Playlist (116)

Ravélavélo a écrit:

Fitzcarraldo a écrit:

Beethoven - Bagatelles - Gould

Gould ne t'ennuie pas trop avec son chantonnement

Non, on s'y habitue finalement.

Schubert: symphonies 8 et 9. Ou 7 et 8, selon la numérotation de cette édition.

Fitzcarraldo a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Fitzcarraldo a écrit:

Beethoven - Bagatelles - Gould

Gould ne t'ennuie pas trop avec son chantonnement

Non, on s'y habitue finalement.

Je ne connais pas beaucoup la version de Gould des Bagatelles.
Par chance il y en a quelques unes en ligne, son chantonnement se fait discret.
Après écoute, la dernière (op.33 no.5) est jouée très liée (legato).

C'est prévu depuis un moment dans mon programme de réécouter les Sonates de Beethoven par Glenn Gould, pas toutes, mais quelques unes:
* la 1re, op. 2 no.1 (très sèche, saccadée. Cette interprétation me semble une curiosité, une version à part parce que c'est Gould qui joue. Utilisation plutôt restreinte de la pédale comme dans toutes les sonates de ce coffret.)
* la 8e, op.13 'Pathétique' (Dans l'Adagio Cantabile, interprétation assez standard, dans les normes, jouée assez legato, )
* la 14e, op.27 no.2 'Clair de Lune' Premier mouvement joué plutôt rapide, faut savoir que l'armature est marquée avec un C barré, donc faut jouer plutôt rapide, paraît-il, et Gould s'en tient à ce principe, pas trop lent malgré le fait que ça soit un Adagio Sostenuto, j'ai déjà lu ça quelque part. Le jeu de Gould est clair, limpide et d'une intelligence sans faille.


Beethoven
Piano Sonatas vol.1
Glenn Gould
3 CDs CBS LM3YK 45821

Puccini : Madama Butterfly (Mikko Frank - Nadine Dufaut 2016 : Ermonela Jaho, Marie-Nicole Lemieux, Valentine Lemercier, Bryan Hymel, Marc Barrard, Carlo Bosi, Wojtek Smilek, Pierre Doyen)

Magnifique! Mise en scène toute en délicatesse qui sait parfaitement utiliser l'immense scène sans surcharger la musique... et musicalement... Jaho est admirable, Lemieux touchante et maternelle, Hymel veule comme il faut...

Triste mais magnifique soirée!

Visible encore ici :
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/opera/choregies-d-orange/madama-butterfly-de-puccini-aux-choregies-d-orange-242809

bAlexb a écrit:

On pense spontanément moins au second concerto ; c'est dommage, c'est une pièce qui mériterait d'être plus souvent programmée (enfin, il me semble qu'elle ne l'est pas beaucoup ; comme l'oeuvre pour violoncelle qui est bouleversant, cf. Kol Nidrei & Ave Maria).

Bruch lui-même disait souvent qu'il ne s'expliquait pas cet intérêt exclusif pour son premier concerto, pas spécialement meilleur. Lorsque les étudiants venaient présenter au Maître leur interprétation, il le leur faisait remarquer.

xoph a écrit:

François-Joseph Gossec (1734-1829)
Six quatuors - oeuvre XV

Quatuor Ad Fontes

c'est fort joliment troussé (mais un poil répétitif)

Et puis pas fantastiquement joué. Malgré Piérot, il m'avait semblé que la justesse était assez fragile (et le son pas très avenant).

Horatio a écrit:

Brahms : 4e Symphonie, Abbado/Berlin (DG)

Le jeune Abbado, qui venait de prendre les rênes des mains de Karajan. Je ne connaissais pas cette version - et quelle magnifique surprise ! L'orchestre a la même densité que sous le chef autrichien, mais Abbado, plus fluide, y est plus séducteur. J'aime tout autant que l'approche plus sévère et stratifiée du dernier Karajan.

Et c'est une coïncidence, mais :

DavidLeMarrec a écrit:

le Berlin transparent de la fin d'Abbado et surtout de Rattle, alors que je me retrouve plutôt avec la période de déclin du début d'Abbado

Le Berlin de cette intégrale était-il déjà en déclin pour toi  ?

