Playlist (114)

Ravel: Histoires naturelles/Théruel

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°9 en ré mineur, Op. 125

= Jane Marsh, Josephine Veasey, Placido Domingo, Sherrill Milnes

Erich Leinsdorf, Chorus Pro Musica, New England Conservatory Chorus, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, avril 1969)

Une très bonne version, dans une discographie qui en compte bien sûr d'excellentes et d'éminentes.
Moins sanguin que Munch avec le même orchestre, mais la discipline du chef autrichien, plus raisonné, ne se dispense ni de fougue ni de charisme.
Et puis la prise de son reste une des plus mirobolantes que cette oeuvre ait connue au disque !  

Bon, en vitesse:

Schoeck: Notturno, op. 47
Stephan Genz (baryton), Leipziger Streichquartett
MDG
Très bien, mais Genz sonne un peu rêche et étroit quand on a encore Gerhaher dans l'oreille pour la même œuvre. Mais il est possible aussi qu'il soit désavantagé par la prise de son. L'œuvre est pour moi un des sommets du postromantisme.

Du Mont: O Mysterium. Motets et Élévations pour la Chapelle de Louis XIV
Sébastien Daucé / Ensemble Correspondances
Harmonia Mundi
J'ai déjà dû dire combien j'avais aimé lors de ma première écoute. C'est décidément superbe.

Perné
Concerto pour piano en do mineur op.12

Lalo
Concerto pour piano en fa mineur

Marylène Dosse, piano

La Philharmonique de Stuttgart, Matthias Kuntzsch, direction.

Candide-Vox (1970)




Vraiment superbe décidement. Marylène Dosse, la première à avoir endisquée l'intégrale de l'ouvre pour piano de Saint-Saëns, démontre une fois de plus ici sa finesse, tout en ayant la technique à toute épreuve. Dosse est la version féminine de Entremont, deux français ayant fait carrière aux USA souvent.

Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°9 en mi bémol, Op. 70

= Walter Weller, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, septembre 1971)

Une autre 9°, d'une envergure bien différente de celle de Beethoven, et largement sous-dimensionnée par rapport à ce que souhaitait Staline pour fêter la fin de la guerre.
Interprétation formidable, -celle qui m'avait fait découvrir cet opus quand j'étais petit, et à laquelle je reste très attaché.
L'orchestre d'Ansermet est méconnaissable de virtuosité et de panache, et répond au quart de tour à la direction flamboyante de Weller !  

Pour cette espèce d'étrangeté qui lui est inhérente, à elle ; à son timbre à la fois anguleux et presque "gourd", parfois, amati. Et pour la rutilance absolument contrôlée, millimétrée de son orchestre inhumain (au sens propre), à lui :

Lukas Foss : Concerto n°1 pour piano et orchestre       1943 / Nakamatsu, Saint-Clair

http://www.francemusique.fr/emission/samedi-soir-l-opera/2015-2016/olympie-de-gaspare-spontini-06-11-2016-19-00

Concert du 3 juin au TCE

Jérémie Rhorer, Le Cercle de l'Harmonie, Choeur de la radio flamande, Karina Gauvin, Kate Aldrich, Mathias Vidal, Josef Wagner, Patrick Bolleire, Philippe Souvagie

Henryk Gorecki : Symphonie n°3 pour soprano et orchestre       1976 / Upshaw, Zinman

Mélomaniac a écrit:

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°9 en ré mineur, Op. 125

= Jane Marsh, Josephine Veasey, Placido Domingo, Sherrill Milnes

Erich Leinsdorf, Chorus Pro Musica, New England Conservatory Chorus, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, avril 1969)

Une très bonne version, dans une discographie qui en compte bien sûr d'excellentes et d'éminentes.
Moins sanguin que Munch avec le même orchestre, mais la discipline du chef autrichien, plus raisonné, ne se dispense ni de fougue ni de charisme.
Et puis la prise de son reste une des plus mirobolantes que cette oeuvre ait connue au disque !  

Si la prise de son est aussi "mirobolante" que celle de sa Ville Morte de Korngold, alors là...

Lukas Foss : Elegy for Anne Frank pour narrateur, piano et orchestre       1989 / Foss (L), Foss (E), Saint-Clair

Brahms : les œuvres pour clarinette (de Peyer - DG)

C'est pour moi un aliment aussi indispensable que l'eau ou l'air. Beau son mélancolique et svelte de Gervase de Peyer.

