Playlist (120)

bAlexb a écrit:

Parce qu'un peu de légèreté de bon goût, mousseuse sans écoeurement ne saurait nuire :

J'abonde dans ce sens.
Et quelle belle collection que celle-ci.

Mais est-il bête ! Contrôlant la durée des Partiaux et regardant ma discographie, je me rends compte qu'égaré au sein de ma trentaine de versions, il y est, le Parsifal de James avec Jessye et Placido,  qui m'a laissé un souvenir impérissable. Un de ceux que j'ai entendus sans les écouter, il n'y a plus de doute.
Alors, Placido, bien mûr, je l'ai entendu à Bastille dans le rôle. Il m'avait plu, je suis très bon public (catégorie 1, je vous dis), quand j'aime l'œuvre, j'aime tout. En plus, j'aime bien aimer, alors. Mais il n'était quand même pas le Parsifal que je souhaite entendre, aussi grand chanteur soit-il.
Donc, je réécouterai les CD/sidi (et la lalla), mais j'ai reçu avant une livraison prioritaire (y a du Vivi dedans). J'espère que je ne ferai pas le même jugement assassin sur le chef que celui qui a été porté pour la version 85 à Bayreuth " He manages to make the second act as exciting as watching paint dry. Recommended for insomniacs only."

Ravélavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

Parce qu'un peu de légèreté de bon goût, mousseuse sans écoeurement ne saurait nuire :

J'abonde dans ce sens.
Et quelle belle collection que celle-ci.

C'est le pressage de l'intégrale 60-70-80 & opéras que j'ai, personnellement ; et je termine juste, dans un esprit (dans tous les sens du terme ; celuides "forces" invoquées par Mitterrand ?) :

Dvorak:Symphonie n°8 (Kertesz)

Xavier a écrit:

Levine est certainement un des meilleurs dans Parsifal, il l'a prouvé dans plusieurs contextes différents.
Après, savoir qui est le meilleur ou qui on préfère, ça reste subjectif.

Ce qui est certain, c'est que ses versions ne font pas l'unanimité, subjectivité oblige, même si ce sont parfois les chanteurs qui sont incriminés pour 85 (Sotin en particulier, mais aussi Hofmann et Estes). Mais promis, je réécouterai la version 92 que j'ai...

Tiens, un truc à faire, ça, compiler tous les avis, non pas essayer de faire une moyenne des extrêmes, à la façon d'un Zéphyrin Cosinus faisant la moyenne de ses erreurs pour trouver le résultat juste, mais recenser, référencer, mettre en parallèle tous les avis divergents (de facto mathématique non euclidienne). Peut-être avec les avis autorisés des autorités, rappeler aussi les avis des membres éminents de ce forum (et je pourrais même éventuellement me permettre de donner mon avis de membre proéminent).

bAlexb a écrit:

Ravélavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

Parce qu'un peu de légèreté de bon goût, mousseuse sans écoeurement ne saurait nuire :

J'abonde dans ce sens.
Et quelle belle collection que celle-ci.

C'est le pressage de l'intégrale 60-70-80 & opéras que j'ai, personnellement ; et je termine juste, dans un esprit (dans tous les sens du terme ; celuides "forces" invoquées par Mitterrand ?) :

Je rajoute ce disque-ci pour compléter le tableau:

La Marche Radetzky est supérieure en dynamisme avec la Philharmonie de Berlin, la légitime épouse de Karajan, à l'enregistrement public avec la Philharmonie de Vienne lors du Concert du Nouvel An.
C'est du moins mon impression..

BLESL a écrit:

Xavier a écrit:

Levine est certainement un des meilleurs dans Parsifal, il l'a prouvé dans plusieurs contextes différents.
Après, savoir qui est le meilleur ou qui on préfère, ça reste subjectif.

Ce qui est certain, c'est que ses versions ne font pas l'unanimité, subjectivité oblige, même si ce sont parfois les chanteurs qui sont incriminés pour 85 (Sotin en particulier, mais aussi Hofmann et Estes).