Je n'ai pas essayé (et ça ne me fait pas vraiment envie, je dois dire), donc je ne peux pas me prononcer.

Je ne dirais pas « déjà en déclin », dans la mesure où il s'agit plutôt (j'ai été peu rigoureux) d'un moment d'ajustement entre les excès du dernier Karajan et la prise en charge par Abbado, pas du tout le même type d'autorité, et surtout encore assez vert artistiquement. Leurs gravures du début des années 90 me paraissent assez peu abouties (considérant le potentiel des gens en question).

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms:Symphonies n°3 et 4 (Transcriptions pour piano à 4 mains Naxos)

Remarquables ces transcriptions. On sent pas de déperdition. Tout est incroyablement lisible et articulé. Et ça met en lumière comme rarement les qualités d'écriture du sieur Johannes.
Ca me donne envie de m'écouter le reste du corpus dans ces transcriptions...

Les ouvertures, les sérénades, les variations symphoniques, les concertos sont formidables (à chaque fois, privilégier le quatre mains sur les deux pianos). Les sextuors sont très réussis aussi.

Je trouve que les Quatuors et le Deutsches Requiem y gagnent moins, mais c'est très bien aussi.

En revanche, épargne-toi les valses, qui ne sont déjà pas toujours étourdissantes avec le chant et le texte…

Charles Tournemire: la septième symphonie, que je n'avais pas écoutée depuis des années.

Après Gould, je reviens à Gilels avec la sonate 'Clair de Lune'. Si Gould s'est montré bien élevé dans les deux premiers mouvements en respectant les normes sans toutefois ne jamais se laisser aller au sentimentalisme aigu ou à la rêverie, il lâche son fou dans le dernier droit marqué Presto agitato.
A titre comparatif et chrono en main, Gould négocie ce mouvement en 4:58 tandis que Gilels, qui ne se traîne pas les savates quand même, le fait en 7:05.

Ludwig Van Beethoven
* Sonate no.14 op.27 no.2 'Clair de Lune'
Emil Gilels, piano (DGG)

DavidLeMarrec a écrit:

bAlexb a écrit:

On pense spontanément moins au second concerto ; c'est dommage, c'est une pièce qui mériterait d'être plus souvent programmée (enfin, il me semble qu'elle ne l'est pas beaucoup ; comme l'oeuvre pour violoncelle qui est bouleversant, cf. Kol Nidrei & Ave Maria).

Bruch lui-même disait souvent qu'il ne s'expliquait pas cet intérêt exclusif pour son premier concerto, pas spécialement meilleur. Lorsque les étudiants venaient présenter au Maître leur interprétation, il le leur faisait remarquer.  

Oui en effet, comme Rachmaninov à propos de son prélude en do dièse mineur, Liszt à propos de son Rêve d'amour no.3, Chopin pour ses valses, Ravel pour son Boléro,Debussy pour sa suite bergamasque, etc...

plenum a écrit:

comme Rachmaninov à propos de son prélude en do dièse mineur, Liszt à propos de son Rêve d'amour no.3, Chopin pour ses valses, Ravel pour son Boléro,Debussy pour sa suite bergamasque, etc...

Les compositeurs sont parfois les premiers à dénigrer leurs propres oeuvres.
Et ils se retrouvent comme Beethoven sur leur lit de mort avec cette impression de n'avoir écrit que quelques notes.

plenum a écrit:

Oui en effet, comme Rachmaninov à propos de son prélude en do dièse mineur, Liszt à propos de son Rêve d'amour no.3, Chopin pour ses valses, Ravel pour son Boléro,Debussy pour sa suite bergamasque, etc...

C'est vrai que ce doit être irritant de s'appeler Chosta et de se voir célébré pour une valse musette.

(néanmoins, la Suite bergamasque, c'est épatant – et c'est l'œuvre pour piano de Debussy que j'écoute le plus souvent)

W. A. Mozart
* Symphonie no.30 en ré majeur K.202
Orchestre du Royal Concertgebouw d'Amsterdam
Josef Krips (1973)
1 CD Philips Concert Classics 422 978-2



Une symphonie toute en élégance et en raffinement.

