Playlist (123)

Franz Schubert
Trio piano&violon&violoncelle en Mi bémol majeur Op.100

Eugene Istomin
Isaac Stern
Leonard Rose

Label Sony

Est-il possible d'aller au-delà ?

Henri Dutilleux - 3 sonnets de Jean Cassou - Vincent Le Texier/Orchestre National des Pays de la Loire_Pascal Rophé

charles.ogier a écrit:

Franz Schubert
Trio piano&violon&violoncelle en Mi bémol majeur Op.100
Eugene Istomin
Isaac Stern
Leonard Rose
Label Sony
Est-il possible d'aller au-delà ?

Tu veux parler de l'œuvre ou de l'interprétation?

Aurélien Dumont (1980–) :
— Abîme apogée pour ensemble et électronique (2013)
Klangforum Wien (Jean-Michaël Lavoie)
Ensemble Aedes (préenregistré)
— Eglog, trio pastoral pour violon baroque, clavecin et harpe (2011)
Trio Dauphine
— Échappées – pause pluitées pour violoncelle et électronique (2013)
Jeanne Maisonhaute
— Thétis pour voix, piano et percussions (2013)
Trio Be & See
— Fables asséchées pour ensemble et électronique (2014)
Ensemble Orchestral Contemporain (Pierre-André Valade)

xoph a écrit:

Igor Stravinsky (1882-1971)
Miniatures ou shadow dances

Spoiler:

Orpheus Chamber Orchestra

spécialement pour le concertino, les trois pièces pour quatuor à cordes, ...

Spoiler:

Merci, je ne savais pas qu'écouter ce soir, pour mon programme qui s'annonce hélas plutôt bref.

C'est parti pour quelques piécettes de Stravinsky

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Ode, chant élégiaque en trois parties
Quatre pièces à la norvégienne
Circus Polka

= Igor Stravinsky, Orchestre philharmonique de New York

(RCA, février 1945)

Joaquín Rodrigo (1901-1999) :

Concierto de Aranjuez

= John Williams, guitare ; Eugene Ormandy, Orchestre de Philadelphie

(CBS, décembre 1965)

Je m'attendais à un orchestre sirupeux, c'est l'inverse : Ormandy veille à maintenir des tempos vifs et alertes, même dans le célèbre Adagio.
Allegro bien galbé (et très spirituel), Adagio sobre qui s'évapore comme un songe (où le cor anglais de Louis Rosenblatt reste digne), et Finale dansé sur les pointes, tracé avec acuité.
La prise de son s'avère toutefois agréablement panoramique ; le soliste est bien intégré à l'orchestre (sans que les micros le survalorisent), et son jeu subtil s'y fond admirablement.
Bref, une excellente version, caractérisée mais pudique.

Alexandre Tansman
* Sextuor (Ballet-bouffe, 1923)
Orchestre de la Radio polonaise
Łukasz  Borowicz
* Bric à brac (Ballet en trois tableaux, 1935)
Orchestre de la Radio polonaise
Wojciech  Michniewski

Ce disque de Tansmann m'intéresse beaucoup. C'est proche de la musique de Milhaud et Poulenc?

Benedictus a écrit:

charles.ogier a écrit:

Franz Schubert
Trio piano&violon&violoncelle en Mi bémol majeur Op.100
Eugene Istomin
Isaac Stern
Leonard Rose
Label Sony
Est-il possible d'aller au-delà ?

Tu veux parler de l'œuvre ou de l'interprétation?

Tu veux parler de l'œuvre ou de l'interprétation?
De l'interprétation.
A aujourd'hui, je ne connais pas d'autres interprètes aussi sensibles, précis,... que E.I.&.I.S.&L.R. que dans les trios piano&violon&violoncelle.

arnaud bellemontagne a écrit:

Ce disque de Tansmann m'intéresse beaucoup. C'est proche de la musique de Milhaud et Poulenc?

Oui, puisqu'il était ami avec les compositeurs du Groupe des Six dont faisaient partie Milhaud et Poulenc,
j'ai une affection particulière pour la musique de Tansman, surtout celle pour piano destinée aux enfants (Mireille et les animaux).
Ce CD s'est vu décerné un Diapason d'or.

Spoiler:

Merci pour le lien.
Le morceau Bric à Brac est plutôt alléchant.

