Playlist (119)

Dvorak, concerto pour violoncelle, Gregor Piatigorsky / Charles Munch, Boston Symphony Orchestra

Pipus a écrit:

Véronique Gens - Néère



Jusqu'à présent essentiellement concentré sur la musique, je m'attache depuis quelques temps à m'intéresser aux paroles (merci Fuligo !). La musique, déjà très belle par essence, prend alors une cohérence nouvelle à mes oreilles et forme avec les poèmes un bien beau couple

Il faut aussi dire que le duo Gens/Manoff fonctionne à merveille. Et Gens est une diseuse extraordinaire

Tout à fait, le piano de Manoff est très sobre. Il ne se fait jamais remarquer, ce qui ne l'empêche pas de servir avec réussite la belle voix de Gens.

Quant à Véronique, il y a des moments où sa diction fait merveille. Le passage qui me vient tout de suite est dans le premier extrait : "Tu ris, O Néère, et te joue !". C'est d'une vérité !

Franz Schubert (1797-1828)
Lieder nach Gedichten von Friedrich Schiller

Chritoph Prégardien, ténor
Andreas Staier, pianoforte

 je suis resté un peu à côté, sans doute qu'une écoute plus attentive (textes à l'appui), me serait nécessaire pour plonger dans ces lieds, grandes ballades dramatiques.
"avec ses 453 mesures, "Leichen-phantasie" brise le cadre du genre "Lied" et se rapproche plutôt par la forme, d'une scène d'opéra" Thomas Seedorf.

Franz Schubert (1797-1828)
Willkommen und Abschied

Werner Güra, ténor
Christoph Berner, fortepiano

Kegel là où on ne l'attend pas forcément ; et on a tort :

aurele a écrit:

Mahler, Kindertotenlieder, Maureen Forrester, Charles Munch, Boston Symphony Orchestra



Parmi ce que j'ai entendu de plus émouvant, de plus beau dans cette œuvre. Pourtant, j'aime beaucoup Baker, Fassbaender et Ludwig là dedans.

C'est une recension de forumopera d'une compilation consacrée essentiellement au lied qui m'a donné envie d'entendre Forrester ce matin. J'ai la 3e de Mahler avec Haitink et le Concertgebouw, entendue une seule fois il y a quelques années. Je connais encore trop peu cette merveilleuse artiste, que je préfère à Ferrier !

Voici ce qu'il te faut: https://www.amazon.fr/Memoriam-Maureen-Forrester-Ferenc-Fricsay/dp/B010W2QNBA/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1478438114&sr=1-1&keywords=maureen+forrester+in+memoriam

Timofeï Dokshitzer est le Maurice André de la trompette russe. Le concerto de Vainberg est aussi curieux, intéressant et énigmatique que la 15ème de Chostakovich (les deux oeuvres empruntent à Rossini de façon déroutante).

La 5ème est une de mes oeuvres préférées de Vainberg (maintenant connu sous le nom de Weinberg).

Prokofiev:Romeo et Juliette (Gergiev Kirov)

Excellente version.

Saint-Saens:Concerto pour piano n°5 (Richter/Kondrachine)
Bof.

Une des nombreuses 8ème symphonie que Böhm donna vers la fin de sa vie.

Poulenc:Concerto pour 2 pianos (Bernstein)
Poulenc:Concert champêtre (Dutoit)
Poulenc: Aubade (Dutoit)
Poulenc:Concerto pour piano (Dutoit)

Zemlinsky:Quatuor n°2 (Lasalle)

Les Tuyaux de la Nuit...




Au programme ce soir :   J.S. Bach - V.A. Amann - C.M. Widor - M. Duruflé - P. Eben

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Orgelbüchlein, chorals BWV 599-644

= Bernard Lagacé, orgue Beckerath de l'église de l'Immaculée Conception de Montréal

(Analekta, décembre 1991)

Prokofiev:Concerto pour piano n°2 (Toradze/Gergiev)

Bien en deça du n°3 quand même.

JS Bach - Concertos pour clavecin BWV 1053 et 1056 (transcrits pour guitare) - Leipzig Bach Collegium / Kaori Muraji

2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude et Fugue en ut mineur, BWV 546
Toccata et Fugue en fa majeur, BWV 540

= Bine Katrine Bryndorf, orgue Lund de l'église de Garnison de Copenhague

(Hänssler, janvier 1999)

3) Vincent-Aloïse Amann (1834-1889) :

La Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ

= Pierre Pfister, orgue Stiehr-Mockers de l''église protestante de Bischwiller

(Arion, juillet 1987)

1971. Munich, BRSO, production studio (dans la Herkulessaal). Prise de son parfaitement naturelle (belle profondeur, belle amplitude dynamique). Une interprétation dynamique, presque militaire dans sa précision, chargée d'une intensité hors du commun. Une des plus rapides 8ème de Böhm, qui prend le bâton du pèlerin vers la fin de sa vie (une demi-douzaine de versions dans les années 70).

