédrale récent - mais ça me va très bien dans cette œuvre-là: j’ai pour la première fois l’impression d’y entendre des textures plutôt que des lumières, et comme ça, je trouve que l’œuvre fonctionne vraiment bien (du moins m’est vraiment intelligible et me séduit).

Lindberg, Concerto pour orchestre (2003).  yle RSO (Oramo)

Sergueï Rachmaninov – Symphonie n°2 – Concertgebouw Orchestra_Vladimir Ashkenazy

SCHUMANN, Romances pour hautbois et piano; Phantasiestücke pour clarinette et piano; cind pièces dans le ton populaire; Märchenbilder; Märchenerzählungen, Le Sage, Meyer, Tamestit, Leleux, Queyras

"Schumann Project" d'Eric Le Sage, disque 1 : c'est superbe!

DUTILLEUX, Métaboles, Järvi
-, Symphonie n°1, Järvi

Les Métaboles sont très belles, mais je préfère la symphonie. Et pour cause: j'ai peu écouté ces oeuvres; le discours de la symphonie est plus délayé et plus lisible que celui des Métaboles.
Très beau disque de l'Orchestre de Paris.

Rihm, Streichquartett Nr. 1 (1970).  Minguet Quartett
Rihm, Streichquartett Nr. 2 (1970).  Minguet Quartett

Joseph Jongen - Symphonie Concertante - Michael Murray/San Francisco Symphony_Edo de Waart

Après les Haydn du fil :

=> Schumann, Myrthen (A.L. Brown, Bauer, Hielscher)
=> Brahms, Quatuor n°3 (Castalian SQ, du CIMCL)
=> Franck, Pièce héroïque (arrangement O'Connell pour orchestre)
=> Debussy, Images (SFSO, Monteux)
Que des très, très grandes versions (les meilleures ?).

Et maintenant :

=> D'Indy, Symphonie n°2

Joaquín Rodrigo (1901-1999) :

Concerto d'Aranjuez

= John Williams, guitare ; Louis Fremaux, Philharmonia Orchestra

(CBS, mars 1983)

.

Dutilleux, Symphonie nº1 (1951).  BBC Phil (Tortelier)

Brahms Sonate op. 100 violon et piano, Serkin/ A. Busch

Strauss (R):
Eine Alpensinfonie Op. 64 - Herbert von Karajan: Berliner Philharmoniker
12 Orchestrerlieder - Elisabeth Schwarzkopf; George Szell: London Symphony Orchestra Strauss

anaëlle a écrit:

Strauss (R):
Eine Alpensinfonie Op. 64 - Herbert von Karajan: Berliner Philharmoniker
12 Orchestrerlieder - Elisabeth Schwarzkopf; George Szell: London Symphony Orchestra Strauss

Deux interprétations au sommet, voire mes préférées pour ces deux oeuvres.

Suite de ma soirée Busch

Beethoven, op. 18

Friedrich Cerha (1926–), Konzert für Violoncello und Orchester (1989/97)
Franz Schreker (1878–1934), Kammersymphonie (1916)

        Heinrich Schiff, violoncelle
        Radio Kamer Filharmonie
        Péter Eötvös, direction

David Kellner (1670-1748) :

Chaconne en la majeur

= Miguel Yisrael, luth

(Brilliant, décembre 2007)

lucien a écrit:

Ulrich Leyendecker (1946–),

  Symphonie nº3 (1990/91)
  Concerto pour violon (1995)

        Roland Greutter, violon
        NDR Sinfonieorchester
        Johannes Kalitzke, direction

Jamais entendu parler

C’est bien ?

Domenico Scarlatti (1685-1757), Fandango

       Rafael Puyana, clavecin Hass 1740 (YT)


Un de mes plus vieux souvenirs de musique, que j'avais vu et enregistré à la télévision, vers les 8-9 ans.

Que c'est beau...

Mélomaniac a écrit:

Domenico Scarlatti (1685-1757), Fandango
Rafael Puyana, clavecin Hass 1740 (YT)


Un de mes plus vieux souvenirs de musique, que j'avais vu et enregistré à la télévision, vers les 8-9 ans.
Que c'est beau...

Il y avait déjà la télé à cette époque?

[img]url=https://servimg.com/view/18420257/61][/url][/img]
Je patauge laborieusement et lamentablement dans ces très sérieux  10 quatuors de Maxwell Davies
J'attends en vain la lumière qui me permettra de comprendre , licht, licht, ou es-tu?
Fallait le dire que l'humour british, c'était partout dans tous les arts , sauf dans la musique!

