Playlist (125)

Mozart : Le Nozze di Figaro (extraits)

Je pense que je le reverrai bientôt en DVD. Je le diffuserai peut-être un soir sur My Circle pour le faire découvrir à des amis. Les De Falla que je m'étais prévu (El sombero de tres picos, 7 Canciones populares espanolas et 4 piezas espanolas) sont géniaux.
Sinon, je me prépare ça :

Rautavaara : Cantus Arcticus (je suis vraiment curieux d'écouter ça)
Rautavaara : Piano Concerto n°1
Rautavaara : Symphony n°3

ce matin :

Fried : Verklärte Nacht. Foremny

Rautavaara : Cantus arcticus. Leipzig Radio SO

on est avec les pingouins
Alfano : Symphonie No.2. Ynon

le largo …


maintenant :

Carter : Night Fantasies. Rosen

c’est très beau !
Boulez : Sonate No.3. Helffer

je coupe, j’aime pas

Wagner: Lohengrin, actes 1 et 2/Blu-Ray Thielemann



Après-midi opéra avec ma fille; verdict: Lohengrin, à 8 ans, ça passe bien.

Bruno Maderna : Quadrivium pour quatre percussions et quatre groupes d'orchestre        1969 / Orchestra della fondazione "Arena di Verona" (Miotto)
 +

anaëlle a écrit:

Boulez : Sonate No.3.  Helffer

je coupe, j’aime pas

C'est - de loin - la moins passionnante des trois.

Emeryck a écrit:

anaëlle a écrit:

Boulez : Sonate No.3.  Helffer

je coupe, j’aime pas

C'est - de loin - la moins passionnante des trois.

Je pense qu'après le très accessible Rautavaara, je vais me mettre à Boulez. Musique pour piano, et Pli selon Pli. Peut-être réécouter Le Marteau sans maître.

Direct le piano, c'est dur à mon avis... pas le plus séduisant ni le plus accessible en tout cas.

Les Notations (pour piano) sont assez accessibles et très concises. Je ne sais pas si les Sonates sont une bonne idée pour commencer : il faudrait peut-être commencer par des choses comme Messagesquisse, Livre pour cordes, Sur Incises. Si tu veux absolument écouter du piano, Incises est très bien. 
Pli selon pli, c'est très très beau mais je ne sais pas si c'est bien pour commencer.

Emeryck a écrit:

Pli selon pli, c'est très très beau mais je ne sais pas si c'est bien pour commencer.

Mais Alex a déjà écouté le Marteau... alors pourquoi pas Pli selon pli après.

Strauss, Die Frau ohne schatten, Acte II, live Zurich 1994, Dohnanyi, Jones, Lechner, Silja, Winbergh, Muff

¶ R. Strauss – Alpensinfonie – WDR, Bychkov
Toujours pareil : c'est un langage qui me parle très directement pourtant, mais dans les poèmes symphoniques, j'ai toujours l'impression que c'est décoratif et ne sert à rien.

¶ R. Strauss – Zarathustra – Chicago SO, Solti
Je me suis moins ennuyé que d'ordinaire, mais hors quelques endroits (les cordes réduites, dans la deuxième section), là aussi, je vois de jolies atmosphères déconnectées qui ne vont nulle part.

¶ Ireland – Chœurs profanes – Carice Singers
Très joli.

¶ Moeran – Phyllida & Corydon – Carice Singers
Plus de choses intéressantes, mais là aussi, il y a plus prenant dans ce répertoire, même chez les Britanniques (à commencer par Holst, bien sûr).

arnaud bellemontagne a écrit:

Atterberg : Symphonie n°1 (Rasilainen)

Des accents dvorakiens.
Prenant.

Lt.Kijé a écrit:

Je n'ai trouvé que l'adagio de la première symphonie d'Atterberg mais j'ai adoré! Harmoniquement c'est très beau et recherché, ça m'a donné envie de découvrir ses symphonies

Ça se trouve pour pas cher chez CPO, et il doit bien y avoir quelques volumes sur Deezer. Les deux premières sont beaucoup plus intéressantes que les autres à mon avis.

