Playlist (129)

Les Tuyaux de la Nuit...






Au programme ce soir :     G. Morandi – J.S. Bach – F. Liszt – P. Eben

Église paroissiale de Borca di Cadore (Italie, Vénétie, province de Belluno)


1) Giovanni Morandi (1777-1856) :

Offertoires, Élévations, Sorties de messe...

= Marco Ruggeri, orgue Callido de l'église paroissiale de Borca di Cadore

(Brilliant, juin 2015)

Comme en France dans le répertoire postclassique qui suivit la Révolution,
l'office liturgique italien s'encanailla à un point que ces pièces virevoltantes et théâtrales
auraient plus leur place dans la salle de bal qu'à l'église.
Une fois admise cette profanation, on y goûte un festival de rythmes et de couleurs absolument épatant.
Et Ruggeri, chauffé à blanc, durant ce programme de plus d'une heure, officie avec un zèle qui ne faiblit pas !
Sur un instrument capté avec recul mais qui en met plein la vue  

Blasii Kirche de Zella Mehlis (Allemagne, -Thuringe)


2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Fantaisie et Fugue en la mineur, BWV 561
Prélude et Fugue en la mineur, BWV 569/947
Fantaisie en sol majeur, BWV 571
Prélude et Fugue en mi majeur, BWV 566

= Bernard Foccroulle, orgue Rommel de l'église St. Blasii de Zella Mehlis

(Ricercar, mai 1996)

3) Franz Liszt (1811-1886) :

Prélude et Fugue sur B-A-C-H

= Elisabeth Roloff, orgue Sauer de l'église de l'Ascension, à Jérusalem

(MDG, octobre 2004)

Roussel : Le Festin de l'Araignée (Denève)

Une des plus belles oeuvres de Roussel.

Église Hedvig Eleonora de Stockholm (Suède)


4) Petr Eben (1929-2007) :

Faust

Prologue - Mysterium - Chanson du Mendiant à la vielle - Chœur de Pâques - Chants des Étudiants - Marguerite - Requiem - Nuit de Walpurgis - Épilogue

= Halgeir Schiager, orgue Grönlunds de l'église Hedvig Eleonora de Stockholm

(Hyperion, juin 2000)

Chostakovitch - Concerto pour piano, trompette et cordes - Alexandre Melnikov, Mahler Chamber Orchestra, Teodor Currentzis



www.deezer.com/fr/album/7174826

Kian Soltani - Violoncelle
Aaron Pilsan - Piano

Schubert : Arpeggione D 821 - Nacht und Träume D 827
Schumann : 3 Fantasiestûcke op. 73 - Adagio et Allegro op. 70 - Du bist wie eine Blume op. 25
Vali : Persian Folk Song

Kir75 a écrit:

Mariss Jansons, à la tête du Concergebouw d'Amsterdam, dans la 3ème de Bruckner.
Une interprétation qui ne se départit pas d'une grande élégance et de la beauté de timbres propre à Amsterdam.
Loin des extrêmes cependant, certains pourront la trouver trop tiède à leur goût.
Le final est splendide.

La Quatrième du couplage fonctionne mieux, l'équilibre y est aussi structurel, et cette symphonie a moins besoin d'être animée ou aidée que la Troisième.

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est aussi le moment pour ressortir des valeurs sûrs : le Crépuscule des Dieux pour quintette à cordes et deux flûtes, tel qu'arrangé par Matuz.

https://www.youtube.com/watch?v=mAHem5kjDzU&t=407s

Irrésistible.

Comment résister aux filles du Rhin ?

C'est vrai que ça sonne drôlement bien arrangé de la sorte, ça fait ressortir la dimension chatoyante et impressionniste de la scène.

Précisément, comme tout l'acte III est transcrit, je trouve ça particulièrement intéressant pour les passages qui ressemblent moins à l'orchestration d'origine – quelle Immolation extraordinaire !

C'est habité de bout en bout, et le flûtes tiennent souvent les parties des chanteurs pour une transcription assez complète.

J'ai justement écouté hier leur acte I de Tristan (pour sextuor) après un autre après-midi dans la neige jusqu'aux chevilles.

