Playlist (124)

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 17 :
— Bryce pour flute, 2 harpes et 2 percussionnistes (1976)
Hiroshi Koizumi, Mari Kimura, Ayako Shinozaki, Yasunori Yamaguchi, Atsushi Sugahara
— Waves pour clarinette solo et cor, deux trombones et grosse caisse (1976)
Richard Stolzman, Robert Routch, Ronald Borror, Richard Chamberlain, David Frost
— Quatrain II pour clarinette, violon, violoncelle et piano (1977)
Richard Stolzman, Ida Kavafian, Fred Sherry, Peter Serkin
— Waterways pour clarinette, violon, violoncelle, piano, 2 harpes et 2 vibraphones (1977–78)
les mêmes avec Barbara Allen, Nancy Allen, David Frost, Richard Fitz
— Les yeux clos pour piano (1979)
Peter Serkin
— Les yeux clos II (1988)
idem

déjà beaucoup plus lisse, mais c’est bien quand même.

Jani Christou (1926–1970) :
— Praxis for 12 pour 11 cordes, piano et percussion (1966)
— Anaparastasis I pour baryton et ensemble instrumental (1968)
— Anaparastasis III pour acteur, ensemble instrumental et bandes magnétiques (1968/69)
— Epicycle 2 pour bande magnétique (1968/69)
Spyros Sakkas, Gregory Semitekolo
Nelly Semitekolo, Andreas Rodoussakis
Hellenic Group of Contemporary Music (Theodore Antoniou)

Miloslav Kabeláč Mystère du temps, passacaille pour grand orchestre, op. 31 (1953–1957)   Ancerl

J'aimerai écouter cette oeuvre en concert    .... c'est puissant ! ( comme le 2eme mvt de la 11eme de Chosta ?)

Takemitsu - Quatrain II (1977) - Tashi (Richard Stoltzman - clarinette, Peter Serkin - piano, Ida Kavafian - violon, Fred Sherry - violoncelle)



/watch?v=w59WSVeCbao

dédié à Lucien :

kabelac E fontibus Bohemicis     , 6 tableaux d'après les annales tchèques, op. 55 (1965-1972)
musique électro-acoustique (watch?v=fo-1x8B3Ybg&t=831s )

Toshiro Mayuzumi (1929–1997) : Nirvāṇa-Symphonie, cantate bouddhiste pour solistes, chœur et grand orchestre (1957–58)
Mixed Chorus of Tokyo Choraliers
Nippon University Chorus Group
NHK Symphony Orchestra
Wilhelm Schüchter



dans la série d’Earle Brown (1962 puis 1970).

Richard Wagner

* Die meister von Nürnberg: was euch zumliede richt'und schnur
* Das Rheingold: Da, vetter,sitze du fest
* Siegfried:in wald und nachtvor Neidhöhl
* Götterdämmerung: schläfst Du, Hagen, mein sohn
* Die Walküre: leb wohl, du kühnes, herrliches kind

Gustav Neidlinger

Label Preisler records

İlhan Mimaroğlu (1926–2012) : Session, musique d’agitprop pour bande magnétique (1975)
Niccolò Castiglioni (1932–1996) : Cangianti pour piano (1959)
André Boucourechliev (1925–1997) : Archipel IV pour piano (1970)
Leo Brouwer (1939–) : Sonata pian e forte pour piano (1970)
İdil Biret

Alexandre Scriabine

Sonate pour piano N°8
Sonate pour piano N°5
Sonate pour piano N°9

Vladimir Sofronisty

Label Melodiya

Toshiro Mayuzumi : Mandala Symphony - NHK SO, Kazuo Yamada, 1976 / Nirvana Symphony - NHK SO,  Yūzō Toyama, 1978



/watch?v=AD_KFEW9_Gk&start=2055
/watch?v=l65AmNdZWok

lucien a écrit:

Toshiro Mayuzumi (1929–1997) : Nirvāṇa-Symphonie, cantate bouddhiste pour solistes, chœur et grand orchestre (1957–58)
Mixed Chorus of Tokyo Choraliers
Nippon University Chorus Group
NHK Symphony Orchestra
Wilhelm Schüchter



dans la série d’Earle Brown (1962 puis 1970).