Citation :

Je viens d'écouter la "sinfonia funebre" de Pietro Antonio Locatelli et j'ai beaucoup aimé le premier mouvement qui est étonnamment pré-romantique.

Un cas très amusant effectivement : des frottements italiens typiques de la musique sacrée du début du XVIIIe (il y a de ces Crucifixus déchirants chez Vivaldi, Pergolesi et leurs semblables…), et en même temps une atmosphère qui évoque plus l'entrée du Commandeur, quelque chose de plus affectif, en effet. Peut-être une illusion rétrospective.

Tu en as trouvé une bonne version ? La seule fois où j'ai pu l'entendre, c'était dans une odieuse version transcrite pour orchestre de chambre et captée depuis un bas-côté de cathédrale.

anaëlle a écrit:

 Fried : Verklärte Nacht.  Foremny

Voilà.

Citation :

Alfano : Symphonie No.2.  Ynon

le largo …

Idem.

AlexCorzoma a écrit:

Je pense qu'après le très accessible Rautavaara, je vais me mettre à Boulez. Musique pour piano, et Pli selon Pli. Peut-être réécouter Le Marteau sans maître.

Oui, je conseille plutôt les Notations (ou Incises) moi aussi : on entend très bien les procédés (d'ailleurs ça faisait ronchonner Boulez manifestement, il les considérait comme des œuvres archaïques, trop méthodiques / lisibles, elles ont été retirées du catalogue à un moment, non ?).

Les Sonates, que ce soit en les écoutant, les lisant, les jouant, difficile d'en voir le bout pour moi. Je n'entends que de l'arbitraire, impossible d'y remettre de l'ordre (et ce n'est même pas beau).

Cela dit, si tu veux t'y mettre, Emeryck et Lucien ont tressé des couronnes aux deux premières, on doit même trouver des détails utiles dans les fils concernés. Néanmoins, pour toi qui sembles raisonnablement dubitatif, ça ne me paraît pas le meilleur moyen de te convertir.

Emeryck a écrit:

Messagesquisse, Livre pour cordes, Sur Incises.
Pli selon pli, c'est très très beau mais je ne sais pas si c'est bien pour commencer.

Messagesquisse, peut-être (je trouve que ça manque de contenu, ça ne m'a jamais touché, alors que ce n'est pas dérangeant ou extrême du tout), le Livre pour cordes, tout le monde s'accord pour trouver ça particulièrement difficile, non ?

Boulez : Notations

J'ai suivi les conseils d'Emerick. J'ai beaucoup aimé. J'ai l'impression d'une musique qui vaut comme musique, qui évite le sentiment. C'est très bien écrit, avec beaucoup de profondeur. Ca naît et ça meurt rapidement (excepté une des notations qui fait 2 minutes).
Mais oui, David, j'ai lu (je crois que c'est sur le site de l'IRCAM) que Boulez les avait reniées.

Boulez : Pli selon pli

J'ai trouvé ça... sublime. Finalement, j'adhère à sa musique. Une mise tantôt calme, tantôt déchainée. Là encore, j'ai l'impression d'une musique qui veut plaire comme musique seulement. Avec de la vraie profondeur. Je me suis senti enveloppé, en sécurité. Par contre, le dernier mouvement est oppressant, c'est à mon avis volontaire.
Pour revenir à l'idée de musique qui ne vaut que comme musique, on ne cherche pas à suggérer la joie, la tristesse et autres sentiments. Il y a beaucoup de bruits parasites (c'est le nom que je leur donne) : des percussions, ça ressemble au bruit d'un marimba, qui semblent vouloir maintenir l'étrangeté et tuer les passions. Le langage est lui-même déconstruit : les vers de Mallarmé sont inaudibles, on tire sur les mots, et on ne garde que quelques vers d'un poème.

Je vais continuer mon écoute. En dépit des mises en gardes, je vais me lancer dans la Sonate pour piano n°2. Puis je réécouterait Le Marteau sans maître.

