Playlist (123)

Henri Sauguet
*  Complete Music for Guitar
Alfonso Baschiera, guitare
Federica Lotti, flûte
Nicola Boscaro, violoncelle



Ce CD convient parfaitement comme musique de détente. Musique relaxante et variée avec la guitare, mais aussi la flûte et le violoncelle.
En prime: la pièce en hommage à J S Bach est un enregistrement en Première mondiale.

Spoiler:

Gustav Mahler - Kindertotenlieder - Lilli Paasikivi/Orchestre National Bordeaux-Aquitaine_Paul Daniel (16/04/2014, Auditorium de Bordeaux)

Les Nuits de la clarinette...





Au programme ce soir :   W.A. Mozart - C.M. Weber - F. Mendelssohn - J. Brahms - M. Gould - T. Takemitsu

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Duo pour deux cors de basset, K.487

= Waldemar Wandel, Franz Bumann, cors de basset

(Emi, novembre 1978)

John Zorn (1953–) :
— Pandora’s Box pour soprano et quatuor à cordes (2013)
Sarah Maria Sun
Arditti Quartet
— Missa Sine Voces pour piano, harpe, vibraphone, chimes et percussion (2012)
Talea Ensemble (James Baker)
— Zeitgehöft pour violon et violoncelle (2013)
Chris Otto, Jay Campbell
— Babel pour violoncelle amplifié (2013)
Jeff Zeigler
— Hexentarot pour violon, violoncelle et piano (2013)
Chris Otto, Jay Campbell, Stephen Gosling

J. S. Bach
* 6 Partitas (Clavier Übung I)
Benjamin Alard, clavecin

2) Carl Maria von Weber (1786-1826) :

Concerto pour clarinette n°1 en fa mineur, Op. 73
Concerto pour clarinette n°2 en mi bémol majeur, Op. 74

= Benny Goodman, clarinette ; Jean Martinon, Orchestre symphonique de Chicago

(RCA, mai 1967 & mai 1968)

Mélomaniac a écrit:

Les Nuits de la clarinette...





Au programme ce soir :   W.A. Mozart - C.M. Weber - F. Mendelssohn - J. Brahms - M. Gould - T. Takemitsu

J'adore son concerto pour clarinette. Quelle musique sublime

xoph a écrit:

plenum a écrit:

Bon ça me donne envie d'écouter:

Spoiler:

Alors, les quatre mains de Fazil Say?

Un superbe arrangement, un must même. Say est souverain et très convaincant. D'ailleurs cet album à l'époque avait eu
les critiques des plus élogieuses.

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

ça ressemble à quoi les symphonies de Bernstein ?

Celle-ci, à quelque chose de très composite mais d'assez daté (un peu de Groupe des Six, un peu de Hindemith, un peu de Chosta...), et surtout c'est assez bavard et filandreux. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus kitsch mais aussi de beaucoup plus réjouissant; là, c'est juste ennuyeux.

Oui, les Symphonies de Bernstein sont très décevantes, comme tu dis, du bavardage néoclassique, postmoderne, du minimalisme avec beaucoup de moyens, c'est kitsch quand même mais très gris.

Loin de ses œuvres cinématographiques ou lyriques drôles ou incantatoires, en effet.

Citation :

lucien a écrit:

le morceau de partition sur la pochette ne fait pas envie.

Possible, je ne sais pas lire une partition. En tout cas, à l'oreille, c'est vraiment chouette, ce concerto de D'Albert - ça ressemble d'ailleurs beaucoup plus à une espèce de symphonie en un mouvement avec piano principal, dans un style postromantique au lyrisme assez heureux (un peu dans l'esprit de la 1ᵉ Symphonie de Weingartner). Mais je doute que ça soit vraiment pour toi.

Sur la pochette, on voit une suite d'octaves en gammes, ça fait très « concerto-pour-piano-très-virtuose-mais-sans-contenu », effectivement ça donne pas envie du tout, alors que l'orchestre fait tout l'intérêt de ces œuvres, pas du tout dans l'épate justement. (Mais dans une collection consacrée aux concertos pour piano, on peut supposer que ça donne envie au public majoritaire visé ?)

luisa miller a écrit:

J'adore son concerto pour clarinette. Quelle musique sublime

Oui, mais ce sera pour une prochaine Nuit de la clarinette...