D'une intégrale à l'autre :

• Joseph Bodin de Boismortier (1689 - 1755)
Ballets de Village et Sérénades
Niquet / le Concert Spirituel

Sur les conseils de bAlexb et pas mieux à dire: "Plaisirs sans arrière-pensées ; sans écoeurement, non plus. Talent et fraîcheur"


• Gaspard Le Roux (?1660 ?1707)
Pièces de clavessins (D.F. fin XVIIème et Vincent Tibaud de Toulouse 1681)
Bibiane Lapointe et Thierry Maeder -Les cyclopes-




• François Couperin (1668-1733)
Pieces de viole
Lorenz Duftschmid (basse de viole), Andreas Pilger (violon), Ulrike Fischer (violon), Ulrike Becker (basse de viole), Bob van Asperen (clavecin)


Couperin autour de la viole qui culmine et commence le CD avec les deux suites

Bertram a écrit:

Brahms : les œuvres pour clarinette (de Peyer - DG)

C'est pour moi un aliment aussi indispensable que l'eau ou l'air. Beau son mélancolique et svelte de Gervase de Peyer.

et en plus une version magnifique.
Edit:
(enfin j'ai posté un peu vite): Je pensais aux sonates piano-clarinette (Gervase de Peyer / Barenboim -Emi), je vois que tu cites DG (peut-etre un coffret plus large, musique de chambre (trio, quintette) + sonates...)) ou une autre version?

Lukas Foss : Concerto n°2 pour piano et orchestre       1949-51-52 / Kasman, Saint-Clair

xoph a écrit:

Bertram a écrit:

Brahms : les œuvres pour clarinette (de Peyer - DG)

C'est pour moi un aliment aussi indispensable que l'eau ou l'air. Beau son mélancolique et svelte de Gervase de Peyer.

et en plus une version magnifique.
Edit:
(enfin j'ai posté un peu vite): Je pensais aux sonates piano-clarinette (Gervase de Peyer / Barenboim -Emi), je vois que tu cites DG (peut-etre un coffret plus large, musique de chambre (trio, quintette) + sonates...)) ou une autre version?

Non c'est bien ça, c'est moi qui me suis trompé : j'écoute en fichier et j'ai confondu avec le coffret Reginald Kell (chez DGG)...

Helmut Lachenmann : Ausklang pour piano et orchestre       1984-85 / Damierini, Eötvös

Granville Bantock, dont la musique somptueuse est trop peu connue.

Rodion Shchedrin (1932-)

Piano Concertos Nos. 1, 2 & 3 (1954 ; 1966 ; 1973)

Rodion Shchedrin, piano
The USSR State Symphony Orchestra
Evgeny Svetlanov, conductor

Wagner: Siegfried Actes 2 et 3 (Karajan)

Fauré : Nocturne No.6 - François


Koechlin : La Loi de la Jungle - Orchestre National de France, dir. Gabel


Koechlin : Trois poèmes, op.18 -Lemieux, Schukoff, Sedov / Choeur de Radio Fr., Orchestre National de France, dir. Gabel
 
le chant de Kala-Nag 

Debussy : Images - Orchestre National de l’ORTF, dir. Martinon
  +

Ives : Thre Quarter-Tone Pieces - Christof, Schleiermacher 
 +
Ives : Set of Five Take-Offs - Berman
 +
très romantique !!

Villa-Lobos : Concerto pour guitare (Yepes/García Navarro)

Rav-phaël a écrit:

Carl Maria von Weber
—
Sonate pour piano en la♭majeur
Alfred Cortot [ piano ]

Faudrait que tu réussisses à trouver la version de Annie d'Arco.

Ravel: La Valse/Ansermet

Xavier a écrit:

Ravel: La Valse/Ansermet

Ma version préférée

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Sacré Jimmy !

Un pan de son répertoire (je parle du compositeur mais aussi de Sawallisch, en fait), dont on ne parle pas assez :

Hyacinthe a écrit:

Sacré Jimmy !

C'est une bonne version?

