Playlist (117)

Micheline Grancher, superbe Mélisande chez Inghelbrecht, en effet...

Ce qui est curieux, c'est d'avoir choisi pour la couv' d'un opéra wagnérien français ce Tancrède baptisant Clorinde du fils Tintoret (alors que des Tancrède baroques, opératiques ou madrigalesque de style baroque, ce n'est pas ce qui manque, et qu'aucun enregistrement que j'en connaisse ne l'arbore comme jolie pochette ©).

Henry Du Mont (1610-1684) :

Motets & pièces d'orgue

Marcel Beeckman, haute-contre
Robert Getchell, taille
Robert Muuse, basse-taille
Myriam Gevers, Sophie Demoures, violon
Alix Verzier, violoncelle
Jeremie Papasergio, basson
Frédéric Desenclos, orgue Parizot/Dupont de l'église Saint-Rémy de Dieppe

(Alpha, mai 2001)

Benedictus a écrit:

Micheline Grancher, superbe Mélisande chez Inghelbrecht, en effet...

Ce qui est curieux, c'est d'avoir choisi pour la couv' d'un opéra wagnérien français ce Tancrède baptisant Clorinde du fils Tintoret (alors que des Tancrède baroques, opératiques ou madrigalesque de style baroque, ce n'est pas ce qui manque, et qu'aucun enregistrement que j'en connaisse ne l'arbore comme jolie pochette ©).

Attends, chez Cantus Classics, ils coupent ce qui dépasse quand ça ne tient pas sur deux disques (où ils ont déjà publié des opéras de 3h30…), alors la pertinence de la pochette, hein…

Schulhoff: Sextuor/Petersen quartett

Beecham a enregistré la symphonie en sol mineur. Quantité de violoncellistes jouent et enregistrent le Lalo. Dans les deux cas c'est de la jolie musique, sans plus. L'Ouverture est également souvent enregistrée, avec raison. Elle vient en fin de programme sur ce disque

lucien a écrit:

André a écrit:

J'aime beaucoup ce disque. J'ai reçu la 6ème symphonie la semaine dernière. Une toute autre expérience probablement. Silvestrov (comme Kancheli) a radicalement changé de langage musical (après l'effondrement de l'URSS??).

Non, bien avant je pense.
À partir de 1970 (Drama) il entre dans une première phase polystyliste (qu’on reconnait encore très bien dans la Méditation de ce disque). On y trouve déjà cette façon néoromantique guimauve-evanescente, mais minoritaire au milieu de trucs très modernes/avantgardistes. Par contre, peu après (avant 1975), on trouve des œuvres où ce style est tout simplement le seul, en particulier dans la musique des chambre... ceci est encore valable pour les œuvres très récentes. En revanche les symphonies et d’autres œuvres gardent une dimension polystylistique, mais beaucoup plus soft, plutôt du post-romantisme.

Merci Lucien. Je fais rarement mes devoirs (trop paresseux) et me fie sur trop souvent sur mes impressions et souvenirs. J'aime tout ce que j'ai de Silvestrov.

Schulhoff: Flammen, acte 1/Mauceri

Krenek : Symphonie No.1. CPO

Dutilleux: 4 sonnets de J.Cassou/Le Roux

Dutilleux: 3 sonnets de J.Cassou/Le Texier, Rophé

DavidLeMarrec a écrit:

André a écrit:

Vincent d'Indy: une remarquable interprétation de Fervaal.

Quel engagement dramatique ! Et quelles voix ! Dont je ne connais aucune par ailleurs.

Ce sont des pilliers de la RTF, dont certains (Mollien, mais plus encore Grancher et Peyron) ont laissé de très grandes traces dans d'autres rôles (Mélisande pour Grancher…).

En revanche, on entend très mal l'orchestre et c'est atrocement coupé, si tu peux mettre la main sur la bande (presque sans coupure, avec notamment le Prologue phénoménal très marqué par Die Walküre) de Berne, ça vaut la peine, on redécouvre vraiment l'œuvre, et en particulier tout ce qu'il y a sous les voix (véritable travail wagnérien, c'est le premier opéra wagnérien français à être commencé en réalité).  

Totalement d'accord avec la remarque de David...
A Berne, seule une partie de la scène des bardes au deuxième acte a été coupée (peut-être des micros coupures à droite et à gauche, mais celle-là je l'avais bien vue avec la partition!!)
Peyron...

anaëlle a écrit:

Krenek : Symphonie No.1.  CPO

Si ce n'est pas déjà fait, tu devrais plutôt essayer la 2 (si possible la version Zagrosek / Gewandhaus chez Decca), ce serait a priori davantage ta came.