4) Charles-Marie Widor (1844-1937) :

Symphonie n°9, en ut mineur Op. 70

= Günther Kaunzinger, orgue Klais de la Cathédrale de Limburg

(Novalis, octobre 1988)

Mélomaniac a écrit:

3) Vincent-Aloïse Amann (1834-1889) :

La Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ

= Pierre Pfister, orgue Stiehr-Mockers de l''église protestante de Bischwiller

(Arion, juillet 1987)

C'est quoi ça ?

5) Maurice Duruflé (1902-1986) :

Prélude, Sicilienne & Toccata, Op. 5
Prélude et Fugue sur le nom d'Alain, Op. 7

= John Scott, orgue de la Cathédrale St Paul de Londres

(Hyperion, avril 1989)

Sibelius:Symphonie n°2 (Bernstein Sony)

Jof a écrit:

Mélomaniac a écrit:

3) Vincent-Aloïse Amann (1834-1889) :

La Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ

= Pierre Pfister, orgue Stiehr-Mockers de l''église protestante de Bischwiller

(Arion, juillet 1987)

C'est quoi ça ?

Un flonflon romantique style Benoist.

Tu peux l'écouter ici http://www.deezer.com/album/677890

Mais pour Nouel c'est charmant.

L'interprète écoutant les volumes
de son intégrale Eben


6) Petr Eben (1929-2007) :

Faust

Prologue - Mysterium - Complainte du mendiant - Choeurs de Pâques - Chansons d'étudiants - Marguerite - Requiem - Nuit de Walpurgis - Épilogue

= Gunther Rost, orgue Goll de l'église St Martin de Memmingen

(Motette, novembre 2001)

Un jeune organiste (27 ans lors de l'enregistrement) élève de Günther Kaunzinger que je viens d'écouter dans Widor.
Dans son exploration du célèbre mythe faustien, Eben n'hésite pas à mêler les éléments triviaux (rengaines populaires) à des pages d'inspiration bien plus élevée.
Une fresque très évocatrice, et intensément colorée, comme tout ce qu'a écrit ce compositeur tchèque  

Mais contrairement à son professeur, Kauzinger, il n'est pas une machine à coudre.

Chansons et odes sacrées pour haute-contre avec accompagnement de chant grégorien, instruments médiévaux. Un bien beau programme, hautement hypothétique mais finement réalisé. Ah oui, j'oubliais: il y a des bruits de vagues aussi.

Félix Mendelssohn - Variations sérieuses
Maurice Ravel - Ma mère l'oye

Vlado Perlemuter

Sibelius:Symphonie n°3 (Bernstein Sony)

Le final de cette symphonie est un des plus exaltants et glorieux que je connaisse.

1928, 59 minutes ; ceci explique peut-être cela :



Et, à Berlin toujours :

Marianne Crebassa : Oh, boy! (Marc Minkowski - Mozarteum Orchestra Salzburg, 2016 : Airs d'opéras de Chabrier, Gluck/Berlioz, Gounod, Hahn, Massenet, Meyerbeer, Mozart, Offenbach, Thomas)

Assez impressionnant d'aisance dans ces répertoires si variés... bon, je la préfère dans le répertoire français, mais il faut bien avouer que ses Mozart sont géniaux aussi...


Joyce DiDonato : In War and Peace (Maxim Emelyanychev - Il Pomo D'oro, 2016 : Airs d'opéras de Haendel, Jommeli, Leo, Monteverdi, Purcell)

Splendide... j'ai beau beaucoup aimer ses prestations dans le répertoire romantique comme dans Werther, mais là... là c'est tout bonnement grandiose et génial!


Edita Gruberova : The Tudor Queens (Grandes scènes d'Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux)

J'ai toujours été bluffé par sa scène de folie de Lucia qui faisait partie d'une compilation écoutée en boucle quand j'étais petit... et là j'ai retrouvé la même excitation, la même beauté... vraiment impressionnant et beau!
(et si Radvanovsky nous sortait le même genre de récital, ce serait génial!)


C'était la minute glotto, présentée par Polyeucte...

Polyeucte a écrit:

Marianne Crebassa : Oh, boy! (Marc Minkowski - Mozarteum Orchestra Salzburg, 2016 : Airs d'opéras de Chabrier, Gluck/Berlioz, Gounod, Hahn, Massenet, Meyerbeer, Mozart, Offenbach, Thomas)

Assez impressionnant d'aisance dans ces répertoires si variés... bon, je la préfère dans le répertoire français, mais il faut bien avouer que ses Mozart sont géniaux aussi...

