Playlist (128)

L. v. Beethoven
* Sonates op.2 no.3, op.13 'Pathétique' & op.28 'Pastorale'
Angela Hewitt, piano



Interprétation standard, oeuvres toujours agréables à l'écoute.

À propos de Wagner en tranches par Cluytens, Mélomaniac a écrit:

On meurt d'envie de se plonger dans ces histoires que sous sa baguette on sait d'avance à hauteur d'homme.

Quand on veut vraiment, c'est facile: Lohengrin (Bayreuth 58 avec Kónya, Rysanek, Blanc, Varnay), Tannhaüser (Bayreuth 55 avec Windgassen, Brouwenstijn, Fischer-Dieskau, Greindl) et les Maîtres-Chanteurs (Bayreuth 56, 57 ou 58 - je recommanderais peut-être plutôt 57) sont tous disponibles au disque, et ce sont des versions épatantes.

Après, si tu veux te risquer sur le bizarre, j'ai aussi vu passer un Tristan viennois (avec Grob-Prandl!) et un Parsifal scaglière (Kónya & Gorr en Parsifal & Kundry, ça fait rudement envie - mais entre le Gurnemanz de Christoff et le Chœur et l'Orchestre de la Scala dans du Wagner en 60, il y a aussi potentiellement tous les ingrédients pour un sabotage de première bourre.)

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   G.F. Haendel – J.S. Bach – J. Langlais – B. Britten – M. Landowski

Bernard Herrmann - Wuthering Heights - Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon_Alain Altinoglu

Le fameux King's College de l'Université de Cambridge (Angleterre)


1) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Le Messie, oratorio en trois parties

Part The First

Lynne Dawson, soprano
Hilary Summers, contralto
John Mark Ainsley, ténor
Alaistair Miles, basse
Stephen Cleobury, Chœur du King's College de Cambridge, Orchestre The Brandenburg Consort

(Argo, décembre 1992 - mars 1993)

Benedictus a écrit:

À propos de Wagner en tranches par Cluytens, Mélomaniac a écrit:

On meurt d'envie de se plonger dans ces histoires que sous sa baguette on sait d'avance à hauteur d'homme.

Quand on veut vraiment, c'est facile: Lohengrin (Bayreuth 58 avec Kónya, Rysanek, Blanc, Varnay), Tannhaüser (Bayreuth 55 avec Windgassen, Brouwenstijn, Fischer-Dieskau, Greindl) et les Maîtres-Chanteurs (Bayreuth 56, 57 ou 58 - je recommanderais peut-être plutôt 57) sont tous disponibles au disque, et ce sont des versions épatantes.

Après, si tu veux te risquer sur le bizarre, j'ai aussi vu passer un Tristan viennois (avec Grob-Prandl!) et un Parsifal scaglière (Kónya & Gorr en Parsifal & Kundry, ça fait rudement envie - mais entre le Gurnemanz de Christoff et le Chœur et l'Orchestre de la Scala dans du Wagner en 60, il y a aussi potentiellement tous les ingrédients pour un sabotage de première bourre.)

Les Maîtres 56 j'ai essayé quelques minutes ... et puis j'ai arrêté, trop frustré par la qualité du son

Non seulement 56 est mal capté, mais la mise en place est assez brouillonne et la distribution un peu frustrante.

Christoph Demantius
* Passion selon St-Jean & Prophétie de la Souffrance et Mort de Jésus Christ (d'après le chapitre 53 du Livre d'Ésaïe)
Un compositeur né le 15 décembre 1567 en République tchèque, contemporain de Monteverdi avec son oeuvre considérée comme 'la plus importante' qui marque la transition entre la Renaissance et l'ère baroque.
On pense à Roland de Lassus en écoutant cette oeuvre polyphonique a capella à six voix.
Demantius est considéré comme un compositeur d'une grande originalité et versatilité.

