Playlist (125)

Je viens d'écouter un album de marimba.

Pawassar : Sculpture 3
Kaiser : Hurricane's Eye
Schmitt : 3 Skizzen
Rosauro : Variations Oven Evelyn Glennie's "A Little Prayer"
Abe : Kazak Lullaby
Reich : Nagoya Marimbas
Ignatowicz : Toccata
Abe : Reflections on Japanese Children's Songs II

C'est sympa. Pas certain que tout soit absolument génial. Beaucoup de choses convenues. Par contre les compositions de Keiko Abe me semble se démarquer. Il y a la composition d'Anna Ignatowicz que je trouve pas mal du tout. Quant à Nagoya Marimbas de Steve Reich, j'aime beaucoup (même si cette œuvre n'arrive pas à la cheville de City Life).

DavidLeMarrec a écrit:

¶ R. Strauss, Arabella, Tate.
On n'entend pas très bien (EMI 90…), mais les hommes sont miraculeux (Seiffert, Grundheber à leur faîte !).

¶ R. Strauss, Arabella, Elder.
Covent Garden avec Studer, Brendel, Lippert…

¶ Tyberg, Sonate pour piano n°2.
Une sorte de Bruckner devenu un instant génial.

¶ Chadwick, Poèmes symphoniques (Euterpe, Angel of death, Melpomene, Thalia…), Nashville SO.
Sympas, mais pas autant que la Deuxième Symphonie.

¶ Schubert, Quatuors 9 et 11, Diogenes SQ.
J'avais manqué la parution de cette intégrale, enfin une de premier plan (il y avait certes le Verdi SQ auparavant, mais éclaté chez Hänssler, et pas à leur meilleur de toute façon). Ces deux-là sont vraiment beaux.

¶ Czerny, Quatuors en ré mineur et mi mineur, Sheridan Ensemble (Capriccio).

¶ Bach, Goldberg, Guillou à l'Alpe d'Huez (Dorian Sono Luminus).
J'en parlerai dans le fil concerné : ça registre dans tous les coins façon Landowska, ça s'écoute vraiment très bien.

¶ Milhaud, Symphonie n°5, Basel SO, Alun Francis (CPO forever)
¶ Milhaud, Symphonie n°6, Basel SO, Alun Francis (CPO forever)
C'est vrai que c'est agréable. Je n'avais écouté que les versions anciennes sur de méchants orchestres français, avec Bâle et en prise de son CPO, ça a meilleur allure. Sans être grand, il y a de jolies choses, surtout dans la 5.

Et ça continue :

¶ R. Strauss, Arabella, Sawallisch.

Orchestralement, une des rares totalement satisfaisantes (propreté de l'exécution, clarté des plans, souplesse, prise de son). Ensuite, très belle distribution, mais un rôle de diseuse à Várady, ça pose forcément quelques difficultés, n'est-ce pas.

Bruno Maderna : Stele per Diotima pour orchestre        1966 / Frankfurt RSO (Tamayo)
 +

John Adams : Harmonielehre

Purée ! J'avoue que j'avais des réserves. J'avais beaucoup entendu de mal de John Adams, dont j'aime pourtant la famille. Ca commence comme du minimaliste répétitif, on se demande où ça se vautre, puis il y a les violoncelles. C'est toujours beau, un violoncelle, chez Bach, Villa-Lobos, Dutilleux, Messiaen, etc. C'est là que je suis tombé amoureux.

Cette œuvre est fondée sur un dialogue entre différents courants et héritages. L'héritage romantique et tonal. Une tentation plus atonale, avec certaines dissonances. Et toujours le répétitif, avec un retour à Teddy Riley, mais que John Adams dépasse. J'ai eu l'impression que dans cette œuvre s'exprimait une détresse. L'impression pour le compositeur de ne parvenir à trouver sa voie. En tant que minimaliste répétitif, où aller? Poursuivre comme Philip Glass? Revenir à un style plus traditionnel, plus lyrique? Se risquer à une musique moins accessible? Quelle originalité, quand on est écrasé par un passé dont on ne parvient pas à se défaire? Et pourtant, elle est là, l'originalité, il est là, le génie de cette œuvre. Avec des moments d'une immense beauté.