Pour Debussy, moi ce sont ses estampes que j'écoute souvent. Pour sa suite bergamasque, c'est son oeuvre tâcheron, mais parmi ce qui
s'est fait le mieux dans la catégorie de salon.

W.A. Mozart
* Symphonie no.25 en sol mineur K.183
Orchestre du Royal Concertgebouw d'Amsterdam
Josef Krips
1 CD Philips Concert Classics

Scriabine : Poème de l'Extase (Salonen)

Carl Czerny - Music for Flute and Piano

Einojuhani Rautavaara - Cantus Arcticus Op.61 (Ticciati)

Ne serait-ce que pour Violetta/Germont au II !

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms:Symphonies n°3 et 4 (Transcriptions pour piano à 4 mains Naxos)

Remarquables ces transcriptions. On sent pas de déperdition. Tout est incroyablement lisible et articulé. Et ça met en lumière comme rarement les qualités d'écriture du sieur Johannes.
Ca me donne envie de m'écouter le reste du corpus dans ces transcriptions...

Les ouvertures, les sérénades, les variations symphoniques, les concertos sont formidables (à chaque fois, privilégier le quatre mains sur les deux pianos). Les sextuors sont très réussis aussi.

Je trouve que les Quatuors et le Deutsches Requiem y gagnent moins, mais c'est très bien aussi.

En revanche, épargne-toi les valses, qui ne sont déjà pas toujours étourdissantes avec le chant et le texte…  

J'en prends bonne note, merci du conseil.  

Cololi a écrit:

Scriabine : Poème de l'Extase (Salonen)

C'est l'oeuvre ou la version ?


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Beethoven:Symphonie n°9 (Fricsay)

Pipus a écrit:

Carl Czerny - Music for Flute and Piano

Versant galant, je suppose ?

Mayerbeer
* L'Africaine (Extrait)
Lauritz Melchior, ténor

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

Scriabine : Poème de l'Extase (Salonen)

C'est l'oeuvre ou la version ?

L'oeuvre ... je ne vois pas où il veut en venir ...

Frédéric Chopin
* Andante spianato. Tranquillo -
Martha Argerich, piano (DGG)

DavidLeMarrec a écrit:

Pipus a écrit:

Carl Czerny - Music for Flute and Piano

Versant galant, je suppose ?  

Pardon ? Si tu demandes si l'interprétation est un peu épaisse, oui

Mozart : Le Nozze di Figaro (Nézet-Seguin / Pisaroni / Karg / Yoncheva / Hampson / Brower / von Otter / Villazón)

Cololi a écrit:

Mozart : Le Nozze di Figaro (Nézet-Seguin / Pisaroni / Karg / Yoncheva / Hampson / Brower / von Otter / Villazón)

Ah ! Il va falloir nous en parler plus longuement : https://classik.forumactif.com/t1024p700-mozart-les-noces-de-figaro?highlight=figaro ...

Edvard Grieg:
* Jeg Elsker Dig
* En Svane
* Eros

Sibelius:
* Svarta Rosa

Franck La Forge:
* Into the Night

Lauritz Melchior, ténor

Ravélavélo a écrit:

Edvard Grieg:
* Jeg Elsker Dig
* En Svane
* Eros

Sibelius:
* Svarta Rosa

Franck La Forge:
* Into the Night

Lauritz Melchior, ténor

Prinsessen de Grieg ; je crois n'avoir jamais retrouvé le mordant et en même temps le moelleux incomparable de Camilla Tilling en récital, à Aix. Alors, par "défaut" (on croit rêver ), Flagstad.
(J'avais espéré trouver la mélodie dans son récent récital I Skogen, chez Bis ; espoir déçu !)

Tournemire. La 3ème symphonie, "Moscou".

bAlexb a écrit:

Prinsessen de Grieg ; je crois n'avoir jamais retrouvé le mordant et en même temps le moelleux incomparable de Camilla Tilling en récital, à Aix. Alors, par "défaut" (on croit rêver ), Flagstad.
(J'avais espéré trouver la mélodie dans son récent récital I Skogen, chez Bis ; espoir déçu !)