Polyeucte a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

André a écrit:

Vincent d'Indy: une remarquable interprétation de Fervaal.

Quel engagement dramatique ! Et quelles voix ! Dont je ne connais aucune par ailleurs.

Ce sont des pilliers de la RTF, dont certains (Mollien, mais plus encore Grancher et Peyron) ont laissé de très grandes traces dans d'autres rôles (Mélisande pour Grancher…).

En revanche, on entend très mal l'orchestre et c'est atrocement coupé, si tu peux mettre la main sur la bande (presque sans coupure, avec notamment le Prologue phénoménal très marqué par Die Walküre) de Berne, ça vaut la peine, on redécouvre vraiment l'œuvre, et en particulier tout ce qu'il y a sous les voix (véritable travail wagnérien, c'est le premier opéra wagnérien français à être commencé en réalité).  

Totalement d'accord avec la remarque de David...

J'ai beau chercher, je me dis que je ne connais pas de mauvais enregistrement, qui n'extirpe pas le meilleur (chant & théâtre) de chacun, quand Le Conte est à la baguette.
(Borgia, Les Contes d'Hoffmann, Carmen, La Damnation de Faust pour ce qui me vient spontanément à l'esprit !)

Boulez : Le Marteau sans maitre (1955).  Deroubaix/Boulez

Alifie a écrit:

Dans les pas d'arnaud :

Messiaen - Poèmes pour Mi - Felicity Palmer, BBC SO, Boulez



www.deezer.com/album/6524892

Messiaen:Visions de l'Amen (Osborne/Roscoe)

Igor Stravinsky (1882–1971) : Trois pièces (1919)
Pierre Boulez (1925–2016) : Domaines (1968)
Edison Denisov (1929–1996) : Sonate (1972)
Karlheinz Stockhausen (1928–2007) : In Freundschaft (1977)
Franco Donatoni (1927–2000) : Clair (1972)
Luciano Berio (1925–2003) : Sequenza IX (1980)
Luciano Berio : Lied (1983)
Alain Damiens, clarinette

bAlexb a écrit:

J'ai beau chercher, je me dis que je ne connais pas de mauvais enregistrement, qui n'extirpe pas le meilleur (chant & théâtre) de chacun, quand Le Conte est à la baguette.
(Borgia, Les Contes d'Hoffmann, Carmen, La Damnation de Faust pour ce qui me vient spontanément à l'esprit !)

Oui, mais là il y a quand même un gros soucis de coupures qui défigurent l'ouvrage... et aussi de prise de son vraiment lointaine et grise...

Polyeucte a écrit:

bAlexb a écrit:

J'ai beau chercher, je me dis que je ne connais pas de mauvais enregistrement, qui n'extirpe pas le meilleur (chant & théâtre) de chacun, quand Le Conte est à la baguette.
(Borgia, Les Contes d'Hoffmann, Carmen, La Damnation de Faust pour ce qui me vient spontanément à l'esprit !)

Oui, mais là il y a quand même un gros soucis de coupures qui défigurent l'ouvrage... et aussi de prise de son vraiment lointaine et grise...

Ça, c'est indiscutable je rebondissais seulement sur le sujet Le Conte... qui n'a pas de sujet dédié, justement !
(Étant, par ailleurs, trop "cossard", comme on dit chez moi, pour en créer un !)

Claus-Steffen Mahnkopf : Zweite Kammersymphonie pour orchestre de chambre        1997-99 / Ensemble SurPlus (Avery)
 +

Strauss : Salomé (Joseph Keilberth, 1951 : Inge Borkh, Max Lorenz, Irmgarth Barth, Hans Hotter, Lorenz Fehenberger, Katja Sabo)

Dans la même lignée que l'Elektra chez le même éditeur et avec la même Borkh... magnifique... mais beaucoup plus subtil...

Et pour rester dans du germanique (certes un peu "allégé" si on peut dire...)


Wagner : Das Rheingold (Philippe Jordan, 2010 : Falk Struckmann, Samuel Youn, Marcel Reijans, Kim Begley, Peter Sidhom, Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, Iain Paterson, Günther Groissböck, Sophie Koch, Ann Petersen, Qiu Lin Zhang, Caroline Stein, Daniela Sindram, Nicole Piccolomini)

Benedictus a écrit:

anaëlle a écrit:

Krenek : Symphonie No.1.  CPO

Si ce n'est pas déjà fait, tu devrais plutôt essayer la 2 (si possible la version Zagrosek / Gewandhaus chez Decca), ce serait a priori davantage ta came.

