Playlist (115)

Pierre Boulez : Dérive I pour six instrumentistes       1984 / Ensemble Intercontemporain (Boulez)

Thierry Pécou : Salsa d'Élissa pour clarinette, piano et tumbadoras       1999 / Lamaison, Pécou, Ensemble Yaki Kandru
 +

Boulez : Tombeau (1962).  Anderson / EIC (Boulez) [2000]
Boulez : Tombeau (1962).  Hannigan / EIC, Académie Festival Lucerne (Boulez) [2011]

Jean Sébastien Bach (1685-1750)
Onze concertos

onze, c'est pas beaucoup. Des interprétations que je connaissais pas ou mal:  (Mortensen/Pinnock/Spaans/Mohlin/Concerto Copenhagen pour BWV 1065; Podger/Bellamy/Brecon Baroque pour BWV 1060...et d'autres)

Thierry Pécou : Sous l'aile du vent pour percussions       2000 / Jodelet
 +

A la fraîche : musiques cool et hydratantes


Au programme cet après-midi :

Gabriel Fauré
* Premier quatuor en ut mineur op.15
* Deuxième sonate en sol mineur op.117 pour piano et violoncelle
Claude Helffer, piano
Roger Albin, violoncelle
Georges Tessier, violon
Pierre Ladhuie, alto
1 LP Musidisc Richesse classique RC 642

1) Granville Bantock (1868-1946) :

A Hebridean Symphony

= Vernon Handley, Royal philharmonic Orchestra

(Hyperion, août 1990)

    Musiques estivales, brûlantes et sensuelles :

1.  

Scriabine : Le Poème de l’Extase.  Philharmonia Orchestra, dir. Salonen

Szymanowski : Concerto pour violon No.1.  Mordkovitch, BBC Philarmonic, dir. Sinaisky

2) Frederick Delius (1862-1934) :

Songs of sunset

= Janet Baker, mezzo ; John Shirley-Quirk, baryton ; Charles Groves, Choeurs et Orchestre philharmonique de Liverpool

(Emi, juin 1968)

    Musiques estivales, brûlantes et sensuelles :

2.  


Schreker : Vorspiel zu einem Drama. Gürzenich-Orchester Köln, dir. Conlon

    Musiques estivales, brûlantes et sensuelles :

3.  


Schoenberg : Symphonie de chambre No.1. Los Angeles PO, dir. Mehta

3) Malcolm Arnold (1921-2006) :

English dances, set I Op. 27 & set II Op. 33

= Charles Groves, Orchestre symphonique de Bournemouth

(Emi, juillet 1976)

    Musiques estivales, brûlantes et sensuelles :

4.  


Villa-Lobos : Dança dos Mosquitos.  Slovak RSO, dir. Duarte




Un peu de bossa-nova, pour faire plaisir à Mélo.

anaëlle a écrit:

Un peu de bossa-nova, pour faire plaisir à Mélo.

Plutôt à Cololi...

******************************************************************************


La Grotte de Fingal (île de Staffa, -Écosse)


4) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Les Hébrides, -Ouverture Op. 26

= Peter Maag, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, avril 1960)

Quelle musique fabuleuse...

Arlington Row dans le village de Bibury (Angleterre -Gloucestershire)


5) Herbert Howells (1892-1983) :

Quatuor n°3 « in Gloucestershire »

Peter Manning, Keith Pascoe, violon
Peter Lale, alto
Andrew Shulman, violoncelle

(Emi, mars 1995)

Wagner: Parsifal, acte 3/Bychkov-Guth

Plus pour Holst que pour Varese, j'avoue ...
Et puis revenir à un de ces disques que je traîne avec moi depuis des années (ah ! cette collection !) :

bAlexb a écrit:

Plus pour Holst que pour Varese, j'avoue ...

Ce qui te vaudra une bonification auprès de Mélo.

Cololi a écrit:

bAlexb a écrit:

Plus pour Holst que pour Varese, j'avoue ...

Ce qui te vaudra une bonification auprès de Mélo.

J'ai édité et ajouté Augusta Holmès qui "tourne" en ce moment (ah ! La Nuit et l'Amour !). Côté "poèmes symphoniques", je ne suis pas sûr que ça me vaille l'indulgence de qui que ce soit !

Mahler : Symphonie 1, Suitner/Staatskapelle de Dresde

Comme chez Kegel, les mouvements extrêmes sont des bijoux. Quelle tendresse dans le Final. La Titan regarde ici vers ses inspirations romantiques, et non vers la surcharge émotionnelle des opus suivants.

