Playlist (116)

Mélomaniac a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Brahms – Sextuor n°1 – Octuor du Philharmonique de Berlin. Crincrinne, épais, mou, peu détaillé, aucun élan. Vraiment pas aguerris pour ça. (vient de paraître chez Decca)

Jamais entendu (et ça ne me fait pas vraiment envie malgré ta description) -je crois que l'enregistrement est d'origine Philips.

Je me demandais justement si ce n'était pas un rhabillage, parce que je m'attendais à entendre le Berlin transparent de la fin d'Abbado et surtout de Rattle, alors que je me retrouve plutôt avec la période de déclin du début d'Abbado (on a plutôt l'impression d'entendre les dernières chaises du Philharmonia des années 70 que les premières de Berlin en 2016…).

Brahms : 4e Symphonie, Abbado/Berlin (DG)

Le jeune Abbado, qui venait de prendre les rênes des mains de Karajan. Je ne connaissais pas cette version - et quelle magnifique surprise ! L'orchestre a la même densité que sous le chef autrichien, mais Abbado, plus fluide, y est plus séducteur. J'aime tout autant que l'approche plus sévère et stratifiée du dernier Karajan.

Et c'est une coïncidence, mais :

DavidLeMarrec a écrit:

le Berlin transparent de la fin d'Abbado et surtout de Rattle, alors que je me retrouve plutôt avec la période de déclin du début d'Abbado

Le Berlin de cette intégrale était-il déjà en déclin pour toi ?

CD3 et 4



Joseph Jongen: Passacaille et gigue, op. 90. Direction Fernand Quinet. Très belle musique, dans le mode archaïsant.

François Joseph Gossec: Grande Messe des morts; Symphonie à 17 parties pour orchestre. Direction Jacques Houtmann.

Le requiem de Gossec est impressionnant, la direction enlevée, mais l'enregistrement sabote l'écoute. C'est une vraie chambre à échos, on s'y perd presque.

Messiaen - Quatuor pour la fin du temps - Chung

Serge Prokofiev
* Concerto pour piano no.5 op.55
Richter / Rowicki (LP DGG)

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 4 :
— Gitimalya, Bouquet of Songs (1974) pour marimba et orchestre
Michiko Takahashi
Tokyo Symphony Orchestra (Hiroyuki Iwaki)
— In an Autumn Garden (1973/79) pour orchestre gagaku, version complète
Tokyo Gakuso
— Quatrain (1974–75) pour clarinette, violon, violoncelle, piano et orchestre
Tashi : Richard Stolzman, Ida Kavafian, Fred Sherry, Peter Serkin
Boston Symphony Orchestra (Seiji Ozawa)

fabuleux ce Quatrain.

Franck : Quintette.  Richter, Borodin SQ

Liszt : Harmonies poétiques et religieuses, Pensées des morts.  Richter

Liszt : Harmonies poétiques et religieuses, Andante lagrimoso.  Richter

Liszt : Ave Maria.  Richter


Dutilleux : Deux Sonnets de Jean Cassou.  Cachemaille, Dutilleux

Dutilleux : San Francisco Night.  Upshaw, Ducros

Dutilleux : Correspondances.  Hannigan, Orchestre Philharmonique de Radio France, dir. Salonen

Dutilleux : Le Temps l’horloge.  Fleming, Orchestre National de France, dir. Ozawa
 

Fauré : Mélodies op.72, 83, 85, 87, 92, 94, Vocalise-Études.  Ameling, Souzay, Baldwin


Mahler : Six Lieder extraits du Knaben Wunderhorn.  Sydney, Poell, Wiener Staatsoper, dir. Prohaska

Daniele Bravi (1974–) :
— Lettere dal manicomio – Il Lamento del Tasso (2009) pour voix et piano
— Meditazione Quarta – Del Vero e Del Falso (2007) pour ensemble
— Aris (2010) pour clarinette basse
— Solo (2008–11) pour piano
— Meditazione Prima in Eco (2002) pour ensemble
— Quartetto n.2 (2005) pour cordes
— Metempsicosi (2006) pour flute
Donatienne Michel-Dansac, soprano
Matteo Cesari, flute
Roberta Gottardi, clarinette
Anna D’Errico, piano
Arditti String Quartet
Algoritmo Ensemble
Ensemble Vide
Marco Angius, direction

Rav-phaël a écrit:

Dmitri Chostakovitch

Symphonie 6
Vasily Petrenko : Royal Liverpool Philharmonic Orchestra

Ton avis svp en quelques mots sur cette oeuvre que je vénère.