Je continue...

Boulez : Sonate pour piano n°2

J'ai moins aimé. Je n'ai pas non plus détesté. Disons que je n'arrivais pas à trouver de cohérence à l'ensemble. Je ne me suis pas laissé porter comme par Pli selon Pli. Je pense qu'il y a là un langage musical qui refuse tout lyrisme, davantage que dans les œuvres pour orchestre.

Boulez : Le Marteau sans maître

J'aime bien, et je sais ce qui au fond m'a dérangé. C'est tout à fait personnel, c'est l'importance des sons aigus. Et il y a ce que Stravinsky a comparé au bruit de glaçons dans un verre. L’œuvre a beaucoup de qualités, mais je pense qu'il me faut 2 ou 3 autres écoutes pour que je puisse me laisser vraiment porter. Avec une tisane pour me calmer les nerfs.

Glass : Dancepieces

Oui, je suis un traitre ! Je parlais de la Dance VIII dans un autre topic, que je trouve plate. Comme je me fondais beaucoup sur le souvenir d'écoutes de ses œuvres, non sur une écoute récente, je devais être davantage en contact avec l’œuvre, pour avoir les idées plus claires.
Je suis convaincu que dans la manie de la répétition, il y a une manie tout court, qui doit se refléter dans sa vie. Peut-être un traumatisme d'enfance ? Je l'imagine, devant sa partition, les yeux écarquillés, composant mécaniquement pour calmer quelques névroses. Il y a quelque chose de très "Monde moderne", avec des engrenages qui tournent sans s'arrêter, et au dessus, un truc plus lent, plus lyrique, comme un regret.
Puis en réécoutant Dance VIII, je me suis dit : C'est dommage ! Parce que ça aurait pu donner un truc super. Mais souvent, Glass est plat, alors qu'il pourrait se servir de ses tics pour créer une vraie grande œuvre, s'il prenait la peine de se remettre en question et de mettre de la complexité, sans pour autant se nier totalement.
Au bout de 45 minutes, je me suis vraiment dit : C'est assez (cétacé ) ! Je tremblais, j'étais à bout   . Et je pense que c'est voulu, poser un poids sur l'auditeur. Comme le poids du monde moderne. Chose intéressante : ça se finit toujours brusquement. Comme une mort violente de la musique. Parce que quand on compose comme Glass, on est souvent obligé de finir brusquement. C'est une des vertus de ce style.

Poulenc : Concerto pour deux pianos

Définitivement une merveille ! Dans le premier mouvement, la version d'Ozawa ne m'a pas convaincu. Le plus beau, dans ce Concerto : les moments lents, dans le premier et deuxième mouvement. C'est grand, très grand. Et au-dessus, de Philip Glass (pas aussi frustrant et mieux fourni).

Poulenc : Concert champêtre

J'ai adoré ! Et le clavecin est mon instrument de prédilection. Ca a joué, bien évidemment. Avec toujours le même balancement entre traditions et modernité/parodie.

Bon, vu que Milhaud est très critiqué, je me prépare quelques trucs de lui.

Milhaud : Symphonie de chambre n°1 "Le Printemps"

C'est charmant, sans plus.

Milhaud : Un Bœuf sur le toit

J'adore, et je préfère aux deux œuvres écoutées de Poulenc. Le côté parodique est plus marqué, avec des touches de musique brésilienne... hum... exquises.

Milhaud : Saudades do Brasil (7, 8, 9 et 11)

Moins bon qu'Un Bœuf sur le toit, mais je prends quand même.

Cherubini : Quatuors à cordes n°1 et 2

Parce que trop de XXème siècle tue le XXème siècle. J'ai regretté de n'avoir pas la culture nécessaire pour dire en quoi il se démarque des autres. Pourtant, j'ai senti ça plus passionné que Mozart. En clair, j'ai beaucoup aimé. Je vais me lancer dans un de ses Requiems.

AlexCorzoma a écrit:

Bon, vu que Milhaud est très critiqué, je me prépare quelques trucs de lui.

