Playlist (109)

Josef Mathias Hauer (1883-1959) :

Concerto pour violon, Op. 54

= Thomas Christian, violon ; Gottfried Rabl, Orchestre symphonique de la Radio de Vienne

(CPO, 2005)

Un peu sentencieux et bavard, mais du moins ça me cause mieux que celui de Schoenberg. A l'écoute, j'y sens comme une pointe d'humour, ou de distanciation.
Pour info, le compositeur est un des piliers du dodécaphonisme.
A ce sujet, on lit sur wikipédia des choses affreuses : "Pour Hauer, le rôle du compositeur n'était plus de susciter de l'émotion ou de véhiculer un sens, un contenu, un message : il s'agissait à ses yeux, littéralement, uniquement de produire des sons, une succession de notes et de sons interchangeables. Sa musique vise la neutralité, l'inexpressivité, l'effacement total de la personnalité de l'artiste".  

plenum a écrit:

C'est le vinyle qui m'a fait connaître le compositeur et très heureux de pouvoir l'entendre en numérique. C'est le jeune Martin Jones
qui est bien meilleur que son intégrale ultérieure chez Nimbus. Dispo via Qobuz.

Elle est bien pourtant, son intégrale.

Mélomaniac a écrit:

Pour info, le compositeur est un des piliers du dodécaphonisme.
A ce sujet, on lit sur wikipédia des choses affreuses : "Pour Hauer, le rôle du compositeur n'était plus de susciter de l'émotion ou de véhiculer un sens, un contenu, un message : il s'agissait à ses yeux, littéralement, uniquement de produire des sons, une succession de notes et de sons interchangeables. Sa musique vise la neutralité, l'inexpressivité, l'effacement total de la personnalité de l'artiste".

Tu veux déclencher une guerre civile ?

De Brittène à Haydène: la 103ème symphonie dans une très belle interprétation: Herbert von Karajan et les Berliner Philharmoniker.

Jof a écrit:

Tu veux déclencher une guerre civile ?

J'ai écrit que ça me plaisait quand même.
Ça m'est presque intelligible...

Mélomaniac a écrit:

Arnold Schoenberg (1874-1951) :

Concerto pour piano, Op. 42

= Mitsuko Uchida, piano ; Pierre Boulez, Orchestre de Cleveland

(Philips, avril-mai 2000)

Quelle purge ce concerto, je ne m'y habituerai jamais.
Systématisme creux, prétention, aridité... -tout ce que je déteste.

Schoenberg fait partie de mes compositeurs préférés, mais sur ce concerto, je suis à peu près du même avis. (à part pour "prétentieux", car je ne vois pas trop comment juger de ça)
Je trouve ça absolument inexpressif du début à la fin.

Jof a écrit:

plenum a écrit:

C'est le vinyle qui m'a fait connaître le compositeur et très heureux de pouvoir l'entendre en numérique. C'est le jeune Martin Jones
qui est bien meilleur que son intégrale ultérieure chez Nimbus. Dispo via Qobuz.

Elle est bien pourtant, son intégrale.

Mais oui, je n'ai pas dit que c'était mauvais, seulement moins aux cimes que son vinyle de jeunesse, qui est plus passionné.

Dommage pour toi que ce vinyle réédité ne soit pas dispo chez Deezer. A moins que tu te sois abonné chez Qobuz basic, car étant qu'à 4,99 euros par mois, c'est pas du tout onéreux.

Dutilleux, Métaboles (1964).  BBC Philharmonic (Tortelier)

Egon Wellesz (1885-1974) :

Symphonie n°6, Op. 95

= Gottfried Rabl, Orchestre symphonique de la Radio de Vienne

(CPO, novembre 2001)

Une de mes préférées de Wellesz : climat lourd, endeuillé (bouleversante marche funèbre en guise de premier mouvement), chargé de menaces et d'amertume.

