Petit guide discographique de la mélodie nordique.

La mélodie en Finlande

Rubato a écrit:

Hynninen/Gothony! ça ne peut pas être mauvais!

Kilpinen s'est essentiellement consacré à la mélodie et en aurait composé plus de 700! plus que Schubert!

Apparemment très peu d'entre-elles auraient été enregistrées.

J'en parlerai bientôt.

Voilà, superbe découverte avec ces mélodies/Lieder de Kilpinen.

Au programme:

Quatre "mini-cycles", dont 3 en allemand et 1 en finnois.

- Le premier, Spielmannlieder , évoque la vie des ménestrels avec ses 8 mélodies. Chanté en allemand. les textes sont d'Albert Sergel.

- Le deuxième, Lieder um Tod a pour sujet, comme son titre l'indique, la mort. C'est en allemand sur des textes de Christian Morgenstern - 6 mélodies
-C'est très sombre bien sûr; surtout le Lied "Auf einem verfallenen Kirchhof" (Sur un cimetière en ruine) avec un accompagnement au piano uniquement sur les notes graves; le rythme est lent...et la voix d'Hynninen achève de nous mettre dans cette ambiance morbide.

- Le troisième, Lakeus, qui veut dire "plaine", évoque l''Ostrobotnie avec son plat pays. c'est chanté en finnois et les textes sont de Veikko Antero Koskenniemi

- Le dernier cycle, Hanz Fritz von Zwehl Songs est chanté en allemand. Univers plutôt sombre et ténébreux. Très beau cycle qui s'achève sur un Lied très prenant (Marienkirche zu Danzig im Gerüst).

L'ensemble de ces cycles offre une musique très variée aussi bien du point de vue mélodique que rythmique. Aucune monotonie et j'ai été surpris par le côté inventif de ces mélodies.
Il faut rappeler que Kilpinen s'était "spécialisé" dans le genre avec ses quelques 700 mélodies!!

J'en viens à l'interprétation.
Jorma Hynninen époustouflant, au sommet de son art...quel talent! et il est accompagné par le fidèle et excellent Ralf Gothoni.

Pour moi c'est un incontournable!  

Heiniö & Kilpinen
song cycles

Sami Luttinen: basse
Tuula Hällström: piano

Programme:

Un très bel album de mélodies finlandaises avec deux compositeurs. Un cycle pour chaque:

Mikko Heiniö (1948-)
Syyskesän laulu (chansons de fin d'été).
7 poèmes de Lassi Nummi.

Yrjö Pilkinen (1892-1959)
Reflexer (réflexions) Op.33-34
15 poèmes de Pär Lagerkvist.

Les mélodies sont interprétées par une basse, ce qui surprend toujours un peu à la première écoute, mais Sami Luttinen est très très bien ici, voix profonde et claire.
Beau piano de Tuula Hällström.
Deux générations de compositeurs, pour un programme très cohérent.

Et donc un album que je conseille aux amateurs du genre.

Armas Järnefelt
Lieder

Jorma Hynninen: baryton
Camilla Nylund: soprano
Ilkka Paananen: piano

Programme:

Un album de mélodies finlandaises sympathique, dans une veine assez "post-romantique".
Tous les textes sont en finnois; certains étant même fortement nationalistes.
On y parle aussi d'amour et de la nature.

Un partage des mélodies équitable entre les deux interprètes.
Jorma Hynninen est fidèle à lui-même, c'est à dire excellent.

Belle interprétation, belle voix de la soprano Camilla Nylund.

Dommage que la production ait décidé cette "séparation" entre les deux interprètes: les 11 premiers pour Hynninen, et les onze autres pour Camilla Nylund.
Une alternance eut été préférable (amha).

Yrjö Kilpinen
Kanteletar
Song Cycle

Camilla Nylund: soprano
Hans Lydman: baryton
Peter Stamm: piano

cpo

Kanteletar est le titre de l'op.100, recueil de 64 mélodies composées de 1953 à 1954.

Ce recueil tenait particulièrement au cœur de Kilpinen, et constitue d'une certaine façon son testament musical.
Avec ces mélodies, le compositeur voulait préserver quelque chose de l'ancienne culture populaire finnoise, avant qu'elle ne disparaisse des mémoires.
C'est donc un recueil de poèmes populaires écrit en vieux finnois.