Stravinsky, Sacre du Printemps
NDR Elbphilharmonie Orchestra Urbanski

Brahms concertos pour piano No. 1 & 2
Serkin/Ormandy

Mélomaniac a écrit:

Dommage que ce coffret n'inclue pas les Impromptus,
là aussi c'est miraculeux

Je me suis dit la même chose  ...

Roussel : Aeneas (Tovey)

Un Roussel plutôt austère et hiératique.

Il a fait plus vibrant et coloré...

Schubert: sonates en la majeur D. 959, en la mineur D. 784 et en mi bémol majeur D. 157 (Radu Lupu) .

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel : Aeneas (Tovey)
Un Roussel plutôt austère et hiératique.
Il a fait plus vibrant et coloré...

Oui, mais c'est beau, non?

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel : Aeneas (Tovey)
Un Roussel plutôt austère et hiératique.
Il a fait plus vibrant et coloré...

Oui, mais c'est beau, non?

J'aurais plutôt dit épique et grisant qu'austère (certes, hiératique sans doute, mais il y a du texte, ça ne peut pas non plus être la macarena générale !).

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel : Aeneas (Tovey)
Un Roussel plutôt austère et hiératique.
Il a fait plus vibrant et coloré...

Oui, mais c'est beau, non?

J'aurais plutôt dit épique et grisant qu'austère (certes, hiératique sans doute, mais il y a du texte, ça ne peut pas non plus être la macarena générale !).

L'oeuvre ne m'a guère grisé...

Trop verbal pour toi ?

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

W.Furtwängler et S.Feinberg ne se sont pas aussi éloignés dans leur écriture de leur vécu musical.

C'est vrai, mais Andreae et Klemperer, si !

Volkmar Andreae
La discographie est fournie.
Mais, c'est un inconnu chez lui: http://www.radioswissclassic.ch/fr/base-de-donnees-musicale

Otto Klemperer
Je viens d'écouter sa symphonie N°1 (label Archiphon)
et alors à Nerville la Forêt... .

charles.ogier a écrit:

Volkmar Andreae
La discographie est fournie.
Mais, c'est un inconnu chez lui: http://www.radioswissclassic.ch/fr/base-de-donnees-musicale

Je crois qu'il n'existe que deux disques (musique de chambre) de sa musique. Ça se trouvait sur Deezer il n'y a pas si longtemps.

Citation :

Otto Klemperer
Je viens d'écouter sa symphonie N°1 (label Archiphon)  

La Seconde est sans doute plus chatoyante (toutes proportions gardées) / décadente. Vous trouvez qu'elle ressemble tellement à sa manière de diriger ?

Citation :

et alors à Nerville la Forêt... .

Je peine à voir le lien entre les deux (mis à part mes lubies, bien sûr ).

Ah, oui, l'effet WTF de cette Marseillaise...

De toute façon, elles sont moches les symphonies d'Otto. Faut pas chercher minuit à vingt-deux heures...

Les symphonies d'Otto ne sont pas moches: elles n'ont pas un physique abord facile, c'est différent.

(Et puis, toi, tu aimes la 1ᵉ de Schnittke, alors, hein, bon...)

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Volkmar Andreae
La discographie est fournie.
Mais, c'est un inconnu chez lui: http://www.radioswissclassic.ch/fr/base-de-donnees-musicale

Je crois qu'il n'existe que deux disques (musique de chambre) de sa musique. Ça se trouvait sur Deezer il n'y a pas si longtemps.

Citation :

Otto Klemperer
Je viens d'écouter sa symphonie N°1 (label Archiphon)  

La Seconde est sans doute plus chatoyante (toutes proportions gardées) / décadente. Vous trouvez qu'elle ressemble tellement à sa manière de diriger ?

Citation :

et alors à Nerville la Forêt... .

Je peine à voir le lien entre les deux (mis à part mes lubies, bien sûr ).

Je crois qu'il n'existe que deux disques (musique de chambre) de sa musique. Ça se trouvait sur Deezer il n'y a pas si longtemps.


