Représentation du 22 décembre
Iphigénie : Véronique Gens
Son double muet : Renate Jett
Diane : Adriana Gonzalez
Oreste : Etienne Dupuis
Pylade : Stanislas de Barbeyrac
Thoas : Thomas Johannes Mayer
Seconde prêtresse : Emanuela Pascu
Un ministre : Thomas Kumiega
Choeurs de l'Opéra - Alessandro di Stefano
Orchestre de l'Opéra - Bertrand de Billy
Mise en scène : Krzysztof Warlikowski
Scénographie : Malgorzata Szczesniak
Mes présupposé de départ se sont révélés erronés : à partir du moment où on connait les rudiments mythologiques d'Iphigénie et de l'Orestie, l'oeuvre est d'une lisibilité évidente - on ne peut pas en dire autant du travail du metteur en scène - ne l'ayant pas vue en 2006, j'ignore si il a fait évoluer son travail, qui à l'époque avait déclenché un gros scandale - pour ce que j'en ai vu, rien de scandaleux, mais une succession de poncifs qui tendaient à obscurcir le livret, plutot qu'à le mettre en valeur - un véritable attrape - gogo - je ne résiste pas au plaisir de citer les propos de Lissner " Gérard Mortier s'est souvent engagé à mettre en évidence la puissance politique du théâtre au travers d'une lecture contemporaine des oeuvres éloignée du manichéisme " !!!! Bien malin qui pourrait donner un sens philosophique ou politique à ce fatras...
Heureusement l'ineptie de la mise en scène n'efface la splendeur de l'interprétation vocale des trois principaux protagonistes : Gens, Dupuis, Barbeyrac : diction exemplaire, noblesse et drame - perfection constante.
Euménides vengeresses dans les coulisses.
Orchestre un peu trop rugueux par moment.
Un très belle soirée, malgré la mise en scène..
Des critiques :
http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=11964
http://www.resmusica.com/2016/12/06/les-voix-a-lhonneur-dans-iphigenie-en-tauride-au-palais-garnier/
Montfort