J'attends avec une certaine impatience de savoir quelle version tu écouteras

Les nuits de la clarinette en nuisette.

Gné ?

3) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Konzertstück pour cor de basset, clarinette et piano n°1 en fa mineur, Op. 113
Konzertstück pour cor de basset, clarinette et piano n°2 en ré mineur, Op. 114

Leopold Wlach, clarinette
Franz Bartosek, cor de basset
Jörg Demus, piano

(Westminster, 1950)

DavidLeMarrec a écrit:

Sur la pochette, on voit une suite d'octaves en gammes, ça fait très « concerto-pour-piano-très-virtuose-mais-sans-contenu », effectivement ça donne pas envie du tout, alors que l'orchestre fait tout l'intérêt de ces œuvres, pas du tout dans l'épate justement. (Mais dans une collection consacrée aux concertos pour piano, on peut supposer que ça donne envie au public majoritaire visé ?)

je pense que c’est efficace, oui, puisque les pochettes m’ont toujours éloigné de cette série, et je pense en effet que je n’y trouverais pas mon compte.
les bandeaux de Mélo c’est pas mal aussi.

plenum a écrit:

xoph a écrit:

plenum a écrit:

Bon ça me donne envie d'écouter:

Alors, les quatre mains de Fazil Say?

Un superbe arrangement, un must même. Say est souverain et très convaincant. D'ailleurs cet album à l'époque avait eu
les critiques des plus élogieuses.

Bon ça me donne envie d'écouter:

Spoiler:

Mark Feldman (1955–), Music for Violin Alone (1995)
Mark Feldman : violon

4) Johannes Brahms (1833-1897) :

Quintette avec clarinette en si mineur, Op. 115

Alfred Boskovsky, clarinette
Anton Vietz, Philipp Matheis, violon
Günther Breitenbach, alto
Nikolaus Hübner, violoncelle

(Decca, avril 1961)

L'Adagio attribué à Wagner sur la pochette est en fait une oeuvre d'Heinrich Baermann (1784-1847).

lucien a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Sur la pochette, on voit une suite d'octaves en gammes, ça fait très « concerto-pour-piano-très-virtuose-mais-sans-contenu », effectivement ça donne pas envie du tout, alors que l'orchestre fait tout l'intérêt de ces œuvres, pas du tout dans l'épate justement. (Mais dans une collection consacrée aux concertos pour piano, on peut supposer que ça donne envie au public majoritaire visé ?)

je pense que c’est efficace, oui, puisque les pochettes m’ont toujours éloigné de cette série, et je pense en effet que je n’y trouverais pas mon compte.
les bandeaux de Mélo c’est pas mal aussi.

Ton compte, évidemment que non, mais c'est plus une question de style général (j'allais dire de date, tout simplement) que le fait que ce soit du piano virtuose ; c'est sans doute dur à jouer, mais c'est tout sauf ostentatoire, au contraire très intégré dans une sorte de poème symphonique avec de très beaux climats. C'est trompeur pour ma pas mal de volumes de la série, des œuvres qui ne font pas du tout dans l'étalage plat de virtuosité standardisée.

Après, évidemment que ce n'est pas le genre de chose qui te touche a priori (les simili-straussiens encore romantisés…).

J S Bach
* Ouverture à la manière française (Clavier Übung II)
Benjamin Alard, clavecin

5) Morton Gould (1913-1996) :

Derivations for clarinet and band

Warm-up - Contrapuntal Blues - Rag - Ride-out

Benny Goodman, clarinette
Bill Slapin, Sol Schlinger, saxophones
Bernie Glow, Carl Severinsen, trompettes
Barry Galbraith, guitare
Bob Rosengarten, percussion
Dick Hyman, piano

(CBS, avril 1963)

Igor Stravinsky
* L'Oiseau de feu
* Jeu de cartes
Orquesta Ciudad de Granada
Josep Pons

6) Tōru Takemitsu (1930-1996) :

Fantasma / Cantos

= Richard Stoltzman, clarinette ; Tadaaki Otaka, Orchestre symphonique de la BBC galloise

(RCA, juin 1992)

La clarinette, censément soliste, émerge à peine d'un magma sans force ni forme.
Pas un disque qui va me (ré)concilier avec le répertoire contemporain.
Calbo avait raison, pour bien finir cette soirée, j'aurais mieux fait d'écouter le concerto de Mozart.