Les symphonies 3 et 8. Coffret de 5 disques regroupant les 10 symphonies, dont les dates de composition s'échelonnent de 1931 à 1973. Musique typiquement nordique, d'accès très aisé.

Musique pour nuit tranquille

Alfred Schnittke (1934 - 1998)
Concertos 2 et 3 pour violon
Stille Nacht
Gratulations Rondo*

Gidon Kremer / Christoph Eschenbach - Chamber Orchestra of Europe

Je m'interrogeais sur les rapports de Schnittke et Francis Bacon (pas si improbable en fait, morts à six ans d'intervalle, j'ai trouvé ça: watch?v=hkMEtRe_AVo)
* Je sens que c'est le bon moment pour moi d'aborder les quatuors de Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791)
Quatuors à cordes n° 15 K.421 et n° 19 K.465 "Les Dissonances" - Divertimento K.138

Quatuor Ebène

"on croirait presque entendre Webern ou Schnittke..." (à propos des dissonances): Quatuor Ebène. Quant à moi, euh disons que j'ai la gorge un peu nouée.

Mendelssohn : Trio No.1. Rubinstein, Heifetz, Piatigorsky

Ravel : Trio. Rubinstein, Heifetz, Piatigorsky

Debussy: Mélodies de jeunesse/Haguenauer, avec Faraon, Léger, Ragon, (CD 1 de l'intégrale Haguenauer)

Roslavets : Trio No.3. Trio Fontenay

Chostakovitch : Trio No.1. Ashkenazy, Visontay, Lidström

Milhaud : Quatuor à cordes No.1. Arriaga SQ
/
Milhaud : Quatuor à cordes No.2. Arriaga SQ

Chausson: Poème de l'amour et de la mer/Doufexis, Steffens

+

Je poste ce qui est en fait ma playlist du week-end dernier.

Böhm: Œuvres d'orgue
Bernard Foccroulle (orgue Van Hagerbeer de la Grote Sint Laurenskerk d'Alkmaar)
Enr.: Alkmaar, V.2011
Ricercar
Très beau, vraiment le lien entre la première école du Nord et le jeune Bach. Comme d'habitude, j'aime mieux l'austérité méditative des Chorals, et moins l'exubérance des Préludes. Foccroulle comme toujours idéal pour moi; l'instrument assez chouette, même si déjà un tout petit peu trop ample et brillant par rapport à ceux que je préfère (Norden, Tangermünde, Oosthuizen, Lanvellec...)

Lully: Phaëton
Emiliano Gonzalez Toro, Ingrid Perruche, Isabelle Druet, Gaëlle Arquez, Andrew Foster-Williams, Frédéric Caton, Benoît Arnould, Cyril Auvity, Virginie Thomas, Christophe Rousset / Les Talens Lyriques, Chœur de Chambre de Namur
Enr. public, Paris, X.2012
Aparté
Prévisiblement, le parti-pris inverse de la version Minkowski: de belles voix stylistiquement assez homogènes et un orchestre aux sonorités raffinées et voluptueuses qui exalte plus une sorte de belle coulée régulière. Si les voix d'Ingrid Perruche et Isabelle Druet me séduisent davantage que celle des Rachel Yakar et Jennifer Smith, il faut avouer que, dans les duos Libye/Épaphus, Gaëlle Arquez et Foster-Williams sonnent un rien fades par rapport à Véronique Gens et Théruel et surtout que Gonzalez Toro est quand même bien moins intéressant que Crook (dont c'est un des meilleurs rôles), tant théâtralement que vocalement. Il n'empêche que c'est somptueux, d'autant que l'œuvre elle-même est assez étonnante (en particulier, sa dimension sarcastique).

Bernhard Gander: Bunny Games (2006) pour ensemble
Emilio Pomárico / Klangforum Wien
En public, Vienne, X.2006
Kairos
Du contemporain autrichien tendance «gros-bordel-avec-références-aux-cultures-populaires» (ici, paraît-il, des références à Scarlatti et à Varèse autant qu'à Madonna et Abba; sur le même disque, il y a aussi une pièce en hommage à un groupe de heavy metal et une autre inspirée de Spiderman) mais avec quelque chose de mou et de gratuit dans le bruyant, d'où une impression assez erratique, sans cette énergie puisée dans les gestes du free jazz qui peut sauver un Mitterer.
Certes, je serais assez tenté d'employer un vocabulaire dont j'use peu, et de parler de «grosse daube»; d'un autre côté, il y a quand même ici quelque chose qui force le respect, à savoir cette capacité à faire à la fois aussi pénible que les post-sériels les plus grisâtres et aussi kitsch que les néos les plus racoleurs.

