Playlist (114)

Musique à la Cour de Bourgogne
Oeuvres de:
Grenon * Fontaine * Binchois * Dufay * Mureau * Busnois * Morton & Ghizeghem
Ensemble vocal et instrumental
Roger Blanchard
Trio de flûtes à bec Pierre Poulteau
1 LP Nonesuch H-71058



D'une époque assez lointaine, fin XIVe début XVIe siècle, de la polyphonie vocale avec accompagnement instrumental, ça donne un style semi-religieux.

Emeryck a écrit:

George Gershwin : Porgy and bees suite pour orchestre       1934-35 / Masur

Un disque uniquement disponible chez Abeille Musique?

Maurice Ravel : Concerto pour piano et orchestre en sol majeur       1929-31 / François, Cluytens

Helmut Lachenamnn : Schwankungen am Rand pour orchestre       1974-75 / Bour
 +

W. A. Mozart
* Concerto no.20 K.466
S. Prokofiev
* Concerto no.5 op.55
Orchestre symphonique de Varsovie
Sviatoslav Richter, piano (1960)
Stanislaw Wislocki & Witold Rowicki
1 LP DGG 138 075

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
7ème et 8ème quatuors op.59 "Razumovsky" n°1 & 2

 
Quatuor Prazak

Schoeck: Unter Sternen, op. 55
Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Hartmut Höll (piano)
Enr.: Berlin, II.1986
Claves
Sublime. Un cycle plutôt tardif de lieder nocturnes sur des poèmes de Gottfried Keller.
Une écriture mystérieusement évasive et d'un lyrisme très dépouillé, avec toujours ce double travail propre à Schoeck: une façon très particulière de déployer les potentialités de la déclamation dans les sinuosités de l'écriture mélodique, et en même temps de travailler sur des motifs cycliques qui se transforment et s'engendrent.
Interprétation magnifique: la "dernière manière" de DFD, où le chanteur a renoncé aux maniérismes de la période précédente, mais non à une certaine exigence verbale, et où la voix semble parée d'une sorte de patine un peu mate. Accompagnement précis mais au toucher plus "allusif" q'"expressif" de Höll.

Bartoli a peut-être des goûts un peu discutables pour ses choix de pochettes... mais ce récital consacré aux castrats est tout bonnement fabuleux : tout y a parfaitement dosé entre la musicalité, l'interprétation, la technique délirante et la nuance à fleur de peau...
Qui à ce jour a chanté ce répertoire avec autant talent??? J'ai beau chercher je ne vois pas... d'autres sont intéressants, mais une telle combinaison de technique, d'intelligence de chant, des largeur de tessiture et d'aisance.

Bartoli reste la reine!

Polyeucte a écrit:

Bartoli a peut-être des goûts un peu discutables pour ses choix de pochettes...

C'est le moins qu'on puisse dire

Ernest Reyer : Le Sélam (Radio de Berlin/Guido Maria Guida)

Haendel:
* The Water Music Suite
Mozart:
* Petite Musique de Nuit
* Trois Danses allemandes
* Ave Verum Corpus
Choeur des Amis de la Musique de Vienne
Philharmonie de Berlin/ Philharmonia Orchestra
Herbert von Karajan
1 LP Angel 35948

ça fait beaucoup de bien, l'intégrale PRAGA Oïstrakh

La sonate pour flûte de Schulhoff : une découverte


Autrement classique ; dans tous les sens du terme :

Marc-Antoine Charpentier
* Vespres à la Vierge
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet (1995)
1 CD Naxos 8.553174

Notamment pour la partie sacrée (des Bouzignac à écouter à genoux) :



Classique en la matière ; ce qui n'enlève rien à la valeur des parties, ni à l'élévation de la somme :



Vent de fraîcheur ; follets, folâtres en liberté dans un jardin à la française :

Marin Marais
Musique de Viole pour le Roi Soleil
Spectre de la Rose (1994)
1 CD Naxos 8.553081

@ bAlexb

J'ai eu la main heureuse hier en trouvant ces CDs Naxos.
Quelle coïncidence!

Ravélavélo a écrit:

@ bAlexb

J'ai eu la main heureuse hier en trouvant ces CDs Naxos.
Quelle coïncidence!

