Playlist (126)

Mélomaniac a écrit:

Oui, il ne s'agit pas de la célèbre version lisztienne ; la transcription enregistrée sur ce disque à quatre mains est de Wagner lui-même (1846).

Ravélavélo a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Richard Wagner (1813-1883) :

Tannhäuser, -Ouverture

= Yaara Tal, Andreas Groethuysen, piano

(Sony, mai 1997)

Un pur chef-d'oeuvre en Première mondiale,
la transcription est-elle de Wagner ?

Merci, Mélo!
De quoi chauffer à blanc les cordes du piano.

L'église catholique St Bartholomew
dans le district d'Armley à Leeds (Angleterre, -Yorkshire)


3) Johannes Brahms (1833-1897) :

Onze Préludes de choral, Op. 122

= Tom Bell, orgue Schulze de l'église St Bartholomew de Leeds-Armley

(Regent, octobre 2015)

L'instrument d'une cinquantaine de jeux remonte à 1869, construit par le facteur allemand Schulze.
Sa sonorité franche, pleine et claire contraste avec la poisseuse facture post-romantique anglaise.

Debussy Pélléas & Mélisande
Kozena
Gerhaher
Findley
Rattle LSO

un peu de piano-doudou.

4) Max Reger (1873-1916) :

Freu dich sehr, O meine Seele, prélude de choral Op. 67
Freu dich sehr, O meine Seele, fantaisie de choral Op. 30

= Rosalinde Haas, orgue Albiez de l'église Mutter vom Guten Rat de Francfort-Niederrad

(MDG, octobre 1989)

Cololi a écrit:

Ah ? Ce ne sont pas les plus marquants chez Mozart je trouve (c'est pas Cosi ni Don Giovanni de ce côté là). Là ce sont les airs qui sont géniaux.

Ah si, par rapport à Così, les ensembles sont encore plus virtuoses (finals du II et du IV, quand même !) ; Così trouve plutôt sa plus-value dans le rapport au livret, plus riche que les Noces.

Dans tous les cas, c'est un foisonnement fulgurant et rien de plus légitime qu'Arnaud tombe sous le charme.

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Ah ? Ce ne sont pas les plus marquants chez Mozart je trouve (c'est pas Cosi ni Don Giovanni de ce côté là). Là ce sont les airs qui sont géniaux.

Ah si, par rapport à Così, les ensembles sont encore plus virtuoses (finals du II et du IV, quand même !) ; Così trouve plutôt sa plus-value dans le rapport au livret, plus riche que les Noces.

Dans tous les cas, c'est un foisonnement fulgurant et rien de plus légitime qu'Arnaud tombe sous le charme.

Oui oui sous le charme de l'œuvre bien sûr. Mais les ensembles sont peu nombreux. Don Giovanni en a plus. Et Cosi ... ce ne sont que des ensembles.

T'es sûr que Don Giovanni a plus d'ensembles que les Noces de Figaro ?

Ravel: Sonate pour violon et piano en sol majeur/Oistrakh

+

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Ah ? Ce ne sont pas les plus marquants chez Mozart je trouve (c'est pas Cosi ni Don Giovanni de ce côté là). Là ce sont les airs qui sont géniaux.

Ah si, par rapport à Così, les ensembles sont encore plus virtuoses (finals du II et du IV, quand même !) ; Così trouve plutôt sa plus-value dans le rapport au livret, plus riche que les Noces.

Dans tous les cas, c'est un foisonnement fulgurant et rien de plus légitime qu'Arnaud tombe sous le charme.

Oui oui sous le charme de l'œuvre bien sûr. Mais les ensembles sont peu nombreux. Don Giovanni en a plus. Et Cosi ... ce ne sont que des ensembles.

Tout dépend ce qu'on appelle ensemble (et puis tu le fais au nombre, au minutage ?), mais à mon avis, si on compte les moments où les personnages s'expriment simultanément, les Noces sont un sérieux candidat au n°1…

Là où je suis d'accord avec toi, c'est que ce sont clairement les meilleurs airs des trois Da Ponte (mais qui écoute des airs, franchement ?).

J'ai un énorme problème avec les trois "Da Ponte". Sur le principe j'ai tendance en général à dire que je préfère CFT, mais déjà c'est galère pour arriver à juger de qui a droit à la deuxième place. Et en fait il suffit que j'écoute les Noces ou Don Gio, et je me demande tout de suite si ce n'est pas le meilleur des trois.

5) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Requiem, Op. 54

Anne Constantin, soprano
Jacqueline Mayeur, mezzo soprano
Francis Bardot, ténor
Lionel Peintre, basse

Jean-Marc Cochereau, Maîtrise des Hauts-de-Seine, Chœur d'enfants de l'Opéra de Paris, Orchestre d'Orléans

(Solstice, janvier 1991)

Un peu plus rigide que l'enregistrement de Jacques Mercier, qui conserve ma préférence.

Vierne: Les Djinns, Eros/Davislim, Tourniaire

+

Suite à la recommandation de Benedictus suivant lui-même la recommandation de Lulu :



Tim Hodgkinson - De Yoknapatawpha (2004)
Isabelle Duthoit (clarinette), Jacques Di Donato (clarinette, clarinette basse), Pascale Berthelot (piano)


Pas inintéressant, mais je reste dubitatif.

greg skywalker a écrit:

genre symphonie Romantique très  influencée par Sibélius (première période : Kullervo,symphonie 1,2, En Saga ...), Madejota Symphonie n°2 , c'est un régal !

Oh que oui !

Octavian a écrit:

J'ai un énorme problème avec les trois "Da Ponte". Sur le principe j'ai tendance en général à dire que je préfère CFT, mais déjà c'est galère pour arriver à juger de qui a droit à la deuxième place. Et en fait il suffit que j'écoute les Noces ou Don Gio, et je me demande tout de suite si ce n'est pas le meilleur des trois.

Pour moi, le débat, c'est clairement entre Cosí et Don Gio' pour la première place. J'adore les Noces, mais je les sens toujours un cran en dessous: comme dit David, trop d'airs; mais aussi (ce qui va un peu avec) trop de personnages (ça finit par faire un peu dispersé); et puis, côté livret, un «sens» beaucoup trop limpide, dépourvu de l'ambiguïté morale fondamentale de Cosí et Don Gio'.

Benedictus a écrit:

Octavian a écrit:

J'ai un énorme problème avec les trois "Da Ponte". Sur le principe j'ai tendance en général à dire que je préfère CFT, mais déjà c'est galère pour arriver à juger de qui a droit à la deuxième place. Et en fait il suffit que j'écoute les Noces ou Don Gio, et je me demande tout de suite si ce n'est pas le meilleur des trois.

Pour moi, le débat, c'est clairement entre Cosí et Don Gio' pour la première place. J'adore les Noces, mais je les sens toujours un cran en dessous: comme dit David, trop d'airs; mais aussi (ce qui va un peu avec) trop de personnages (ça finit par faire un peu dispersé); et puis, côté livret, un «sens» beaucoup trop limpide, dépourvu de l'ambiguïté morale fondamentale de Cosí et Don Gio'.

Je ré-entends Joseph II disant à Mozart "Trop de notes, Mozart, trop de notes"

6) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Symphonie de Psaumes

= Igor Stravinsky, Chanteurs du Festival de Toronto, Orchestre de la Radio canadienne CBC

(CBS, mars 1963)

Vierne: Ballade du désespéré, Psyché/Davislim, Tourniaire

7) Albert Roussel (1869-1937) :

Psaume LXXX, Op. 37

= Michel Sénéchal, ténor ; Georges Tzipine, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Chœur de l'Université de Paris

(Columbia, décembre 1954)

Scriabine: Prométhée/Toradze, Jurowski, LPO 2014

W. A. Mozart
* Concerto no.20 en ré mineur K.466
Mitsuko Uchida, piano
English Chamber Orchestra
Jeffrey Tate

Benedictus a écrit:

Octavian a écrit:

J'ai un énorme problème avec les trois "Da Ponte". Sur le principe j'ai tendance en général à dire que je préfère CFT, mais déjà c'est galère pour arriver à juger de qui a droit à la deuxième place. Et en fait il suffit que j'écoute les Noces ou Don Gio, et je me demande tout de suite si ce n'est pas le meilleur des trois.

