Playlist (112)

Belà Bartók (1881-1945) :

Le Mandarin Merveilleux, ballet Op. 19

= Antal Dorati, Orchestre symphonique de Detroit

(Decca, novembre 1983)

Nostalgie : un de mes tout premiers CDs, à l'époque où ma collection n'en comptait qu'une dizaine.
A la fois puissante et très lisible, cette version. L'orgue est particulièrement effrayant dans l'introduction.
Un peu moins rauque que le premier enregistrement de Dorati chez Mercury, mais la poigne est toujours là.
Et quelle prise de son !

Et c'est quoi ton premier vinyle?

Mon premier vinyle, l'opus 1 de ma collection, que j'ai acheté à 12 ans, c'est exactement ça :

Séquence nostalgie :

En quelle année?

Je suis trop vieux pudique pour me livrer à ce genre de confidences.

Je ne sais plus

Ben voyons, allez assumes.

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Encore un peu de clavecin.

Danses et Musiques de la Pologne ancienne du XVIe au XVIIIe siècles.

Elisabeth Chojnacka, clavecin Anthony Sidey (1963)

ERATO (1975)

George Antheil (1900-1959) :

Capital of the World, ballet en trois parties -version abrégée

= Joseph Levine, Ballet Theatre Orchestra

(Capitol, juin 1954)

Ces derniers temps:
Symphonies de Sibelius par Bernstein (Sony) et Karajan (DG)
Derniers quatuors de Beethoven (Berg)
Missa Solemnis (Bohm)
Premières sonates de Beethoven (Arrau)

Je n'ai pas de visuel car il s'agit d'un assemblage de mp3 dont j'ai tiré un disque. Mais ça pourrait ressembler à ceci:



Prokofiev: Le Pas d'acier, suite op. 41 bis (Philharmonia Orchestra, Igor Markevitch), 1954; concerto pour piano no 3 en Do, avec Dimitri Mitropoulos, piano et orchestre (Philadelphie, 1947); symphonie no 3 avec Rozhdestvensky et l'Orchestre d'État de l'URSS (1961).

William Schuman (1910-1992) :

Undertow, ballet

= Joseph Levine, Ballet Theatre Orchestra

(Capitol, avril 1953)

Les frères Haydn:

ARGO (1967)

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Laub und Regen für Klarinette und Bratsche (1974)
Tierkreis für Klarinette und Klavier (1975/81)
Libra für Baßklarinette und Elektronische Musik (1977)

Suzanne Stephens, clarinette
Joachim Krist, alto
Majella Stockhausen, piano
Karlheinz Stockhausen, électronique

Morton Gould (1913-1996) :

Fall River Legend -ballet

= Joseph Levine, Ballet Theatre Orchestra

(Capitol, avril 1955)

Mélomaniac a écrit:

Belà Bartók (1881-1945) :

Le Mandarin Merveilleux, ballet Op. 19

= Antal Dorati, Orchestre symphonique de Detroit

(Decca, novembre 1983)

Nostalgie : un de mes tout premiers CDs, à l'époque où ma collection n'en comptait qu'une dizaine.
A la fois puissante et très lisible, cette version. L'orgue est particulièrement effrayant dans l'introduction.
Un peu moins rauque que le premier enregistrement de Dorati chez Mercury, mais la poigne est toujours là.
Et quelle prise de son !

C'était ma découverte de l'oeuvre, avec exactement les mêmes impressions!

Xavier a écrit:

C'était ma découverte de l'oeuvre, avec exactement les mêmes impressions!

Ce fut aussi ma première version, qui m'a suffi de nombreuses années.
A la même époque, j'ai acheté le Concerto pour orchestre et la MPCPC (Dutoit, Decca). Et Le Prince de Bois de Boulez qui venait de sortir chez DG.
Toutefois, mon tout premier CD Bartok ce fut le Concerto pour piano n°3 (Ashkenazy, Solti), qui fut d'ailleurs le second CD de ma collection (juste après Le Sacre par Chailly).

Avant ça : en vinyle, j'avais déjà le Concerto pour orchestre et la Suite de Danses (Solti, LSO)
Et en cassette, la Sonate pour deux piano et percussion, le Divertimento, les Danses populaires roumaines.

Finalement, à 15 ans je connaissais déjà l'essentiel de Bartok

Tu devais donc connaître son oeuvre pour piano par Sandor (son ami et interprète)?

Mélomaniac a écrit:

Finalement, à 15 ans je connaissais déjà l'essentiel de Bartok

Pour moi, l'essentiel de Bartok passe par le Château de Barbe-Bleue!

Je te comprend. Mais son oeuvre pour deux pianos et percussions, c'est de la même tenue, différement bien-sûr.

Xavier a écrit:

Pour moi, l'essentiel de Bartok passe par le Château de Barbe-Bleue!

Ça je l'ai découvert l'an dernier

Coquin va! Tu n'as donc pas tout connu de Bartok à 15 ans. Il me semblait aussi...

