Quizz "Paroles et Musique" (4)

Tchaikovski ?

Je ne vois pas lequel. Glinka peut-être, il y a ce genre de choses tribales chez lui (mais je ne l'écoute jamais ).

Rubato a écrit:

Roderick a écrit:

XIXème ? XXème ?

Fin XIXème.

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne vois pas lequel. Glinka peut-être, il y a ce genre de choses tribales chez lui (mais je ne l'écoute jamais ).  

Roderick a écrit:

Tchaikovski ?

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne vois pas lequel. Glinka peut-être, il y a ce genre de choses tribales chez lui (mais je ne l'écoute jamais ).  

Ni l'un ni l'autre !

Moussorgski ?

Cololi a écrit:

Moussorgski ?

Ah, ça devient intriguant, tu nous as sortis un Dargomijski ou un Cui qu'on n'a pas encore testé, peut-être !  

(ou alors c'est beaucoup plus tardif, un petit Proko et on s'est couverts de ridicule…)

Rachmaninov ? (Je ne connais pas ses opéras)

Je peux juste dire que ce n'est pas Francesca da Rimini le seul que j'ai entendu...

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, ça devient intriguant, tu nous as sortis un Dargomijski ou un Cui qu'on n'a pas encore testé, peut-être !  

(ou alors c'est beaucoup plus tardif, un petit Proko et on s'est couverts de ridicule…)  

Pas Proko !  

Roderick a écrit:

Rachmaninov ? (Je ne connais pas ses opéras)

Oui !

Quel opéra ?

Roderick a écrit:

Je peux juste dire que ce n'est  pas Francesca da Rimini le seul que j'ai entendu...

Effectivement.

Il en reste deux.

Aleko ?

et sinon, Le chevalier ladre ?

Roderick a écrit:

Aleko ?

et sinon, Le chevalier ladre ?

Aleko !

C'est la fin de l'opéra, et l'assassin dont il est question dans l'extrait est Aleko.

Aleko.

Sujet archaïsant, justement, plus dans l'hyperromantisme (la musique aussi) que ses deux autres opéras ou que ses Cloches.

...bon, ok..

Le carrosse..la foule..pardonnez-moi, ce sont là des images
qui ont trop souvent hanté mes nuits. On parle volontiers
aujourd'hui d'émeute ou même de révolution, mais
qui n'a pas vu la multitude en panique n'a rien vu. Tous
ces visages à la bouche tordue, ces milliers et ces milliers
d'yeux...

Ouh, ouh, y'a quelqu'un ?

Personne n'ose parce que c'est évident, et le dire gâcherait le plaisir.

Je le dis donc franchement : Sal… [couic].

Poulenc/ Bernanos, Dialogue des Carmélites, non?

DavidLeMarrec a écrit:

Personne n'ose parce que c'est évident, et le dire gâcherait le plaisir.

Je le dis donc franchement : Sal… [couic].

Oui, trop facile.

Je n'ai pas compris ton "Sal… [couic]."  

Le prochain sera introuvable !  

Eusèbe a écrit:

Poulenc/ Bernanos, Dialogue des Carmélites, non?

Ben oui !

...bon, tu sais ce qu'il te reste à faire !

Rubato a écrit:

Je n'ai pas compris ton "Sal… [couic]."

Pourtant, il y a les mêmes coupures dans toutes les versions des Dialogues.

DavidLeMarrec a écrit:

Rubato a écrit:

Je n'ai pas compris ton "Sal… [couic]."  

Pourtant, il y a les mêmes coupures dans toutes les versions des Dialogues.  

Rubato a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Rubato a écrit:

Je n'ai pas compris ton "Sal… [couic]."  

Pourtant, il y a les mêmes coupures dans toutes les versions des Dialogues.  

Ca me rassure, je ne comprends pas non plus


Bon ce sera peut-être très facile:

Bourdonnement épars, silence perverti,
Tout ce qui fut autour en mille bruits se change
Nous quitte et revient: rapprochement étrange
De la marée de l'infini

C'est un lied ?

Rubato a écrit:

C'est un lied ?

Je ne suis pas certain que le terme convienne stricto sensu, mais il y'a de l'idée.

Une mélodie française ?

Oui

Poulenc ?

Le texte est français, mais le compositeur l'est-il également ?

Le texte est écrit en français.
Le compositeur est français.

Mais l'auteur ne doit pas l'être, ça ressemble à de l'allemand mal traduit.

DavidLeMarrec a écrit:

Mais l'auteur ne doit pas l'être, ça ressemble à de l'allemand mal traduit.  

Rien ne t'échappe

Tu ne trouves pas ?  La fin de ton extrait, on dirait une traduction maison d'un bout d'hymne de Novalis… L'abstraction, le génitif un peu formel, et plus généralement l'effet de ces verbes postposés…

(Bon, à présent, un poème du XXe en français d'un non français, et supposément une œuvre facile à trouver, ça devient plus parlant.)

Si je résume:

-Musique française.
-Texte français, mais écrit par un étranger (allemand ?). Ce n'est pas une traduction.

Une des mélodies de Louis Durey sur les Vergers de Rilke?

Rubato a écrit:

Si je résume:

-Musique française.
-Texte français, mais écrit par un étranger (allemand ?). Ce n'est pas une traduction.

Farpaitement!

Mais ni Louis Durey, ni les Vergers

Mais quand même Rilke? Les Quatrains valaisans?

Oui Rilke, mais un poème français isolé. Ca devrait permettre de trouver rapidement.

Pour rebondir sur ce que disait David, je trouve qu'il y a dans ces poèmes français une légère maladresse, souvent due aux rimes, mais malgré tout, certains poèmes de Vergers atteignent une forme de limpidité que Rilke entrevoit dans les Elegies, mais atteint rarement dans les poèmes en allemand.

Gong / Dutilleux

Ça s'appelle récolter les fruits du travail des autres

Roderick a écrit:

Gong / Dutilleux

Bravo!

Il reste à préciser l'oeuvre où cette mélodie prend place.

Ça doit se trouver dans Correspondances, j'imagine?

Benedictus a écrit:

Ça doit se trouver dans Correspondances, j'imagine?

Voilà!

A toi de proposer une énigme, donc!

Bon, alors voilà:

comme il se doit de mourir
comme un ange je me dois de mourir moi-même
il se doit son mourir,
son ange est de mourir comme il s’est mort comme un ange

(Oui, oui, le texte est bien écrit comme ça, je ne me suis pas trompé en recopiant.)

Contrairement à l'intuition peut-être, la musique est bien plus tordue (et moche) que le poème.

Ah, tu as identifié?

L'œuvre est en effet assez complexe et pas d'une immédiate séduction sonore (contrairement à d'autres œuvres du même compositeur) - mais très impressionnante en vrai.

Messiaen?

Non, mais un des élèves de son cours de composition.

Murail ?