J'essayerai alors.  
J'avais emprunté et adoré la 3e, donc j'ai investi dans le coffret CPO, mais je vais essayer Zagrosek (bon, ça commence mal, c'est un Entartete, ça va pas être facile à dénicher).

Schumann : Lieder.  Souzay, Baldwin


Schulhoff: Sextuor. Live Internationaal Kammermuziek Festival Utrecht

Fauré: Trio avec piano, arr. pour clarinette, violoncelle et piano.  Meyer, Steckel, Le Sage
 

Liadov: Le Lac Enchanté.  Orchester der Komischen Oper Berlin, dir. Petrenko

Schindler-Mahler: Cinq Lieder.  Kirchschlanger, Deutsch
 /    
Janáček : Sonate 1.X.1905.  Berman


Que du bon !

L'Orgue Mystique de Tournemire, comme tous les jours

Impros de Messiaen à l'orgue (watch?v=SY7g0ULVl2I)

Je te sais en général réfractaire au piano, mais j'imagine que tu es tout de même sensible au corpus pianistique de Messiaen (Visions de l'amen, 20 regards, Catalogue d'oiseaux...) non ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Je te sais en général réfractaire au piano, mais j'imagine que tu es tout de même sensible au corpus pianistique de Messiaen (Visions de l'amen, 20 regards, Catalogue d'oiseaux...) non ?

Je ne connais que les 20 Regards. Ce n'est clairement pas ce que je préfère chez Messiaen, loin de là, mais j'aime bien. Pour ce qui est des piafs au piano ... là ... ça risque de faire beaucoup

Cololi a écrit:

Je ne connais que les 20 Regards. Ce n'est clairement pas ce que je préfère chez Messiaen, loin de là, mais j'aime bien.

Alors il faut au moins que tu écoutes les Préludes et les Visions, ça va te plaire.
Et puis, dans le registre chambriste peu connu dans ses oeuvres de jeunesse, je recommande vraiment le Thème et variations pour violon et piano et la Mort du nombre pour soprano, ténor, violon et piano.

Le concerto de Schumann avec Anne Gastinel. Les deux concertos de Liszt avec Claire-Marie Le Guay. Louis Langrée dirige la Philharmonique de Liège.

André a écrit:

lucien a écrit:

André a écrit:

J'aime beaucoup ce disque. J'ai reçu la 6ème symphonie la semaine dernière. Une toute autre expérience probablement. Silvestrov (comme Kancheli) a radicalement changé de langage musical (après l'effondrement de l'URSS??).

Non, bien avant je pense.
À partir de 1970 (Drama) il entre dans une première phase polystyliste (qu’on reconnait encore très bien dans la Méditation de ce disque). On y trouve déjà cette façon néoromantique guimauve-evanescente, mais minoritaire au milieu de trucs très modernes/avantgardistes. Par contre, peu après (avant 1975), on trouve des œuvres où ce style est tout simplement le seul, en particulier dans la musique des chambre... ceci est encore valable pour les œuvres très récentes. En revanche les symphonies et d’autres œuvres gardent une dimension polystylistique, mais beaucoup plus soft, plutôt du post-romantisme.

Merci Lucien. Je fais rarement mes devoirs (trop paresseux) et me fie sur trop souvent sur mes impressions et souvenirs. J'aime tout ce que j'ai de Silvestrov.

Arf, trop tard, j'ai voulu répondre.

Rodion Chtchédrine : Concerto pour piano No. 1 (1954)
Concerto pour piano No. 2 (1966)
Concerto pour piano No. 3 (1973)
Rodion Shchedrin, piano
The USSR Academic Symphony Orchestra
Evgeny Svetlanov, conductor
Live performance (05.05.1974)
Melodiya LP's

Rodion Chtchédrine : Concerto pour piano No. 4 (1991)
Olli Mustonen, piano
The Mariinsky Theatre Symphony Orchestra
Valery Gergiev, conductor
Live performance (25.12.2012)

Rodion Chtchédrine : Concerto pour piano No. 5 (1999)
Denis Matsuev, piano
Bavarian Radio Symphony Orchestra
Mariss Jansons, conductor
Live performance (10.12.2004)
Sony CD

Ce cycle concertant est aussi grand que celui de Prokofiev. Je commence vraiment à adorer ce quatrième concerto. Je ne comprends toujours pas pourquoi personne ne l'enregistre en disque compact et (fait encore plus flagrant) pourquoi n'existe pas la moindre trace du sixième concerto écrit en 2003 ?