Béla Bartók (1881-1945) :

Le Château de Barbe-Bleue, opéra Op. 11

László Polgár, Barbe-Bleue
Jessye Norman, Judith

Pierre Boulez, Orchestre symphonique de Chicago

(DG, décembre 1993)

Troisième écoute de cette oeuvre et troisième version (après Kertesz et Boulez CBS).
Décidément, ça me plaît bien ce petit opéra.
L'interprétation me semble plus brute et sèche que Kertesz, qui me semblait plus lyrique et mystérieux.
Je n'ai plus d'autres versions en stock, va falloir me renflouer  

Je peux te conseiller si tu veux.

A ta place, je complèterais avec I.Fischer en premier lieu, puis Haitink, Solti, Inbal, Dorati, Sawallisch.

tu connais cette version?

Oh oui, je l'ai achetée il y a quelques années.

Le style est bizarre, le français surtout. Une curiosité. (voir ici https://classik.forumactif.com/t81p200-bartok-le-chateau-de-barbe-bleue )

Xavier a écrit:

A ta place, je complèterais avec I.Fischer en premier lieu, puis Haitink, Solti, Inbal, Dorati, Sawallisch.

Je viens de zieuter, la discographie disponible est passablement sinistrée.
Sawallisch avec DFD et son épouse, ça devrait me plaire (jamais croisé ce disque, pourtant chez DG)
Tu omets Fricsay mais a priori ça pourrait me plaire, je vais le glisser dans ma liste des wanted.

Fricsay c'est en allemand et avec des coupures.

Je ne comprends pas ce que tu dis, il me semble que le I.Fischer se trouve, le Dorati aussi, le Solti aussi (en coffret ou en DVD), il n'y a que Haitink et Inbal qui se trouvent plus difficilement, plutôt d'occasion. (deux versions vraiment à écouter)

Des coupures pour un opéra d'une heure ?!

Oui, les autres versions se trouvent, mais soit en occase soit en réédition chez des labels tiers, et à prix pas forcément charitable.

J'irai voir aussi dans les boutiques, à Paris et Bruxelles.

Merci !

Mélomaniac a écrit:

Des coupures pour un opéra d'une heure ?!

Et oui, et pratiquées par un chef hongrois, qui dirige le tout en allemand...
Bon, je te rassure, ce sont de mini-coupures, quelques mesures par ci par là, quel intérêt, je ne sais pas, mais quand on connaît bien l'oeuvre c'est très agaçant.

Luigi Mancinelli (1848-1921) :

Scènes vénitiennes, Suite symphonique

Carnaval - Déclaration d'amour - Escapade des amants à Chioggia - Retour en gondole - Cérémonie et danse nuptiale

= Francesco La Vecchia, Orchestre symphonique de Rome

(Naxos, décembre 2011)

...mais puisque je vous dis que l’essentiel chez Bartók c’est Pour les enfants et les deux cycles de 10 chansons.

Mélomaniac a écrit:

Béla Bartók (1881-1945) :

Le Château de Barbe-Bleue, opéra Op. 11

László Polgár, Barbe-Bleue
Jessye Norman, Judith

Pierre Boulez, Orchestre symphonique de Chicago

(DG, décembre 1993)

Troisième écoute de cette oeuvre et troisième version (après Kertesz et Boulez CBS).
Décidément, ça me plaît bien ce petit opéra.
L'interprétation me semble plus brute et sèche que Kertesz, qui me semblait plus lyrique et mystérieux.
Je n'ai plus d'autres versions en stock, va falloir me renflouer  

Fischer (Adam & Ivan, la distribution du premier et l'orchestre du second) ; Dorati ; Sawallisch (Fischer-Dieskau & Varady ; quand on a cité les trois, on a presque épuisé les superlatifs, si ce n'est les "idoinitudes") ; et Kubelik (en allemand certes mais quel[s] allemand[s] : Fischer-Dieskau & Seefried) !

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

In Freundschaft für Bassetthorn (1977)
Tanze Luzefa! für Bassetthorn (1978)
Bijou für Altflöte, Baßklarinette und Tonband (1978/82)
Mondeva für Tenor und Bassetthorn (1978)
Mission und Himmelfahrt für Trompette und Bassetthorn (1978)

Julian Pike, ténor
Kathinka Pasveer, flute alto
Markus Stockhausen, trompette
Suzanne Stephens, clarinette basse et cor de basset
Karlheinz Stockhausen, électronique

Jean-Pierre Deleuze : ...et les sonances montent du temple qui fut pour quatorze instrumentistes      2012 / Ensemble Musiques Nouvelles

Jean-Paul Dessy : Le Retour du Refoulé pour quatuor de saxophone, quatuor à cordes, piano et percussions      2005 / Ensemble Musiques Nouvelles
 +

bAlexb a écrit:

Un ostinato comme un coeur qui bat, large et intense !

Atemporel, intemporel ? Je ne sais pas ce qui est le plus approprié. Transgressif d'une certaine manière (au regard d'un certain goût, "actuel" qui fait que l'ancien est moderne et inversement) ; profondément humain, en tout cas et parlant, surtout ; extrêmement, irrévocablement !