Spotify présente les 6 CD du label Guild, proposés par PrestoClassical
https://www.prestoclassical.co.uk/classical/search?search_query=volkmar+andreae

Vous trouvez qu'elle ressemble tellement à sa manière de diriger ?

Je ne suis pas loin de partager votre opinion sur O.K. chef d'orchestre.
W.Legge n'est sans doute pas étranger au succès de O.K.

Je peine à voir le lien entre les deux (mis à part mes lubies, bien sûr


En grande partie,
et puis ce goût du risque: 20 km en chaussures de ville dans la neige au fin fond de l'Oise et écouter O.K.

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   F. Chopin – J. Brahms – P.I. Tchaikovsky – C. Debussy – C. Franck – M. Moussorgsky

charles.ogier a écrit:

Spotify présente les 6 CD du label Guild, proposés par PrestoClassical
https://www.prestoclassical.co.uk/classical/search?search_query=volkmar+andreae

Oh, mais j'ai des choses à découvrir donc ! D'autant que j'ai trouvé sa musique de chambre délicieuse (tout l'inverse de sa façon de dérigée sèche et méchante – que j'aime beaucoup aussi).

Citation :

Je ne suis pas loin de partager votre opinion sur O.K. chef d'orchestre.

Ah oui, quand même. Voilà qui est méchant également (pour lui).

Citation :

En grande partie,
et puis ce goût du risque: 20 km en chaussures de ville dans la neige au fin fond de l'Oise et écouter O.K.

Ah, vu comme ça, c'est vrai qu'il faut aimer se faire du mal pour aller en plus écouter ses compositions mal dégrossies !

Mais c'est le prix de la connaissance. (et puis c'est pas si mal, quand même, c'est pas comme ses symphonies de Beethoven…)

Johann Melchior Molter - Concerto pour trompette n° 1 - Niklas Eklund, Drottningholms Barockensemble, Nils-Erik Sparf



/watch?v=O_DyhoTzTCw

:

1) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Valses n°1-14

= Ania Dorfmann, piano

(RCA, février-mai 1953)

Jeu plutôt épais mais animé sans relâche.
Dans les valses rapides, Dorfmann s'amuse à des tempi fulgurants, des élans contrariés,
que ses doigts ne peuvent assumer sans que quelques notes ne passent à la trappe.
Toutefois, cette vieille école fait preuve d'un galbe narratif (rubato à tous les étages !),
d'un panache que nos jeunes générations devraient méditer... et ressusciter.

Pff, même pas né un 10 février !

Alifie a écrit:

Pff, même pas né un 10 février !

Si j'ai dit que nous le fêterons cette nuit, c'est peut-être qu'il s'agit d'un 11 février...

2) Johannes Brahms (1833-1897) :

Sonate n°3 en fa mineur, Op. 5

= Ievgueni Kissine, piano

(RCA, décembre 2001)

Noble interprétation, réfléchie et majestueuse mais plutôt introvertie.
Couplée en revanche avec une ébouriffante interprétation d'une poignée de Danses hongroises.

Benedictus a écrit:

Les symphonies d'Otto ne sont pas moches: elles n'ont pas un physique abord facile, c'est différent.

(Et puis, toi, tu aimes la 1ᵉ de Schnittke, alors, hein, bon...)

J'adore ta référence cinématographique !

C'est vrai que j'adore la 1ère de Schnittke mais la 3ème est plus immense encore !

ovni231 a écrit:

J'adore ta référence cinématographique !

Théâtrale avant d'être cinématographique.
Mais c'est vrai que les symphonies d'Otto ont grave un look de tromblon.

Mélomaniac a écrit:

GRAND JEU-CONCOURS : nous fêterons cette nuit un anniversaire.
Le lecteur d'entre vous qui devinera lequel avant que je ne l'affiche dans mon programme de playlist,
gagnera une partie de luge avec David à Saint-Cloud ou un kilo de cerises de Montmorency.

Mouais... Saint-Cloud c'est pas la porte à côté et puis la luge est un loisir fort dangereux en cette saison hivernale.

S'il te plaît, on ne déconne pas avec les cerises de Montmorency.

Mélomaniac a écrit:

ovni231 a écrit:

J'adore ta référence cinématographique !