C'est parce que tu te fies à la presse "spécialisée", où un avis personnel est répété à l'infini jusqu'à rentrer insidieusement dans les crânes de tous les lecteurs. (références absolues de la presse par exemple: le Parsifal de Kna 51, le Ring de Boulez/Chéreau et celui de Böhm... on peut y trouver les ffff et 10 de répertoire systématiquement accolés, alors que ça peut très bien se discuter, sans parler des effets de mode, souvent une version est portée au pinacle pour être descendue quelque temps plus tard)
Dans la presse française Levine a toujours été décrié, à grand tort à mon avis.
Si tu lis les avis de ce forum, tu en liras quelques-uns de tièdes (comme Polyeucte), et une grande majorité d'enthousiastes concernant ses Wagner, très très peu de vraiment négatifs. (l'unanimité totale non, mais ça ça n'existe pas)

Les chanteurs du Levine 1985 ne sont pas les meilleurs qu'on puisse trouver pour chaque rôle, mais l'ensemble est magistral et fascinant.

Xavier a écrit:

(...) la presse "spécialisée", où un avis personnel est répété à l'infini jusqu'à rentrer insidieusement dans les crânes de tous les lecteurs.

Oh oui. Et on a beau le savoir, il est difficile d'y échapper. Comme s'il n'y avait qu'une esthétique possible et que les goûts n'étaient pas affaire personnelle  


Carl Orff - Carmina Burana

James Levine
Orchestre symphonique de Chicago

Les Nuits de la glotte...




Au programme ce soir :   C. Debussy - J. Sibelius - R. Schumann - R. Wagner - G. Mahler - A. Berg

Phyllis Curtin - Florence Kopleff


1) Claude Debussy (1862-1918) :

Le Martyre de Saint Sébastien, mystère en cinq actes

La Cour des Lys - La Chambre magique - Le Concile des faux dieux - Le Laurier blessé - Le Paradis

Phyllis Curtin, soprano
Catherine Akos, contralto
Florence Kopleff, contralto

Charles Munch, Choeur du Conservatoire de Nouvelle Angleterre, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, janvier 1956)

Wagner:Les Maîtres Chanteurs Acte III (Kempe)

Kirsten Flagstad


2) Jean Sibelius (1865-1957) :

Svarta rosor, Op. 36 n°1
Men min fågel märks, Op. 36 n°2
Säv, säv, susa, Op. 36 n°4
Diamanten på marssnön, Op. 36 n°6
Den första kyssen, Op. 37 n°1
Var det en dröm?, Op. 37 n°4
Flickan kom ifran sin älslings möte, Op. 37 n°5

= Kirsten Flagstad, soprano ; Oivin Fjeldstad, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1958)

Mitsuko Shirai


3) Robert Schumann (1810-1856) :

Liederkreis, Op. 39

In der Fremde - Intermezzo - Waldesgespräch - Die Stille - Mondnacht - Schöne Fremde - Auf einer Burg - In der Fremde - Wehmut - Zwielicht - Im Walde - Frühlingsnacht

= Mitsuko Shirai, mezzo-soprano ; Hartmut Höll, piano

(Capriccio, juillet 1985)

Alors là, , et

(Mais il faudra que tu m'expliques comment on peut encore écouter Flagstad quand on connaît Mitsuko Shirai.)

C,est que la japonaise, je doute fortement qu'elle aurait le coffre de Flagstad pour du Wagner. Mais là où je t'accorde mon entière adhésion,
est que Flagstad chanter du lied, c'est comme imaginer un éléphant dans une boutique de porcelaines.

Astrid Varnay - Wolfgang Windgassen


4) Richard Wagner (1813-1883) :

La Walkyrie, opéra en trois actes / Le Crépuscule des Dieux, opéra en trois actes

Siegmund, sieh auf mich!
Zu neuen Taten, teurer Helde

Brünnhilde : Astrid Varnay, soprano
Siegmund, Siegfried : Wolfgang Windgassen, ténor

Leopold Ludwig, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, septembre 1955)

Béla Bartók (1881-1945)
Concertos pour piano

Dir: Pierre Boulez
Concerto No.1: Chicago Symphony Orchestra / Piano – Krystian Zimerman
Concerto No.2: Berliner Philharmoniker / Piano – Leif Ove Andsnes
Concerto No.3: London Symphony Orchestra / Piano – Hélène Grimaud