Ah... c'est beau, pourtant.

Tu as écouté Waves et Water-Ways, sur le même disque?

xoph a écrit:

plenum a écrit:

xoph a écrit:

plenum a écrit:

Bon ça me donne envie d'écouter:

Alors, les quatre mains de Fazil Say?

Un superbe arrangement, un must même. Say est souverain et très convaincant. D'ailleurs cet album à l'époque avait eu
les critiques des plus élogieuses.

Bon ça me donne envie d'écouter:

Spoiler:

En passant, Keith Emerson faisait comme Scriabin, quand ce dernier dormait avec des partitions de Chopin sous son oreiller, il était fasciné par cet arrangement de Say.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie de chambre pour orchestre à cordes op.118a (d'après le Quatuor no.10, arr. Rudolf Barchaï)
The Dmitri Ensemble
Graham Ross

Xavier a écrit:

Ah... c'est beau, pourtant.

Tu as écouté Waves et Water-Ways, sur le même disque?

Beau, certainement.
J'ai été un peu sévère : l'oeuvre ne présente rien de désagréable ou répulsif en soi, mais je n'y ai rien trouvé de passionnant.

Certes cette mauvaise impression est accusée par la précédente pièce mon programme : après du simili jazz, Takemitsu semble bien plat.
Pas la même temporalité, pas le même relief, pas les mêmes enjeux.

J'ai parcouru Waves et Water-Ways, mais l'écoute complète sera pour une autre fois

Si c'est ça qui te gêne, c'est sûr que c'est une musique qui a peu d'angles, peu de repères thématiques, peu de contrastes, c'est assez debussyste dans l'esprit... mais c'est tellement beau, subtil, mystérieux et original... il ne faut pas oublier que sa gestion du temps et des événements expressifs n'est pas tout à fait celle de la musique occidentale habituelle.

Mélomaniac a écrit:

La clarinette, censément soliste, émerge à peine d'un magma sans force ni forme.
Pas un disque qui va me (ré)concilier avec le répertoire contemporain.
Calbo avait raison, pour bien finir cette soirée, j'aurais mieux fait d'écouter le concerto de Mozart.

sinon tu peux écouter de la bonne musique aussi, ça existe (même chez Takemitsu, mais il faut bien chercher).
Fantasma, c’est vraiment quelconque et sans intérêt, à mon avis (et amorphe, en effet).

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

ça ressemble à quoi les symphonies de Bernstein ?

Celle-ci, à quelque chose de très composite mais d'assez daté (un peu de Groupe des Six, un peu de Hindemith, un peu de Chosta...), et surtout c'est assez bavard et filandreux. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus kitsch mais aussi de beaucoup plus réjouissant; là, c'est juste ennuyeux.

Oui, les Symphonies de Bernstein sont très décevantes, comme tu dis, du bavardage néoclassique, postmoderne, du minimalisme avec beaucoup de moyens, c'est kitsch quand même mais très gris.

Loin de ses œuvres cinématographiques ou lyriques drôles ou incantatoires, en effet.

Les symphonies (je parle des deux premières, la troisième m'indiffère assez[trop de récitatif]) de Bernstein sont certes grevées par un éclectisme un peu trop patchwork et touche-à-tout, mais elles ne sont en rien "grises" AMHA. J'y entend au contraire pas mal de couleurs, des rythmes entrainants, un certain lyrisme américain (qui doit beaucoup à Stravinsky), certes elles ne brillent pas par la cohérence (on passe un peu du coq à l'âne) mais tout de même c'est loin d'être indigne et ca n'est pas ennuyeux pour un sou. Je trouve même que la 2ème symphonie est un concerto pour piano déguisé fort appréciable. Les premières versions Sony sont préférables (plus vivantes) aux plus tardives versions DG.

La prise de son et l'orchestre rendent ça encore plus gris chez Sony. (Et justement, autant la 1 est surtout fade, autant les boucles de piano de la 2, c'est assez vite pénible.) J'ai beaucoup de tendresse pour Bernstein, mais là, il exagère.