C'est un truc immense cette oeuvre !

Chostakovitch : Sonate pour piano No.2. Gilels
Solide. Second mouvement lunaire.

Bach : Suite française No.5. Gilels
Le Bach que je n’arrive pas (encore ?) à apprécier.

Bach / arr. Siloti : Prélude en si mineur BWV 855a. Gilels

Schubert : Sonate pour piano No.14 D784. Gilels
Schubert : Sonate pour piano No.17 D850. Gilels
treau bop

Boucourechliev : Archipel IV (1970).  İdil Biret
Boucourechliev : Archipel IV (1970).  Catherine Collard
Boucourechliev : Archipel IV (1970).  Claude Helffer
Boucourechliev : Archipel IV (1970).  Georges Pludermacher

Ligeti : Concerto pour piano (Aimard/Boulez)

Plus aride que dans mon souvenir...

Patrick Lenfant (1945–) :
— Sequencadenza I pour clarinette et synthétiseur (1980)
— Duocto pour clarinette et bande magnétique (1981)
Jean-Pierre Peuvion, clarinettes
Patrick Lenfant, synthétiseur

Pauline Oliveros (1932–2016) :
— Four Meditations for orchestra (1991–97)
— Sound Geometries for chamber orchestra, expanded instrument system and 5.1 surround sound system (2003)
Ione, voix
Pauline Oliveros, accordéon
Musiques Nouvelles (Jean-Paul Dessy)

Benjamin de la Fuente (1969–) :
— On Fire pour comédienne, piano, orchestre et sampler (2014–15)
Piera Formenti, Wilhem Latchoumia
Orchestre Philharmonique de Radio France (Joshua Dos Santos)
— Freewheel pour 2 clarinettes, 2 percussions et basse électrique (2011)
Ensemble Acouphène
— A Distance pour violon, batterie et orchestre (2012)
Jean-Marrie Conquer, Eric Echampard
Orchestre Philharmonique de Radio France (Jean-Michaël Lavoie)
— Accord d’Argile pour 10 musiciens et bande (2000–2)
Ensemble Ictus (Georges-Elie Octors)


(cd 1/2)

Poulenc Concerto pour 2 pianos (1932)  le sage/braley/Denève
Avec des traces de musiques Balinaise ...  Du coup :

Tabuh Loma-Loma (gong gede de temple de Batur)   ocora 1972
 entre Glass & Feldman

colin McPhee Tabuh-Tabuhan , toccata pour ocherstre and 2 pianos (1936)
Canadien , Elève de Varèse , ami de Britten .

Enrique Granados
Goyescas (

Luis Fernando Perez

Label Mirare

Les Nuits de l'audiophilie...





Au programme ce soir :   I. Stravinsky – R. Strauss – C. Orff  – D. Chostakovitch

1) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, tableaux de la Russie païenne

= Kupalo

Un programme audiophile pour fêter l'arrivée de mon nouveau lecteur, et aussi pour le tester.
Il chauffe depuis cet après-midi, ses performances vont s'améliorer les prochains jours avec le rodage, mais voyons déjà ce qu'il a dans le ventre  
Pour commencer cette inauguration, une oeuvre emblématique, aussi à titre aussi personnel : la première oeuvre que j'avais achetée en CD. L'opus 1 de ma collection digitale, c'est Le Sacre.
Le début de l'oeuvre, avec sa montée en tension progressive, son apparition séquencée des familles d'instruments, procure une idéale entrée en matière.