Anton Webern : Cinq mouvements pour quatuor à cordes (1909)
Alban Berg : Suite lyrique pour quatuor à cordes (1925–26)
Arnold Schönberg : Quatuor à cordes nº2 (1907–8 )
Franziska Hirzel, Arditti Quartet



à part quelques passages, c’est pas tellement désagréable à écouter, mais je ne comprends décidément rien à cette Suite lyrique.

Johannes Brahms : Symphonies
Rattle, Berliner Philharmoniker

Brahms: 21 Danses hongroises. Kodaly: Hary, Janos (suite d'orchestre). Orchestre philharmonique de Liège, Paul Strauss.

De surprenantes Danses, très rubatoïsées, finement caractérisées. Mon attention a été maintenue tout du long, ce qui est rare pour cette musique dans sa version pour orchestre. Le Kodaly ne manque jamais de faire son effet. Une version très drôle et vivante.

Paul Strauss était un chef américain, originaire de Chicago, et protégé de Dimitri Mitropoulos. Plusieurs enregistrements sous DGG et EMI. À part le récital Léopold Simoneau sur DGG je ne l'avais jamais entendu.

Rav-phaël a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Rav-phaël a écrit:

c'est vraiment cette Symphonie 6 qui a ma préférence chez Chostakovitch (pour le moment)    !

Cette symphonie figure dans mon Top 10 des symphonies.
* Chostakovitch: 6 (Jarvi/Écosse, Chandos) et 13 (Kamu/Birmingham, Chandos).

Oui, j'avais lu ça. La Symphonie 13 !?    ça m'a fait tiquer, c'est curieux d'aimer la 6 et la 13 en même temps, je trouve.

La 6e, pour son côté contemplatif et très large avec ses lents développements.
La 13, surtout les deux premiers mouvements, pas pire que la 14 au fond, elle aussi très sombre,
comme tu sais, les deux symphonies sont chantées (la 13 sur les poèmes d'Evtouchenko et 14 sur ceux de Garcia Lorca, Apollinaire, Küchelbecker et Rilke), au moins ça en commun.
Les excellentes interprétations y sont pour beaucoup.

Joonas Kokkonen (1921-1996) :

Requiem

Soile Isokoski, soprano
Walton Grönroos, baryton

Ulf Söderblom, Choeur du Festival de Savolinna, Orchestre symphonique de Lahti

(Bis, mai 1991)

Tu as aimé ce Requiem ?

Aimé, c'est pas un adjectif que j'associe spontanément à ce genre d'oeuvre.

Je trouve ça à la fois tendre, recueilli, bien dans la veine austère de ce compositeur : absence d'effet, lyrisme distant, et un certain sentiment de désolation.

Je trouve son univers très prenant quand il entre en sympathie avec mon humeur les jours de relative morosité.

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 5 :
— Marginalia (1976) pour orchestre
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Hiroyuki Iwaki)
— A Flock Descends into the Pentagonal Garden (1977) pour orchestre
Boston Sympony Orchestra (Seiji Ozawa)
— Far calls. Coming, far! (1980) pour violon et orchestre
Yuzuko Horigome
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Hiroshi Wakasugi)
— A Way a Lone II (1981) pour orchestre à cordes
I Fiamminghi (Rudolf Werthen)
— Toward the Sea II (1981) pour flute alto, harpe et orchestre à cordes
Hiroshi Koizumi, Mari Kimura
Orchestra Ensemble Kanazawa (Hiroyuki Iwaki)

et voilà, ça commence déjà à se gâter... cette mélasse uniforme mi-Debussy mi-Kancheli (parfois Berg, ce qui est mieux), dominée par les cordes, et gâtée (pourquoi ??) d’harmonies hyperchargées et de gros clusters ; il ne reste plus grand-chose de ce travail sur les timbres, les percussions, les couleurs (subsistent celles de la vase), etc.
heureusement qu’il reste la musique de chambre.
et quatre cds exceptionnels d’orchestre, c’est déjà très bien.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonies nos. 5, 8 & 9
* Suite 'Hamlet'
Boston Symphony Orchestra
Andris Nelsons (2016)
2 CD DGG