Plus j'écoute les minimalistes répétitifs, plus j'ai l'impression d'une musique sur le monde moderne. Dans la répétition, il y a un côté rouleau compresseur. On est devant une musique qui vient vous écraser, qui vient même broyer les interprètes. Qui semblent toujours un peu mal à l'aise. Le monde moderne, c'est bien le thème de City Life de Steve Reich.

AlexCorzoma a écrit:

J'avais beaucoup entendu de mal de John Adams, dont j'aime pourtant la famille.

Oh, un fédéraliste.

Citation :

J'ai eu l'impression que dans cette œuvre s'exprimait une détresse. L'impression pour le compositeur de ne parvenir à trouver sa voie. En tant que minimaliste répétitif, où aller? Poursuivre comme Philip Glass? Revenir à un style plus traditionnel, plus lyrique? Se risquer à une musique moins accessible? Quelle originalité, quand on est écrasé par un passé dont on ne parvient pas à se défaire?

Je ne suis pas persuadé qu'Adams soit un tourmenté, vu le caractère au contraire ouvert de sa musique, sa facilité à prendre, au gré des œuvres, les influences qui l'arrangent. Pour moi c'est un peu l'inverse, une musique jubilatoire qui prend ce qui fonctionne là où d'autres, même dans des mouvements de retour à la simplicité comme chez les minimalistes, paraissent plus corsetés dans leur système – même Reich, qui innove beaucoup, reste dans un type d'univers précis.

Citation :

On est devant une musique qui vient vous écraser, qui vient même broyer les interprètes.

C'est vrai que Harmonielehre a quelque chose de monumental, mais dans les Adams plus récents, j'entends au contraire de la jubilation. El Niño ou Doctor Atomic, c'est plutôt l'exultation qui prévaut, et la répétition n'est plus qu'un procédé parmi beaucoup d'autres.

DavidLeMarrec a écrit:

¶
¶ Milhaud, Symphonie n°5, Basel SO, Alun Francis (CPO forever)
¶ Milhaud, Symphonie n°6, Basel SO, Alun Francis (CPO forever)
C'est vrai que c'est agréable. Je n'avais écouté que les versions anciennes sur de méchants orchestres français, avec Bâle et en prise de son CPO, ça a meilleur allure. Sans être grand, il y a de jolies choses, surtout dans la 5.

Oui!

La 1 et la 8 sont à écouter en priorité AMHA.

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Schoenberg : Quatuor n°1 (New Vienna Quartet)

J'adore la façon dont Schoenberg traite ses motifs dans cette œuvre.

Je voulais la 1, mais je ne l'ai pas trouvée en flux. La 8 est prévue. Merci.

Argh, il te faut la 1!

Euuh ... trouvée en 1 seconde chrono

Dirigée par Francis ?

Par Michel. watch?v=MySKtpZLTVk

Je suis en train d'écouter. C'est très sympa, ça fait penser à trois choses : Villa-Lobos, la Provence ... et la musique de films (dans les moments plus agités) de gros films hollywoodiens des années 50.

Oui, il y a de ça.

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

J'ai eu l'impression que dans cette œuvre s'exprimait une détresse. L'impression pour le compositeur de ne parvenir à trouver sa voie. En tant que minimaliste répétitif, où aller? Poursuivre comme Philip Glass? Revenir à un style plus traditionnel, plus lyrique? Se risquer à une musique moins accessible? Quelle originalité, quand on est écrasé par un passé dont on ne parvient pas à se défaire?

Je ne suis pas persuadé qu'Adams soit un tourmenté, vu le caractère au contraire ouvert de sa musique, sa facilité à prendre, au gré des œuvres, les influences qui l'arrangent. Pour moi c'est un peu l'inverse, une musique jubilatoire qui prend ce qui fonctionne là où d'autres, même dans des mouvements de retour à la simplicité comme chez les minimalistes, paraissent plus corsetés dans leur système – même Reich, qui innove beaucoup, reste dans un type d'univers précis.

Citation :

On est devant une musique qui vient vous écraser, qui vient même broyer les interprètes.