J'achoppe quand même un peu sur la prononciation, plutôt perfectible ; même en français. Et, du coup, sur le caractère assez générique des interprétations en général. En revanche, j'apprécie le timbre en soi ; ce que la chanteuse en fait (c'est peut-être d'ailleurs le seul élément vraiment caractéristique/caractérisant que je retire de l'exercice) ; et (beaucoup plus largement) le regard soigné/soigneux porté au répertoire, derrière lequel on sent la patte et la connaissance de Minkowski (c'était déjà le cas de la générosité et du spectre balayé en profondeur dans l'album français qu'il avait fourbi, et avec quel talent, pour Kozena en son temps).

Copland:Billy the Kid (Bernstein)

bAlexb a écrit:

J'achoppe quand même un peu sur la prononciation, plutôt perfectible ; même en français. Et, du coup, sur le caractère assez générique des interprétations en général. En revanche, j'apprécie le timbre en soi ; ce que la chanteuse en fait (c'est peut-être d'ailleurs le seul élément vraiment caractéristique/caractérisant que je retire de l'exercice) ; et (beaucoup plus largement) le regard soigné/soigneux porté au répertoire, derrière lequel on sent la patte et la connaissance de Minkowski (c'était déjà le cas de la générosité et du spectre balayé en profondeur dans l'album français qu'il avait fourbi, et avec quel talent, pour Kozena en son temps).

La prononciation n'a pas le naturel d'une Gens bien sûr, mais reste tout à fait bonne je trouve en français...
Mais oui pour le programme et le timbre/la voix : c'est mûr sans être lourd avec cet aigu qui s'éclaire et ce grave nourri. Je ne lui souhaite qu'une chose, c'est qu'elle évolue doucement afin d'aborder des rôles plus lourd par la suite dans le répertoire français...

Polyeucte a écrit:

Je ne lui souhaite qu'une chose, c'est qu'elle évolue doucement afin d'aborder des rôles plus lourd par la suite dans le répertoire français...

C'est peut-être par là que ça pourrait vite pêcher, à court terme ; mais je suis peut-être trop naturellement pessimiste ...

bAlexb a écrit:

C'est peut-être par là que ça pourrait vite pêcher, à court terme ; mais je suis peut-être trop naturellement pessimiste ...

Les prises de rôle sont quand même assez calmes et bienvenues... depuis La magicienne en 2011 (où là pour le coup c'était tendu mais impressionnant!), elle reste majoritairement sur des rôles pas trop lourds ou difficiles dramatiquement... donc pour le moment ça semble bien parti je trouve (même si moi, j'aimerai l'entendre dans des rôles plus tendus et dramatiques, mais ce ne serait pas très gentil! )

[quote="Polyeucte"]

bAlexb a écrit:

(même si moi, j'aimerai l'entendre dans des rôles plus tendus et dramatiques, mais ce ne serait pas très gentil! )

Moi, j'aimerais surtout être certain qu'elle ne s'éparpillera pas ; à l'aune de sa Malika entendue à Saint-Étienne, je suis certain qu'elle a beaucoup à apporter au répertoire française entre 1850 & 1920 disons (pour faire large), moyennant une gestion saine, consciente/consciencieuse de son potentiel.
Amis directeurs/programmateurs/agents, si vous nous lisez ...

André a écrit:

Timofeï Dokshitzer est le Maurice André de la trompette russe. Le concerto de Vainberg est aussi curieux, intéressant et énigmatique que la 15ème de Chostakovich (les deux oeuvres empruntent à Rossini de façon déroutante).

La 5ème est une de mes oeuvres préférées de Vainberg (maintenant connu sous le nom de Weinberg).

Un de mes disques préférés !

arnaud bellemontagne a écrit:

Prokofiev:Concerto pour piano n°2 (Toradze/Gergiev)

Bien en deça du n°3 quand même.

Pour l'interprétation, je suis d'accord.

Rav-phaël a écrit:

Rachmaninov
Concerto pour piano 2
—
Alexandre Tharaud
Alexander Vedernikov : Royal Liverpool Philharmonic Orchestra

Et du coup? Belle interprétation? J'hésite à écouter le disque... (enfin l'acheter... )

ovni231 a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Prokofiev:Concerto pour piano n°2 (Toradze/Gergiev)

Bien en deça du n°3 quand même.

Pour l'interprétation, je suis d'accord.

Je parle de l'oeuvre.

arnaud bellemontagne a écrit:

ovni231 a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Prokofiev:Concerto pour piano n°2 (Toradze/Gergiev)

Bien en deça du n°3 quand même.

Pour l'interprétation, je suis d'accord.

Je parle de l'oeuvre.

Dommage.