Playlist (129)

Franz Schubert
* Lieder (sélection)
Teresa Stich-Randall, soprano
Jacqueline Bonneau, piano
Musidisc, 1980

/watch?v=y7cbpxdJF7s

©Vino

Les popofferies de la Nuit...






Au programme ce soir :     P.I. Tchaikovsky – A. Borodine – M. Balakirev – D. Chostakovitch – A. Schnittke

1) Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

Symphonie n°5 en mi mineur, Op. 64

= Constantin Silvestri, Philharmonia Orchestra

(HMV, février 1957)

Venant de Silvestri, un maestro que j'admire pour sa poigne et son goût des chamarrures,
je m'attendais à davantage de tension et à des couleurs plus saturées.
Le chef roumain privilégie la souplesse, l'élégance, sans rogner sur la clarté des lignes,
et avec un art de phraser parfois fort ouvragé (l'intro de l'Andante qui d'ordinaire coule tout seul devient ici étrangement chantournée).
Orchestre de toute beauté, avec des bois suaves, des cordes lustrées, et bénéficiant d'une stéréo ample et nourrie.

2) Alexandre Borodine (1833-1887) :

Danses Polovtsiennes

= Georges Prêtre, Royal Philharmonic Orchestra

(HMV, novembre 1961)

Thierry Pécou (1965)
Orquoy, pour orchestre "étendu"  
Changó, pour trois flûtes et orchestre  
Marcha de la Humanidad, pour orchestre  

Orchestre national de France / Jonathan Stockhammer

Cololi a écrit:

Couperin : 13° ordre (Verlet)
Couperin : 18° ordre (Verlet)

alors ?

xoph a écrit:

Cololi a écrit:

Couperin : 13° ordre (Verlet)
Couperin : 18° ordre (Verlet)

alors ?

J'ai beaucoup aimé (au bout de 2 écoutes). Normalement en réécoutant ce week-end je devrais être aux anges.

3) Mili Balakirev (1937-1910) :

Symphonie n°2, en ré mineur

= Vassily Sinaïsky, Orchestre philharmonique de la BBC

(Chandos, avril 1998)

4) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie 15 en la majeur, Op. 141

= Dimitri Kitajenko, Orchestre du Gürzenich de Cologne

(Capriccio, juillet 2004)

Une symphonie que j'avais découverte quand j'étais ado, à la radio,
un dimanche dans une émission de P.E. Barbier sur France Musique, si je me souviens bien.
Un grand moment qui m'avait ébranlé.
Excellente interprétation, tirée de l'intégrale de Kitajenko
dont la fréquentation progressive me convainc qu'il s'agit là d'un témoignage majeur dans la discographie chostakovienne,
et superbement captée (surtout restitué d'après sacd).

5) Alfred Schnittke (1934-1998) :

Symphonie n°3

= Eri Klas, Orchestre philharmonique de Stockholm

(Bis, décembre 1989)

J'aime tellement l'univers et le langage de Schnittke que je me demande pourquoi j'en écoute si rarement.
Alors que c'est un des premiers compositeurs contemporains que j'ai écoutés quand j'étais petit !

Mélomaniac a écrit:

4) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie 15 en la majeur, Op. 141

= Dimitri Kitajenko, Orchestre du Gürzenich de Cologne

(Capriccio, juillet 2004)

Une symphonie que j'avais découverte quand j'étais ado, à la radio,
un dimanche dans une émission de P.E. Barbier sur France Musique, si je me souviens bien.
Un grand moment qui m'avait ébranlé.
Excellente interprétation, tirée de l'intégrale de Kitajenko
dont la fréquentation progressive me convainc qu'il s'agit là d'un témoignage majeur dans la discographie chostakovienne,
et superbement captée (surtout restitué d'après sacd).

J'ai écouté cette intégrale et je plussoie .

Anaxagore a écrit:

Chopin: Polonaises op. 26 ; 40 ; 44 ; 53 et 61 (V. Ashkenazy).

Un de mes disques de chevet, j'adore !

TragicSymph a écrit:

Anaxagore a écrit:

Chopin: Polonaises op. 26 ; 40 ; 44 ; 53 et 61 (V. Ashkenazy).

Un de mes disques de chevet, j'adore !

Je viens précisément d'écouter le second CD .



Chopin: 3 polonaises op. 71 et 6 polonaises op. posth. (V. Ashkenazy).