C'est vrai que Harmonielehre a quelque chose de monumental, mais dans les Adams plus récents, j'entends au contraire de la jubilation. El Niño ou Doctor Atomic, c'est plutôt l'exultation qui prévaut, et la répétition n'est plus qu'un procédé parmi beaucoup d'autres.

7

Bon, c'est vrai que je le donne à voir comme un dépressif.
Ce que j'ai compris, c'est que John Adams tente de faire la synthèse de différents styles, dans le but de complexifier le minimalisme. Il nie l'originalité pure, mais est dans la volonté de faire la synthèse. Ce que je perçois comme une impossibilité - fertile - de se dégager du passé. Harmonieliede a quand même été composé après un rêve, ça a bien été dicté par l'inconscient du compositeur. Après, j'ai conscience qu'il n'est pas en dépression.

Nielsen – Aladin ; Suite
Philharmonia Orchestra, Paavo Järvi

Nielsen – Symphonie 6
Franckfurt Radio Symphony, Paavo Järvi

J'adore cette écriture claire, faite de motifs tous parfaitement lisibles. Et j'adore cet utilisation de la percussion, à la fois simple et originale (les triangle et campanelli dans l'Humoreske !). C'est toujours un grand plaisir d'écouter la musique de Nielsen   . J'apprends encore à connaître Aladin. Mon coup de coeur va surtout à la Dance Indienne. Ce si bécarre* sur le premier temps de la mesure, quelle énergie colorée, c'est tellement bien entendu ! Et juste avant, Les rêves d'Aladin et la manière dont Nielsen figure la Brume du matin, c'est extrêmement fin et élégant   .

*:

Benjamin de la Fuente : On Fire pour comédienne, piano, sampler et orchestre        2014-15 / Formenti, Latchoumia, OPRF (Dos Santos)

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Quatuor n°1 (New Vienna Quartet)

J'adore la façon dont Schoenberg traite ses motifs dans cette œuvre.  

Merci la Große Fugue.

Benjamin de la Fuente : Freewheel pour deux clarinettes, deux percussions et basse électrique        2011 / Ensemble Acouphène

Benjamin de la Fuente : À Distance pour violon, batterie et orchestre        2012 / Echampard, Conquer, OPRF (Lavoie)

Benjamin de la Fuente : Accord d'argile pour dix musiciens et bande magnétique        2000-02 / Ictus (Octors)

Boris Ivanovitch Tishchenko : Requiem d'après Anna Akhmatova pour soprano, ténor et orchestre        1966 / Vassileva, Timchenko, Gergiev

Aujourd'hui :

Pärt : Summa
Pärt : Trisagion
Pärt : Symphony n°3
Pärt : Fratres
Pärt : Silouans Song
Pärt : Festina Lente
Pärt : Cantus in memory of B. Britten

Tout ne m'a pas marqué. J'ai été surpris par la Symphonie n°3. Festina Lente, je connaissais depuis un moment. Le Cantus est très touchant. Egalement coup de cœur pour Fratres. Il me semble que c'est la première version pour orchestre.
Ce soir ou demain, je compte me refaire son Miserere.

Beethoven : Concerto pour pianoforte n°4

Dans une interprétation recommandée par Rav-phaël. Par Arthur Schoonderwoerd, sur pianoforte. Je redécouvre Beethoven, en fait. Avec un instrument que j'ignorais différent du piano. Oui, le pianoforte est différent. Par moment, on croirait du clavecin. Ce n'est pas non plus le même instrument, avec beaucoup de différences. En tout cas, je trouve dommage qu'on dénature les œuvres au point d'ignorer totalement pour quoi ils ont été composés.
C'est comme les œuvres de Bach ou de Scarlatti. Combien d'enregistrements pour piano ! C'est comme si demain, on allait jouer le Concerto pour piano n°2 de Rachmaninov sur orgue d'église au motif que les deux instruments ont un clavier. Donc non, je n'adhère pas du tout au projet de Glenn Gould qui a imposé le piano comme l'instrument de Bach. Qu'on m'explique pourquoi aujourd'hui, on compose encore pour clavecin. C'est bien que l'instrument a quelque chose qui le distingue du piano.