Franz Schubert - Symphonie 9 - Sawallisch - Wiener Philharmoniker

arnaud bellemontagne a écrit:

Merci pour le lien.
Le morceau Bric à Brac est plutôt alléchant.

Oui, en effet, c'est également mon impression.
Sur le site on peut télécharger le livret qui est fort instructif.

Sergej Newski (1972–) : Cloud Ground pour violon et orchestre (2015)
Elena Revich / Opéra de Perm (Teodor Currentzis)

Superbe album! Cette pianiste a vraiment le tempérament pour ce genre de répertoire, virtuosité, mais caractère, sensibilité.

Ce compositeur post romantique pour le piano est parmi mes préférés, même parfois je me demande si je le préfère pas à Rachmaninov!
C'est de la même veine en tous cas et évoque parfois le Scriabin de la deuxième période, étant lisztienne.

Je recommande fortement.

W. A. Mozart
* Divertimenti K. 136, 137 & 138
* Quatuors K. 156 & 157
Quatuor Gaudi (2013)

ça mériterait de figurer dans le topic des pochettes les plus tartes et rigolottes.

Mozart au cirque du soleil... Et ils joueraient le rile du pendu.

Richard Strauss
Tod und Verklärung

Staatskapelle Dreden & Rudolf Kempe

Label EMI classics

plenum a écrit:

ça mériterait de figurer dans le topic des pochettes les plus tartes et rigolottes.

Mozart au cirque du soleil... Et ils joueraient le rile du pendu.

Heureux de voir que cela t'amuse.
Ce n'est pas l'interprétation du siècle, mais cette belle musique se prête à n'importe quoi.

Richard Wagner - Wesendonck-Lieder - Christianne Stotijn/Orchestre National de France_Semyon Bychkov (12/06/2014, TCE)

lucien a écrit:

Sergej Newski (1972–) : Cloud Ground pour violon et orchestre (2015)
Elena Revich / Opéra de Perm (Teodor Currentzis)

C'est bien? Ça ressemble à quoi? J'ai vu qu'il existait sur le web plusieurs titres de ce compositeur - entre autres une œuvre pour soprano et ensemble, Blick aus der Entfernung, aussi par Currentzis, mais avec le Klangforum Wien, et une œuvre scénique, Franziskus, par Kalitzke - Klangforum et Kalitzke, ça ne doit pas être trop néo, si?

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

Sergej Newski (1972–) : Cloud Ground pour violon et orchestre (2015)
Elena Revich / Opéra de Perm (Teodor Currentzis)

C'est bien? Ça ressemble à quoi? J'ai vu qu'il existait sur le web plusieurs titres de ce compositeur - entre autres une œuvre pour soprano et ensemble, Blick aus der Entfernung, aussi par Currentzis, mais avec le Klangforum Wien, et une œuvre scénique, Franziskus, par Kalitzke - Klangforum et Kalitzke, ça ne doit pas être trop néo, si?

le concerto ne m’a pas marqué plus que ça, mais il y a des choses très bien (Blick aus der Entfernung, notamment).
non pas du tout néo, ça ressemble à pas mal de choses, mais je ne saurais pas vraiment dire quoi... je me demande si ce n’est pas un peu à mi-chemin entre l’univers experimentalo-lachenmannien fréquent dans sa génération et le Grisey des Quatre Chants (qui étaient interprétés à ce concert avec Blick aus der Entfernung, c’est pour ça que j’y pense).

j’aimerais écouter le portrait Wergo.

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= William Steinberg, Orchestre symphonique de Pittsburgh

(Capitol, décembre 1953)

Il me semble vous avoir déjà causé de cette version.
Très touffue dans l'introduction, d'une verdeur idéale. Hélas les Augures printaniers tombent à plat.
Marasme éhonté dans la Glorification de l'élue, qui prend l'eau de toute part.
Mais une Danse sacrale très fouillée, inventive, qui valorise des contrechants souterrains, des polyphonies cachées, entendus dans nulle autre version à ma connaissance !

lucien a écrit:

le concerto ne m’a pas marqué plus que ça, mais il y a des choses très bien (Blick aus der Entfernung, notamment).
non pas du tout néo, ça ressemble à pas mal de choses, mais je ne saurais pas vraiment dire quoi... je me demande si ce n’est pas un peu à mi-chemin entre l’univers experimentalo-lachenmannien fréquent dans sa génération et le Grisey des Quatre Chants (qui étaient interprétés à ce concert avec Blick aus der Entfernung, c’est pour ça que j’y pense).