Ensemble Vocal N.C.R.V. d'Hilversum
Marinus Voorberg

Benedictus a écrit:

Après, si tu veux te risquer sur le bizarre

Merci, je n'ai rien demandé, mais fais toi plaisir

L'église Peterskerk de Leiden (Pays-Bas)


2) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Le Messie, oratorio en trois parties

Part The First

Lynne Dawson, soprano
Hilary Summers, contralto
John Mark Ainsley, ténor
Alaistair Miles, basse
Stephen Cleobury, Chœur du King's College de Cambridge, Orchestre The Brandenburg Consort

(Brilliant, 1993)

Eh oui, la même équipe que je viens d'entendre précédemment, mais captée à Leiden.
Je voulais réécouter ces deux versions jumelles, et comme dans le souvenir que j'en gardais, il n'y a pas photo :
l'enregistrement chez Argo ne fait pas le poids, même littéralement : sonorité malingre, interprétation éteinte.
Alors qu'ici dans cette captation publique les élans se libèrent. Et les micros délivrent une image autrement plus consistante.

Cololi a écrit:

et un Parsifal scaglière (Kónya & Gorr en Parsifal & Kundry, ça fait rudement envie - mais entre le Gurnemanz de Christoff et le Chœur et l'Orchestre de la Scala dans du Wagner en 60, il y a aussi potentiellement tous les ingrédients pour un sabotage de première bourre.)

C'est très bien chanté – Christoff inclus, dont l'allemand est vraiment bon et la déclamation très sûre. Ensuite, entre l'orchestre un peu fruste et Cluytens, c'est plutôt l'encéphalogramme plat à l'accompagnement.

Mais ça ne fonctionne pas mal du tout.

[Dans le genre rétro-poisseux-grande distribution, il faut plutôt écouter Leitner à Paris avec Mödl-Wingassen-Rohr. Là, il y a de l'orchestre !]

Olivier Messiaen
* Turangalîla-Symphonie
Royal Concertgebouw Orchestra
Riccardo Chailly (Decca/London, 1993)

Haendel : Le Messie.


J'en ai vu passer de ces faux Messies !
Des gueulards, des chevrotants à force de vibrato, des romantiques à coups de rubati, des pas carrés et des trop ronds, des lourds et des opéra-bouffes, des méchants et des gentils...

 Et je retourne toujours à ma maison. Moi, l'impie.  
Celui-là est le vrai selon mon cœur, comme j'aurai imaginé l'écouter.
Interprètes parfaits, orchestre au cordeau, clavecin vivant et à l'écoute, chœurs limpides et métrique implacable.

 Mon choix dernier, assurément.

(je jure que je n'avais pas vu que Mélo en parlait trois lignes avant !!!!!!! )

A gauche, les tours du Grossmünster de Zürich (Suisse)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Ach was soll ich Sünder machen, partita BWV 770

= Hans Vollenweider, orgue du Grossmünster de Zürich

(Accord, 1981)

tod a écrit:

je jure que je n'avais pas vu que Mélo en parlait trois lignes avant !!!!!!!

Moins qu'une coïncidence : Noël approche, c'est l'époque pour écouter le Messie !

Ne trouves-tu pas que ça fait plutôt Pâques, printemps, petits oiseaux, vent frais dans les pommiers en fleur et crucifixion ?
Ce n'est pas qu'une Nativité !
Franchement, cette musique à la Noël, c'est un peu divulgacher la fin !

La tradition associe plutôt cet oratorio à Noël, même s'il ne se limite pas à évoquer la naissance du Christ, et qu'il fut d'ailleurs conçu pour le temps pascal.

Pour célébrer le Calvaire et la Résurrection, on écoute plutôt les Passions.

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.5
London Symphony Orchestra
Igor Markevitch (1966)

4) Jean Langlais (1907-1991) :

La Nativité

= Huw Williams, orgue de la Cathédrale Saint Paul de Londres

(Priory, novembre 2001)

Mélomaniac a écrit:

xoph a écrit:

Spoiler:

Tiens, justement, suite à mon écoute dimanche dernier des quatuors de Telemann par Steger avec la bande à Goebel,
j'avais placé ce disque dans mon panier.
Ton commentaire enthousiaste me donne envie de passer à l'acte

Mon écoute faisait effectivement écho à la tienne que je n'ai pas trouvée à Maurice Steger sur Deezer. Du coup j'avais bifurqué vers cette superbe Wassermusik

T. Albinoni
* Adagio (arr. Giazotto)
Maurice André, trompette
Collegium Musicum De Paris
Roland Douatte



C'est joué d'un tel souffle.