Mélomaniac a écrit:

En tout cas, cette musique convient bien à mon humeur point trop enthousiaste

Mélomaniac a écrit:

Je trouve son univers très prenant quand il entre en sympathie avec mon humeur les jours de relative morosité.

Eh beh, Mélo ?! 

anaëlle a écrit:

Eh beh, Mélo ?!

L'actualité, et la tristesse de vous quitter
Qu'allez-vous devenir, innocentes proies livrées sans merci à et :burns:

Je pars demain également, je serai absente de ce lieu glauque et mal famé ces 3 prochaines semaines, Cololi et David auront champ libre!

anaëlle a écrit:

Je pars demain

Pourquoi dis-tu toujours que tu t'en vas?

Vue des canaux de Bruges -sur la droite en crème, un excellent restaurant


Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude et Fugue en la mineur, BWV 543
Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565
Wachet auf, ruft uns die Stimme, BWV 645
Nun komm der Heiden Heiland, BWV 659

= Jan Van Landeghem, orgue Loncke de l'église Saint-Gilles de Bruges

(Pavane, avril 1995)

Quelques tubes de Bach sur ce petit orgue de 19 jeux, construit en treize mois et inauguré en 1976.

Xavier a écrit:

anaëlle a écrit:

Je pars demain

Pourquoi dis-tu toujours que tu t'en vas?

Peut-être parce qu'elle part encore...

Mélomaniac a écrit:

IV, 4, je te laisse deviner de quel opéra.

Mélomaniac a écrit:

Quelques tubes de Bach sur ce petit orgue de 19 jeux, construit en treize mois et inauguré en 1976.

Small is beautiful!

Xavier a écrit:

je te laisse deviner de quel opéra.

Je parie qu'il s'agit du seul opéra qui m'agace profondément...

Enfin, -le livret.

Mélomaniac a écrit:

Vue des canaux de Bruges -sur la droite en crème, un excellent restaurant

Die Tote Stadt..

Une ville étrange, belle et irréelle, assise au sein d'un vaste parc industriel et portuaire aux édifices modernes... enfin, c'est l'impression qui me reste 15 ans après... Il faudrait que je revisite.

............................................................................

Orchestre Philharmonique de Liège, dirigé par Edgar Doneux. Willem Kersters 1929-1988, Ulenspiegel de Geus, ballet d'environ 90 minutes. Kersters eut comme professeurs Marcel Poot et Jean Absil. Professeur aux conservatoires d'Anvers et de Maastricht.

Musique typique d'un compositeur jamais tenté ni contaminé par le modernisme. Et qui, pourtant, sonne tout-à-fait contemporain-tonal. Une intéressante découverte. Disques 6 et 7 du coffret OPL. Dans le disque 7 Grétry domine, avec ses Danses villageoises, suite de Céphale et Procris et autres (3 ouvertures - l'était prolifique, le mec).

Honegger & Ibert: L'Aiglon/Nagano

Staatskapelle de Dresde, 1967

Ravel: Gaspard de la nuit/Perlemuter II

Ravel: Valses nobles et sentimentales/Muraro

+

lucien a écrit:

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 5 :
— Marginalia (1976) pour orchestre
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Hiroyuki Iwaki)
— A Flock Descends into the Pentagonal Garden (1977) pour orchestre
Boston Sympony Orchestra (Seiji Ozawa)
— Far calls. Coming, far! (1980) pour violon et orchestre
Yuzuko Horigome
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Hiroshi Wakasugi)
— A Way a Lone II (1981) pour orchestre à cordes
I Fiamminghi (Rudolf Werthen)
— Toward the Sea II (1981) pour flute alto, harpe et orchestre à cordes
Hiroshi Koizumi, Mari Kimura
Orchestra Ensemble Kanazawa (Hiroyuki Iwaki)

et voilà, ça commence déjà à se gâter... cette mélasse uniforme mi-Debussy mi-Kancheli (parfois Berg, ce qui est mieux), dominée par les cordes, et gâtée (pourquoi ??) d’harmonies hyperchargées et de gros clusters ; il ne reste plus grand-chose de ce travail sur les timbres, les percussions, les couleurs (subsistent celles de la vase), etc.
heureusement qu’il reste la musique de chambre.
et quatre cds exceptionnels d’orchestre, c’est déjà très bien.