Il a aussi quelques défenseurs (dont je suis).

Je te conseille la Création du Monde , les symphonies 1 et 8 , les quatuors à cordes 1 et 2, les 5 concertos pour piano (vu que tu as aimé celui pour 2 pianos de Poulenc ça devrait te plaire) , le concerto pour harpe, le concerto pour marimba. Une musique lyrique à souhait.

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Schoenberg : Concerto pour violon (Hahn/Salonen)

Une des très grandes œuvres de Schoenberg.

Je n'avais jamais entendu parler du Swedish Radio Symphony Orchestra. Vraiment un excellent orchestre!

Et je me permets de rajouter "l'homme et son désir", l'œuvre la plus "moderne" voire la plus ambitieuse de ce que je connais de Milhaud, et aussi celle que je préfère

AlexCorzoma a écrit:

Cherubini : Quatuors à cordes n°1 et 2

Parce que trop de XXème siècle tue le XXème siècle. J'ai regretté de n'avoir pas la culture nécessaire pour dire en quoi il se démarque des autres. Pourtant, j'ai senti ça plus passionné que Mozart. En clair, j'ai beaucoup aimé. Je vais me lancer dans un de ses Requiems.

C'est plutôt du premier romantisme que du classicisme, pour commencer : plutôt du pré-Mendelssohn que du post-Mozart. Petit massif assez merveilleux, je trouve, qui mériterait d'être donné (et un peu plus enregistré), si le répertoire de quatuor en concert ne tournait pas sur lui-même en vase clos.

Si tu aimes ça, dans la même veine (mais un peu plus tardif), il y a Czerny et Bruch qui sont aussi très-dignes d'intérêt – les Czerny et ré mineur et mi mineur sont même du tonneau des derniers Schubert, à mon avis.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je te conseille la Création du Monde , les symphonies 1 et 8 , les quatuors à cordes 1 et 2, les 5 concertos pour piano (vu que tu as aimé celui pour 2 pianos de Poulenc ça devrait te plaire) , le concerto pour harpe, le concerto pour marimba. Une musique lyrique à souhait.

Pareil : la Création du Monde pour la complexité bigarrée, les deux prempiers quatuors très ravéliens (des chefs-d'œuvre), les Choéphores pour la dimension plus littéraire et incantatoire. Je recommande aussi le Pauvre Matelot, un moment où le mythe d'Ulysse déraille, par Cocteau : jolie musique et histoire très touchante.

Citation :

Je n'avais jamais entendu parler du Swedish Radio Symphony Orchestra. Vraiment un excellent orchestre!

Ce doit même être l'orchestre scandinave & finlandais le plus prestigieux. Pas celui le plus typé, mais un des plus virtuoses et avec un répertoire très étendu et exigeant. Pour te donner une idée du prestige du lieu, les titulaires : Celibidache, Blomstedt, Salonen, Svetlanov, Honeck et Harding ! Plutôt des grands techniciens (hors Celibidache ) qui ont dirigé les plus grands orchestres, et en plus plutôt des vedettes (hors Honeck, mais une énorme carrière chez les orchestres germaniques).

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Je n'avais jamais entendu parler du Swedish Radio Symphony Orchestra. Vraiment un excellent orchestre!

Ce doit même être l'orchestre scandinave & finlandais le plus prestigieux. Pas celui le plus typé, mais un des plus virtuoses et avec un répertoire très étendu et exigeant. Pour te donner une idée du prestige du lieu, les titulaires : Celibidache, Blomstedt, Salonen, Svetlanov, Honeck et Harding !  Plutôt des grands techniciens (hors Celibidache ) qui ont dirigé les plus grands orchestres, et en plus plutôt des vedettes (hors Honeck, mais une énorme carrière chez les orchestres germaniques).

Je l'ignorais, merci.

Mozart : Concerto No.10 pour deux pianos. Haskil / Anda
Mozart : Concerto No.23 pour piano. Curzon
Mozart : Concerto No.25 pour piano. Fischer



Wagner : Parsifal, Acte I. DVD Met Kaufmann, Pape, Mattei …

J’aime beaucoup la mise en scène. Pour l'instant, ça me semble plus difficile d'accès que Tristan ... mais attendons de voir la suite !