Karlheinz Stockhausen, Himmelfahrt für Orgel, Sopran und Tenor (2004–5)

Randall Harlow, orgue
et deux chanteurs

André a écrit:

Je n'ai pas de visuel car il s'agit d'un assemblage de mp3 dont j'ai tiré un disque. Mais ça pourrait ressembler à ceci:



Prokofiev: Le Pas d'acier, suite op. 41 bis (Philharmonia Orchestra, Igor Markevitch), 1954; concerto pour piano no 3 en Do, avec Dimitri Mitropoulos, piano et orchestre (Philadelphie, 1947); symphonie no 3 avec Rozhdestvensky et l'Orchestre d'État de l'URSS (1961).

Gennady a dirigé la troisième symphonie avec l'orchestre de Gauk ?

Je ne connaissais que son enregistrement tiré de l'intégral des symphonies qu'il a effectué vers le milieu des années 1960 (65-67).

Mélomaniac a écrit:

Finalement, à 15 ans je connaissais déjà l'essentiel de Bartok

Pareil pour moi.

Edit : Oui bon, le Château de Barbe-Bleue, je l'ai découvert assez tardivement, vers 16-17 ans...

ovni231 a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Finalement, à 15 ans je connaissais déjà l'essentiel de Bartok

Pareil pour moi.

On a tous nos idiosyncrasies qui s'expliquent d'ailleurs parfois difficilement (s'il faut les expliquer, après tout) : moi, ce qui me fascinait, c'était le "sens" de la complétude, donc à 15 ans, j'avais abordé aux rivages du Ring (Furtwängler 53, notamment) ET à l'intégrale des cantates de Bach par Harnoncourt/Leonhardt.

Mozart

Fantaisie en Fa Mineur, K. 608
Fantaisie en Fa Mineur, K. 594
Adagio et Fugue en Do Mineur, K. 546
Adagio For A Glass Armonica, K. 356
Andante avec Variations, K. 616
Prelude sur l'Ave Verum, K. 580

E. Power Biggs, aux grandes orgues Müller de Saint-Bavon, à Haarlem.

Columbia (1966)

Franz Schubert
* Quintette La Truite
Christoph Eschenbach/Koeckert
* Quatuor La jeune Fille et la Mort
Quatuor Amadeus
1 K7 DGG Privilege 427 215-4



Franz Schubert
* Quintette La Truite
Jörg Demus/Quatuor Schubert
Ludwig Van Beethoven
* Sonate Le Printemps
Carl Seemann, piano
Wolfgang Schneiderhan, violon
1 K7 DGG Focus 419 660-4

bAlexb a écrit:

Atemporel, intemporel ? Je ne sais pas ce qui est le plus approprié. Transgressif d'une certaine manière (au regard d'un certain goût, "actuel" qui fait que l'ancien est moderne et inversement) ; profondément humain, en tout cas et parlant, surtout ; extrêmement, irrévocablement !

Une très belle collection Archiv, la même que mon disque Haydn consacré aux Divertimenti pour baryton, heureux de voir qu'elle soit rééditée en CD.

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Xi für Bassetthorn (1986)
Wochenkreis für Bassetthorn und einen Synthesizer-Spieler (1986/88)
Evas Spiegel für Bassetthorn (1984)
Susani für Bassetthorn (1984)
Ypsilon für Bassetthorn (1989)
Sukat für Bassetthorn und Altflöte (1989)
Freia für Bassetthorn (1991)

Suzanne Stephens, cor de basset
Kathinka Pasveer, flute alto
Simon Stockhausen, claviers

Jean Langlais
Messe solennelle

Maurice Duruflé
Quatre Motets

Gabriel Fauré
Messe basse

Francis Poulenc
Litanie à la Vierge noire

Le fameux choeur de St. John's College, Cambridge, Direction: George Guest
Stephen Cleobury, orgue

ARGO (1971)

Ludwig Van Beethoven
Symphonie no.9
St. Hedwig's Choir
Philharmonie de Berlin
André Cluytens

Mesure pour mesure ; Beethoven en soi, sans esbroufe ; solide, pas forcément bretteur mais à la fois campé et poétique.

Cour du Prytanée National Militaire de La Flèche (Sarthe)


François Couperin (1668-1733) :

Messe pour les couvents

= David Ponsford, orgue Levasseur de la chapelle Saint-Louis du Prytanée National Militaire de La Flèche

(Nimbus, juillet 2012)

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Bassetsu-Trio für Bassetthorn, Trompete und Posaune (1997)
Mittwochs-Abschied, elektronische und konkrete Musik (1996)

Suzanne Stephens, cor de basset
Marco Blaauw, trompette
Andrew Digby, trombone

Alfred Schnittke (1934-1998)
Orchestral Works & Chamber Music
• Preludium in Memoriam D. Shostakovich, for 2 violins or violin & tape - Vladimir Spivakov
• Concerto Grosso No.1, for 2 violins, harpsichord, prepared piano & 21 strings  - Yuri Bashmet  - Tatjana Grindenko  - Gidon Kremer
• Short Pieces (2), for organ  - Ludmila Golub
• Trio for violin, viola & cello (remanié pour orchestre de chambre par Yuri Bashmet) -  Stuttgart Chamber Orchestra  - Dennis Russell Davies