La musique de Kilpinen est toujours tonale, mais son traitement de la tonalité est très personnel, avec des harmonies basées sur les anciens modes ecclésiastiques
et sur la musique pentatonique ancienne finno-ougrienne, méthode appliquée de façon particulièrement rigoureuse pour cet op.100.

Les thèmes abordés sont variés, allant de la tristesse (perte d'être cher), à des thèmes plus bucoliques comme des chansons de berger, ou parfois des choses plus joyeuses
comme la danse.

Pour cet album, 26 mélodies ont été retenues, avec une alternance des thèmes et des musiques.

On se rend compte, au fil des écoutes que Kilpinen était un excellent mélodiste.

Très belle interprétation des trois artistes, avec un partage équitable des mélodies entre la soprano et le baryton.

Kilpinen est un peu ma révélation de ce mois de juin.

Seppo Nummi
Five song cycles

Jorma Hynninen : baryton
Matti Juhani Piipponen : ténor
Margareta haverinen : soprano
Ralf Gothoni : piano

Programme:

Encore un album de mélodies finlandaises que je me permets de conseiller. C'est vraiment bien.

J'ai toujours pensé que la Finlande était un véritable vivier pour les musiciens, qu'ils soient compositeurs, chanteurs ou instrumentistes...
Musiciens parfois méconnus, mais toujours de grand talent!

Cet album de mélodies de Seppo Nummi (voir ci-dessus) en est un bel exemple.

Je ne pense pas que Seppo Nummi soit très connu; c'est d'ailleurs l'unique enregistrement de ses œuvres que j'ai trouvé.

Album de mélodies comportant 5 cycles:
- Vuoripaimen (Mountain shepherd) sur des poèmes en finnois de Lassi Nummi (frère du compositeur)
- Kevätteiltä (From spring road) sur des traductions de poèmes chinois.
- Länsilinnan Lauluja (Songs of the western palace) sur des traductions de poèmes chinois.
- Lauluja Hyljätyltä seudulta (Songs from a desert place) sur des traductions de poèmes chinois.
- Syspäiviä (Autum days) sur des poèmes finnois.

Des compositions très travaillées, et pour les poèmes chinois, Nummi utilise parfois la gamme pentatonique.
Ça s'entend bien, et il réussit ainsi à nous faire voyager vers "l'empire céleste".

"Ses Lieder fleurissent parfois dans les couleurs d'un madrigal de Gesualdo, et parfois dans les teintes d'un impressionnisme raffiné". C'est ce qu'en disait
Erik Tawaststjerna, spécialiste de Sibelius et patriarche de la musicologie finlandaise.

Ses compositions dépeignent souvent des images fortes, sombres parfois, d'un paysage et d'un peuple dans une étendue sauvage.

Pour l'interprétation, trois excellents chanteurs/chanteuse, accompagnées par Ralf Gothoni sur un Bösendorfer 275.

Encore une très belle découverte.

Ça fait envie ! (Avec Gothóni en plus !)

[Playlist]

Oskar Merikanto (1868-1924)
"Elämälle"
Jorma Hynninen / Ilkka Paananen (piano)

Vraiment chouette (voir premier post du sujet)

Tiré de Palylist...


Bergères et mystères

Inspiré plus récemment par Rubato, le disque de cycles Nummi chez BIS. Verre à moitié plein en ce qui me concerne. Réalisation superlative, car avec une telle brochette de chanteurs, à commencer par Hynninen, ça ne pouvait qu'être formidable. L'atmosphère pastorale des deux premiers cycles m'a lassé (mais notons que c'est adorable et reste facilement en tête), je n'ai vraiment accroché qu'aux deux suivants, Lauluja hyljatylta seudulta (Songs from a deserted place) et Lansilinnan Lauluja (Songs of the Western Palace), qui sont vraiment magnifiques (l'un sombre, l'autre mystérieux). L'appel initial de Kevatyo ou ces touches vaguement orientales dans une ambiance généralement désolée pour Hibiscus m'ont happé.

Rubato a écrit:

La mélodie en Finlande

Rubato a écrit:

Hynninen/Gothony! ça ne peut pas être mauvais!

[...]

