Playlist (130)

Berg: Wozzeck (Waechter, Silja, Zednik, Malta, Laubenthal, Jahn, Wiener Staatsopernchor, Wiener Philharmoniker, Dohnanyi). Une réussite magnifique qui cumule la direction très précise de Dohnanyi, un plateau vocal de choix dominé par une Silja magistrale, une philharmonie de Vienne belle à se damner et une très belle prise de son. Mon seul regret: c'est beaucoup trop civilisé et ça sent trop le studio. On ne trouve pas ici la fièvre et la tension de l'extraordinaire version parisienne de Boulez, qui reste ma préférée. Et pour l'oeuvre .

Anaxagore a écrit:

Debussy: Suite bergamasque ; Deux arabesques ; Children's corner ; Images, Livres I et II (Alain Planès) . J'ai eu du mal au début à me faire à la sonorité très particulière du Blüthner de 1902 utilisé par Planès dans cet enregistrement. Mais je me suis finalement rendu à l'évidence : ce piano donne une incarnation unique aux pièces de Debussy; et rien que pour cela, ce disque mérite d'être écouté.

C'est mon disque préféré de l'intégrale Planès!

Eusèbe a écrit:

Anaxagore a écrit:

Debussy: Suite bergamasque ; Deux arabesques ; Children's corner ; Images, Livres I et II (Alain Planès) . J'ai eu du mal au début à me faire à la sonorité très particulière du Blüthner de 1902 utilisé par Planès dans cet enregistrement. Mais je me suis finalement rendu à l'évidence : ce piano donne une incarnation unique aux pièces de Debussy; et rien que pour cela, ce disque mérite d'être écouté.

C'est mon disque préféré de l'intégrale Planès!

Je ne le connaissais pas et c'est une belle découverte .

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   J.S. Bach – F. Liszt – S. Prokofiev – C. Debussy – E. Granados



Au menu, quelques monstres sacrés jouent leur répertoire de prédilection, dans des disques notoires ou des raretés à redécouvrir.

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565
Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur, BWV 564
Prélude et Fugue en mi bémol majeur, BWV 552
Prélude et Fugue en ré majeur, BWV 532

= Egon Petri, piano

(Westminster, juin 1956)

Rappelons que ce pianiste d'origine néerlandaise (mais ayant principalement vécu en Allemagne, Suisse et Pologne)
fut l'élève de Busoni (auteur des transcriptions que nous entendons ici) avec qui il travailla sur l'édition des oeuvres pour clavier de Bach.
Il avait 75 ans et venait d'obtenir sa naturalisation américaine lorsqu'il réalisa ces sessions new-yorkaises.
Un phrasé parfois chaotique, mais incroyablement vivant, coloré et charismatique,
qui nous ménages quelques éclaboussures lisztiennes au détour des polyphonies qu’on savait plus sages dans leur native parure organistique.
On sent surtout un interprète qui connaît ces pièces sous toutes les facettes,
qui a su les apprivoiser, se les approprier pour en chevir au travers une exécution aussi fraiche et libre.

2) Franz Liszt (1811-1886) :

Rhapsodie hongroise n°8 en fa dièse mineur
Rhapsodie hongroise n°9 en mi bémol majeur
Rhapsodie hongroise n°10 en mi majeur
Rhapsodie hongroise n°11 en la mineur
Rhapsodie hongroise n°13 en la mineur

= Claudio Arrau, piano

(CBS, octobre 1951 - février 1952)

Des archives qui nous ramènent dans les studios new-yorkais de la 30th street,
parues pour la première fois en 1983, à l'occasion des quatre-vingts ans du pianiste.
Dans le répertoire lisztien, on l'associe plutôt aux grands cycles franciscains, à la Sonate, et peu à ces pièces de folklore à paillettes.
C'est d'ailleurs l'unique fois de sa mathusalémienne carrière qu'Arrau enregistra ces Rhapsodies
-la n°2 fut aussi confiée aux micros, mais incomplète et ne fut donc jamais publiée.
On ne se fait qu'une piètre idée des moyens virtuoses du Chilien quand on n'en connaît que le style ultime (notamment préservé chez Philips), -sculptural et pondéré.
Là, dans la force de l'âge quadragénaire, la vélocité, le contrôle des phrases semblent illimités,
et on assiste à des moments suprêmes, à quelques anthologiques prestidigitations, fort bien captées pour l'époque des bandes  