J'ai choisi d'entendre la version qui figure actuellement en tête du classement général de l'écoute comparée, excellente interprétation et prise de son (ampleur, dynamique, timbres naturels...)
Première impression dominante par rapport à mon ancien Technics, qui a posteriori me paraît à bout de souffle malgré ses éminentes qualités intrinsèques : un évident surcroît de résolution, de définition, qui se traduisent par la netteté de l'image sonore, le foisonnement des détails, et la précision même sur les très faibles volumes.
Surpris aussi par la largeur et l'ouverture de la scène, l'aération entre les pupitres !
Bon étagement des plans, avec un recul, mais ça pourrait se structurer encore davantage en profondeur (ce qui viendra certainement au fil des heures avec le rodage).

Mélomaniac a écrit:

Au programme ce soir :   I. Stravinsky – R. Strauss – C. Orff  – D. Chostakovitch

Et sinon, ton nouveau matériel, tu as pensé à le tester aussi sur de l'orgue historique nord-allemand ou des polyphonies de la Renaissance?

Oui, j'aurais pu me jeter frénétiquement sur des kilos de CDs, et m'avaler comme un morfale une succession de bribes d'orchestre, de quatuor à cordes,  d'orgue, de clavecin, de piano, de concertos pour violon, de choeurs Renaissance et d'opéra en une seule soirée de boulimie.

Mais je ne suis pas un sauvage, je vais rester cohérent et digne.
D'ailleurs on perçoit plus finement les subtilités d'un matériel en restant dans le même registre. Ce soir c'est principalement orchestre que j'ai choisi.

Ne t'inquiète pas, d'autres soirées d'audiotest suivront, y compris sur l'orgue baroque nord-allemand et les polyphonies franco-flamandes.
Enfin, il n'est pas exclus que je conclue cette soirée avec un peu de Buxtehude sans que vous n'en sachiez rien

2) Richard Strauss (1864-1949) :

Also sprach Zarathustra, poème symphonique Op. 30

= Giuseppe Sinopoli, Orchestre philharmonique de New York

(DG, mai 1987)

Là encore, la célébrissime introduction de l'oeuvre (lever du soleil) sait attiser le suspense et révéler progressivement la palette des capacités de l'appareil. Notamment la définition dans le sous-grave, au tout début.
Déjà par rapport au précédent CD du Sacre, on sent bien la différence d'acoustique et de physionomie entre les deux prises de son (celle-ci plus plate et un chouïa plus froide), ce qui est un gage de transparence. Depuis les grandes nappes voluptueuses jusqu'aux délicats murmures chambristes, les performances résolutoires de l'appareil impressionnent !
Les nuances ténues (pp) sont tellement subtiles et ciselées que le moindre bruit parasite dans la pièce peut distraire, ce qui est le cas du ronronnant disque dur du portable sur mes genoux  
Les instruments solistes sont très précisément localisés, hiérarchisés en volume et en espace. Excellent résultat du lecteur, d'autant que cet enregistrement peut virer un peu confus et tassé sur des appareils moins analytiques, qui fouillent moins les tripes de l'orchestre.

Mélomaniac a écrit:

Au programme ce soir : I. Stravinsky – R. Strauss – C. Orff – D. Chostakovitch

Mélomaniac a écrit:

je ne suis pas un sauvage, je vais rester cohérent et digne.

Cohérent, ça, je te l'accorde volontiers.

Mélomaniac a écrit:

Ne t'inquiète pas, d'autres soirées d'audiotest suivront, y compris sur l'orgue baroque nord-allemand et les polyphonies franco-flamandes.

Euh... Comment dire?... En l'occurrence, ma suggestion, c'était un peu comme dans la vieille blague: ni avant, ni après: à la place.

quelqu’un veut venir écouter des vieux Jugoton ou Electrecord sur une installation moisie avec moi pour faire une force d’opposition ?

Mélomaniac a écrit:

Les nuances ténues (pp) sont tellement subtiles et ciselées que le moindre bruit parasite dans la pièce peut distraire, ce qui est le cas du ronronnant disque dur du portable sur mes genoux  

Ça y est: d'ici peu, Mélo va être mûr pour ce genre de bidule.

lucien a écrit:

quelqu’un veut venir écouter des vieux Jugoton ou Electrecord sur une installation moisie avec moi pour faire une force d’opposition ?