Wagner: Lohengrin, acte 3/Blu-Ray Thielemann



Szymanowski: Concerto pour violon n°2/Kulka, Stryja



Szymanowski: Mythes/Hahn, Fielding

[quote="DavidLeMarrec"]

AlexCorzoma a écrit:

C'est plutôt du premier romantisme que du classicisme, pour commencer : plutôt du pré-Mendelssohn que du post-Mozart. Petit massif assez merveilleux, je trouve, qui mériterait d'être donné (et un peu plus enregistré), si le répertoire de quatuor en concert ne tournait pas sur lui-même en vase clos.

Si tu aimes ça, dans la même veine (mais un peu plus tardif), il y a Czerny et Bruch qui sont aussi très-dignes d'intérêt – les Czerny et ré mineur et mi mineur sont même du tonneau des derniers Schubert, à mon avis.

Il y a quand même une influence classique très forte, j'ai l'impression. J'ai écouté son premier Requiem. Il m'a semblé ressembler aux Requiem classiques. Je n'ai pas été transporté, non que ce soit mal écrit. En fait, j'ai besoin d'un autre enregistrement, parce que la prise de son dans celle de Muti me semble problématique. Mais il y a des moments que j'ai même plutôt apprécié.

Pour Czerny, j'avoue avoir des préjugés sur lui. Mais je veux bien essayer, puisqu'on me le conseille.

Szymanowski: Concerto pour violon n°1/Kulka, Stryja

+

AlexCorzoma a écrit:

Il y a quand même une influence classique très forte, j'ai l'impression. J'ai écouté son premier Requiem. Il m'a semblé ressembler aux Requiem classiques. Je n'ai pas été transporté, non que ce soit mal écrit. En fait, j'ai besoin d'un autre enregistrement, parce que la prise de son dans celle de Muti me semble problématique. Mais il y a des moments que j'ai même plutôt apprécié.

Oui, il est exactement sur la frange : ses symphonies, ses tragédies en musique sont classiques ; ses quatuors (et à mon avis ses deux Requiem) sont plutôt du côté romantiques. Il est vraiment à califourchon sur le moment où le classique-tempêtueux à la Gluck devient du premier-romantisme post-beethovenien.

Citation :

Pour Czerny, j'avoue avoir des préjugés sur lui. Mais je veux bien essayer, puisqu'on me le conseille.

Il est surtout célèbre pour ses œuvres pédagogiques (qui n'ont pas d'autre intérêt que… pédagogique), mais dans son catalogue, très vaste, il y a des pépites incroyables : la Première Symphonie, le Nonette, les Quatuors… Si on aime Beethoven, Schubert, Mendelssohn, ça se hisse sensiblement sur les mêmes cîmes dans ses bonnes œuvres. (Il y a aussi plein d'œuvres plus brillantes et superficielles, mais on n'est pas obligé d'écouter.)

Chansons espagnoles et basques par Teresa Berganza (1959)

Avec Felix Lavilla au piano, et des orchestres inconnus dirigés par Benito Lauret et Gerardo Gombau.



Récital comprenant les Chansons populaires espagnoles de Falla, Clavelitos de Valverde Sanjuán, des extraits de zarzuelas de Chapí, Guerrero, et Marqués y García, et les Chansons basques d'Arámbarri.

Brahms, concerto pour piano n°2, Richter / Maazel, Orchestre de Paris

Buxtehude : Cantate "Der Herr Ist Mit Mir"

Si vous avez un jour l'occasion, allez sur Youtube, et cherchez "Alleluia Buxtehude".

Buxtehude : Suites BuxWV 240, 237, 234, 242, 227

Si vous avez envie de suites, foncez ! J'ai beaucoup aimé, même si l'interprétation de Simone Stella ne m'a pas convaincue.