On a beaucoup médit de Naxos et, notamment, des Naxos "anciens". Et ça n'est pas totalement usurpé pour ce qui concerne les prises de son, notamment ; il n'empêche, quand on "touche" Wit ou Niquet, il y a vraiment des choses de très très belle qualité (et je regrette par ailleurs beaucoup que l'éditeur n'ait pas poursuivi les rééditions des "historical" en provenance du MET des années 30-40 qui demandent une oreille parfois un peu exercée mais qui recèle de vrais trésors, cf. la Violetta de Ponselle, la Maréchale intégrale de Lehmann, la Forza de Walter, la Manon de Sayao, le Ring de Bodanzky, le très beau Tristan de Traubel/Melchior beaucoup plus frémissant que certaines versions Flagstad de la même époque, son électrisant Fidelio à elle avec Walter, Maison & Co, etc.).

Ravélavélo a écrit:

@ bAlexb

J'ai eu la main heureuse hier en trouvant ces CDs Naxos.
Quelle coïncidence!

Faudrait que tu trouves ces deux volumes consacrés à Tobias Hume sous l'excellente direction de Réjean Poirier. Un vrai régale.

bAlexb a écrit:

Ravélavélo a écrit:

@ bAlexb

J'ai eu la main heureuse hier en trouvant ces CDs Naxos.
Quelle coïncidence!

On a beaucoup médit de Naxos et, notamment, des Naxos "anciens". Et ça n'est pas totalement usurpé pour ce qui concerne les prises de son, notamment ; il n'empêche, quand on "touche" Wit ou Niquet, il y a vraiment des choses de très très belle qualité (et je regrette par ailleurs beaucoup que l'éditeur n'ait pas poursuivi les rééditions des "historical" en provenance du MET des années 30-40 qui demandent une oreille parfois un peu exercée mais qui recèle de vrais trésors, cf. la Violetta de Ponselle, la Maréchale intégrale de Lehmann, la Forza de Walter, la Manon de Sayao, le Ring de Bodanzky, le très beau Tristan de Traubel/Melchior beaucoup plus frémissant que certaines versions Flagstad de la même époque, son électrisant Fidelio à elle avec Walter, Maison & Co, etc.).

Naxos a amené une véritable révolution dans l'industrie du CD au début des années '90.
L'un des premiers enregistrements-phares fut Le Messie de Haendel qui avait été encensé par la critique.

Les Lamenti de Vartolo ont également été compactés ; avec Antonacci dans Monteverdi, par exemple, et Vartolo en général, ça donne une idée du niveau :

plenum a écrit:

Ravélavélo a écrit:

@ bAlexb

J'ai eu la main heureuse hier en trouvant ces CDs Naxos.
Quelle coïncidence!

Faudrait que tu trouves ces deux volumes consacrés à Tobias Hume sous l'excellente direction de Réjean Poirier. Un vrai régale.

Merci pour ces deux suggestions, je note (dans ma wishlist).

Holst:The Planets (Karajan)

Ce Mars n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd....fût-il métalleux.

arnaud bellemontagne a écrit:

Holst:The Planets (Karajan)

Ce Mars n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd....fût-il métalleux.

Vienne ou Berlin !
(Personnellement, et même si je sais que Vienne fait partie des enregistrements incontournables de l'oeuvre, j'avoue un petit penchant pour Berlin/DGG.)

Tchaikovsky, symphonie 5, Vasily Petrenko, Royal Liverpool Philarmonic Orchestra

@bAlexb:Ce sont les riffs du Wiener.

J'ai eu ce DVD entre les mains; je crois me souvenir que c'était très bien.

luisa miller a écrit:

J'ai eu ce DVD entre les mains; je crois me souvenir que c'était très bien.

Visuellement c'est totalement bleu et totalement insignifiant.

Musicalement et vocalement c'est splendide

P. I. Tchaïkovski
* Concerto pour violon op.35
Henryk Szeryng
Boston Symphony Orchestra
Charles Munch
1 K7 RCA Victrola ALK1-4493

@lm@viv@ a écrit:

luisa miller a écrit:

J'ai eu ce DVD entre les mains; je crois me souvenir que c'était très bien.

Visuellement c'est totalement bleu et totalement  insignifiant.