Pour moi, le débat, c'est clairement entre Cosí et Don Gio' pour la première place. J'adore les Noces, mais je les sens toujours un cran en dessous: comme dit David, trop d'airs; mais aussi (ce qui va un peu avec) trop de personnages (ça finit par faire un peu dispersé); et puis, côté livret, un «sens» beaucoup trop limpide, dépourvu de l'ambiguïté morale fondamentale de Cosí et Don Gio'.

"Trop d'air", "livret trop limpide" => arrête de faire ton snob David.

Pour moi c'est assez clair, c'est Don Giovanni. Niveau inspiration, génie, je crois que c'est intouchable.

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Octavian a écrit:

J'ai un énorme problème avec les trois "Da Ponte". Sur le principe j'ai tendance en général à dire que je préfère CFT, mais déjà c'est galère pour arriver à juger de qui a droit à la deuxième place. Et en fait il suffit que j'écoute les Noces ou Don Gio, et je me demande tout de suite si ce n'est pas le meilleur des trois.

Pour moi, le débat, c'est clairement entre Cosí et Don Gio' pour la première place. J'adore les Noces, mais je les sens toujours un cran en dessous: comme dit David, trop d'airs; mais aussi (ce qui va un peu avec) trop de personnages (ça finit par faire un peu dispersé); et puis, côté livret, un «sens» beaucoup trop limpide, dépourvu de l'ambiguïté morale fondamentale de Cosí et Don Gio'.

"Trop d'air", "livret trop limpide" => arrête de faire ton snob David.

Pour moi c'est assez clair, c'est Don Giovanni. Niveau inspiration, génie, je crois que c'est intouchable.

Je dirais plutot : arrete de faire ton COLOLULYste

Rachmaninov concerto pour piano n°2

(Inspiration puisée chez Ravelavélo qui a l'air d'avoir les mêmes goûts que moi).

Stravinski : L'Oiseau de Feu (Roth)

Je ne connaissais pas cette version.

C'est très impressionnant!

Mozart :
- Concertos pour piano et orchestre n°19 (1784) & 27 (1791) - Clara Haskil (piano), Bayrerische Staatsorchester, dir. Ferenc Fricsay
- Sonate pour piano K.280 (1774) - Clara Haskil

Wolfgang Rihm (1952–) :
— Klavierstück Nr. 1 op. 8a (1970)
— Klavierstück Nr. 2 op. 8b (1971)
— Klavierstück Nr. 4 (1974)
— Klavierstück Nr. 5 „Tombeau” (1975)
— Klavierstück Nr. 6 „Bagatellen” (1977/78)
— Ländler für Klavier (1979)
Markus Bellheim


(cd 1/2)

Musique expérimentale
Groupe de recherches musicales, dir. : Pierre Schaeffer



Contient :
François-Bernard Mâche - Volumes
Romuald Vandelle - Crucifixion (extraits)
Michel Philippot - Ambiance II (sur le Toast funèbre de Mallarmé)
Luc Ferrari - Tautologos II
André Boucourechliev - Texte I & Texte II

La musique concrète a sur moi toujours le même effet : c'est sympa de s'immerger dans toutes ces sonorités biduloïdes, mais au final ça ne me captive pas très longtemps et je finis par ne plus l'écouter qu'en bruit de fond. Il y a certainement dans ces pièces un travail de cohérence interne, mais je crois qu'il m'échappe assez largement.

Du coup j'ai un peu de mal à considérer ça autrement que comme un bel objet vintage décoratif.

Steve Elcock (1957-)
Symphonie No. 3
Choses enversées par le temps ou la destruction
Festive Ouverture

Gabriel Fauré - Quatuor à cordes - Quatuor Ebène

César Franck - Quintette - Samson François/Quatuor Bernède

Gabriel Fauré - Quatuor pour piano et cordes n°1 - Samson François/Quatuor Bernède

Quelques merveilleuse chopineries pour tout goûter

Wolfgang Rihm (1952–) :
— Klavierstück Nr. 7 (1980)
— Brahmsliebewalzer für Klavier (1985)
— Nachstudie für Klavier (1992/94)
— Zwiesprache für Klavier (1999)
— Auf einem anderen Blatt für Klavier (2000)
— Zwei kleine Schwingungen für Klavier (2004/5)
— Wortlos für Klavier (2007)
Markus Bellheim


(cd 2/2)

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   W.A. Mozart – J. Field – F. Chopin – N. Medtner – F. Liszt

https://classik.forumactif.com/t4597p650-autour-des-pochettes-sujet-essentiel-s-il-en-est#1095164

pour le sens de cette pochette j’en sais rien, mais pour la blague pour une fois quelqu’un y a pensé avant toi, je suis navré !