Messiaen: Poèmes pour Mi/Arquez

+

Franz Schubert (1797-1828)
Quatre Impromptus op. 90 D899*
Quatre Impromptus op. 142 D935**

Alexei Lubimov
* pianoforte Müller 1810 "trouvé dans un grenier", restauré par Edwin Beunk
** pianoforte Schantz 1830, restauré par Edwin Beunk

Les excuses de l'éditeur Shott (qui plus est après le refus de l'éditeur Haslinger de publier les N°3 et 4 de l'op. 90) ne donnant pas suite aux demandes de Schubert, qui tente de publier l'op. 142 : "ces ouvrages sont trop difficiles comme petites choses et ne seraient pas accueillis avec faveur ... Mais si vous composez dans une tonalité plus facile, quelque chose qui tout en étant brillant, présenterait moins de difficultés, n'hésitez pas à nous l'envoyer." Cité par Emmanuel Hondré dans la pochette.

Lully : Atys (extraits)

Ce soir, un peu fatigué pour voir l'opera en entier. Je le verrai demain. Mais de ce que j'ai entendu, je m'attends à beaucoup.

Czerny : Concerto pour piano à 4 mains, opus 153

J'ai lu le fil de discussion autours de Czerny. Je ne vois vraiment pas en quoi ce Concerto est académique. Il y a certes des inspirations qui se font entendre, peut-être qu'il y a plus original. Mais je l'aime beaucoup, ce Concerto. J'ai l'impression que Czerny passe constamment d'un style à un autre. Parfois, on croirait du Mozart, parfois du Beethoven, parfois du Chopin.

AlexCorzoma a écrit:

Lully : Atys (extraits)

C'est comme la grippe, ça revient périodiquement.

shushu a écrit:

AlexCorzoma a écrit:

Lully : Atys (extraits)

C'est comme la grippe, ça revient périodiquement.

Mais c'est plus agréable.

AlexCorzoma a écrit:

shushu a écrit:

AlexCorzoma a écrit:

Lully : Atys (extraits)

C'est comme la grippe, ça revient périodiquement.

Mais c'est plus agréable.

Ca fait surtout dormir de façon plus certaine

Hindemith – Symphonie 'Mathis der Maler'
NDR Sinfonieorchester, Christophe Eschenbach
Ma nourriture principale depuis une semaine. Oeuvre magnifique ! Il parait que l'Opéra complet est décevant... Hindemith, je ne sais pas comment il fait en tout cas, trouve de ces couleurs ! tout est subtil, sensible, équilibré. J'adore cette poétique. J'adore l'un des thèmes, le bel élancé du premier mouvement Engelkonzert !

Martinů – Špalíček [ suite ]
Eesti Riiklik Sümfooniaorkester, Neeme Järvi
Magnifique musique aussi !

Berg : Kammerkonzert (Tetzlaff/Uchida/Boulez)

A mon sens la version la plus limpide et aboutie de cette œuvre majeure qui mêle comme rarement poésie romantique et formalisme (insensé).

Cololi a écrit:

AlexCorzoma a écrit:

shushu a écrit:

AlexCorzoma a écrit:

Lully : Atys (extraits)

C'est comme la grippe, ça revient périodiquement.

Mais c'est plus agréable.

Ca fait surtout dormir de façon plus certaine

Mais ça donne moins la fièvre.

Boccherini – Sonate en SI♭majeur, G 25
Liana Mosca [ violon ], Pierre Goy [ pianoforte ]

Berg – Trois pièces pour orchestre
San Francisco Symphony, Michael Tilson–Thomas





Poulenc – Sonate pour flûte et piano ; Sancan – Sonatine pour flûte et piano ; Jolivet – Chant de Linos ; Mouquet – Sonate pour flûte et piano « La flûte de Pan »
Sofia de Salis [ flûte ], Elina Kachalova [ piano ]