(bis)

La 104ème, mais dans ce cas précis c'est nettement trop lourd. La version du même avec les Wiener philharmoniker avait plus d'allure, plus d'allant, scintillant là où celle-ci se contente de se pourlécher les babines.

Ah, la réincarnation d'Herbert von Chatrajan.

Faut dire que j'ai été un peu sévère. Cette 'appréciation' concerne surtout l'introduction lente hyper légatisée et pesante ainsi que l'Allegro (donc l'ensemble du premier mouvement, véritable poutine format médium).

Les deux derniers mouvements sont excellents.

Oui bien d'accord, surtout si on la compare, avec instruments non d'époques, avec l' Austro-Hungarian Haydn Orchestra de Adam Fischer, originellement pour Nimbus, réédité pour Brillant.

William Wordsworth (1908-1988) :

Symphonie n°3 en ut majeur, Op. 48

= Nicholas Braithwaite, Orchestre philharmonique de Londres

(Lyrita, janvier 1988)

Olivier Messiaen
Symphonie Turangalila
Jean-Yves Thibaudet, piano
Takashi Harada, ondes martenot
Royal Concertgebouw Orchestra
Riccardo Chailly (1993)
1 CD London 436 626-2

Janacek, Jenufa, Acte I, production de La Monnaie d'Alvis Hermanis diffusée il y a quelques semaines sur France 2 durant la nuit et que l'on avait enregistré avec mon ami. Malheureusement, comme le programme précédent a duré plus longtemps que prévu, je ne verrai peut-être pas tout l'Acte II, sans parler de l'acte III, ce qui est vraiment dommage d'après ce premier acte car la production est très belle : décors, costumes, mise en scène et le niveau des chanteurs est plutôt bon. Ludovic Morlot dirige. Sally Matthews est Jenufa, Jeanne-Michèle Charbonnet est La Sacristine et Charles Workman est Laca. Je sais que c'est disponible sur Medici mais je n'ai pas d'abonnement. Peut-être que ce sera édité plus tard en DVD, comme d'autres productions de La Monnaie par Bel Air Classics.

Mahler: Symphonie n° 9 (Wiener Philharmoniker, Maazel). C'est beau mais d'une perfection glacée qui sent fort le studio. On n'a pas vraiment l'impression que Maazel risque sa peau ... L'orchestre lui est superbe.

Mahler: Adagio de la Symphonie n° 10 (Wiener Philharmoniker, Maazel).

Włodzimierz Kotoński (1925–2014)

Etiuda konkretna na jedno uderzenie w talerz, musique concrète (1959)
Mikrostruktury pour bande magnétique (1963)
Aela pour bande magnétique (1970)
Les ailes pour bande magnétique (1973)

Harfa Eola pour soprano et quatre instrumentistes (1973)

Roswitha Trexler, soprano
Karl-Heinz Böttner, guitare
Hubert Rutkowski, percussion
Czesław Pałkowski, flute à bec
Bernd Dyskhoff, orgue électronique

Musique en relief pour six groupes orchestraux (1959)

Orkiestra Filharmonii Narodowej w Warszawie
Stanisław Wisłocki, direction

Musica per fiati e timpani (1963)

Orkiestra Filharmonii Narodowej w Warszawie
Witold Rowicki, direction

Muzyka na 16 talerzy i smyczki (1969)

Narodowa Orkiestra Symfoniczna Polskiego Radia w Katowicach
Jerzy Maksymiuk, direction

Reger : quintette avec clarinette, Brunner & le Wilanow quartet
Interminable, autant de notes et si peu de musique… Je n'écouterai pas la sonate.
Pourtant je pensais me souvenir d'un extrait de musique de chambre avec clarinette de Reger qui m'avait paru attrayante mais ce devait être une erreur…

Janacek, Jenufa, Acte II et début de l'Acte III, production de La Monnaie d'Alvis Hermanis

Comme je m'en doutais, je n'ai pas pu voir le dernier acte en entier, en raison des mauvais horaires de l'enregistrement donnés par Telerama et le système d'enregistrement.