L'ensemble de ces cycles offre une musique très variée aussi bien du point de vue mélodique que rythmique. Aucune monotonie et j'ai été surpris par le côté inventif de ces mélodies.
Il faut rappeler que Kilpinen s'était "spécialisé" dans le genre avec ses quelques 700 mélodies!!

J'en viens à l'interprétation.
Jorma Hynninen époustouflant, au sommet de son art...quel talent! et il est accompagné par le fidèle et excellent Ralf Gothoni.

Pour moi c'est un incontournable!  

Inspiré par Rubato, encore une fois (merci le quiz !), un disque alternatif de mélodies d'une grande variété, tant dans les couleurs que les atmosphères, même au sein d'un même cycle. Par exemple, dans Lakeus, les superbes liquidités du I laissent place à une douce nostalgie (II et III), un jaillissement presque inquiet (IV), et une douce résignation (V).

Les Lieder um den Tod sont magnifiques : Voglein Schwermut et Auf einem verfallenen Kirchhof sont glacés, Winternacht absolument charmant, une sorte de petit miracle de Noël.

Même qualités (variété, pudeur, etc.) ailleurs, il suffit de comparer le bijou qui ouvre le disque, Ihr ewigen Sternen (un miracle de tristesse et de retenue) et l'irrésisitible Spiel ich wo zum Tanze auf qui donne envie de se lever et de danser dans son salon. Encore une magnifique découverte !

Un "retour" qui fait plaisir!

Rubato, connais-tu ce disque CPO intitulé Nordic Autumn? Ce sont des mélodies avec orchestre de Rangström, Madetoja et Palmgren et Luonnatar de Sibelius - par Camilla Nylund et Ulf Schirmer avec le Münchner Rundfunkorchester?

Benedictus a écrit:

Rubato, connais-tu ce disque CPO intitulé Nordic Autumn? Ce sont des mélodies avec orchestre de Rangström, Madetoja et Palmgren et Luonnatar de Sibelius - par Camilla Nylund et Ulf Schirmer avec le Münchner Rundfunkorchester?

Non, je ne le connais pas...tu l'as écouté?

Non, justement; mais sur le papier, ça fait assez envie.

Benedictus a écrit:

Non, justement; mais sur le papier, ça fait assez envie.

Effectivement!
Je connais la soprano, elle chante dans les albums de mélodie de Järnefelt et Kilpinen dont j'ai dû parler.

Benedictus a écrit:

Non, justement; mais sur le papier, ça fait assez envie.

Idem, aussi bien pour Luonnotar que pour les raretés.

On peut l'écouter sur deezer

Benedictus a écrit:

Rubato, connais-tu ce disque CPO intitulé Nordic Autumn? Ce sont des mélodies avec orchestre de Rangström, Madetoja et Palmgren et Luonnatar de Sibelius - par Camilla Nylund et Ulf Schirmer avec le Münchner Rundfunkorchester?

Sublime ! J'ai trissé le CD, surtout pour le Rangström, tout à fait dans la veine de Häxorna au niveau des tournures orchestrales (mais sans les paroxysmes), la pièce la plus exubérante du programme aussi, il faut bien le dire : David devrait adorer... Le reste est délicieux et plus traditionnel (ou calme, sauf le Sibelius) mais non dénué de poésie
Voix, orchestre, programme, tout m'a enthousiasmé, essayez si ce n'est déjà fait. Encore merci pour cette recommandation épatante !

Bon, alors je vais l'essayer... (Mais Xavier trouve qu'il y a trop de vibrato dans ce Luonnotar.)

J'ai fini par céder à la tentation...
Une quasi intégrale de ses mélodies (272) en 11CD.

Interprètes:

Attendu pour la semaine prochaine.

Chez Da Capo, je suppose ?

Formidable compositeur d'opéra, grand sens mélodique et dramatique, je suis curieux de ton avis sur cette intégrale (avec la fine fleur du chant danois : Skovhus, Eriksmoen, Dreisig…) !

DavidLeMarrec a écrit:

Chez Da Capo, je suppose ?

Formidable compositeur d'opéra, grand sens mélodique et dramatique, je suis curieux de ton avis sur cette intégrale (avec la fine fleur du chant danois : Skovhus, Eriksmoen, Dreisig…) !