5) Benjamin Britten (1913-1976) :

A Ceremony of Carols, Op. 28

Michael Turner, John Bennett, Michael Matthews, trebles
Marisa Robles, harpe
George Guest, Chœur du St John's College de Cambridge

(Argo, décembre 1966)

Enchanteur...
En fin de compte, mon programme déjà fort copieux s'arrêtera pour ce soir à cette délicieuse guirlande de chants de Noël  

Béla Bartók
* Le Mandarin merveilleux op.19
Orchestre Philharmonique de Bergen
Edward Gardner

Ballet-pantomine en un acte d'après un conte chinois.
Une oeuvre pour le moins turbulente.
Musique espiègle et amusante.


https://bachtrack.com/at-home-bergen-philharmonic-orchestra-bartok-miraculous-mandarin-grieghallen-october-2015

Ravélavélo a écrit:

Béla Bartók
* Le Mandarin merveilleux op.19
Orchestre Philharmonique de Bergen
Edward Gardner

Ballet-pantomine en un acte d'après un conte chinois.
Une oeuvre pour le moins turbulente.
Musique espiègle et amusante.

C'est vraiment comme ça que tu l'entends??

Xavier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Béla Bartók
* Le Mandarin merveilleux op.19
Orchestre Philharmonique de Bergen
Edward Gardner

Ballet-pantomine en un acte d'après un conte chinois.
Une oeuvre pour le moins turbulente.
Musique espiègle et amusante.

C'est vraiment comme ça que tu l'entends??

Oui, c'est débridé. Avec un titre pareil je pensais à une oeuvre comme Le Carnaval des Animaux.
Les violons au début évoquent pour moi Le Vol du Bourdon.
C'est une oeuvre à scandale.
Il y a certainement un profond malentendu entre les intentions du compositeur et l'accueil du public ou de la critique.
Il faudrait que je lise le conte de Menyhért Lengyel , un sujet cru et franchement érotique, ça, je l'ignorais mais au point de vue strictement musical c'est de style tout à fait contemporain qui peut s'approcher de Stravinsky.
Les gens se scandalisent souvent pour pas grand-chose, en fait.

Ca montre à quel point même une musique qui se veut si descriptive peut être perçue de manière très différente par chaque auditeur.

Le début c'est le brouhaha chaotique d'une ville moderne.
Et l'oeuvre est peut-être la plus sombre et la plus grinçante de Bartok.
Donc pour moi tout l'opposé de ton ressenti.
Mais le ressenti est ce qu'il est... subjectif.

Xavier a écrit:

Ca montre à quel point même une musique qui se veut si descriptive peut être perçue de manière très différente par chaque auditeur.

Le début c'est le brouhaha chaotique d'une ville moderne.
Et l'oeuvre est peut-être la plus sombre et la plus grinçante de Bartok.
Donc pour moi tout l'opposé de ton ressenti.
Mais le ressenti est ce qu'il est... subjectif.

Oui, merci de me dire ça, Xavier,
Tout ça parce qu'au départ je ne savais rien de l'oeuvre, ça peut représenter un avantage.
J'ai écouté avec des oreilles neuves.
Je n'avais aucune idée du sujet sulfureux et j'ignorais tout du décor.
Tu parles d'une ville moderne, quand on ne le sait pas ça peut être une forêt en flammes, une tempête en mer ou une catastrophe quelconque.
Mais si tu regardes la vidéo du concert, tu verras vers la onzième minute que le chef s'amuse beaucoup.
Cet aspect visuel m'a influencé dans ma perception auditive et imaginative de l'oeuvre.
Ensuite il suffirait de changer les personnages et les décors pour lui donner un tout autre aspect...
C'est une musique très descriptive et on peut imaginer beaucoup de choses en l'écoutant.

Scriabine: Sonates n° 5 op. 53, n° 6 op. 62 et n° 7 op. 64 (V. Ashkenazy) .