Andrzej Krzanowski (1951–1990)

Katedra pour accordéon (1979)
Oda pour accordéon (1979)
Chorał pour accordéon (1979)
Preludium pour accordéon (1970)
Cztery bagatele pour accordéon (1979)
Nowela IV – Taniec cygański pour accordéon (1988)

Andrzej Krzanowski, accordéon

Wiatr echo niesie po polanie pour accordéon et clavecin (1981)
Relief IV pour soprano et cloches tubulaires (1985)

Elżbieta Towarnicka, soprano
Marek Andrysek, accordéon
Aleksandra Krzanowska, clavecin
Tomasz Sobaniec, cloches tubulaires

Mark Andre (1964–)

S1 pour deux pianos (2009–12) *
Un-fini III pour piano (1993–95)
iv 11a pour piano (2011)
iv 11b pour piano (2011)
Contrapunctus pour piano (1998–99)
iv 1 pour piano (2010) *

Tomoko Hemmi, piano
* Yukiko Sugawara, piano

Brahms : Sonate pour piano No.3 - Fischer 
 +
Bartók : 15 Chansons paysannes hongroises - Fischer
  +
Liszt : 2 Études - Fischer
 +
Donhnányi : Rhapsodie, Op.11 No.3 - Fischer 

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur, K. 452

Hans de Vries, hautbois
George Pieterson, clarinette
Vicente Zarzo, cor
Brian Pollard, basson
Radu Lupu, piano

(Decca, juin 1984)

Entouré des solistes du Concertgebouw d'Amsterdam, Lupu livre une interprétation d'une exceptionnelle douceur, très délicatement tégumentée.
Ce qui revisite la carte du tendre de cette oeuvre délicieuse.
Encore un grand classique qu'Anaëlle devrait s'empresser de découvrir...  

écouté deux fois.


à réécouter.

...................................................................

Britten sur Decca: édition discographique complétée par Decca BB50, environ 50 minutes de répétitions de Britten en répétitions. Il y insiste sur une interprétation sentie, pas nécessairement exacte dans tous les détails techniques.

Je commence à comprendre l'oeuvre. Il me reste 2 autres versions à découvrir (Hickox et Giulini).

Britten alterne les poèmes de Wilfred Owen (en anglais) avec le texte latin de la Messe de Requiem. Le résultat est très déstabilisant.

Je vais également comparer avec le World Requiem de John Foulds.

Mozart et ses maîtres
Oeuvres pour clavecin et orchestre
Wolfgang Amadeus Mozart
* Concerto nos.1-2-3 K.107
Jean-Christian Bach
* Concerto en Mi bémol op.7 no.5
Maria Pia Jacoboni et Laura Bertani, clavecin modèle Rückers
Orchestre Il Divertimento
Ricardo Correa
1 LP REM 10977

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur, Op. 16

Hans de Vries, hautbois
George Pieterson, clarinette
Vicente Zarzo, cor
Brian Pollard, basson
Radu Lupu, piano

(Decca, juin 1984)

L'équipe aborde cet opus avec davantage de caractère que son jumeau mozartien.
Mais là encore, tout en privilégiant la fusion des timbres et la douceur du coloris général.

Wordsworth: symphonies 2 et 3



Un disque Lyrita. Une musique de couleur sépia, comme la pochette d'ailleurs.

André a écrit:

Une musique de couleur sépia, comme la pochette d'ailleurs.

Ça t'obsède la colorimétrie hein ?
Ce n'est pas exactement la même pochette que la mienne, le logo Lyrita n'est pas placé au même endroit...