Carlos de Seixas (1704-1742)
Vol V d'une intégrale en cours sur différents intruments

José Carlos Araújo, pianoforte

parfaite symbiose du pianoforte et de ces sonates de Seixas (très nettement du côté de l'intime). Magnifique.
Voilà ce qu'en dit Nicolas sur un site marchand: "Il sait nourrir ces piéces plus simples et galantes (bien choisies pour l'instrument) d'une tendresse, d'une sensibilité (empfindsamkeit) discrète qui leur donne une âme sans grossir le trait de facon exagérée. Joué comme cela, le pianoforte est le contraire de la réputation d'"instrument de brutes" que certains amoureux du clavecin de l'époque et d'aujourd'hui lui portent. Peut-être c'est la tendresse qui est le mot qui convient le mieux à ce 5eme volume en forme de contes pour enfants et de baume au coeur pour les adultes. Encore un sommet pour cette intégrale en cours, qui n'en manque pas"


http://www.deezer.com/album/7227896

Rodion Chtchédrine : Cléopâtre et le Serpent (2012)
Ekaterina Goncharova, soprano
The Mariinsky Theatre Symphony Orchestra
Valery Gergiev, conductor
Live performance (25.12.2012)

Plus j'écoute ce monodrame, plus je me rends compte que les dernières minutes rappellent beaucoup l'atmosphère lugubre du Château de Barbe-Bleue de Bartok.

Très joli. Un compositeur fameux en son temps, tombé un peu dans l'oubli. Très belle réalisation.

anaëlle a écrit:

Schindler-Mahler: Cinq Lieder.  Kirchschlanger, Deutsch
 /    

Cette très belle série de 1910 contient les lieder les moins personnels et audatieux, il faut que tu essaies les deux autres, encore mieux calibrées pour tes goûts (Waldseligkeit ou la seconde Hymne à la Nuit, je prends les paris…).

Wagner: Siegfried (Morris, Jerusalem, Marton, Adam, Rydl, Rappé, Radio Bavaroise, Haitink). Une troisième journée qui me satisfait globalement sans jamais m'enthousiasmer absolument. Mes seules réserves, hormis l'inflation des orages d'opérette, concernent la fin du troisième acte. Si Jerusalem est un bien beau Siegfried, je trouve que Marton crie et vibre beaucoup; cela gâche ce qui est quand même l'un des plus beaux moments de la Tétralogie. Mais, au total, c'est bien !

Johannes Maria Staud (1974–) :
— Par ici ! (2011) pour ensemble
— Par là ! (2015–16) pour ensemble
Ensemble intercontemporain (Tito Ceccherini)

tiens-toi prêt Benedictus, je te prévois que d’ici cinq ans il aura changé de bord.

Messiaen : Chants de Terre et de Ciel - Noelle Barker, Robert Sherlaw Johnson



www.deezer.com/album/6524892

Wolfe : Anthracite Fields (2014).  Trinity Church, BOACAS

Sibelius: Symphonie n° 1 / Dresdner Philharmonie, Carl von Garaguly (1967, Eterna)



Il y a des réputations ultra flatteuses qui ne sont décidément pas exagérées. Interprétation foudroyante, simplement
(Et signalons encore une fois une prise de son absolument merveilleuse des ingénieurs est-allemands de chez Eterna.)

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Schindler-Mahler: Cinq Lieder.  Kirchschlanger, Deutsch
 /    

Cette très belle série de 1910 contient les lieder les moins personnels et audatieux, il faut que tu essaies les deux autres, encore mieux calibrées pour tes goûts (Waldseligkeit ou la seconde Hymne à la Nuit, je prends les paris…).  

*****
Mahler : Symphonie No.9.  Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Bernstein
   tout en haut de mon top mahler
Wagner : Walküre, I, scènes 1 à 3.  Jerusalem, Moll, Adam, norman, Altmeyer, Studer … Staatskapelle Dresden, dir. Janowski

adriaticoboy a écrit:

Il y a des réputations ultra flatteuses qui ne sont décidément pas exagérées. Interprétation foudroyante, simplement
(Et signalons encore une fois une prise de son absolument merveilleuse des ingénieurs est-allemands de chez Eterna.)

anaëlle a écrit:

Mahler : Symphonie No.9.  Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Bernstein
   tout en haut de mon top mahler

Teste aussi la version de Bernstein avec le Berliner Philharmoniker -le seul enregistrement qu'il réalisa avec cet orchestre durant toute sa carrière ! Une légende de la discographie mahlérienne.