Scriabine: Quatre morceaux op. 56, Deux danses op. 73, Deux poèmes op. 32 (V. Ashkenazy) .

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

et un Parsifal scaglière (Kónya & Gorr en Parsifal & Kundry, ça fait rudement envie - mais entre le Gurnemanz de Christoff et le Chœur et l'Orchestre de la Scala dans du Wagner en 60, il y a aussi potentiellement tous les ingrédients pour un sabotage de première bourre.)

C'est très bien chanté – Christoff inclus, dont l'allemand est vraiment bon et la déclamation très sûre. Ensuite, entre l'orchestre un peu fruste et Cluytens, c'est plutôt l'encéphalogramme plat à l'accompagnement.

Mais ça ne fonctionne pas mal du tout.

[Dans le genre rétro-poisseux-grande distribution, il faut plutôt écouter Leitner à Paris avec Mödl-Wingassen-Rohr. Là, il y a de l'orchestre !]

Le propos n'est pas de moi

Ravélavélo a écrit:

Olivier Messiaen
* Turangalîla-Symphonie
Royal Concertgebouw Orchestra
Riccardo Chailly (Decca/London, 1993)

C'est de l'excellent ça!

---------

Rzewski : The People United Will Never Be Defeated! (Hamelin)

Je ne me lasse pas de ce monument du piano du XXème siècle.

J.S. bach: Sinfonia n°3,4 & 9

Beethoven: Sérénade pour violon, alto et violoncelle Op.8
                          Trio pour violon, alto et violoncelle Op.9/2

Schubert: Trio pour violon, alto et violoncelle D581

Jascha Heiterz: violon
William Primrose: alto
Gregor Piatigorsky: violoncelle

Mélomaniac a écrit:

...
Georg Philipp Telemann (1681-1767) :

Quatuor en sol mineur, pour flûte à bec, violon, alto et basse continue
Quatuor en sol majeur pour flûte à bec, hautbois, violon et basse continue
Quatuor en la mineur pour flûte à bec, hautbois, violon et basse continue

Maurice Steger, flûte à bec
Diego Nadra, hautbois
Stephan Schardt, violon
Reinhard Goebel, alto
Klaus-Dieter Brandt, violoncelle
Léon Berben, clavecin

(Archiv, mai 2004)

Trouvé et écouté ! Quels mouvements lents !

Spoiler:

Ravélavélo a écrit:

Xavier a écrit:

Ca montre à quel point même une musique qui se veut si descriptive peut être perçue de manière très différente par chaque auditeur.

Le début c'est le brouhaha chaotique d'une ville moderne.
Et l'oeuvre est peut-être la plus sombre et la plus grinçante de Bartok.
Donc pour moi tout l'opposé de ton ressenti.
Mais le ressenti est ce qu'il est... subjectif.

Oui, merci de me dire ça, Xavier,
Tout ça parce qu'au départ je ne savais rien de l'oeuvre, ça peut représenter un avantage.
J'ai écouté avec des oreilles neuves.
Je n'avais aucune idée du sujet sulfureux et j'ignorais tout du décor.
Tu parles d'une ville moderne, quand on ne le sait pas ça peut être une forêt en flammes, une tempête en mer ou une catastrophe quelconque.

Tout à fait. (dans les trois cas, ce n'est quand même pas hyper amusant )

Mossolov: Sonate pour piano n°2/Günther

arnaud bellemontagne a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Olivier Messiaen
* Turangalîla-Symphonie
Royal Concertgebouw Orchestra
Riccardo Chailly (Decca/London, 1993)

C'est de l'excellent ça!

---------

Rzewski : The People United Will Never Be Defeated! (Hamelin)

Je ne me lasse pas de ce monument du piano du XXème siècle.  

À propos de Messiaen, c'était son anniversaire, hier. Il aurait eu 109 ans.
A propos de l'hymne de Rzewski: tous les mélomanes du forum l'ayant écouté sont également du même avis.

Xavier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Xavier a écrit:

Ca montre à quel point même une musique qui se veut si descriptive peut être perçue de manière très différente par chaque auditeur.