Ludwig van Beethoven
* Symphonie no.5
Philharmonie de Berlin
Arthur Nikisch
(enregistré le 10 novembre 1913)

Johann Schobert
* Sonate en quatuor
Concerto Rococo (1992)
extrait du CD Pierre Verany PV 792031

Charles-Marie Widor
* Toccata extraite de sa 5e Symphonie
François-Henri Houbart (1986)
Grandes orgues Cavaillé-Coll, La Madeleine, Paris
extrait du CD Pierre Verany PV786033

Un CD hors-commerce réservé autrefois aux abonnés de la revue Répertoire.
1 CD REP 1

Mélomaniac a écrit:

André a écrit:

Une musique de couleur sépia, comme la pochette d'ailleurs.

Ça t'obsède la colorimétrie hein ?
Ce n'est pas exactement la même pochette que la mienne, le logo Lyrita n'est pas placé au même endroit...

Ben oui, d'ailleurs Bliss et Messiaen en ont fait chacun une certaine spécialité si l'on peut dire. La couleur sépia évoque pour moi quelque chose d'unique, inimitable, tout en étant marquée d'une très faible personnalité. C'est difficile à décrire, tout comme la musique de Wordsworth, qui un caractère irrésolu, attentiste. C'est morne sans être éteint, anxieux sans être angoissé.

Mélomaniac a écrit:

Encore un grand classique qu'Anaëlle devrait s'empresser de découvrir...  

C'est fou le nombre de choses que j'ai à écouter -pour mon plus grand plaisir, évidemment ! 

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Wolf : Mörike-Lieder - Banse, Henschel / Deutsches-Symphonie-Orchestrer, dir. Nagano / Rundfunkchor Berlin, dir. Hasley

Wolf : Spanisches Liederbuch - Banse, Henschel / Deutsches-Symphonie-Orchestrer, dir. Nagano

Anton Eberl (1765-1807) :

Symphonie en ut majeur, w.o.n. 7
Symphonie en ré mineur, Op. 34

= Ensemble Concerto Köln

(Teldec, mars 1999)

L'allegro con brio me fait furieusement penser au premier mouvement de la Haffner de Mozart.
Qu'est-ce que c'est excitant comme musique, surtout dans ce genre d'interprétations frénétiques !  

Johannes Brahms
* Festival académique op.80
Philharmonie de Berlin
Paul van Kempen
1 45 tours DGG 30 248

Piotr Ilitch Tchaïkovski
* Ouverture Solennelle 1812 op.49
Choeur et orchestre RIAS de Berlin
Ferenc Fricsay (1959)
1 45t DGG 30 438






Deux petits 45 tours DGG, eh oui ça s'est déjà fait, des curiosités avec la couronne à tulipes tout autour de l'étiquette pour l'effet stroboscopique permettant d'ajuster la vitesse de la platine.

Merci, je ne connaissais pas cette pochette.

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Johann Wilhelm Wilms (1772-1847) :

Symphonie n°6 en ré mineur, Op. 58

= Werner Erhardt, Ensemble Concerto Köln

(Archiv, 2003)

celle-ci aussi:



C'est un plaisir,
Mélo,
de partager avec toi.

Frédéric Chopin
Polonaises
* no.3 Militaire
* no.6 Héroïque
Anna Walewska, piano (1959)
1 45t Majestic M-12 A

Andrzej Krzanowski (1951–1990)

Quatuor à cordes nº1, version A (1973)
Quatuor à cordes nº1, version B avec bande (1976) *
Quatuor à cordes nº2 (1978)
Con vigore, Concerto pour huit musiciens (1978)

Kwartet Śląski
* Agata Zubel, soprano / Mirosław Neinert, récitant
Maria Grochowska, flute / Jadwiga Czarkowska, clarinette
Krzysztof Jaguszewski et Piotr Połaniecki, percussion
Michał Klauza, direction

Ludwig van Beethoven
* Sonate Clair de lune
Léonardo Noli, piano (1959)
1 45t Majestic no.8



Tableau de Van Gogh: La nuit étoilée

John Foulds: A World Requiem.