Chez Electrecord, si c'est l'intégrale des symphonies de Beethoven par George Georgescu, je veux bien

Benedictus a écrit:

Ça y est: d'ici peu, Mélo va être mûr pour ce genre de bidule.

Oui désolé, je craignais tellement de ne percevoir aucune différence avec mon ancien lecteur (ou pire d'être déçu),
mais je suis tellement conquis par ce que j'entends que j'en deviendrais pompeux lyrique  

3) Carl Orff (1895-1982) :

Carmina Burana, cantate scénique

III Cour d'amours

Sheila Armstrong, soprano
Gerald English, ténor
Thomas Allen, baryton

Chœur de garçons de la St Clement Danes Grammar School, dir. Audrey Clifford
André Previn, Chœurs et Orchestre symphoniques de Londres

(Emi, novembre 1974)

J'ai choisi la dernière partie de la cantate, qui elle aussi propose une progressive montée en puissance.
La vaste acoustique du Kingsway Hall est restituée avec une largeur et une ampleur qui rendent d'autant méritoires la précision et la consistance des interventions vocales et instrumentales. Le lecteur pourra encore gagner en cohérence spatiale, en construction tridimensionnelle mais déjà c'est fichtrement bien.
L'appareil propose différents réglages de dither, de filtrage, de noiseshaping. J'ai choisi un paramétrage qui optimise la bande passante dans l'extrême-aigu (où se nichent les harmoniques et donc la qualification des timbres) plutôt qu'une autre option (que j'ai rapidement testée) qui améliore la profondeur et la focalisation. Je verrai à l'usage, de toute façon les réglages sont très aisément modifiables.
L'incarnation des voix, de leur couleur, de leur grain, est admirable ! Je n'avais jamais entendu une telle distinction sur mon vénérable Technics.
Par exemple dans les vocalises du Dulcissime chantées par Sheila Armstrong, on n'entend pas que des notes mais on sent bien toutes les inflexions, les moindres variations de souffle, de projection de la soprano. Ce qui est vraiment remarquable compte tenu d'une prise de son qui adopte un tel recul.

ah oui c’est sûr ça fait diablement envie.

A cause de Rav-phaël, qui avait mis une des Mélodies persanes de cet album dans son dernier BT , et de Benedictus :



www.deezer.com/album/15109939

4) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°5 en ré mineur, Op. 47

= Dimitri Kitajenko, Orchestre du Gürzenich de Cologne

(Capriccio, mars 2003)

Poursuite de ma découverte de l'intégrale gravée par Kitajenko sur support SACD hybride, qui jusque là m'a paru excellente.
Je l'écoutais en mode CD puisque mon précédent lecteur ne décodait que ce format PCM.
En mode SACD, le son apparaît encore plus fluide, coulé, naturel, manifestant une grande aisance dynamique et un grand respect des timbres, bref très proche des performances du concert.
A tel point que ça devient difficile de se concentrer sur les qualités du lecteur tant il s'efface derrière la musique -c'est ce qu'on peut souhaiter de mieux à un appareil.
Et c'est sur cette excellente et prometteuse impression que se referme le programme de ce soir

Sibelius: Tapiola (Karajan)

Fascinant...même sur des enceintes PC pourries.

de la Fuente, On Fire (2014–15).  Formenti, Latchoumia, OPRF (Dos Santos)

Je réécoute ça... Pas forcément l’esthétique avec laquelle j’ai le plus d’affinités, mais l’impact physique et émotionnel est très fort... et le fond reste assez ambigu, ce qui est plutôt salutaire. Pas facile en fait de démêler les intentions du compositeur avec cette œuvre, mais il me semble qu’il a au moins réussi quelque chose ici. « Quand je serai mort pour de bon, lisez bien les journeaux. La presse blanche m’identifiera à la haine, vous verrez. » Je l’ai transposé, je l’ai mis dans un autre contexte. Et après la création, on pouvait lire des réactions du type : « l’œuvre prend une résonance toute particulière dans le contexte post-attentats de cet hiver parisien points de suspension. »