Le début c'est le brouhaha chaotique d'une ville moderne.
Et l'oeuvre est peut-être la plus sombre et la plus grinçante de Bartok.
Donc pour moi tout l'opposé de ton ressenti.
Mais le ressenti est ce qu'il est... subjectif.

Oui, merci de me dire ça, Xavier,
Tout ça parce qu'au départ je ne savais rien de l'oeuvre, ça peut représenter un avantage.
J'ai écouté avec des oreilles neuves.
Je n'avais aucune idée du sujet sulfureux et j'ignorais tout du décor.
Tu parles d'une ville moderne, quand on ne le sait pas ça peut être une forêt en flammes, une tempête en mer ou une catastrophe quelconque.

Tout à fait. (dans les trois cas, ce n'est quand même pas hyper amusant   )

Oui, c'est vrai je n'avais pas vu ça sous cet angle.

von Weber : 13 Lieder & Sonate pour piano n° 2

Irène Joachim, voix
Hélène Boschi, piano

Les lieder choisis proviennent des op. 13, 15, 47, 60, 64 & 80



Écouté les lieder sans les textes, ils ont en tout cas un indéniable charme mélodique

Nicola Matteis* (1650-1714)
* "À partir de 1698, il ralentit ses activités, tandis que son fils, Nicola Matteis II, prend le relais."
in https://www.musicologie.org/Biographies/m/matteis_nicolas.html
Ayrs for the Violin

Hélène Schmitt, violon
Gaetano Nasillo, violoncelle
Eric Bellocq, guitare et théorbe
Jörg-Andreas Bötticher,  clavecin et orgue

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Small Gifts*
• "Jesus schläft, was soll ich hoffen" Cantata BWV 81 (1724) for contralto, 2 recorders, strings and B.c. :
No. 1 Aria: “Jesus schläft, was soll ich hoffen”
• Brandenburg Concerto No. 4 in G major BWV 1049 (1720) for 2 recorders, solo violin, strings & B.c.
• "Vergnügte Ruh, beliebte Seelenlust" Solo Cantata BWV 170 (1726)
• Concerto for harpsichord, strings & B.c. in F minor BWV 1056 (1738) : Version for fourth flute, strings & B.c.
• “Himmelskönig, sei willkommen Cantata“ BWV 182 (1714) :
No. 1 Sonata concerto for recorder, solo violin, 2 violas and B.c.
No. 5 Aria: “Leget euch dem Heiland unter” for contralto, recorder and B.c.
• Brandenburg Concerto No. 2 in F major BWV 1047 (1720) for trumpet, recorder, oboe, solo violin, strings and B.c.
• “Preise, Jerusalem, den Herrn“ Cantata BWV 119 (1723) :
No. 5 Aria: “Die Obrigkeit ist Gottes Gabe” for contralto, 2 recorders and B.c.
• “Herz und Mund und Tat und Leben“ Cantata BWV 147 (1723) :
No. 10 Chorale: “Jesus bleibet meine Freude” for contralto, trumpet, two recorders, oboe da caccia, strings,B.c.


Dorothee Oberlinger (flûte et direction)
Andreas Scholl (contreténor)
Ensemble 1700
Dmitry Sinkovsky (violon solo)
Lorenzo Cavasanti (flûte)
Alfredo Bernardini (hautbois)
Wolfagang Gaisböck (trompette)

* "je remarquai alors qu'Elle [son Altesse Royale, margrave de Brandebourg] prennoit quelque plaisir aux petits talents que le Ciel m'a donnés pour la Musique..." JS Bach, autographe des Brandebourgeois.
C'est bien de ces dons là qu'il s'agit, dont Dorothee Oberlinger et Andreas Scholl se font les meilleurs ambassadeurs. Disque superbement construit, autour de(s) flûte(s) à bec (Brandebourgeois n° 4 et 2), de la voix d'alto (la cantate solo BWV 170) et de leurs liens **
** "Les arrangements, dont Bach était coutumier, se limitent à la substitution de deux flûtes à l’orgue obligé de l’aria n°3 de la belle cantate « Vergnügte Ruh », et à la transcription pour quatre flûtes de la partie de clavecin du concerto en fa mineur, BWV 1056. Le résultat est  convaincant : nul doute que le compositeur n’aurait pas renié cette écriture."
in https://www.forumopera.com/cd/small-gifts-petits-precieux-plutot