Iris Vermillion - Keith Lewis


5) Gustav Mahler (1860-1911) :

Das Lied von der Erde

Das Trinklied vom Jammer der Erde - Der Einsame im Herbst - Von der Jugend - Von der Schönheit - Der Trunkene im Frühling - Der Abschied

= Iris Vermillion, mezzo-soprano ; Keith Lewis, ténor ; Giuseppe Sinopoli, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(DG, janvier 1996)

Hanne-Lore Kuhse


6) Alban Berg (1885-1935) :

Trois fragments de Wozzeck, Op. 7

= Hanne-Lore Kuhse, soprano ; Herbert Kegel, Orchestre symphonique de la Radio de Leipzig

(Eterna, juillet 1965)

Serge Prokofiev
* Roméo et Juliette
Intro: Montagues et Capulets
London Symphony Orchestra
Yan-Paul Tortelier

xoph a écrit:

Béla Bartók (1881-1945)
Concertos pour piano

Dir: Pierre Boulez
Concerto No.2: Berliner Philharmoniker / Piano – Leif Ove Andsnes

A l'écoute du premier mouvement, ça me parait plus léger que ma version de référence (Abbado/Pollini). C'est joué avec un folklore plus dansant, sautillant, presque guilleret.

Dufay : Messe L'homme armé (Oxford Camerata)
Dutilleux : Symphonie n°1 (Graf)

Franz Schubert
* Quintette 'La Truite'
Zeus Ensemble

Dvorak:Symphonie n°7 (Kertesz)

Beethoven:Symphonie n°4 (Jarvi)

plenum a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Franz Schubert
* Quintette 'La Truite'
Zeus Ensemble

Merci pour l'image, plenum.

j'ai l'impression que dans le Scherzo ils jouent différemment de ce que je suis habitué d'entendre.

luisa miller a écrit:

ovni231 a écrit:

Décidément, Claudio a enregistré sans arrêt le Voyage à Reims...

C'est lui qui l'a remis au goût du jour en 1984 en le dirigeant au Rossini Opéra Festival (Pésaro, Italie). Et pour autant que je sache avec lui à la direction, je crois qu'il n'y a que deux CDs donc non, il ne l'a pas "enregistré sans arrêt"

J'ai une troisième version de 1988 !

Brahms:Quatuor avec piano n°2 (Richter/Borodine)

L. v. Beethoven
* Concerto op.61
Christian Tetzlaff, violon
Orchestre de Baden-Baden
Michael Gielen

Même si je reste définitivement dépendant de la "vieille" version avec le Philharmonia, il se passe toujours quelque chose d'assez indicible (quelque chose de l'ordre de la vibration, comme une onde) avec le 1er et le 3e mouvement de la captation berlinoise de la Musique pour cordes...



(EDIT : j'ai beaucoup moins d'atomes crochus avec Apollon, pour le coup ; là, il y a toujours ce sentiment de formalisme au sens propre du terme, chez le compositeur ; de démonstration d'un savoir-faire brillant et de brillamment le faire savoir, aussi ; mais moi, je reste toujours un peu sur le bord à regarder passer le cortège, si ce n'est le temps !)

Aux cordes, toujours :

Beethoven : Sonate Op.106 "Hammerklavier" (Lefébure)

Giacinto Scelsi : In Nomine Lucis pour orgue        1974 / Lundquist

Giacinto Sclesi : Antifona pour ténor et chœur d'hommes        1970 / Groupe Vocal de France (Tranchant)
 +

Les Nuits de la glotte...





Au programme ce soir :   L. Dallapiccola - C. Debussy - M. Ravel - E. Grieg - R. Strauss - J. Sibelius - I. Stravinsky

Mélomaniac a écrit:

C'est sans doute un de mes acteurs préférés, mais de là à l'inclure dans une Nuit de la glotte, simplement parce qu'il fait le récitant dans un mélodrame de Richard Strauss avec Glenn Gould...

Remarque, il y a déjà un progrès: hier, c'est Flagstad que tu avais prise pour une chanteuse.