Musicalement et vocalement c'est splendide

Je n'ai aucun souvenir de la mise en scène. Quand au cast, avec Prestia et Frontali comme meneurs d'hommes ça ne peut pas être mauvais

W. A. Mozart
* Une petite Musique de Nuit K.525
Orchestre Philharmonique de Vienne
Karl Böhm (1976)
* Divertimento en Ré majeur K.136
* Sérénade en Ré majeur K.239 'Serenata notturna'
* Divertimento en Fa majeur K.138
Orchestre Philharmonique de Berlin
Herbert von Karajan (1968)
* Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, cor, basson et orchestre en Mi bémol majeur K.297b
Orchestre Philharmonique de Berlin
Karl Böhm (1966)
1 K7 DGG Walkman Classics 413 152-4

Fauré : L’Horizon chimérique - Maurane, Bienvenu
 +
Ravel : Pavane pour une infante défunte - Orchestre de Paris, dir. Martinon
 
Ravel : Valses nobles et sentimentales - Orchestre de Paris, dir. Martinon
    

Ravel: Histoires naturelles/Le Roux

Symphonie n°1, Langgaard par Dausgaard


Merveilleuse

Connesson:Lucifer (Spinosi)

Connesson mêle accessibilité et exigence avec une rare efficacité.
Superbe!

Son nouvel album sort à la fin du mois.

Verdi, Falstaff, Claudio Abbado, Berliner Philarmoniker, Bryn Terfel, Adrianne Pieczonka, Thomas Hampson, Dorothea Röschmann, Larissa Diadkova, etc.

Chostakovitch, trio pour violon, violoncelle et piano en mi mineur, op. 67, Martha Argerich, Gidon Kremer, Mischa Maisky

Ayant terminé l'écoute du cycle stéréo maintes et maintes fois réédité par EMI, j'entreprends l'écoute des "one off", c'est-à-dire les lectures seules, non incluses dans un cycle. Certaines sont antérieures, d'autres postérieures à ce cycle enregistré de 1957 à 1959.

Eroica, 1955. Mono. Enregistrée au Kingsway Hall. Quatre ans plus tôt, Klemperer retranchait 5 minutes de sa lecture de l'oeuvre, soit 10% du temps total. Le gain en dynamisme, tension, élan est palpable. Aucune raison de préférer la version stéréo, surtout que celle-ci (1955) bénéficie d'une prise de son très ample et près des instruments.

Dans les deux ouvertures de Fidelio qui suivent (Léonore I et II), enregistrées en 1954, Klemperer retranche une minute de chacune. L#I est un opus très mineur, un essai maladroit. Klemperer est un des rares chefs à l'avoir enregistrée à l'époque. Par contre la L#II rivalise avec la #3 comme un des grands poèmes symphoniques de Beethoven. Klemperer en fait une sorte de Laocoon quasi plus grand que nature.

Milton Babbitt : Quatuor à cordes n°6       1993 / The Sherry Quartet

Milton Babbitt : Composition pour guitare       1984 / Anderson

Hou la vache, elle est trash cette pochette

Sans doute un peintre epagneul oups espagnol.

Haydn

Les trois Concertos pour orgue

Power-Biggs, à l'orgue historique de Haydn à Eisenstadt, Autriche

The Columbia Symphony Orchestra, Zoltan Rosznyai, direction

Columbia (1968)

C'est la pochette de la réédition CD du LP, m'enfin Decca a aussi réédité le LP, m'voyez ?

Pourquoi les labels changent-ils sans arrêt les pochettes des disques ? Crévindiou !

Comme une peinture longtemps obscurcie par des couches de gras et de fumée (des siècles de chandelles), finalement révélée dans sa simplicité et ses brillances...

Hyacinthe a écrit:

C'est la pochette de la réédition CD du LP, m'enfin Decca a aussi réédité le LP, m'voyez ?

Je l'ai réécouté très récemment, en ayant le bon goût d'afficher une pochette plus sobre...  

En tout cas, tu me donnes envie d'écouter aussi un gros machin enflé avec des choeurs à la fin

Mais j'ai bon goût monsieur

Et en plus copieur... bah voyons

Hyacinthe a écrit:

Mais j'ai bon goût monsieur

C'est ma foi vrai

Hyacinthe a écrit:

Et en plus copieur...

Voilà, ceci expliquant cela