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Roussel:Le Festin de l'araignée (Tortelier)

Alfred Schnittke (1934-1998)

Cello Concerto No. 1 (1986)

Natalia Gutman, cello
The USSR Ministry of Culture Symphony Orchestra
Gennady Rozhdestvensky, conductor



:burns:

aurele a écrit:

http://www.francemusique.fr/emission/samedi-soir-l-opera/2015-2016/olympie-de-gaspare-spontini-06-11-2016-19-00

Concert du 3 juin au TCE

Jérémie Rhorer, Le Cercle de l'Harmonie, Choeur de la radio flamande, Karina Gauvin, Kate Aldrich, Mathias Vidal, Josef Wagner, Patrick Bolleire, Philippe Souvagie

J'écoute aussi après l'avoir vu en salle... vraiment magnifique à bien des moments!
Je trouve vraiment très dommage par contre qu'on ait la version remaniée avec fin heureuse plutôt que la fin originale tragique...

George Enescu : Sonate n°2 pour violoncelle et piano       1935 / Ilea, Licaret
 +

Aaron Copland : Symphonie pour orgue et orchestre       1924 / Power Biggs, Bernstein

Yann Robin : Art of metal I pour clarinette contrebasse et ensemble       2006 / Billard, EIC (Malkki)
+

• Claude Balbastre (1727-1799, enfin dixit DHM, disons plutôt 1724-1799)
"On a de Balbastre les compositions dont les titres suivent :... Tous ces ouvrages sont écrits d'un style lâche et incorrect." Fétis François-Joseph (1784-1871) cité par Jean-Marc Warszawski dans https://www.musicologie.org/Biographies/b/balbastre.html
On pouvait bien compter sur Leonhardt  pour y insuffler tenue et tension
• Armand-Louis Couperin (1727-1799, enfin dixit DHM, disons plutôt 1727-1789)
• Jacques Duphly (1715-1789 et c'est tout à fait ça) *

Gustav Leonhardt, clavecins (1980 Martin Skowroneck, Nicolas Lefebure 1755*)

  Attention à la rocaille, elle sait se faire incisive (ou très tendre)

arnaud bellemontagne a écrit:

Hyacinthe a écrit:

Sacré Jimmy !

C'est une bonne version?  

Alors perso je trouve que Levine n'en fait pas trop, tout est savamment dosé et la "grandiloquence" arrive dans le dernier mouvement. La tension est bien maintenue.

Pour Kathleen Battle et Christa Ludwig : rien à redire même si l'on entend que Christa Ludwig fatigue un peu.

La qualité sonore est bonne


I. Allegro maestoso - 23:26
II. Andante moderato - 11:52
III. Scherzo - 10:42
IV. Urlicht - 4:47
V. Im Tempo des Scherzos - 38:13


(Je copie ce message dans le fil de la deuxième également)

Ravel: Daphnis et Chloé, 2è suite/Bernstein

André Cluytens

Wagner:Le crépuscule des dieux (Levine)

Que Reiner Goldberg est pénible!

Dommage parce que le reste du cast est excellent.

Ah?
Je peux comprendre qu'on n'aime pas trop ce Siegfried très léger (moi j'aime bien), mais pourquoi pénible?

Voix terne et incarnation inexistante. Dur sur la longueur. De ce point de vue le DVD (avec Jérusalem à la place de Goldberg) remplace avantageusement le CD.

Finalement, un bon Siegfried c'est une denrée rare...

Et les concertos de Bach par Ferras/Schwalbe (pourquoi, d'ailleurs, la publication sous ce titre, je l'ignore) :

arnaud bellemontagne a écrit:

Wagner:Le crépuscule des dieux (Levine)

Que Reiner Goldberg est pénible!

Dommage parce que le reste du cast est excellent.

Amusant, j'écoute à l'instant même (sans avoir ouvert le fil) le III de Siegfried dans le même cycle, et j'aime énormément Goldberg : clair, franc, direct. Plus encore que Jerusalem, je crois (qui a un côté un peu tranquille en Siegfried).

Shostakovich : Sonate pour violon et piano - Sonate pour alto et piano (Kagan/Bashmet/Richter)

Déchirant, d'une telle noirceur.

Bartók : Sonate pour violon seul (Poulet)

Oeuvre particulièrement intense. Je regrette de ne pas avoir les connaissances suffisantes pour analyser la partition car ce doit être passionnant.