Playlist (118)

Maurice Ravel - Shéhérazade - Elena Tsallagova/MDR Sinfonieorchester_James Gaffigan (Gewandhaus, Leipzig, 19/09/10)

Prokofiev:Concerto pour piano n°3 (Toradze/Gergiev)

Version drue et acérée.J'aime beaucoup.

Coriolan a écrit:

Xavier a écrit:

Pas forcément avec cette oeuvre, et par Boulez.

C'est la première fois que j'écoutais cette oeuvre donc j'ai pris ce que j'avais sous la main xD Le deuxième mouvement est magique je trouve !  

Mais oui, c'est une jolie oeuvre, et en particulier le 2è mouvement. (mais tout de même pas le Scriabine qui m'intéresse le plus)

Les Maestros de la Nuit...




Au programme ce soir :  Klemperer dirige Beethoven

Mélo, tu le fais exprès, avoue. Si ça, c'est pas du calibré sur mesure pour que David puisse faire une blague du style: «Tu veux dire “Les Maestros de l’Ennui”, non?», je ne sais pas ce que c'est

Aujourd’hui:

● Stockhausen: Atmen gibt das Leben (1974/77), opéra pour chœur avec orchestre ou bande magnétique: I:

Karlheinz Stockhausen / Chor des Norddeutschen Rundfunks; Orchester des Norddeutschen Rundfunks (sur bande)
Hambourg, IV.1977 (bande); Cologne, II.1979
Stockhausen Verlag
En effet, une fois surmontés certains tics d’époque (qu’on retrouve aussi bien chez Berio ou Ligeti, au demeurant), en particulier les onomatopées dans les interventions solistes du I, une très belle œuvre chorale. (D’ailleurs, je me rends compte que j’ai toujours bien accroché aux œuvres pour chœur de Sto’ qu’il m’est arrivé d’écouter - que ce soit Chöre für Doris ou Stimmung.)
Merci, Lucien.

● Schubert: Symphonie nº1 en ré majeur D 82:

Thomas Dausgaard / Orchestre de Chambre Suédois
Örebro, VI.2013
BIS
Je crois que je n’avais jamais entendu un Schubert qui claque autant! Presque une révélation pour moi: des équilibres orchestraux neufs, des timbres et des textures très beaux et très détaillés, beaucoup de nerf et d’impact, un élan irrésistible... Je vais tenter l’intégrale.

● Brahms: Symphonie nº1 en ut mineur, op.68:

Riccardo Chailly / Gewandhausorchester
Leipzig, X.2012
Decca
Une belle image orchestrale, la pâte orchestrale est allégée mais les timbres restent d’une belle richesse. Lecture assez «droite» voire un peu raide rythmiquement, plutôt traditionnelle mais qui avance bien - c’est moins exceptionnel que les Sérénades par les mêmes (peut-être plus propices aux tendances «coloristes» de Chailly).

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Ouverture Leonore I, Op. 138
Ouverture Leonore II, Op. 72a
Ouverture Leonore III, Op. 72b

= Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, novembre 1963)

Lecture assez « droite » voire un peu raide rythmiquement, plutôt traditionnelle mais qui avance bien.
Des timbres et des textures très beaux et très détaillés, beaucoup de nerf et d'impact, un élan irrésistible...
J'ai rarement entendu un Beethoven qui claque autant !

2) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Ouverture Coriolan, Op. 62

= Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, octobre 1957)

3) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°8 en fa majeur, Op. 93

= Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, octobre 1957)

4) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Ouverture La Consécration de la Maison, Op. 124

= Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, octobre 1959)

Délicieux quoique je préfère quand même son enregistrement de juillet 1956 avec le même orchestre, tout aussi vivifiant mais plus croustillant et encore mieux tenu !

Disque 33 (ou 34?) de ce coffret:

5) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Ouverture Fidelio, Op. 72
Ouverture Leonore III, Op. 72b

= Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, novembre 1954)

La Leonore III s'ébroue encore plus dans cet enregistrement, antérieur de neuf ans à celui que j'écoutais tout à l'heure.
Mais Klemperer n'en était certes pas à sa première rencontre avec cet opus, qu'il avait primitivement gravé trois décennies auparavant, à Berlin en 1926 pour Polydor !

6) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Egmont, musique de scène Op. 84

Ouverture - I Die Trommel gerühret - IV Freudvoll und leidvoll - VII Klärchens Tod bezeichnend

= Birgit Nilsson, soprano ; Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, octobre-novembre 1957)

Voilà pour terminer cette brève mais intense soirée beethovénienne.
Klemperer c'est la clarté, l'intelligence et la robustesse, mais aussi une faculté d'animation innervée à coeur (grâce aussi aux savoureux souffleurs du Philharmonia) qui même en ses vieux jours n'avait pas faibli, pour peu que l'auditeur résiste au préjugé d'un chef impavide et marmoréen (ce qui s'avère parfois vrai mais non ici)  
Quant aux prises de son : amples, denses mais aérées, transparentes, extrêmement dynamiques... Un modèle indémodé, en somme (sur ces critères, on n'a guère fait mieux depuis un demi-siècle).

Les Rois maudits de Maurice Druon datent des années 50-60. La série télévisée, formidablement interprétée, date des années soixante-dix.

Le ballet tiré de la vie d'Edouard II par John McCabe date de 1994. John McCabe est plus connu comme interprète (les oeuvres pour piano de Haydn, sur Decca)



que comme compositeur. Et pourtant, il a composé des oeuvres symphoniques très intéressantes  (enregistrement Hyperion de la 4ème symphonie, que j'aime bien). Je recommande ce coffret. C'est vraiment très bien. Dans un sens, ça fait partie de l'Histoire.

La symphonie n° 25. Pour mémoire, hier, élimination (dans l'ordre) des versions suivantes dans la Tribune de FM : Hogwood ("machine-à-coudre" ), Marriner, Klemperer, Abbado ; duo de tête, Muti/Harnoncourt, le dernier gagnant au finish. Je regrette (mais c'est de la mono et j'imagine que c'était rédhibitoire), l'absence de Walter/Columbia dans la confrontation, par exemple :

Stockhausen : Harlekin Nr. 42 (1975).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Der kleine Harlekin Nr. 42½ (1975).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Der kleine Harlekin Nr. 42½ (1975).  Michele Marelli

Mahler:Symphonie n°1 (Sinopoli)

lucien a écrit:

Stockhausen : Harlekin Nr. 42 (1975).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Der kleine Harlekin Nr. 42½ (1975).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Der kleine Harlekin Nr. 42½ (1975).  Michele Marelli

Tiens, je ne savais pas Sto avait aussi sa collection Harlequin.

Beethoven : Irish, Welsh & Scottish Songs (extraits de l'op. 108 et des WoO 152 - 157)
Daneman / Agnew / Harvey + Moccia / Hantaî / Verzier

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

Stockhausen : Harlekin Nr. 42 (1975).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Der kleine Harlekin Nr. 42½ (1975).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Der kleine Harlekin Nr. 42½ (1975).  Michele Marelli

Tiens, je ne savais pas Sto avait aussi sa collection Harlequin.

Stockhausen a bien écrit une oeuvre qui s'appelle Amour...

bAlexb a écrit:

La symphonie n° 25. Pour mémoire, hier, élimination (dans l'ordre) des versions suivantes dans la Tribune de FM : Hogwood ("machine-à-coudre" ), Marriner, Klemperer, Abbado ; duo de tête, Muti/Harnoncourt, le dernier gagnant au finish. Je regrette (mais c'est de la mono et j'imagine que c'était rédhibitoire), l'absence de Walter/Columbia dans la confrontation, par exemple :

Et Josef Krips?
Aucune mention?

Dr. Locrian a écrit:

Stockhausen a bien écrit une oeuvre qui s'appelle Amour...

Il pensait surement à l'amour cosmique, pas à celui de Ken et Barbie.

Dr. Locrian a écrit:

Stockhausen a bien écrit une oeuvre qui s'appelle Amour...

Il peut s'être inspiré d'un fleuve de Sibérie qui s'appelle le fleuve Amour.

arnaud bellemontagne a écrit:

Il pensait surement à l'amour cosmique, pas à celui de Ken et Barbie.

Pas sûr. L'une des pièces du cycle s'appelle quand même 'Ein Vöglein singt an Deinem Fenster" ("Un petit oiseau chante à ta fenêtre")...