Richard Strauss (1864-1949) :

Tod und Verklärung, poème symphonique Op. 24

= Artur Rodzinski, Philharmonia Orchestra

(Capitol, avril 1958)

C'est pas difficile de choisir une interprétation.
Prenez le meilleur chef du siècle dernier, et le plus bel orchestre de l'époque.

Profitons que David a école demain dort déjà pour révéler enfin des vérités étouffées sur ce Forum  

Disque 10 de cet intéressant coffret (plusieurs raretés, excellentes productions techniques, prix très bas). Voici le verso, qui donne le détail des oeuvres, noms des compositeurs, mouvements, durées etc.



L'oeuvre la plus 'moderne' et aussi la plus intrigante est le McCabe (excellent compositeur anglais qui, comme interprète, a enregistré l'intégrale des sonates de...Haydn sur Decca).

L'oeuvre la plus 'classique', solidement musicale et parfaitement construite est le Concerto pour orchestre de Alun Hoddinott - compositeur gallois dont l'oeuvre est assez largement représentée sur disque. J'ai 6 de ses symphonies (il en a écrit au moins 10). Un compositeur qui gagne à être connu.

Je ne connaissais pas Gregson. Il m'a semblé entendre une conception un peu américanisée de l'orchestre, avec des influences contemporaines évidentes (Danielpour, Perle, Adès). Une autre belle oeuvre.

Dans l'ensemble, le disque le plus intéressant de ce coffret.

Mélomaniac a écrit:

anaëlle a écrit:

Mahler : Symphonie No.9.  Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Bernstein
   tout en haut de mon top mahler

Teste aussi la version de Bernstein avec le Berliner Philharmoniker -le seul enregistrement qu'il réalisa avec cet orchestre durant toute sa carrière ! Une légende de la discographie mahlérienne.

Ça me tente bien, merci

lucien a écrit:

Johannes Maria Staud (1974–) :
— Par ici ! (2011) pour ensemble
— Par là ! (2015–16) pour ensemble
Ensemble intercontemporain (Tito Ceccherini)
tiens-toi prêt Benedictus, je te prévois que d’ici cinq ans il aura changé de bord.

Oui, mais quel bord? Je veux dire: tu paries qu'il sera devenu plus néo-tradi que le Rihm de Nahe Fern, ou qu'il se sera mis aux platines et aux batteries comme ses petits compatriotes? (Vu les titres, je crains plutôt la seconde hypothèse...)

Mélomaniac a écrit:

anaëlle a écrit:

Mahler : Symphonie No.9.  Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Bernstein
   tout en haut de mon top mahler

Teste aussi la version de Bernstein avec le Berliner Philharmoniker -le seul enregistrement qu'il réalisa avec cet orchestre durant toute sa carrière ! Une légende de la discographie mahlérienne.

Une légende, oui mais un peu surfaite, je trouve. Disons qu'il faut quand même passer outre pas mal de scories (décalages, défauts ponctuels de justesse aux cuivres, intonations parfois un rien aléatoires, équilibre un peu problématique des plans sonores- ce concert unique semble avoir manqué de répétitions, d'autant que Bernstein prend vraiment le contrepied des habitudes de l'orchestre sous Karajan) et que si il y a des moments assez fascinants dans le genre «chauffé à blanc» dans les mouvements centraux, la gestion globale de l'œuvre manque un peu de cohésion (avec des chutes de tension dans les mouvements extrêmes).

Ça reste passionnant, bien sûr, mais franchement je trouve la version du Concertgebouw tout aussi engagée et expressive mais aussi plus approfondie (à la fois plus pensée et plus intériorisée) et d'une tout autre finition; en fait, c'est une de mes versions préférées. (Avec une sorte de méchanceté à laquelle je suis particulièrement sensible.)

(Autres recommandations personnelles: Walter/Vienne, malgré toutes les imperfections mais pour une lecture cursive dont la tension ne retombe jamais; Klemperer/New Philharmonia pour un traitement implacablement «objectif» des masses sonores; Maderna/BBC pour sa lumière froide, blafarde; Abbado/Berlin pour une perfection orchestrale assez unique au service d'une sorte de «dissémination» de l'œuvre; et Boulez/Chicago, totalement à contre-emploi dans une lecture profondément émue de l'œuvre).