Oui, chez Da Capo.

J'ai commencé l'écoute du coffret "The Song Edition" de Peter Heise, et c'est vraiment de la très bonne l'excellente mélodie.

Les volumes sont classés de façon thématique...North - Erotic poems - Images from Golden Age - Echoes - etc.

Il n'y a pas de n° d'opus, mais on trouve de nombreux "mini-cycles" comportant tous un titre.

Concernant l'interprétation, pas de mauvaise surprise pour l'instant, c'est même très bon.
Du chant en Danois, mais aussi un peu d'Allemand et de Français.

À suivre avec les volumes suivants...

Le point négatif, c'est l'absence de traduction des textes.

Je continue l'exploration de ce coffret de Peter Heise.
Mais pourquoi ses mélodies ne sont-elles pas plus connues, c'est d'une telle qualité!

Ce soir j'ai écouté en partie le volume 5 qui comporte de nombreux Lieder, et là on côtoie Schubert et Schumann, ni plus ni moins. D'ailleurs pour l'instant c'est mon volume préféré...à voir avec les suivants

Aucune déception concernant l'interprétation, c'est du très bon à excellent...mais j'ai quand même mes petites préférences et j'en parlerai peut-être plus tard.

Rien n'est connu de Heise, tout simplement – donc à plus forte raison ses lieder.

Ses opéras sont pourtant des bijoux, dramatiques comme du Verdi, mais avec un raffinement germanique de la matière musicale, vraiment à connaître… Mais là non plus, on ne joue jamais ça. (Pourtant, entre Lulu de Kuhlau, Drot og marsk de Heise, Thora på Rimol de Borgstrøm, La Fête à Solhaug de Stenhammar, l'opéra scandinave ne manque pas de chefs-d'œuvre assez incontournables, susceptibles d'excéder très largement les frontières…)

Ben oui, Thora på Rimol de Borgstrøm!! Un bijou.

Et pour en revenir aux mélodies de Peter Heise, je suis vraiment sous le charme. Je ne connaissais rien de lui il y a quelques jours.

C'est curieux, j'ai l'impression qu'il "adapte" son style à la langue des poèmes chantés. J'ai senti une différence entre le Danois et l'Allemand, musicalement parlant bien sûr.
Bon, je n'ai pas encore tout écouté...il y a aussi quelques mélodies en Anglais...
À suivre...

Cette différence de ton entre les langues se note chez beaucoup de compositeurs (même hors de l'opéra, où les codes scéniques propres à chaque maison pouvaient bien sûr influer) : lorsqu'ils écrivent des mélodies, Liszt, Langgaard, N. Boulanger et bien d'autres varient très clairement leur écriture selon la langue !

DavidLeMarrec a écrit:

Cette différence de ton entre les langues se note chez beaucoup de compositeurs (même hors de l'opéra, où les codes scéniques propres à chaque maison pouvaient bien sûr influer) : lorsqu'ils écrivent des mélodies, Liszt, Langgaard, N. Boulanger et bien d'autres varient très clairement leur écriture selon la langue !

Oui, voila, je l'ai bien ressenti en écoutant Heise.

De Playlist:

Xavier a écrit:

Madetoja: Mélodies/Juntunen

+

Très très beau disque!

Du coup j'aurais aimé en savoir plus.  

Je me rends compte qu'il y a donc un volume 1:

Xavier a écrit:

Madetoja: Mélodies/Juntunen

+

Très très beau disque!

Ah oui, grande Grete dans Ferne Klang ! Formidable dans le War Requiem aussi.

Et j'aime beaucoup ce pianiste (celui du Winterreise de Krause).

Rubato a écrit:

Du coup j'aurais aimé en savoir plus.  

J'en ai déjà dit deux mots dans le sujet Madetoja.

Xavier a écrit:

Rubato a écrit:

Du coup j'aurais aimé en savoir plus.  

J'en ai déjà dit deux mots dans le sujet Madetoja.

Ah, d'accord, je n'avais pas vu.

"Ljus" (Lumière)

Marine Chagnon : mezzo-soprano
Joséphine Ambroselli : piano

Détails::

Un bel album de mélodies suédoises.

Belle complicité des deux interprètes.