Très jolie Sonatine de Sancan, entre Debussy et le premier Dutilleux. En un seul mouvement de dix minutes, on a pas le temps de se lasser du manque d'originalité. La Sonate de Jules Mouquet tire plus du côté de Ravel dans sa filiation avec Saint–Saëns. Sage et académique, certains la trouveront finalement moins ennuyeuse que l'oeuvre de Pierre Sancan. Sa poésie, surtout le très émouvant second mouvement « Pan et les oiseaux », me fait énormément penser à celle d'Elpénor de Roussel (dans ma bouche c'est plus qu'un compliment) ! Et la prise de son est saisissante, à peu de choses de nous convaincre que les instrumentistes se trouvent là dans la pièce.

shushu a écrit:

Cololi a écrit:

AlexCorzoma a écrit:

shushu a écrit:

AlexCorzoma a écrit:

Lully : Atys (extraits)

C'est comme la grippe, ça revient périodiquement.

Mais c'est plus agréable.

Ca fait surtout dormir de façon plus certaine

Mais ça donne moins la fièvre.

Pas sûr.

AlexCorzoma a écrit:

Czerny : Concerto pour piano à 4 mains, opus 153

J'ai lu le fil de discussion autours de Czerny. Je ne vois vraiment pas en quoi ce Concerto est académique. Il y a certes des inspirations qui se font entendre, peut-être qu'il y a plus original. Mais je l'aime beaucoup, ce Concerto. J'ai l'impression que Czerny passe constamment d'un style à un autre. Parfois, on croirait du Mozart, parfois du Beethoven, parfois du Chopin.

Ben, le concerto pour quatre mains, c'est joli, mais ça reste du style brillant tout à fait banal, comme il y en a beaucoup à l'époque, et ça n'explore pas beaucoup de climats différents, disons. Ce n'est pas vilain du tout, mais on est vraiment très, très loin de ses chefs-d'œuvre. (C'est un peu ce qu'est la Seconde Romance à la Septième Symphonie de Beethoven…)

[quote="Rav-phaël"]
Hindemith – Symphonie 'Mathis der Maler'
NDR Sinfonieorchester, Christophe Eschenbach
Ma nourriture principale depuis une semaine. Oeuvre magnifique ! Il parait que l'Opéra complet est décevant... Hindemith, je ne sais pas comment il fait en tout cas, trouve de ces couleurs ! tout est subtil, sensible, équilibré. J'adore cette poétique. J'adore l'un des thèmes, le bel élancé du premier mouvement Engelkonzert !|/quote]

Je ne trouve pas, l'opéra n'est pas mal du tout. Ce n'est pas bouleversant pour moi, il y a de très beaux moments, et ça prend plus sens que dans la seule suite (qui a l'avantage d'être plus ramassée, mais il y a beaucoup de moments, dramatiques ou non, qu'on manque). La fin avec Mathis seul, les épanchements de son amante, les éclats des scènes plus politiques… En tout cas, je ne vois pas de raison de ne pas l'écouter, surtout que tu aimes cette musique et n'es pas rétif à l'opéra.

Sur les conseils de Gil * & Alex :



www.discogs.com/Ravi-Shankar-And-Philip-Glass-Passages/release/1029293              /watch?v=HYaJqrDpmAE

Le trio de saxophones du premier thème est assez fascinant, la suite de l'album l'est nettement moins.

* un des pseudos alternatifs de luisa, me semble-t-il

Alifie a écrit:

Le trio de saxophones du premier thème est assez fascinant, la suite de l'album l'est nettement moins.

Heureux que l'album qu'une partie de l'album t'ait plu.

Moi, je me suis fait deux œuvres :

Messaien : Poèmes pour Mi

Vraiment envoutant. Compositeur très accessible. Et paradoxalement, c'est complexe. J'ai regretté en fait de ne pas avoir le bagage musical nécessaire pour comprendre les subtilités de l’œuvre. Le texte ne m'a par contre pas convaincu, sauf dans "Epouvante".

Messiaen : Quatuor pour la fin des temps

C'est franchement très beau. J'ai le même sentiment qu'avec Takemitsu : d'une musique jaune. Je l'avais écouté quand j'étais au collège, pour vous dire. A l'époque j'avais bien aimé, tout en trouvant certains passages arides. Là, nouvelle écoute. Messiaen est un immense compositeur.