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Cantates pour alto BWV 35, 54 & 170

Philippe Herreweghe / Orchestre du Collegium Vocale
Andreas Scholl (contreténor)
Marcel Ponseele (hautbois)
Markus Märkl (orgue)

Dirigé par Herreweghe ça ne peut pas être mauvais

et avec Marcel Ponseele et Markus Märkl, s'pas si mal effectivement (comment dit-on déjà : litote ? )

Ludwig van Beethoven
12 contredanses WoO 14
12 danses allemandes WoO 8

Tapiola Sinfonietta & John Storgards

Label Ondine

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

et un Parsifal scaglière (Kónya & Gorr en Parsifal & Kundry, ça fait rudement envie - mais entre le Gurnemanz de Christoff et le Chœur et l'Orchestre de la Scala dans du Wagner en 60, il y a aussi potentiellement tous les ingrédients pour un sabotage de première bourre.)

C'est très bien chanté – Christoff inclus, dont l'allemand est vraiment bon et la déclamation très sûre. Ensuite, entre l'orchestre un peu fruste et Cluytens, c'est plutôt l'encéphalogramme plat à l'accompagnement.

Mais ça ne fonctionne pas mal du tout.

[Dans le genre rétro-poisseux-grande distribution, il faut plutôt écouter Leitner à Paris avec Mödl-Wingassen-Rohr. Là, il y a de l'orchestre !]

Dans le genre rétro-poisseux-grande distribution, il faut plutôt écouter Leitner à Paris avec Mödl-Wingassen-Rohr. Là, il y a de l'orchestre !

Donc,

Richard Wagner
Parsifal
Acte I

Orchestre de l'opéra de Paris & choeur de l'opéra d'état de Wurttemberg & Ferdinand Leitner
Gurnemanz: Otto von Rohr
Kundry: Martha Mödl
Amfortas: Gustav Neidlinger
Parsifal: Wolfgang Windgassen
Titurel: Frithof Sentpaul

Label Profil

rétro
Représentation du 26/03/1954
Ce n'est pas rétro
ou faites-vous "allusion" à l'interprétation? M.M. par exemple

poisseux
Dans quel sens?
. un chant sans diction compréhensive?
. mais,la poix est aussi inflammable

grande distribution
Incontestablement
Martha Mödl & Gustav Neidlinger & Wolfgang Windgassen

Et le 20/05/2018
Peter Mattei pour Amfortas  

Là, il y a de l'orchestre !
Oui, et ce sera intéressant d'entendre le "même" orchestre à 64 ans d'écart.

Berg : Altenberg Lieder, Frühe Lieder, Der Wien. Abbado DG

un sommet

anaëlle a écrit:

Berg : Altenberg Lieder, Frühe Lieder, Der Wien.  Abbado DG

un sommet

en effet, j'adore cet enregistrement  ...

Mossolov, Rzewski… ce forum se met enfin à écouter massivement du vrai piano.

charles.ogier a écrit:

rétro
Représentation du 26/03/1954
Ce n'est pas rétro
ou faites-vous "allusion" à l'interprétation? M.M. par exemple

poisseux
Dans quel sens?
. un chant sans diction compréhensive?
. mais,la poix est aussi inflammable

grande distribution
Incontestablement
Martha Mödl & Gustav Neidlinger & Wolfgang Windgassen

C'est pousser trop loin l'exégèse de remarques qui n'ont pas cette profondeur.

Rétro-poisseux, c'était juste pour dire en un mot que c'est un vieil enregistrement, capté de façon pas trop nette, dans les circonstances du direct d'alors, avec les petits décalages ou même simplement les micros brumeux. En gros, une prise sur le vif d'avant 1980, mais c'est moin amusant formulé ainsi.

Effectivement, dans l'interprétation, rien de poisseux, sauf peut-être le caractère des voix, très typées, qui collent au tympan et impressionnent l'imagination pour toujours.

Debussy: Sirènes/Denève