J'avoue qu'il me manque la saveur distinctive de la langue (les petites viscosités propre au suédois), mais c'est un très bel album, très original et bien chanté, je suis d'accord !

J'écoutais le CD2 des mélodies de Peter Heise (voir pages précédentes) et je remarque dans le livret des remerciements pour les personnes ayant effectué les traductions en allemand, français et anglais!!

Bizarre bizarre...il n'y a aucun texte traduit...
À moins qu'elles soient sur un des CDs...j'ai déjà vu ça, mais au moins c'était précisé...je vais mener mon enquête!

Sinon, les mélodies de Heise sont extras!

Paul Rovsing Olsen
Songs

Bruun Hyldig duo :
Hetna Regitze Bruun : mezzo-soprano
Krostoffer Hyldig : piano

Steffen Bruun: basse
Ulla Miilmann: flute

Programme:

D'Olsen, je ne connaissais jusqu'à présent que son opéra Belisa, belle oeuvre...et il me semble bien en avoir parlé "quelque part"!

Plus de détails sur cet album après une nouvelle écoute.

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Petite et rapide présentation de ces trois albums de mélodies norvégiennes.

D'abord leurs points communs:

Marianne Beate Kielland: mezzo-soprano
Nils Anders Mortensen: piano

À saluer aussi pour les trois, l'excellente interprétation. Très belle voix de Marianne Beate Kielland.

1/ Sigurd Lie (1871-1904)

Sigurd Lie aurait composé autour de 70 mélodies, et ce vol.1 en comporte 42.
"As a composer, I suppose I am primarily a lyric poet shaped essentially by Schumann and Grieg"

Romantisme tardif, compositions variées. J'ai apprécié.


2/ Eivind Groven (1901-1977)

Avec Groven, on est surtout dans une inspiration folklorique (le compositeur aurait réalisé dans les 2000 transcriptions de folk musique instrumentale et vocale).
Et ça s'entend. L'album est vraiment réjouissant et c'est sans doute mon préféré des trois.
29 mélodies.

3/ Gisle Kverndokk (* 1967)

Contemporain donc. L'écriture est plus "moderne" bien sûr, tout en restant assez conventionnelle, sans surprise, mais intéressante et j'y ai également pris du plaisir.
22 mélodies, dont 8 sonnets de Shakespeare, chantés en anglais bien sûr.

Le bémol pour les trois: aucune traduction des textes, et c'est vraiment dommage.
Sinon, techniquement c'est parfait.

Bilan très positif.

Oh, super, merci pour ces recommandations.

Détails:

Encore un très bel album de mélodies scandinaves signé par Marianne Beate Kielland et son complice Nils Anders Mortensen.

Deux compositeurs Norvégiens à l'honneur ici:
Olav Kielland et Arne Dørumsgaard.

Textes originaux et traduits en anglais.

Programme :

J'avais aimé le volume 1 (voir au-dessus)...même chose pour le volume 2 où l'on retrouve la belle voix de Marianne Beate Kielland qui est accompagnée au piano, comme dans le vol.1, par Nils Anders Mortensen.

Très bel album de mélodies.

Caroline Ridderstolpe
"Untold Tales"

Kristina Hammarström: mezzo-soprano
Anna Paradiso: pianoforte (Square piano by Eric Jacobsson (c.1860)

Programme:

Bienvenue en Suède pour ce très beau récital de mélodies composées par Caroline Ridderstolpe.
Je ne pense pas que la compositrice soit très connue...pour moi c'est une découverte.

Pendant l'écoute, j'ai surtout pensé à Schumann et Schubert, et pour la longue ballade (9mn) Flickan i Sätersdal, un peu à Carl Loewe.
À l'écoute de Den tiggande modren, je n'ai pu m'empêcher de penser au Erlkönig de Schubert...sa "construction", le thème abordé, avec cette fois la mère et son fils.

L'une des mélodies est chantée en allemand "Nichts und Etwas", et c'est la plus "souriante" du programme.

Trois pièces aussi pour pianoforte solo que j'ai trouvées fort belles.

L'interprétation est excellente. J'ai beaucoup aimé la voix de Kristina Hammarström, ainsi que la sonorité du pianoforte de Anna Paradiso.

Très très belle découverte!