Mélomaniac a écrit:

Konzertstück pour cor de basset, clarinette et piano n°1 en fa mineur, Op. 113
Konzertstück pour cor de basset, clarinette et piano n°2 en ré mineur, Op. 114

Probablement les deux œuvres les moins intéressantes de Mendelssohn.

John Zorn (1953–) :
— Contes de fées, concerto pour violon (1999)
Stephanie Nussbaum
The Tanglewood Orchestra, 2009 (Ryan McAdams)
— .˙. (fay çe que vouldras) pour piano (2005)
Stephen Drury
— 777 (nothing is true, everything is permitted) pour trois violoncelles (2007)
Fred Sherry, Mike Nicolas, Erik Friedlander

John Zorn (1953–) :
— Goetia pour violon seul (2002)
— Gris-Gris pour 13 tambours accordés et grosse caisse (2000)
— Shibboleth pour violon, alto, violoncelle, clavicorde et percussion (1997)
Jennifer Choi, violon
Lois Martin, alto
Fred Sherry, violoncelle
Stephen Drury, clavicorde
William Winant, percussion
Brad Lubman, direction

Derek Bailey (1930–2005), Pieces for Guitar
Derek Bailey : guitare
1966/67

Eun-Hwa Cho (1973–) : Jouissance de la différence II pour orchestre de chambre (2011)
Nicolaus A. Huber (1939–) : Split Brain mit vorausgehendem Solo-Shrug (»emotionale Reste«) pour orchestre de chambre et enregistrement (2015)
Philippe Manoury (1952–) : Passages, concerto pour clarinette et orchestre de chambre (2017)
Thorsten Johanns, clarinette
WDR Sinfonieorchester Köln (Pablo Rus Broseta)

Jean-Sébastien Bach
Motets

Lobet den Herrn, alle Heiden-BWV 230
Komm, Jesu, komm-BWV 229
Der Geist hilft unser Schwachheit auf-BWV 226
Jesu, meine Freude-BWV 227
Singet dem Herrn ein neues Lied-BWV 225
Ich lasse dich nicht, du segnest mich denn-BWV 159

Monteverdi Choir & English Baroque Soloists & John Eliot Gardiner

Label SoliDeoGracia

P. I. Tchaïkovski
* Concerto no.1
Nikita Magaloff, piano
Orchestre Philharmonique de la Haye
Willem van Otterloo

John Zorn (1953–) :
— For Your Eyes Only pour grand ensemble (1988)
— Christabel pour cinq flutes et alto (1972)
— Carny pour piano (1989)
— Angelus Novus pour huit vents (1993)
The Callithumpian Consort of New England Conservatory
Stephen Drury, piano et direction artistique

Gustav Mahler - Lieder eines fahrenden Gesellen - Dietrich Fischer-Dieskau/Philharmonia Orchestra_Wilhelm Furtwängler (1952)

Jacques Coursil (1938–) : Minimal Brass, Fanfares for a Poet pour trompette principale et chœur de trompettes (2004)
Jacques Coursil, trompette (12 enregistrements)

Gustav Mahler - Rückert-Lieder - Angelika Kirchschlager/Orchestre National de France_Pinchas Steinberg (29/01/2015, Grand Auditorium de la Maison de la Radio)

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= Zubin Mehta, Orchestre philharmonique de Los Angeles

(Decca, août 1969)

Ludwig van Beethoven
* Concerto op.61
Christian Ferras, violon
Orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo
David Josefowitz

John Zorn (1953–) : Aporias, requia for piano, orchestra and six boy sopranos (1995)
Stephen Drury, piano
American Composers Orchestra
Hungarian Radio Children’s Choir
Dennis Russell Davies, direction

Niccolo Paganini
* Concerto no.2
Ricardo Odnoposoff, violon
Orchestre Symphonique d'Utrecht
Paul Hupperts

C'est bien?

D'après les extraits que je viens d'écouter, il s'agirait de la nouvelle édition archi-complète qui semble désormais faire autorité et être de plus en plus donnée, celle déjà enregistrée par Robertson ou Alsop.