Messiaen – Éclairs sur l'Au–delà
Berliner Philharmoniker, Simon Rattle

Poulenc – Sinfonietta
Luxembourg Philharmonic Orchestra, Jonathan Darlington

Ça faisait deux mois que je n'avais plus mis une oreille chez Poulenc. C'est dingue cette musique quand même, le plaisir qu'on peut y prendre, dans ces élans mélodico–harmoniques enivrants !

Alifie a écrit:

Sur les conseils de Gil * & Alex :



www.discogs.com/Ravi-Shankar-And-Philip-Glass-Passages/release/1029293              /watch?v=HYaJqrDpmAE

Le trio de saxophones du premier thème est assez fascinant, la suite de l'album l'est nettement moins.

* un des pseudos alternatifs de luisa, me semble-t-il

Très appétissant !

Par capillarité :
Pärt : Miserere .


Sûrement à son meilleur....
Mais comme le dit si justement DavidLeMarrec, cela supporte difficilement une quatorzième écoute d'affilée.....

AlexCorzoma a écrit:

Aujourd'hui :
En tout cas, je trouve dommage qu'on dénature les œuvres au point d'ignorer totalement pour quoi ils ont été composés.
C'est comme les œuvres .... de Scarlatti. Combien d'enregistrements pour piano !

... à bretelles, c'est super (Mie Miki, par exemple) ! Parole d'Hantaï (et sentiment que je partage)

ovni231 a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Quatuor n°1 (New Vienna Quartet)

J'adore la façon dont Schoenberg traite ses motifs dans cette œuvre.  

Merci la Große Fugue.

C'est drôle je viens d'écouter les deux d'affilé!
Enfin...les 2 premières minutes du quatuor de Schoenberg seulement après j'ai commencé à avoir envie de vomir ( beaucoup trop dense en information pour moi ).
Pour ce qui est de la Grande fugue...cette pièce semble provenir d'une autre dimension! Une seconde ( et surement deux ou trois autres...) s'impose, ne serai-ce que pour tenter de comprendre quelque chose! Cela dit la première impression que j'en ai est qu'il s'agit d'une œuvre apparemment sans concession, et ça j'aime beaucoup (j'ai regardé une version live du quatuor Alban Berg...ça vaut le détour! )

tod a écrit:

Par capillarité :
Pärt : Miserere .


Sûrement à son meilleur....
Mais comme le dit si justement DavidLeMarrec, cela supporte difficilement une quatorzième écoute d'affilée.....

C'est vrai qu'il est beau, ce Miserere. J'ai eu l'occasion de l'entendre en vrai avec un chœur d'hommes estonien, c'était assez remarquable.  Après, dans le même genre, des tas de compositeurs baltes moins célèbres font mieux, c'est vrai (à commencer par Tormis, lui aussi loin d'être le meilleur).

De mon côté aujourd'hui :

¶ R. Strauss – Aus Italien – feu la SWRBBF, Roth
¶ R. Strauss – Don Juan – Staatskapelle Dresden, Luisi
¶ R. Strauss – Don Quixote – Vogler, Staatskapelle Dresden, Luisi

¶ Milhaud– Symphonie n°1 – Toulouse, Plasson
Effectivement, un vrai vent de fraîcheur, c'est très beau, et je suis curieux d'écouter ça dans la version plus colorée et tendue de Francis !

¶ Milhaud– Symphonie n°8 – Symphonique de la Radio de Bâle, Alun Francis
¶ Milhaud– Symphonie n°9 – Symphonique de la Radio de Bâle, Alun Francis
¶ Milhaud– Symphonie n°7 – Symphonique de la Radio de Bâle, Alun Francis
Plus conforme à l'image que j'en avais, plus néo et plus tourmenté à la fois. Ça passe quand même beaucoup mieux qu'avec les orchestres français d'époque rêches et sans couleurs (et souvent pas en place). À creuser.

¶ Schubert – deux lieder et un chœur patriotiques – Roth, Eisenlohr + Abbado à
¶ Schubert – Quatuor n°7 – Diogenes SQ. Quelle intégrale, décidément !