Tchaikovsky: symphonie n° 4 en fa mineur op. 36 (New York Philharmonic, Bernstein). Voir fil dédié.

Tchaikovsky: Francesca da Rimini op. 32 (id.).

Mélomaniac a écrit:

5) Alfred Schnittke (1934-1998) :

Symphonie n°3

= Eri Klas, Orchestre philharmonique de Stockholm

(Bis, décembre 1989)

J'aime tellement l'univers et le langage de Schnittke que je me demande pourquoi j'en écoute si rarement.
Alors que c'est un des premiers compositeurs contemporains que j'ai écoutés quand j'étais petit !

En plus t'écoute son chef-d'œuvre ! Je conseille la version de Gennady pour la prochaine fois.

Bartók : Quatuor n°4 (Keller)

Sans doute mon quatuor préféré du maître.

Immense !

Je parle pour Alfred.

Bach : Cantate BWV 42 « Am Abend aber desselbigen Sabbats »

Dans le volume 36, réputé comme étant l'un des plus réussis de l'intégrale de Masaaki Suzuki.
Superbe sinfonia d'ouverture, et l'air d'alto avec deux hautbois "Wo zwei und drei versammlet sind" absolument magnifique. 13 minutes d'extase.

Jean Sibelius
* Symphonie no.7 en do majeur op.105
Orchestre National d'Écosse / Gibson
P. I. Tchaïkovski
* Le Lac des Cygnes (Balllet complet)
Orchestre Symphonique de Londres / Fistoulari

Gabriel Fauré
9 préludes

Louis Lortie (piano)

Label Chandos

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   L. Beethoven – F. Schubert – F. Chopin – A. Scriabine – P. Glass

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°5 en ut mineur, Op. 10
Sonate n°6 en fa majeur, Op. 10
Sonate n°7 en ré majeur, Op. 10

= Glenn Gould, piano

(CBS, juin-novembre 1964)

J'écouterais plus souvent ce pianiste n'était son obsédante manie de chantonner.
Ici c'est un festival de mimiques, d'autant plus agaçant qu'elles ne sont pas synchronisées avec la musique.
Et avec mon nouveau lecteur acheté l'été dernier, qui a tendance à fouiller le bas medium et scruter les plans médians,
ça devient vite insupportable
Dommage car les interprétations sont vraiment palpitantes (le final de la 6° !), singulièrement vécues (le largo de la 7°),
et extraordinairement sculptées : le prestissimo de la 5° regimbe et cabriole comme jamais !

2) Franz Schubert (1797-1828) :

Sonate n°19 en ut mineur, D. 958

= Sviatoslav Richter, piano

(Eurodisc, août 1972)

Peut-être le plus grand enregistrement schubertien de Richter,
autrement préférable aux fades interprétations publiées par Philips.
Des ambiances désertiques, confinées à l'esseulement, dont le pianiste russe avait le secret.
Et ce Final, incroyablement ébroué, exorciseur -une tuerie  

Jörg Widmann

• Antiphon
  
• Ile des sirènes pour violon solo et 19 cordes

J'ai été charmé par le concerto (le fils de Berg) sur la 1ere partie du même disque, mais là c'est un ou deux niveaux en dessous. Tant pis.

Paul Hindemith Concerto pour violon
Steinbacher
James Feddeck, ONF

3) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Nocturne en si majeur, Op. 9 n°3
Nocturne en fa majeur, Op. 15 n°1
Nocturne en fa dièse majeur, Op. 15 n°2
Nocturne en sol mineur, Op. 15 n°3
Nocturne en ut dièse mineur, Op. 27 n°1
Nocturne en ré bémol majeur, Op. 27 n°2
Nocturne en ut mineur, Op. 48 n°1
Nocturne en fa dièse mineur, Op. 48 n°2
Nocturne en mi bémol majeur, Op. 55 n°2
Nocturne en mi majeur, Op. 62

= Vlado Perlemuter, piano

(Nimbus, janvier 1984)