Camilla Tilling, merci d'en parler.
Au moins tu l'as entendue durant ce mémorable récital à Aix,
J'ai écouté Flagstad, tu as raison: on croit rêver.
Melchior (danois) - Flagstad (norvégienne) - Tilling (suédoise): belle trilogie des pays nordiques.
Melchior et Flagstad avaient la réputation d'être (ou d'avoir été) les plus grands wagnériens de leur époque...
Camilla Tilling serait-elle une héritière de Flagstad.

Edvard Grieg
* La Chanson de Solveig (Peer Gynt)
Camilla Tilling, soprano

Mais Tilling c'est une jolie petite voix, tout le contraire de Flagstad.

Wagner: Die Walküre, acte 3/Rattle-Bechtolf 2015

Claude Debussy
* Estampes
Paul Jacobs, piano

Xavier a écrit:

Mais Tilling c'est une jolie petite voix, tout le contraire de Flagstad.

Mais pour Prinsessen, je ne trouve rien qui approche Tilling du point de vue de la narration (le sens presque ânonné à la fois d'une comptine et d'une absence) , ; si ce n'est Flagstad, toutes choses égales par ailleurs.

Monteverdi : Livre 6 des madrigaux (Alessandrini)

Hard à la 1° écoute

Anton Vinogradov
* Concerto pour piano et orchestre no.1 op.11

De la musique contemporaine électro-acoustique... et le compositeur est parmi nous.

Spoiler:

Ludwig Van Beethoven
* Septuor pour Cordes et Vents
Octuor de la Philharmonie de Berlin (1964)

Une oeuvre galante par un Beethoven mondain.

Witold Lutoslawski - Symphonie n°3 (BPO, Lutoslawski)





Il faudra que j'écoute le quatuor à corde.

Berlioz : La Damnation de Faust (Tugan Sokhiev , 2016 : Agunda Kulaeva, Paul Groves, Ildebrando D’Arcangelo, José Fardilha)

Pas la version du siècle... mais des belles choses. Sokhiev chouette, le plaisir de retrouver Groves (la voix a perdu de sa beauté, mais l'interprète est toujours aussi fin et délicat!), D'Arcangelo plutôt une bonne surprise...
Une version de curiosité donc!

Beethoven
* Les Ruines d'Athènes (Ouverture)
* Les Créatures de Prométhée (Finale)
Philharmonie de Berlin (1970)
Bernard Klee

Polyeucte a écrit:

Berlioz : La Damnation de Faust (Tugan Sokhiev , 2016 : Agunda Kulaeva, Paul Groves, Ildebrando D’Arcangelo, José Fardilha)

Pas la version du siècle... mais des belles choses. Sokhiev chouette, le plaisir de retrouver Groves (la voix a perdu de sa beauté, mais l'interprète est toujours aussi fin et délicat!), D'Arcangelo plutôt une bonne surprise...
Une version de curiosité donc!

Chez les "Français" (formation, chanteurs, pâte/patte), j'aime beaucoup la version de Casadesus :

bAlexb a écrit:

Chez les "Français" (formation, chanteurs, pâte/patte), j'aime beaucoup la version de Casadesus :

Je ne connais pas... et j'ai malheureusement connu Todorovich uniquement dans sa période "rôle de caractère", donc j'ai toujours eu du mal à me dire qu'elle avait pu chanter Marguerite...

Mon grand drame par contre, c'est que le concert du Festival Berlioz n'ait jamais été diffusé :
Faust : Michael Spyres
Marguerite : Anna Caterina Antonacci
Méphistophélès : Nicolas Courjal

Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz
Direction musicale : François-Xavier Roth

Je me demande si on pouvait faire mieux que ça!!

Czerny : plusieurs Quatuors à cordes, Sheridan Ensemble

Exquis ! Et très bien interprété .

Au passage, je ne connaissais pas Michael Spyres jusqu'à il y a quelques temps ... et vraiment ... avec Brownlee ... je viens de trouver un 2° modèle de chant pour ma catégorie.
En arriver à un tel niveau de maîtrise ...

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

Scriabine : Poème de l'Extase (Salonen)

C'est l'oeuvre ou la version ?

L'oeuvre ... je ne vois pas où il veut en venir ...

Pourtant vu tes références ça ne devrait pas trop te dépayser (c'est entre le prélude à l'après-midi d'un faune et le prélude de Tristan)...