Disque 38 de 40:

Ravélavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

La symphonie n° 25. Pour mémoire, hier, élimination (dans l'ordre) des versions suivantes dans la Tribune de FM : Hogwood ("machine-à-coudre" ), Marriner, Klemperer, Abbado ; duo de tête, Muti/Harnoncourt, le dernier gagnant au finish. Je regrette (mais c'est de la mono et j'imagine que c'était rédhibitoire), l'absence de Walter/Columbia dans la confrontation, par exemple :

Et Josef Krips?
Aucune mention?

Aucune mention, non ; de Böhm non plus par exemple ; pas plus que de Bernstein, de Mackerras ou de Norrington, d'ailleurs. Et pour des studios seuls ; et facilement accessibles. C'est l'éternelle question de la sélection qui se repose à chaque exercice de ce genre .
(Exit aussi le jeune Celibidache avec le London Philharmonic Orchestra réédité chez Urania ; mais là, j'admets que la qualité de la captation est un frein sérieux.)

Dr. Locrian a écrit:

Stockhausen a bien écrit une oeuvre qui s'appelle Amour...

oui, et Harlekin est tout à fait dans le même style, d’ailleurs.

Dr. Locrian a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Il pensait surement à l'amour cosmique, pas à celui de Ken et Barbie.

Pas sûr. L'une des pièces du cycle s'appelle quand même 'Ein Vöglein singt an Deinem Fenster" ("Un petit oiseau chante à ta fenêtre")...

Et bien...

les autres titres valent la peine aussi.

On dirait les titres d'un disque d'Henri Dès.

Stockhausen : Sirius Nr. 43 (1975–77).  Markus Stockhausen, Annette Merriweather, Suzanne Stephens, Boris Carmeli
Stockhausen : Aries Nr. 43½ (1977/80).  Markus Stockhausen
Stockhausen : Libra Nr. 43⅔ (1977).  Suzanne Stephens
Stockhausen : Capricorn Nr. 43¾ (1977).  Nicholas Isherwood

Incroyable ce Karl !

Oui: après le courrier du cœur, l'horoscope.
Il faudrait décidément étudier l'influence de Nous Deux sur son processus compositionnel.

● Marais: Pièces favorites:

François Joubert-Caillet (basse de viole), L’Achéron
Notre-Dame de Centeilles, IX.2014, V & X.2015
Ricercar
Je ne suis pas absolument fanatique de Marais - trop italianisant-tarabiscoté pour ce qu’il garde d’archaïsme un peu raide, de sorte que je trouve ça n’a jamais ni la simplicité elliptique de Couperin, ni la complexité retorse de Forqueray. Et, dans l’absolu pas absolument fanatique non plus de basse de viole... Mais là, je rends les armes: la sonorité de l’ensemble L’Achéron est d’une beauté à se mettre à genoux - les textures sont d’un raffinement assez inouï, les timbres d’une grande richesse. Avec une mention particulière pour le théorbe et l’archiluth - mais même les basses de violes sonnent ici avec une délicate plénitude que je ne crois pas avoir entendue sur ces instruments-là.

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir : W.A. Mozart - F. Liszt - C. Debussy

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°11 en fa majeur, K. 413

= Alfred Brendel, piano ; Neville Marriner, Academy of St Martin-in-the-Fields

(Philips, juillet 1984)

2) Franz Liszt (1811-1886) :

Années de Pèlerinage - La Suisse, S. 160

Chapelle de Guillaume Tell - Au Lac de Wallenstadt - Pastorale - Au Bord d'une source - Orage - Vallée d'Obermann - Églogue - Le Mal du pays - Les Cloches de Genève

= Leslie Howard, piano

(Hyperion, octobre 1995)

L'OSM inclura une octobasse, le plus grand instrument à cordes au monde.



http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2016/06/16/007-octobasse-osm-kent-nagano.shtml

C'est dorénavant le seul instrument qui peut aller une octave en dessous de la contrebasse, équivalant au 32 pieds de l'orgue.

3) Franz Liszt (1811-1886) :

Vallée d'Obermann
Il Penseroso
Saint François d'Assise
Bagatelle sans tonalité
Rhapsodie hongroise n°13
Sposalizio
Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen
Funérailles
La lugubre gondola n°2
En rêve

= Arcadi Volodos, piano

(Sony, mai-septembre 2006)

 Quel programme intelligemment conçu, quel voyage !
Interprétations superlatives, le piano lisztien vibre depuis ses tréfonds jusqu'aux éthers. Magique, superbe !  



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