Franz Schubert (1797-1828)
Piano à quatre mains
Marche Caractéristique No. 1 and No. 2 in C major, D968b
Allegretto, D900 in C minor
Rondo for piano duet in D major, D608
Duo in A minor, Allegro ‘Lebensstürme', D947
Rondo for piano duet in A major, D951

Alexei (s) Lubimov &  Grotz (pianoforte Schantz 1828)

j'essaierai d'y revenir sur le fil https://classik.forumactif.com/t1818p350-franz-schubert-musique-pour-piano#1090640, suite au message de Rubato

Lt.Kijé a écrit:

(j'ai regardé une version live du quatuor Alban Berg...ça vaut le détour! )

Oh oui ! Autant leur intégrale en studio est un peu mesurée et sage, autant cette Fugue sur le vif, ça ébouriffe méchamment.

Effectivement, ça mérite (et nécessite) quelques écoutes… Assez incroyable comme truc.

Veljo Tormis ?
Je note.

tod a écrit:

Veljo Tormis ?
Je note.

Oui, c'est la grande figure chorale estonienne, pas minimaliste, plutôt folklorisant.

Après, je trouve qu'en Lettonie, il y a encore plus intéressant en musique chorale a cappella : Kalniņš, Vasks, Ešenvalds, Zaļupe, Dubra, Austriņa…

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Milhaud– Symphonie n°1 – Toulouse, Plasson
Effectivement, un vrai vent de fraîcheur, c'est très beau, et je suis curieux d'écouter ça dans la version plus colorée et tendue de Francis !

Tu vois qu'on a eu raison d'insister!
(Cela dit, Francis est certes plus coloré et tendu mais Plasson est déjà très bien - je pense que la captation DG, bien moins opaque que les EMI des années 80-90, y est pour beaucoup.)

Ah ?
D'accord.
Chorale, folklorisant, a cappella ..... Bon. Je note quand même, en marge, au cas où....

En attendant :
Mahler : Symphonie n°3, premier mouvement. (par Svetlanov, je crois...)

Il y avait beau temps !
Qu'est-ce que c'est bon !
Cela sonne et tonne. Et ça rigole comme un Dieu dans le désert.
C'est le Tohu Bohu biblique : le vacarme sans aucune oreille, encore, pour l'entendre.

Et cette version est vraiment belle : un orchestre aux profondeurs immenses mais aux explosions biens sèches et dissociées !
Tellurique.

Blancafort: 7 pièces de jeunesse/Villalba

Paradies : Sonate I pour clavecin
Paradies : Sonate II pour clavecin
Paradies : Sonate III pour clavecin

Très influencé par l'esthétique de Philip Glass Scarlatti. Un compositeur tombé dans l'oubli, mais ça vaut vraiment le coup.

Boulez : Le Marteau sans maître

Finalement, c'est très inspirant, quand on écrit. J'ai essayé une autre interprétation, celle de Katalin Karolyi. Moins bonne que celle d'Hilary Summers.

Je pense me remettre à Rameau. Question de cerner mieux le monsieur.

Sergueï Rachmaninov : Concerto n°3 pour piano et orchestre        1909 / Argerich, Chailly

Sergueï Rachmaninov : Concerto n°2 pour piano et orchestre        1900-01 / Lugansky, Oramo

Mendelssohn : Quatuor à cordes No.5. Cherubini SQ

Mendelssohn : Quatuor à cordes No.6. Cherubini SQ

Emeryck a écrit:

Sergueï Rachmaninov :

anaëlle a écrit:

Mendelssohn :

Tout fout l'camp...

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Sergueï Rachmaninov :

anaëlle a écrit:

Mendelssohn :

Tout fout l'camp...

Oui

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Sergueï Rachmaninov :

anaëlle a écrit:

Mendelssohn :

Tout fout l'camp...

Oui, c'est vrai. 

Ralph Vaughan Williams : Symphonie n°5 en ré majeur.
Vernon Handley, Orchestre philharmonique de Liverpool.
Certifié MéloConforme.
Sympathique, j'ai bien aimé.