Vlado Perlemuter allait bientôt fêter ses quatre-vingts ans quand il enregistra cette anthologie de dix Nocturnes.
Le vénérable artiste franco-polonais opère une sélection qu'on pourra trouver judicieuse mais restrictive
car le CD relativement bref (50 minutes) aurait pu accueillir les opus 32 et 37 qui sont ici écartés.
Amplement spatialisée par une acoustique très réverbérée, chaque pièce impose une présence quasiment orchestrale,
là où l'oreille est habituée à y entendre des murmures plus intimistes et vespéraux.
On pourrait ainsi estimer que le clavier est un peu trop extraverti, sculptant des jeux de lumière auxquels on peut préférer les subtils éclairages
que tamisent d'autres approches (Stefan Askenaze, Adam Harasiewicz...)
Malgré une main gauche qui manque parfois un peu d'imagination pour animer les ondoiements un peu épais que l'on entend ici,
le toucher éloquent et direct de Perlemuter envoûte par le galbe lumineux d'une sonorité enveloppante.
Certains pianistes condenseraient ces pages dans une goutte d'eau ; il s'en émerge ici un océan.

L. v. Beethoven
* Sonates op.10 nos. 1, 2 & 3
Louis Lortie, piano
Chandos, 1992

4) Alexandre Scriabine (1872-1915) :

Prométhée, le Poème du Feu, Op. 60

= Martha Argerich, piano ; Chœurs de la Berliner Singakademie ; Claudio Abbado, Orchestre philharmonique de Berlin

(Sony, mai 1992)

Une super version.

Malgré le Berliner Philharmoniker (encore un des orchestres les plus denses qui soient à ce début de l'ère post-Karajan),
le son est un peu maigrichon, comme souvent avec Sony dans ces années-là.
Mais pour l'interprétation, oui, c'est superbe d'esprit, d'investissement, de finition...

Maigrichon?
Mais c'est tranchant justement, enfin pour moi c'est assez parfait.

Désolé, j'ai mes préférences, pour des prises de son qui tiennent chaud au corps.

"Maigrichon" est peut-être excessif, mais disons que ce n'est pas des plus incarnés.

Tranchant, félin, -assurément.

Oui, en fait, pour moi c'est parfait pour cette oeuvre, pour que ça ne sonne pas gros machin post-romantique. (et au passage, c'est une des versions les plus vives de la discographie, à moins de 19 minutes contre 20-22 habituellement)

C'est Sony, pas DG.

5) Philip Glass (1937-) :

Metamorphosis I-V

= Philip Glass, piano

(CBS, 1989)

Le compositeur a fêté hier son 81ème anniversaire.
J'ai déjà entendu son Concerto pour violon, des bribes de quelques oeuvres, là c'est le premier disque que j'écoute intégralement.
Modulations candides, itération ad nauseam ?
Ou fascinante immersion dans la diversité du semblable, l'hypnose de la répétition, l'ivresse de la redite, le mystère de l'évidence.
Sorte d'illustration des antiques principes héraclitéens :
« À ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d'autres et d'autres eaux »

Prokofiev les deux concertos pour violon
Batiashvili

Un peu déçu, elle a mieux fait en concert et dans sa jeunesse.

Mélomaniac a écrit:

5) Philip Glass (1937-) :

Metamorphosis I-V

= Philip Glass, piano

(CBS, 1989)

Le compositeur a fêté hier son 81ème anniversaire.
J'ai déjà entendu son Concerto pour violon, des bribes de quelques oeuvres, là c'est le premier disque que j'écoute intégralement.
Modulations candides, itération ad nauseam ?
Ou fascinante immersion dans la diversité du semblable, l'hypnose de la répétition, l'ivresse de la redite, le mystère de l'évidence.
Sorte d'illustration des antiques principes héraclitéens :
« À ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d'autres et d'autres eaux »

R: Modulations candides et itération ad nauseam .

Bartók : Quatuor n°5 (Keller)

On pourrait presque dire que c'est le contraire de Glass.

Mélomaniac a écrit:

Philip Glass
Modulations candides, itération ad nauseam ?
Ou fascinante immersion dans la diversité du semblable, l'hypnose de la répétition, l'ivresse de la redite, le mystère de l'évidence.

Réponse A, comme Anaxagore.

Sur le conseil de Vino :



www.deezer.com/fr/album/9573396

Bartok : Quatuor n°6 (Keller)

Une série de quatuors édifiante, il faut bien le dire.

Korngold concerto pour violon
Liza Ferschtman

Weinberg quatuors numéros 8-10
Le quatuor Silesian

Alfred Schnittke
Les 12 Psaumes de Pénitence
Kaspars Putnins

Michael Jarrell : ...d'ombres lointaines pour soprano et orchestre        1989-90 / Cooper, Orchester SWR Baden-Baden (Tamayo)