Je reviens un moment au XXème siècle, parce que j'ai l'impression de n'être pas assez passé par ce compositeur qui semble un des piliers de la musique contemporaine.

Bruno Maderna : Composizione in tre tempi pour orchestre        1954 / RSO Frankfurt (Tamayo)

Emeryck a écrit:

Bruno Maderna : Composizione in tre tempi pour orchestre        1954 / RSO Frankfurt (Tamayo)

Beaucoup de Maderna, ces temps-ci, j'ai l'impression. Ca vaut le coup ? J'avoue n'avoir jamais entendu parler, sauf ici.

AlexCorzoma a écrit:

Emeryck a écrit:

Bruno Maderna : Composizione in tre tempi pour orchestre        1954 / RSO Frankfurt (Tamayo)

Beaucoup de Maderna, ces temps-ci, j'ai l'impression. Ca vaut le coup ? J'avoue n'avoir jamais entendu parler, sauf ici.

Oui ! Le Concerto pour violon est superbe !! 
Les Concerti pour hautbois sont très bien, aussi !

Bruno Maderna : Concerto pour flûte et orchestre        1954 / Watson, Frankfurt RSO (Tamayo)

Bruno Maderna : Aria pour soprano, flûte et orchestre        1964 / Barainsky, Watson, Frankfurt RSO (Tamayo)

Je partirai peut-être à la rencontre de MaderNa bientôt.

Clementi : Sonate pour piano, op 34 n°2
Clementi : Sonate pour piano, op 50 n°1
Clementi : Sonate pour piano, op 41

C'est vraiment pas mal, un compositeur sous estimé, qui a pourtant beaucoup influencé. J'y retournerai bientôt, je suis convaincu. Par contre, il est vrai que c'est par moments trop bavard, presque interminable.

Bruno Maderna : Dimensioni III pour flûte et orchestre        1962-63 / de la Calle, Frankfurt RSO (Tamayo)

Rimsky-Korsakov : Symphonie n°2 "Antar"

Très beau ! Parfois, j'ai eu l'impression de retours de certaines choses entendues dans Scheherazade. Mais comme d'habitude avec Rimsky-Korsakov, un excellent moment passé.

Schoenberg: Gurrelieder/Blu-Ray Albrecht-Audi

+

¶ R. Strauss, Arabella, Tate.
On n'entend pas très bien (EMI 90…), mais les hommes sont miraculeux (Seiffert, Grundheber à leur faîte !).

¶ R. Strauss, Arabella, Elder.
Covent Garden avec Studer, Brendel, Lippert…

¶ Tyberg, Sonate pour piano n°2.
Une sorte de Bruckner devenu un instant génial.

¶ Chadwick, Poèmes symphoniques (Euterpe, Angel of death, Melpomene, Thalia…), Nashville SO.
Sympas, mais pas autant que la Deuxième Symphonie.

¶ Schubert, Quatuors 9 et 11, Diogenes SQ.
J'avais manqué la parution de cette intégrale, enfin une de premier plan (il y avait certes le Verdi SQ auparavant, mais éclaté chez Hänssler, et pas à leur meilleur de toute façon). Ces deux-là sont vraiment beaux.

¶ Czerny, Quatuors en ré mineur et mi mineur, Sheridan Ensemble (Capriccio).

¶ Bach, Goldberg, Guillou à l'Alpe d'Huez (Dorian Sono Luminus).
J'en parlerai dans le fil concerné : ça registre dans tous les coins façon Landowska, ça s'écoute vraiment très bien.

¶ Milhaud, Symphonie n°5, Basel SO, Alun Francis (CPO forever)
¶ Milhaud, Symphonie n°6, Basel SO, Alun Francis (CPO forever)
C'est vrai que c'est agréable. Je n'avais écouté que les versions anciennes sur de méchants orchestres français, avec Bâle et en prise de son CPO, ça a meilleur allure. Sans être grand, il y a de jolies choses, surtout dans la 5.