JerMu a écrit:

C’est bien ?

oui, j’aime beaucoup.
c’est plus ou moins dans la Neue Einfachheit je suppose, genre on tourne le dos aux avant-gardes, être expressif tout en restant moderne (et c’est d’ailleurs plutôt atonal, et j’insiste sur le plutôt), mais très différent de Rihm par exemple... en fait c’est très sombre et angoissé, comme musique.

Dutilleux, Symphonie nº2 (1959).  BBC Phil (Tortelier)

Dutilleux!!!

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Bruckner:Symphonie n°6 (Wand)

Un peu lourdingue le final, mais j'entends bien Sinbad au début du premier mouvement.

"John Ireland : Œuvre pour piano, Volume 1", John Lenehan
De jolies pièces évocatrices, mais le jeu de Lenehan, très élégant, est néanmoins trop sage. Je préfère l'intégrale d'Eric Parkin, moins ennuyeuse.

Pierre Jodlowski (1971–),

  Mécano pour grosses caisses et métronome frappeur (2004)
  Ombra della mente d’après Alda Merini, pour soprano, clarinette basse et électronique (2013)
  Time and money pour percussion, vidéo et électronique (2006)

        Clara Meluni, soprano
        Meguni Tabuchi, clarinette basse
        Jean Geoffroy, percussion

lucien a écrit:

JerMu a écrit:

C’est bien ?

oui, j’aime beaucoup.
c’est plus ou moins dans la Neue Einfachheit je suppose, genre on tourne le dos aux avant-gardes, être expressif tout en restant moderne (et c’est d’ailleurs plutôt atonal, et j’insiste sur le plutôt), mais très différent de Rihm par exemple... en fait c’est très sombre et angoissé, comme musique.

C'est un courant qui doit bien me correspondre.

Ustvolskaia, Sonate pour piano nº1 (1947).  Hinterhäuser
Ustvolskaia, Sonate pour piano nº2 (1949).  Hinterhäuser
Ustvolskaia, Sonate pour violon et piano (1952).  Shustin/Malov

Einojuhani Rautavaara (1928-) :

Symphonie n°3

= Max Pommer, Orchestre symphonique de la Radio de Leipzig

(Ondine, juin 1989)

Martin: Golgotha / Gauthier, Kielland, Thompson, van de Woerd, Wolff, Cappella Amsterdam, Estonian PCC & NSO, dir. Reuss

 C'est un truc comme ça que je cherchais en réécoutant du Schoeck. Très prenant, et en même temps parfaitement intelligible.


Bruckner: Symphonie n° 1 / BP, dir. Jochum

Pas renversante, cette symphonie.

plenum a écrit:

Pour la musique pour clavier d'Alessandro Scarlatti, tu connais le bel album de Milena Frige? C'est dispo aussi sur Deezer, c'est admirable:

Maintenant oui

Mélomaniac a écrit:

Domenico Scarlatti (1685-1757), Fandango

       Rafael Puyana, clavecin Hass 1740 (YT)


Un de mes plus vieux souvenirs de musique, que j'avais vu et enregistré à la télévision, vers les 8-9 ans.

Que c'est beau...

De Domenico Scarlatti (ou pas ... ?), mais très beau et je connaissais pas Rafael Puyana:

ovni231 a écrit:

lucien a écrit:

JerMu a écrit:

C’est bien ?

oui, j’aime beaucoup.
c’est plus ou moins dans la Neue Einfachheit je suppose, genre on tourne le dos aux avant-gardes, être expressif tout en restant moderne (et c’est d’ailleurs plutôt atonal, et j’insiste sur le plutôt), mais très différent de Rihm par exemple... en fait c’est très sombre et angoissé, comme musique.

C'est un courant qui doit bien me correspondre.

Même remarque pour ma part

Sibelius:Symphonie n°5 (Karajan)

C'est beau.

gluckhand a écrit:

J'attends en vain la lumière qui me permettra de comprendre , licht, licht, ou es-tu?
Fallait le dire que l'humour british, c'était partout dans tous les arts , sauf dans la musique!