Bon, je vais écouter ce Blick aus der Entfernung.

Sinon, aujourd'hui:

• Bernstein: Symphonie nº2 «The Age of Anxiety»:

Lukas Foss (piano), Leonard Bernstein / Orchestre Philharmonique d’Israël
Berlin, Philharmonie,VIII.1977
DG

• D’Albert: Concerto pour piano nº2 en mi majeur, op. 12:

Piers Lane (piano), Alun Francis / BBC Scottish Symphony Orchestra
Glasgow, V.1994
Hyperion

Très belle version de ce concerto de d'Albert en effet.

Benedictus a écrit:

• Bernstein:

Lukas Foss (piano), Leonard Bernstein / Orchestre Philharmonique d’Israël
Berlin, Philharmonie,VIII.1977
DG

ça ressemble à quoi les symphonies de Bernstein ?

lucien a écrit:

ça ressemble à quoi les symphonies de Bernstein ?

Celle-ci, à quelque chose de très composite mais d'assez daté (un peu de Groupe des Six, un peu de Hindemith, un peu de Chosta...), et surtout c'est assez bavard et filandreux. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus kitsch mais aussi de beaucoup plus réjouissant; là, c'est juste ennuyeux.

lucien a écrit:

le morceau de partition sur la pochette ne fait pas envie.

Possible, je ne sais pas lire une partition. En tout cas, à l'oreille, c'est vraiment chouette, ce concerto de D'Albert - ça ressemble d'ailleurs beaucoup plus à une espèce de symphonie en un mouvement avec piano principal, dans un style postromantique au lyrisme assez heureux (un peu dans l'esprit de la 1ᵉ Symphonie de Weingartner). Mais je doute que ça soit vraiment pour toi.

plenum a écrit:

C'est Ogdon et Wilbraham qui avaient vraiment un physique ogresque ou Marriner qui était vraiment gringalet?

Benedictus a écrit:

C'est Ogdon et Wilbraham qui avaient vraiment un physique ogresque ou Marriner qui était vraiment gringalet?

La stature d'Ogdon était impressionnante, mais à côté de Wilbraham il semble effectivement petit  
Je ne connais pas ses mensurations mais Marriner mesurait je crois une taille moyenne.

Marriner: 1,68 m

Ogdon: 1,89 m

Wilbraham: 1,98 m

Ah tiens donc, Marriner est encore plus petit que ce que je croyais. Même plus petit que la moyenne.

Ah ces talonnettes...

Benedictus a écrit:

Celle-ci, à quelque chose de très composite mais d'assez daté (un peu de Groupe des Six, un peu de Hindemith, un peu de Chosta...), et surtout c'est assez bavard et filandreux. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus kitsch mais aussi de beaucoup plus réjouissant; là, c'est juste ennuyeux.

effectivement : Bernstein sans le kitsch, à quoi ça sert ?

Mélomaniac a écrit:

Ah tiens donc, Marriner est encore plus petit que ce que je croyais. Même plus petit que la moyenne.

Ah ces talonnettes...

C'est certain que ce trompettiste est une armoire à glaces comme on dit par chez nous. Donc, Marriner paraît vraiment un gnome à baguette...

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Celle-ci, à quelque chose de très composite mais d'assez daté (un peu de Groupe des Six, un peu de Hindemith, un peu de Chosta...), et surtout c'est assez bavard et filandreux. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus kitsch mais aussi de beaucoup plus réjouissant; là, c'est juste ennuyeux.

effectivement : Bernstein sans le kitsch, à quoi ça sert ?

Oh, si ça peut te rassurer, cette 2ᵉ Symphonie n'est pas non plus un modèle de sobriété et de bon goût, hein...

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Celle-ci, à quelque chose de très composite mais d'assez daté (un peu de Groupe des Six, un peu de Hindemith, un peu de Chosta...), et surtout c'est assez bavard et filandreux. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus kitsch mais aussi de beaucoup plus réjouissant; là, c'est juste ennuyeux.

effectivement : Bernstein sans le kitsch, à quoi ça sert ?