Benjamin de la Fuente (1969–) :
— Flip pour 2 batteries et clavier (2011)
Eric Echampard, Gerrit Nulens, Jean-Luc Plouvier
— Pris de Court pour 6 instruments et électronique (1998)
TM+
— Cassure d’âme pour violon, 2 percussions et électronique (2000)
Jeanne Marie Conquer, Michel Cerutti, Samuel Favre
— Play the Game pour saxophones, flutes, violon, contrebasse, batterie, clavier et électronique (2005–6) : extrait
Vincent David, Jérémie Fèvre, Benjamin de la Fuente, Bruno Chevillon
— Redbone pour orchestre de chambre, orgue et électronique (1997)
version programmée en studio par le compositeur
— Touche pour flute, violoncelle, guitare acoustique folk, contrebasse, percussion et clavier (2011)
Ictus


(cd 2/2)

Graciela Paraskevaídis (1940–2017) :
— magma I pour 9 cuivres (1966–67)
ensemble d’instrumentistes participant au Decimotercer Curso Latinoamericano de Música Contemporánea, San Cristóbal, Venezuela (Cergio Prudencio)
— E desidero solo colori pour chœur de 6 sopranos et 6 altos (1969)
chœur de chambre de la Hochschule für Musik Freiburg (Herbert Froitzheim)
— huauqui, composition électroacoustique (1975)
— todavía no pour 3 flutes et 3 clarinettes (1979)
Núcleo Música Nueva de Montevideo (Coriún Aharonián)
— un lado, otro lado pour piano (1984)
Martine Joste
— magma VII pour 14 vents (1984)
ensemble de la Hochschule der Kunste Berlin (Barbara Kaiser)
— dos piezas para pequeño conjunto pour 5 instruments (1989)
Núcleo Música Nueva de Montevideo
— sendas pour 7 vents et piano (1992)
Ensemble Aventure Freiburg (Bernhard Wulff)
— algún sonido della vida pour 2 hautbois (1993)
Mariana Berta, Elvira Casanova



Componer es un acto tanto volitivo como consciente, que involucra situaciones y procesos históricos, sociales y personales y está desteminado por un pensamiento filosófico y estético y, en el sentido más amplio y profundo, por fronteras y opciones ideológicas.
Ser compositor o compositora nacido o nacida bajo la impuesta y fuerte influencia y herencia de la cultura europeo-occidental, “blanca”, cristiana y burguesa, y vivir voluntariamente en un país del tercer mundo, implica el asumir los peligros y desafíos de tal opción, una opción que quiere enfrentar los modelos culturales y musicales establecidos por un primer mundo dominante y nortecéntrico.
La dependencia ha sido siempre cuidadosamente alimentada y apoyada por los poderes que imponen estos modelos, desde dentro y desde fuera. Hay dos tipos de respuesta a ellos: por un lado, la cómoda continuación del epigonalismo; por otro, la confrontación a través de la toma de conciencia. Estas respuestas pueden asumir diferentes formas, pero la búsqueda de sendas posibles que conduzcan a la expresión y comunicación a través de la música, aquí y ahora, significa la aceptación de este desafío y el reconocimiento de estas opciones.
La técnica, el material, la estructura, los contenidos, tienen que ver con lo ideológico. Siempre fu así. También en la música. Y esta lectura ideológica – del pasado y de hoy – es definitoria y significativa: no de acciones panfletarias o gestos a la moda, sino del papel que la cultura y, por consiguiente, la música, tuvieron antes y podrían tener ahora.
La musica nunca ha sido un lenguaje universal. Ha sido frecuente y repetidamente (mal)tratada como arma cultural con propósitos de dominación, para sustituir por una expresión más “elevada”, otra que es proclamada “inferior”. Esto es lo que – para la celebración de los 500 años del “descubrimiento” de un continente – se denominó “encuentro” de dos culturas. La oscura, cruel y desvergonzada historia de la exterminación física y del aniquilamiento espiritual y cultural de millones de personas a través de la humillación, la esclavitud, la codicia, el engaño, el robo y la fuerza, debería representar uno de los acontecimientos más penosos y lamentables de toda la historia de la humanidad en general, y de la “civilización” europea en particular.
Ser consciente de esta historia, que aún no ha terminado después de más 500 años, puede ayadar a entender el significado de la absurda opción de componer música hoy en el Uruguay. Puede convertirse en una manera de defender y rescatar símbolos ahogados, olvidados, despreciados, y su derecho a existir y ser escuchados, una manera de asumir la necesidad de una existencia libre, que también pueda expresarse a través del desafío y el riesgo de la creación musical.