Théâtrale avant d'être cinématographique.
Mais c'est vrai que les symphonies d'Otto ont grave un look de tromblon.

C'est bien vrai ça M'sieur !

Mélomaniac a écrit:

Alifie a écrit:

Pff, même pas né un 10 février !

Si j'ai dit que nous le fêterons cette nuit, c'est peut-être qu'il s'agit d'un 11 février...

Tsss... Chopin est né un 1er mars, c'est pas du jeu !

3) Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

Valse du Lac des cygnes, Op. 20
Valse de la Sérénade pour cordes, Op. 48
Valse des fleurs du Casse-noisette, Op. 71
Valse d'Eugène Onéguine, Op. 24

= Vitya Vronsky, Victor Babin, pianos

(RCA, mai 1959)

Ces délicieux arrangements sont de Victor Babin lui-même.
Que du bonheur  

ovni231 a écrit:

Benedictus a écrit:

(Et puis, toi, tu aimes la 1ᵉ de Schnittke, alors, hein, bon...)

C'est vrai que j'adore la 1ère de Schnittke mais la 3ème est plus immense encore !

Ben justement, j'ai réécouté les deux cette semaine, et autant j'adore la 3ᵉ, autant la 1ᵉ, c'est vraiment la purge, pour moi.

(Les deux par le Père Noël et son Orchestre Symphonique du Ministère de l'Agriculture d'URSS chez Melodiya, hein, histoire que tu ne dises pas que c'est parce que je n'ai pas écouté les vraies versions russes © - même si je devine par avance que tu vas me rétorquer que si je n'ai pas aimé la 1, c'est parce que je l'ai écoutée en numérisé alors qu'elle est beaucoup mieux en vinyle ©.)

Tüür: Fireflower/P.Järvi
Sallinen: Symphonie n°8/P.Järvi

+

4) Claude Debussy (1862-1918) :

Suite bergamasque

= Zoltán Kocsis, piano

(Philips, septembre 1983)

Mélomaniac a écrit:

4) Claude Debussy (1862-1918) :
Suite bergamasque
= Zoltán Kocsis, piano

Les Debussy de Kocsis...

I. v. Alpenheim (1927-) & A. Dorati, à Stockholm


5) César Franck (1822-1890) :

Variations symphoniques

= Ilse von Alpenheim, piano ; Antal Dorati, Royal Philharmonic Orchestra

(Turnabout, février 1976)

Joyeux anniversaire !
En ce 11 février la pianiste autrichienne fête ses 91 ans.
On lui doit d'appréciables disques Mendelssohn, une encyclopédique série haydnienne -sonates,
mais aussi concertos dirigés par Dorati, qui n'était autre que son mari (elle l'avait épousé en 1971).
Le couple nous propose ici une remarquable interprétation de ces Variations, lumineuse, puissante et fermement architecturée.

6) Modeste Moussorgski (1839-1881) :

Tableaux d'une exposition

= Alfrend Brendel, piano

(Philips, juillet 1985)

Passionnant!

Mahler symphony No.9
Harding, Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise

Les Mahler des Harding sonnent de mieux en mieux au fil des années. Il commence avec une 10e catastrophique, une 6e neutre. Cette 9e par contre a de fier d'allure.

Mélomaniac a écrit:

GRAND JEU-CONCOURS : nous fêterons cette nuit un anniversaire.
Le lecteur d'entre vous qui devinera lequel avant que je ne l'affiche dans mon programme de playlist,
gagnera une partie de luge avec David à Saint-Cloud ou un kilo de cerises de Montmorency.

Arnaque !!! quid de cet anniversaire fantôme ? et de la partie de luge avec David ? (les cerises Montmorency, ça n'est pas de saison)

Lars-Erik Larsson (1908-1986) Symphonie No. 2 (1937)

Michael Jarrell : Assonance II pour clarinette basse        1989 / Molinari

Michael Jarrell : Assonance V pour violoncelle et ensemble        1990 / Stirling, Ensemble Modern (Eötvös)
 +
Michael Jarrell : Instantanés pour orchestre        1985-86 / Orchestre de la Suisse Romande (Shallon)