Pourtant ça ne manque pas dans son oeuvre, de West Side à Candide, les ballets (enfin pas Dybbuk...), Mass (plus kitsch que ça...)

Dans ses symphonies, son Concerto pour orchestre, il a voulu s'essayer au grand genre, avec solennité et profondeur, mais ça n'a rien produit de marquant ni convaincant à mon sens.
Les enregistrerait-on (y compris par d'autres chefs que Bernstein) si Lenny n'en était l'auteur ?
Dans la veine sérieuse, sa meilleure oeuvre instrumentale reste pour moi la Serenade d'après Platon.

Jean Sibelius (1865-1957) :

Légendes de Lemminkäinen, Op. 22

Lemminkäinen et les jeunes filles de l'île - Le Cygne de Tuonela - Lemminkäinen à Tuonela - Le Retour de Lemminkäinen

= Thomas Jensen, Orchestre symphonique de la Radio danoise

(Decca, juillet 1953)

 Ormandy à Philadelphie (Emi) grava une version de référence, somptueuse et virtuose, mais c'est bien Jensen qui détient les clés poétiques de ces tableaux kalevalesques.
Son ardeur descriptive, son talent de narration, l'imagination de ses phrasés restent sans guère de rivaux discographiques depuis six décennies.  

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= Bernard Haitink, Orchestre philharmonique de Londres

(Philips, janvier 1973)

Un peu sec mais châtié, presque rogue, le premier enregistrement du Sacre d'Haitink.

Bon ça me donne envie d'écouter:

Igor Stravinsky
* Petrouchka (3 mouvements)
Louis Lortie, piano

plenum a écrit:

Bon ça me donne envie d'écouter:

Spoiler:

Alors, les quatre mains de Fazil Say?

LULLY : Atys (William Christie, 2011 : Bernard Richter, Stéphanie d’Oustrac, Emmanuelle de Negri, Nicolas Rivenq, Marc Mauillon, Sophie Daneman, Jaël Azzaretti, Paul Agnew, Cyril Auvity, Bernard Deletré, Jean Charles di Zazzo, Olivier Collin, Elodie Fonnard, Rachel Redmond, Anna Reinhold, Francisco Fernández, Reinoud Van Mechelen, Callum Thorpe, Benjamin Alunni, Arnaud Richard)



Delibes : Lakmé (Laurent Campellone, 2017 : Marie-Ève Munger, Reinoud Van Mechelen, Andrew Foster-Williams, Enrique Sánchez-Ramon, Chantal Santon-Jeffery, Rachel Frenkel, Antoinette Dennefeld, Blandine Folio Peres, Loїc Félix)

Version très intéressante. Munger plus lyrique qu'à l'habitude... et Van Mechelen très très léger (voir même un peu trop quand même, manquant surtout d'un peu de mordant par moments...) Foster-Williams parfait en père tyrannique et fanatique!

J'ai même été étonné de voir Van Meichelen distribué dans Lakmé tant j'avais trouvé sa voix légère et plutôt baroque que forgée pour le XIXe siècle

W. A. Mozart
* Sérénade 'Cor de Postillon'
Die Kölner Akademie
Michael Alexander Willens



On peut noter que la version de la Petite Musique de Nuit inclut un mouvement Minuetto tiré du Quatuor K.80.

Niccolò Castiglioni (1932–1996) :
— Liedlein für Kinderchor und Instrumente (1991–92)
— Cantus planus I–II per due soprani e sette strumenti (1990–91)
Franco Donatoni (1927–2000) :
— Arpège per sei strumenti (1989)
— Madrigale per quattro cori di voci bianche e quattro percussionisti (1991)
Annette Nödinger, Viola Galgoshi
Ensemble Contrechamps
Ensemble du Centre International de Percussion, Genève
Hungarian Radio and Television Chamber Orchestra
Hungarian Radio and Television Children’s Choir
Giorgio Bernasconi

Edgard Varèse (1883–1965) : Intégrales pour onze vents et percussion (1924–25)
Elliott Carter (1908–2012) : Concerto for Clarinet and Orchestra (1996)
David Fulmer (1981–) : within his bending sickle’s compass come pour cor et ensemble (2014–15)
Sean Shepherd (1979–) : Blur pour ensemble (2011)
Jérôme Comte, clarinette
Jens McManama, cor
Ensemble intercontemporain (Matthias Pintscher)


(cd 1/2)