Schumann : Liederkreis Op.24.  DFD, Hölle

Benedictus a écrit:

Je poste ce qui est en fait ma playlist du week-end dernier.

Böhm: Œuvres d'orgue
Bernard Foccroulle (orgue Van Hagerbeer de la Grote Sint Laurenskerk d'Alkmaar)
Enr.: Alkmaar, V.2011
Ricercar
Très beau, vraiment le lien entre la première école du Nord et le jeune Bach. Comme d'habitude, j'aime mieux l'austérité méditative des Chorals, et moins l'exubérance des Préludes. Foccroulle comme toujours idéal pour moi; l'instrument assez chouette, même si déjà un tout petit peu trop ample et brillant par rapport à ceux que je préfère (Norden, Tangermünde, Oosthuizen, Lanvellec...)

Lully: Phaëton
Emiliano Gonzalez Toro, Ingrid Perruche, Isabelle Druet, Gaëlle Arquez, Andrew Foster-Williams, Frédéric Caton, Benoît Arnould, Cyril Auvity, Virginie Thomas, Christophe Rousset / Les Talens Lyriques, Chœur de Chambre de Namur
Enr. public, Paris, X.2012
Aparté
Prévisiblement, le parti-pris inverse de la version Minkowski: de belles voix stylistiquement assez homogènes et un orchestre aux sonorités raffinées et voluptueuses qui exalte plus une sorte de belle coulée régulière. Si les voix d'Ingrid Perruche et Isabelle Druet me séduisent davantage que celle des Rachel Yakar et Jennifer Smith, il faut avouer que, dans les duos Libye/Épaphus, Gaëlle Arquez et Foster-Williams sonnent un rien fades par rapport à Véronique Gens et Théruel et surtout que Gonzalez Toro est quand même bien moins intéressant que Crook (dont c'est un des meilleurs rôles), tant théâtralement que vocalement. Il n'empêche que c'est somptueux, d'autant que l'œuvre elle-même est assez étonnante (en particulier, sa dimension sarcastique).

Bernhard Gander: Bunny Games (2006) pour ensemble
Emilio Pomárico / Klangforum Wien
En public, Vienne, X.2006
Kairos
Du contemporain autrichien tendance «gros-bordel-avec-références-aux-cultures-populaires» (ici, paraît-il, des références à Scarlatti et à Varèse autant qu'à Madonna et Abba; sur le même disque, il y a aussi une pièce en hommage à un groupe de heavy metal et une autre inspirée de Spiderman) mais avec quelque chose de mou et de gratuit dans le bruyant, d'où une impression assez erratique, sans cette énergie puisée dans les gestes du free jazz qui peut sauver un Mitterer.
Certes, je serais assez tenté d'employer un vocabulaire dont j'use peu, et de parler de «grosse daube»; d'un autre côté, il y a quand même ici quelque chose qui force le respect, à savoir cette capacité à faire à la fois aussi pénible que les post-sériels les plus grisâtres et aussi kitsch que les néos les plus racoleurs.

Aaaah, je reconnais bien une fois de plus, le jansénisme en toi.

Liszt: Le juif errant/Eröd

+

La première symphonie. Une oeuvre sans grande envergure (et sans prétention, je crois), mais joliment tournée.

Dans un autre registre, beaucoup plus (presque trop) sombre:



Écrits entre 1939 et 1965, des oeuvres singulières et exigeantes.

Duparc: Phidylé/Gens



Debussy: 3 chansons de Bilitis/Otter

+

Messiaen: 3 mélodies/Von Stade

plenum a écrit:

Aaaah, je reconnais bien une fois de plus, le jansénisme en toi.

Pour l'orgue, je le reconnais volontiers. (Au demeurant, Port-Royal-des-Champs a toujours été une de mes ballades préférées en région parisienne.)
Pour le Lully, en revanche, je n'y apprécie pas moins l'orchestre hédoniste de Rousset que celui, plus sec, de Minkowski. Quant à trouver les Bunny Games de Gander daubesques, je ne crois pas qu'il faille pour cela être particulièrement janséniste (ni quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs).