Marta Ptaszyńska (1943–) : Holocaust Memorial Cantata pour trois solistes, chœur et orchestre (1992)
Zofia Kilanowicz, Ryszard Minkiewicz, Robert Gierlach
Warsaw Chamber Choir
Sinfonia Varsovia (Yehudi Menuhin)

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°9 en mi bémol majeur, K. 271
Concerto n°14 en mi bémol majeur, K. 449

= Christian Zacharias, piano ; Jerzy Maksymiuk, Orchestre de Chambre de Pologne

(Emi, avril 1984 & août 1981)

L'Andantino du "Jeunehomme", ça ferait vraiment pleurer les pierres...
Excellentes interprétations, et très bien captées.
Tout comme l'intégrale plus récente engrangée chez MDG, où Zacharias se partage clavier et baguette.

Glocktahr a écrit:

Rachmaninov concerto pour piano n°2

(Inspiration puisée chez Ravelavélo qui a l'air d'avoir les mêmes goûts que moi).

Merci !
Les goûts ça se partage.
Mais j'ai peu de mérite: je me suis inspiré d'un bout de conversation entre Xavier et David.

2) John Field (1782-1837) :

Concerto n°6 en ut, H. 49

= Paolo Restani, Marco Guidarini, Orchestre philharmonique de Nice

(Brilliant, juin 2008)

Ravélavélo a écrit:

Glocktahr a écrit:

Rachmaninov concerto pour piano n°2

(Inspiration puisée chez Ravelavélo qui a l'air d'avoir les mêmes goûts que moi).

Merci !
Les goûts ça se partage.
Mais j'ai peu de mérite: je me suis inspiré d'un bout de conversation entre Xavier et David.

C'est tout l'intérêt du forum !  

Ceci étant, je ne sais pas si c'est Benedictus qui m'inspire, mais :


Prokofiev - Sinfonia concertante pour violoncelle et orchestre op.125 (1952)
Alisa Weilerstein (violoncelle), Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, dir. Andreas Hanson (live h.c.)

Octavian a écrit:

Ceci étant, je ne sais pas si c'est Benedictus qui m'inspire, mais :
Prokofiev - Sinfonia concertante pour violoncelle et orchestre op.125 (1952)
Alisa Weilerstein (violoncelle), Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, dir. Andreas Hanson (live h.c.)

Euh... non, ça doit être quelqu'un d'autre parce que Prokofiev, mis à part L'Ange de feu, la 3ᵉ Symphonie et les Sonates de guerre, ce n'est pas trop ma came, a priori.

Vaughan Williams: Symphonie n°6/Elder

Stefan Wolpe (1902–1972) :
— Quartet pour trompette, saxophone ténor, percussion et piano (1950/54)
— From Here on Farther pour violon, clarinette, clarinette basse et piano (1969)
— Musik zu Hamlet pour flute, clarinette et violoncelle (1929)
— Suite im Hexachord pour hautbois et clarinette (1936)
— Seven Pieces for Three Pianos (1951)
— Music for any Instruments (1944–49)
Keith Williams, Clive Williamson et Andrew Ball, pianos
ensemble avance

3) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Concerto n°2 en fa mineur, Op. 21

= Alexandre Brailowsky, piano ; Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, novembre 1954)

Benedictus a écrit:

Octavian a écrit:

Ceci étant, je ne sais pas si c'est Benedictus qui m'inspire, mais :
Prokofiev - Sinfonia concertante pour violoncelle et orchestre op.125 (1952)
Alisa Weilerstein (violoncelle), Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, dir. Andreas Hanson (live h.c.)

Euh... non, ça doit être quelqu'un d'autre parce que Prokofiev, mis à part L'Ange de feu, la 3ᵉ Symphonie et les Sonates de guerre, ce n'est pas trop ma came, a priori.

Justement, ce n'est pas toi qui t'es infligé plein de Prokofiev symphonique dernièrement tout en disant que tu n'aimais pas ça ? Désolé si je confonds, je ne retrouve pas les posts dans le fil Playlist.