Ouh là j’ai écouté ça il y a qq jours sur Spotify je me suis rarement autant ennuyé

lucien a écrit:

JerMu a écrit:

C’est bien ?

oui, j’aime beaucoup.
c’est plus ou moins dans la Neue Einfachheit je suppose, genre on tourne le dos aux avant-gardes, être expressif tout en restant moderne (et c’est d’ailleurs plutôt atonal, et j’insiste sur le plutôt), mais très différent de Rihm par exemple... en fait c’est très sombre et angoissé, comme musique.

Ah oui Neue Einfachheit = New Simplicity.

Récemment j’ai découvert Ralph Shapey, ça m’a… laissé perplexe. De prime abord pas mon truc mais je me dis qu’il faut approfondir.

Totalement abruti par la chaleur de ces derniers jours, je ne suis plus guère en mesure d’en écrire quoi que ce soit, mais enfin aujourd’hui j’ai écouté:

● Krenek: Sechs Motetten nach Worten von Franz Kafka, op. 169. Two Choruses on Jacobean Poems, op. 87. Five Prayers, op. 97
Hans-Christoph Rademann / RIAS Kammerchor
Harmonia Mundi, 2009
Superbe (merci, Oriane!), même si les Lamentatio Jeremiæ Prophetæ m’ont sans doute davantage touché pour toutes sortes de raison. (Et ici, les opus 87 et 97 davantage que les Kafka-Motteten.)

● Bruckner: Symphonie nº1 en ut mineur, version de Vienne (1890-91)
Guennadi Rojdestvenski / Orchestre Symphonique du Ministère de la Culture d’URSS
Venezia, 1984
Grâce à la lecture brutale de Rojdestvenski et à la verdeur des vents moscovites, la version de Vienne, pour la première fois, ne m’a pas paru moins exaltante que la version de Linz.

● Messiaen: La Nativité du Seigneur
Hans-Ola Ericsson (orgue Grönlund de la cathédrale de Luleå)
Bis, 1988
Comme pour Les Corps glorieux, l’interprétation (sobre voire minimaliste) et l’instrument (plutôt acide et léger) m’ont permis d’apprécier cette œuvre qui, sinon, flirte un peu dangereusement avec un certain kitsch.

Benedictus a écrit:

cette œuvre qui, sinon, flirte un peu dangereusement avec un certain kitsch.

Ah voilà, c'est exactement ça.

Mais c'est du beau kitch.

JerMu a écrit:

Ah oui Neue Einfachheit = New Simplicity.

tout dépend de ce qu’on met sous les termes... parce que new simplicity, ça se rencontre parfois aussi pour désigner des purs néos ou des minimalistes...

Goffredo Petrassi (1904-2003) :

Concerto n°1 pour orchestre

Allegro - Adagio - Tempo di marcia

= Fernando Previtali, Orchestre de l'Académie nationale Sainte-Cécile de Rome

(Decca, juillet 1956)

Dans la nomenclature, on note un piano obbligato, seul représentant des percussions, mais très présent dans le premier mouvement.
Les trois parties sont en sol majeur quoiqu'assez dissonantes, dans un langage qui rappelle à la fois la Kammermusik de Hindemith (pour l'austérité un peu sentencieuse, le motorisme) et le Honegger de la Symphonie n°2 (pour la densité des ambiances, et la couleur).
J'aime beaucoup.

Mélomaniac a écrit:

Goffredo Petrassi (1904-2003) :

Ah, oui, tiens, je connais très mal, mais le peu que j'ai entendu de lui m'a toujours bien plu.
Je me tâcherai de me pencher sur ses œuvres une fois que j'aurai un peu plus creusé Krenek.

Zoltán Kodály (1882-1967) :

Sept pièces, Op. 11

= Andor Foldes, piano

(DG, janvier 1957)

Jof a écrit:

Benedictus a écrit:

cette œuvre qui, sinon, flirte un peu dangereusement avec un certain kitsch.

Ah voilà, c'est exactement ça.

Non pas du tout; n'importe quoi les gars.

Dvorak, Les Cyprès, HAgen quartet

Un extraordinaire récital Liszt par Sergio Fiorentino, incluant mes oeuvres préférées du compositeur: la turbulente Ballade no 2, les redoutables Funérailles et la sidérante Sonate en si mineur. + Ballade no 1, La Leggierezza, Gnomenreingen pour faire-valoirs

Le disque Sibelius de l'année: les Quatre Légendes op. 222 et La Fille de Pohjola op. 49. L'Orchestre de la Radio finlandaise sous Hannu Lintu. Label Ondine. Ou, 'pourquoi Sibelius enfonce joyeusement presque tous les compositeurs des années 1900-1950'.