Près de 500 choristes et musiciens d'orchestre. L'oeuvre date de 1921 et est agnostique.

Mompou : Préludes, Scènes d'enfants, Dialogues, Musica callada ... - Volodos


 Une musique très intimiste, très "française" à certains moments (ça me fait penser à du Fauré) ...

Rossini
* Le Barbier de Séville (Ouverture)
Suppé
* Cavalerie légère (Ouverture)
Orchestre symphonique de Trieste
Sergio Santi
1 45t Majestic M-6



Farceurs italiens (peinture française du XVIe siècle - Comédie Française)

La flûte enchantée, Mozart(Bohm)


J'avais vu cet opéra à Marseille et à Venise. Il m'avait laissé une impression très mitigée tant je trouvais le livret indigent. Mais l'écoute au CD de la version Bohm(pour laquelle j'ai d'ailleurs quelques réserves) m'a réconcilié avec cet opéra que je place juste en dessous les Noces dans ma hiérarchie de Mozart.
Quel merveilleux premier acte. Le livret ne devient débile que sur la fin de l'acte, ce qui nous laisse profiter de toutes les beautés de la partition. Je trouve que ça rend la musique encore plus lumineuse, elle semble surnager au-dessus d'un tel livret. Je sais que je ne fais pas figure d'un combattant en tirant sur une ambulance, mais ce livret est terrible. J'ai l'impression de gagner à l'écoute quand je le quitte, et que j'écoute la musique pure. Le deuxième acte est tout aussi fabuleux, je ne reprends le livret que pour savoir à peu près où j'en suis dans l'histoire, la musique se suffit tellement à elle-même que le reste semble superflue.
Un ami me disait encore il y a quelques jours qu'il trouvait ce livret d'une complexité incroyable, comparé à des "futilités" comme Carmen. Après cette redécouverte du soir, j'aurais pu répondre que la véritable magie, la véritable complexité, presque inexplicable, est que Mozart ait pu composé une telle partition à partir d'un livret aussi médiocre

Si c'est trop savant, trop érudit, trop compliqué, le monde ne suit pas, ça prend des histoires simples, faciles pour que le public se reconnaisse et que ça devienne populaire à grande échelle.
C'est mon explication.

Haydn: Les six quatuors à cordes op. 9 (The Angeles String Quartet).

Debussy: La Mer, Prélude à l'après-midi d'un faune et Jeux (LSO, Gergiev). Un conséquence de l'écoute comparée organisée par Pipus . Belle version de Jeux, mais des problèmes de mise en place et des effets de manche assez vulgaires dans La Mer.

AARON COPLAND
Baltimore Symphony Orchestra - David Zinman

Gerhard Stäbler (1949–)

KYBELE, Kassandra-Studie für Schlagzeug (1993)
]DESIRES[ für Sopran und Schlagquartett (2004)
X – für Verschlüsse, Konzeption für beliebig viele Spiegel (1994)
]ROSES[ für Sopran und Schlagquartett (2004)
SPICES (3) für drei Schlagzeuger und Tonband – mit dem Gestank „heilsverheißender Kriegsgebete“ (2001)

Annette Robbert, soprano
Schlagquartett Köln

Andrzej Krzanowski (1951–1990)

Sixième évènement pour soprano et quatuor à cordes (1982)
Quatuor à cordes nº3 (1988)

Agata Zubel, soprano
Kwartet Śląski



« “Génération 1933” était un groupe de compositeurs polonais [Górecki, Penderecki, Kilar], les jeunes artistes de la fin des années 50, qui introduisirent des innovations musicales dans le champ de la musique occidentale moderniste et avant-gardiste de l’époque. L’appellation “Génération 1951” fut utilisée vingt ans plus tard pour marquer les débuts de compositeurs [Krzanowski, Lasoń, Knapik] exprimant une attitude sceptique et méfiante envers les idées d’innovation et d’avant-garde. »