Aïe ...

Le premier enregistrement du Requiem de Fauré, en 1930 ; avec la prononciation "gallicane" du latin qui ne compte pas pour peu dans le charme de l'interprétation (Pié Iésu...) :



/watch?v=b1rNNeaWCbs

Cololi a écrit:

Aïe ...

il fallait t’y attendre : oui, j’aime Takemitsu, mais peut-être pas les mêmes œuvres que toi.
mais je pense qu’on pourrait en avoir un nombre assez important en commun.

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Aïe ...

il fallait t’y attendre : oui, j’aime Takemitsu, mais peut-être pas les mêmes œuvres que toi.

Comme tu dis

Citation :

mais je pense qu’on pourrait en avoir un nombre assez important en commun.

Il faudrait que je le connaisse mieux surtout

bAlexb a écrit:

C'est avec ce disque que j'ai découvert Cencic!

Ces Petits riens qui...

Dimitri Chostakovitch - Cantates (Paavo Jarvi)



Je découvre avec plaisir un autre visage de la musique de Chostakovitch

Pipus a écrit:

Dimitri Chostakovitch - Cantates (Paavo Jarvi)

Je découvre avec plaisir un autre visage de la musique de Chostakovitch

Il y a un moment que je veux l'entendre, justement ; mais pour pour le moment :

bAlexb a écrit:

La plus belle lamentation dans le Champs des Morts...

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 6 :
— Dreamtime (1981) pour orchestre
Melbourne Symphony Orchestra (Hiroyuki Iwaki)
— Rain Coming (1982) pour orchestre de chambre
London Sinfonietta (Oliver Knussen)
— Star-Isle (1982) pour orchestre
BBC National Orchestra of Wales (Tadaaki Otaka)
— To the Edge of Dream (1983) pour guitare et orchestre
Julian Bream
Birmingham Symphony Orchestra (Simon Rattle)
— Vers, l’arc-en-ciel, Palma (1984) pour hautbois d’amour, guitare et orchestre
Gareth Hulse, John Williams
London Sinfonietta (Esa-Pekka Salonen)

ça me parait déjà mieux que le cd prédent avec cet atroce A Flock.
bon, surtout pour les deux premières œuvres, parce que le reste je trouve quand même ça pas terrible.

Ah non, A Flock c'est bien ! Après ... tu n'aimes pas du tout Debussy ... pas vraiment Messiaen non plus ... et pas vraiment Berg non plus ... alors c'est assez logique.

mais c’est-à-dire que ce n’est pas ça que j’entends, en fait.
bon, d’accord, peut-être un peu de Debussy (en plus rigique et statique...) par moments, de Messiaen à d’autres (pas vraiment ce que j’aime chez Messiaen malheureusement — j’aime Messiaen)... mais si ce n’était que ça, ça ne me poserait pas de problème... d’ailleurs les œuvres du début des années 70 sont déjà très marquées par Debussy et Messiaen (même si elles portent encore des traces de Cage et de Boulez). le problème, c’est la dimension agressive et frontal du truc, ces espèces de murs symphoniques gueulant... ça fait mal aux oreilles, quoi.

L. V. Beethoven
* Sonate no.8 op.13 'Pathétique'
Wilhelm Kempff, piano
1 LP DGG 136 227

Pour vérifier comment il joue les gruppettos dans l'Adagio cantabile...
Sur une autre de ses versions, celle du LP 138 941 (DGG). les gruppettos sont joués d'une façon plus simple, plus naturelle, plus faciles à jouer.
Et l'effet magique semble moins évident.