Gabriel Fauré : Nocturnes.
Jean Hubeau.
Une bonne poigne, mais beaucoup de délicatesse.
Ou comment se laisser aller au fil de la poésie en restant d'une grande clarté.

Gabriel Fauré : Barcarolles.
Evelyne Crochet.
De la trempe des pianistes au jeu sans épaisseur, presque sec. Mais absolument pas aseptisé.

Elisabeth Jacquet de la Guerre : Pièces pour clavecin.
Blandine Verlet.


Olivier Messiaen : Éclairs sur l'au-delà...
Sylvain Cambreling, SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg.
J'adore les titres qu'il donne à ses compositions ainsi qu'à leurs différentes parties. Rien que ça, ça fait rêver.

Olivier Messiaen: Vingt regards sur l'Enfant-Jésus.
Yvonne Loriod.


Franz Liszt: Cloches du soir, En rêve.
Ervin Nyíregyházi
 

Ann Southam : l'album Glass Houses (1999).
Trouvé en ligne, mais je vais l'ajouter à ma collection de cds ... J'aime beaucoup cette compositrice. Je l'écoute très souvent (très souvent d'après mes nouveaux standards : c'est-à-dire de temps à autres, mais toujours avec joie).

Bohuslav Martinů : Etudes et polkas (anthologie trouvée en ligne).
Rudolf Firkušný.
Sympathiques compositions. Que serait ma vie sans Firkušný et les diacritiques??

W A Mozart : Sonate pour piano nº 16 K. 545.
Viktorie Švihlíková.
C'est vibrant, plein d'entrain ! Mozart sort de la naphtaline et respire un peu, c'est cool.


J'ai la flemme de répertorier les autres.


P-S : Mendelssohn

Wagner : Parsifal Acte I (Karajan)

Version plastique et esthétisante à souhait.
Un régal pour les oreilles.

Et quelle musique...à ce niveau c'est incommensurable...

Oriane a écrit:

Ervin Nyíregyházi

Sa Vallée d'Obermann est 

- encore merci Lucien pour la découverte. -

anaëlle a écrit:

Ben... fut un temps où des post signés Emeryck ou anaëlle, c'était un gage d'inintelligible ou de décadent, enfin de trucs un minimum à coucher dehors, quoi. Mais maintenant si même vous, vous écoutez des compositeurs connus...

Cela dit, je suis surtout inquiet pour Emeryck, parce que le fa mineur op. 80 de Mendelssohn, j'abonde (tu as écouté ses quatuors avec piano et ses chœurs a cappella?), mais des concertos de Rachmaninov...

Oriane a écrit:

Ralph Vaughan Williams : Symphonie n°5 en ré majeur.
Vernon Handley, Orchestre philharmonique de Liverpool.
Certifié MéloConforme.
Sympathique, j'ai bien aimé.

Très chouette, surtout par Handley. Mais il y a beaucoup plus saillant dans le corpus - du pastoral inquiet (3), du postromantique généreux (1), du moche et méchant quasi soviétique (4), du figuraliste expérimental (7)...

Oriane a écrit:

Elisabeth Jacquet de la Guerre : Pièces pour clavecin.
Blandine Verlet.

Oriane a écrit:

P-S : Mendelssohn

aussi, cf. supra.

Bon, moi aussi, je vais essayer de faire ma playlist de l'été.

Benedictus a écrit:

anaëlle a écrit:

Ben... fut un temps où des post signés Emeryck ou anaëlle, c'était un gage d'inintelligible ou de décadent, enfin de trucs un minimum à coucher dehors, quoi. Mais maintenant si même vous, vous écoutez des compositeurs connus...

Cela dit, je suis surtout inquiet pour Emeryck, parce que le fa mineur op. 80 de Mendelssohn, j'abonde (tu as écouté ses quatuors avec piano et ses chœurs a cappella?), mais des concertos de Rachmaninov...

Ça vient, ça vient.
J'aime beaucoup les concertos de Rachmaninov même si... bon... voilà, quoi. 

Helmut Lachenmann : GOT LOST pour soprano et piano        2007-08 / Keusch, Drury

Quelle intensité, quelle beauté.

Ouf!