lucien a écrit:

de la Fuente, On Fire (2014–15).  Formenti, Latchoumia, OPRF (Dos Santos)

Je réécoute ça... Pas forcément l’esthétique avec laquelle j’ai le plus d’affinités, mais l’impact physique et émotionnel est très fort... et le fond reste assez ambigu, ce qui est plutôt salutaire. Pas facile en fait de démêler les intentions du compositeur avec cette œuvre, mais il me semble qu’il a au moins réussi quelque chose ici. « Quand je serai mort pour de bon, lisez bien les journeaux. La presse blanche m’identifiera à la haine, vous verrez. » Je l’ai transposé, je l’ai mis dans un autre contexte. Et après la création, on pouvait lire des réactions du type : « l’œuvre prend une résonance toute particulière dans le contexte post-attentats de cet hiver parisien points de suspension. »

Qu'est-ce qu'il entend par "presse blanche" ?

arnaudbellemontagne a écrit:

Qu'est-ce qu'il entend par "presse blanche" ?

je connais bien les réactions que peuvent susciter aujourd’hui ce genre d’expression, mais c’est au moins à replacer dans le contexte.
ah, si ce n’était pas clair, le « je » n’est pas le compositeur mais Malcolm X.

Ok, merci pour la précision.

arnaud bellemontagne a écrit:

Sibelius: Tapiola (Karajan)

Fascinant...même sur des enceintes PC pourries.

Tu peux nous dire quelle version (DG ou EMI)?

DG

arnaud bellemontagne a écrit:

DG

Les versions DG et EMI s'équivalent.

Graciela Paraskevaídis (1940–2017) :
— discordia pour 9 voix solistes (1998)
Neue Vocalsolisten, Stuttgart (Manfred Schreier)
— otra vez pour piano (1994)
Daniel Áñez
— “... y allá andará, según se dice...” pour orchestre d’instruments andins (2005)
Orquesta Experimental de Instrumentos Nativos (Cergio Prudencio)
— en abril pour piano (1996)
Daniel Áñez
— ático pour piccolo et flute à bec (2006)
Due Neue Flötentöne, Bremen
— contra la olvidación pour piano (1998)
Daniel Áñez
— piezas de bolsillo pour quatuor de percussion (1999)
Ensamble de percusión Perceum de Montevideo
— dos piezas para piano (2001)
Daniel Áñez
— álibi pour quatuor de saxophones (2008)
Sonic.Art Quartett

Enrique Granados
12 Danzas espanolas Op.37

Alicia de la Rocha (piano)

Label RCA

Ravélavélo a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DG

Les versions DG et EMI s'équivalent.

A la bonne heure!

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 18 :
— A Way a Lone pour quatuor à cordes (1980)
Tokyo String Quartet
— Toward the Sea pour flute alto et guitare (1981)
Hiroshi Koizumi, Norio Sato
— Rain Tree pour 3 percussionnistes (1981)
Yasunori Yamaguchi, Sumire Yoshihara, Midori Takada
— Rain Spell pour flute, clarinette, harpe, piano et vibraphone (1982)
London Sinfonietta (Oliver Knussen)
— Rain Tree Sketch pour piano (1982)
— Rain Tree Sketch II pour piano (1992)
Peter Serkin

Grieg: Peer Gynt/Tate



Le prélude du II, on se croirait vraiment dans Tosca, c'est étonnant.