Bon, si j'ai un peu de temps ce soir, je tâcherai de poster ma playlist de la semaine écoulée.

Haydn : Symphonie n°96 "Le Miracle" (Bernstein)
Haydn : Symphonie n°97 (Bernstein)

Tutto Mozart pour la séance ménage/popote du dimanche matin ; il y a pire (répertoire ET interprètes )...

Benedictus a écrit:

Bernhard Gander: Bunny Games (2006) pour ensemble
Emilio Pomárico / Klangforum Wien
En public, Vienne, X.2006
Kairos
Du contemporain autrichien tendance «gros-bordel-avec-références-aux-cultures-populaires» (ici, paraît-il, des références à Scarlatti et à Varèse autant qu'à Madonna et Abba; sur le même disque, il y a aussi une pièce en hommage à un groupe de heavy metal et une autre inspirée de Spiderman) mais avec quelque chose de mou et de gratuit dans le bruyant, d'où une impression assez erratique, sans cette énergie puisée dans les gestes du free jazz qui peut sauver un Mitterer.
Certes, je serais assez tenté d'employer un vocabulaire dont j'use peu, et de parler de «grosse daube»; d'un autre côté, il y a quand même ici quelque chose qui force le respect, à savoir cette capacité à faire à la fois aussi pénible que les post-sériels les plus grisâtres et aussi kitsch que les néos les plus racoleurs.

oui !!
(le plus mauvais des métalleux à platine autrichiens, à mon avis.
je n’ai pas écouté ce cd, mais l’autre Kairos, avec un effet dégoulinant sur le titre du plus bel effet.
et je me demande si Frederick ne pensait pas à lui quand il parlait de « certains compositeurs à la mode qui se prétendent influencés par le Metal mais qui sont tout juste capables de citer Meshuggah et Metallica ».)

Symphonic Waltzes
* Le Beau Danube bleu (J. Strauss/Fricsay)
* Valse de 'Faust' (Gounod/Fricsay)
* Scène et Valse de Swanhilde de 'Coppelia' (Delibes/Karajan)
* Valse du 'Cavalier à la Rose' (R. Strauss/Böhm)
* Tempo di valse de la 'Sérénade op.22' (Dvorak/ Schmidt-Isserstedt)
* Valse de 'Eugène Onéguine' (Tchaïkovski/Fricsay)
* 3 Valses des 'Sylphides' (Chopin/arr. Douglas/Karajan)
1 LP DGG Privilege 135 009

A la fraîche : musiques cool et hydratantes


Au programme cet après-midi :

Dietrich Eichmann (1966) : Entre deux guerres (1996–98) concerto pour piano et 14 instrumentistes
Christoph Grund / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (David R. Coleman)

1) George Lloyd (1913-1998) :

Symphonie n°4 « arctique »

= George Lloyd, Orchestre symphonique Albany

(Albany, décembre 1987)

André a écrit:

Symphonies 1 et 5 de Tubin. Un compositeur peu souvent cité dans ce fil, je crois.

2) Gösta Nystroem (1890-1966) :

Ishavet

= Peter Erös, Orchestre philharmonique de Stockholm

(Caprice, janvier 1986)

Une partition décalvée et blême, inspirée par l'océan arctique et écrite à Paris en 1924-25.

j’en ai plutôt un bon souvenir.

**

Gilles Tremblay (1932) :
Phases (1956) pour piano
Réseaux (1958) pour piano
Jeux de solstice (1974?) pour orchestre moyen et quatre solistes ad libitum
Oralléluiants (1975) pour soprano, ensemble et amplification
L’espace du cœur (1997) pour chœur mixte et percussions
Croissant (2001) pour quatuor à cordes
Pauline Vaillancourt, soprano
Gilles Tremblay, piano
Penderecki String Quartet
Pro Coro Canada (Agnès Grossmann)
Ensemble de la Société de musique contemporaine du Québec (Serge Garant)
Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France (Gilles Tremblay)

3) Gösta Nystroem (1890-1966) :

Sinfonia del Mare

= Elisabeth Söderström, soprano ; Stig Westerberg, Orchestre symphonique de la Radio de Stockholm

(Swedish society, mars 1971)

4) Einojuhani Rautavaara (1928-) :

Cantus Arcticus

= Leif Segerstam, Orchestre philharmonique d'Helsinki

(Ondine, novembre 2004)