Playlist de cette semaine:

• Cramer: Concerto pour piano et orchestre nº2 en ré mineur, op. 16:

Howard Shelley (piano) / London Mozart Players
Londres, I.2002
Chandos

• Hummel: Concerto pour piano en la mineur, op. 85:

Alessandro Commellato (pianoforte Joseph Böhm, Vienne 1825), Didier Talpain / Solamente Naturali
Bratislava, XI.2009
Brilliant
De vraies découvertes, tant c’est là un pan de répertoire vers lequel je ne me serais probablement jamais tourné sans les conseils de David ( sur son site). Voir ici.

• Hahn: Le Bal de Béatrice d’Este. Divertissement pour une fête de nuit:

Ensemble Initium, Nicolas Chalvin / Solistes de l’Orchestre des Pays de Savoie
Rueil-Malmaison, X.2014
Timpani
Sans doute pas majeur, mais extrêmement séduisant et idéalement réalisé. Voir ici.

• Nuits occitanes. Chandons de troubadours (Marcabru, Raimon Jordan, Bertran de Born, Beatriz de Dia, Cadenet, Guiraut de Bornelh, Bernard de Ventadorn, Raimon de Miraval, Berenguier de Palazol):

Paulin Bündgen (contre-ténor) / Ensemble Céladon: Clara Coutouly (soprano), Gwénaël Bihan (flûte à bec), Nolwenn Le Guern (vièle à archet, rebab), Florent Marie (luth médiéval), Ludwin Bernaténé (percussion)
Centeilles, VIII.2013
Ricercar
Beau programme, travail extrêmement soigné - mais des choix malheureusement assez à rebours de mes attentes dans ce répertoire.

• Friedrich Cerha: Quatuors à cordes n°1 (1989), n°2 (1989-90) et n°3 (1991-92):

Quatuor Arditti
Wuppertal, VII.1997
CPO
Décidément un compositeur que j’aime de plus en plus... Voir ici.

• Rihm: „CONCERTO“ Dithyrambe (2000) pour quatuor à cordes et orchestre:

Quatuor Arditti, Jonathan Nott / Luzerner Sinfonieorchester
Lucerne, III.2007
Kairos
Une réécoute - du Rihm «impétueux» (dixit Lucien) - et j’aime toujours beaucoup. Voir ici.

• Mahler: Symphonie nº10 en fa dièse majeur (version de concert Remo Mazzetti Jr.):

Leonard Slatkin / Saint Louis Symphony Orchestra
St. Louis, III.1995
RCA
Un magnifique enregistrement - et presque une révélation. Voir ici.

Ça va, y en a qui suivent

Concernant Flagstad, elle est tellement que je reste sourd à tes mesquineries (mais on t'excuse, sachant que tu subis la mauvaise influence de )

Gabor Carelli - Maurizio Mazzieri - Romano Emili


1) Luigi Dallapiccola (1904-1975) :

Il Prigionero, opéra en quatre scènes

Le Prisonnier : Maurizio Mazzieri, baryton
La Mère : Giulia Barrera, soprano
Le Grand Inquisiteur : Romano Emili, ténor
Premier Prêtre : Gabor Carelli, ténor
Second Prêtre : Ray Harrell, baryton

Antal Dorati, Choeur de l'Université du Maryland, Orchestre symphonique de Washington

(Decca, avril 1974)

Mélomaniac a écrit:

Concernant Flagstad, elle est tellement que je reste sourd à tes mesquineries (mais on t'excuse, sachant que tu subis la mauvaise influence de   )

Ah, non, Flagstad, je la détestais déjà quand était encore dans les langes. (Son Isolde et ses Wesendonck-Lieder ont failli me détourner de Wagner quand j'étais encore adolescent.)

Dvorak:Symphonie n°8 (Kertesz)

Écoute surtout la 8° par Dorati chez Mercury

Anna Moffo


2) Claude Debussy (1862-1918) :

Trois Chansons de Bilitis

La Flûte de Pan - La Chevelure - Le Tombeau des Naïades

= Anna Moffo, soprano ; Jean Casadesus, piano

(RCA, mai 1971)

Mélomaniac a écrit:

Écoute surtout la 8° par Dorati chez Mercury

Demain, sans faute.