3) Sergueï Prokofiev (1891-1953) :

Sonate n°8 en si bémol majeur, Op. 84

= Sviatoslav Richter, piano

(CBS, octobre 1960)

4) Claude Debussy (1862-1918) :

Fantaisie pour piano et orchestre, L. 73

= Zoltán Kocsis, piano ; Iván Fischer, Orchestre du Festival de Budapest

(Philips, juin 1995)

5) Enrique Granados (1867-1916) :

Goyescas

Los requiebros
Coloquio en la reja
El fandango de candil
Quejas, o la maja y el ruiseñor
El Amor Y La Muerte
Epilogo: Serenata del espectro

= Alicia de Larrocha, piano

(Decca, décembre 1976)

Claudio Monteverdi
* Le Couronnement de Poppée
par L'Oeuvre d'Art Vivant (2012)
Saskia Salembier, Poppée
Fabien Hyon, Néron
Sandra Darcel, Octavie
Nathanaël Kahn, Sénèque
Rémi Muller, Othon

Miaskovsky : Symphonie n° 22 - Orchestre symphonique de l'URSS, Evgeny Svetlanov



/user/pastrychef1985/search?query=ballad

superbe, Vino !

Anaxagore a écrit:

Berg: Wozzeck (Waechter, Silja, Zednik, Malta, Laubenthal, Jahn, Wiener Staatsopernchor, Wiener Philharmoniker, Dohnanyi). Une réussite magnifique qui cumule la direction très précise de Dohnanyi, un plateau vocal de choix dominé par une Silja magistrale, une philharmonie de Vienne belle à se damner et une très belle prise de son. Mon seul regret: c'est beaucoup trop civilisé et ça sent trop le studio. On ne trouve pas ici la fièvre et la tension de l'extraordinaire version parisienne de Boulez, qui reste ma préférée. Et pour l'oeuvre .

Si tu veux un Wiener fiévreux, la version Abbado est plus que recommandable.

----------------

Liszt : 12 études d'exécution transcendante (Trifonov)

Disque encensé un peu partout.

C'est peu de dire que je suis passé à côté.
J'ai entendu un piano d'une grande sécheresse avec très peu de couleurs et une palette sonore assez limitée. Si on ajoute à cela une lecture bien prosaïque du recueil (des études, quoi), inutile de dire que j'ai trouvé le temps bien long...

Bref, je retourne à la poésie et à la richesse sonore d'Arrau sans le moindre état d'âme.

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Berg: Wozzeck (Waechter, Silja, Zednik, Malta, Laubenthal, Jahn, Wiener Staatsopernchor, Wiener Philharmoniker, Dohnanyi). Une réussite magnifique qui cumule la direction très précise de Dohnanyi, un plateau vocal de choix dominé par une Silja magistrale, une philharmonie de Vienne belle à se damner et une très belle prise de son. Mon seul regret: c'est beaucoup trop civilisé et ça sent trop le studio. On ne trouve pas ici la fièvre et la tension de l'extraordinaire version parisienne de Boulez, qui reste ma préférée. Et pour l'oeuvre .

Si tu veux un Wiener fiévreux, la version Abbado est plus que recommandable.

Je connais très bien la version Abbado (sur CD et sur DVD) que j'aime également beaucoup .

Debussy: Images inédites ; Danse bohémienne ; Rêverie ; Mazurka ; Danse ; Valse romantique, Ballade slave ; Nocturne ; Pour le piano (Alain Planès) .

Alifie a écrit:

Miaskovsky : Symphonie n° 22 - Orchestre symphonique de l'URSS, Evgeny Svetlanov



/user/pastrychef1985/search?query=ballad

superbe, Vino !

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Berg: Wozzeck (Waechter, Silja, Zednik, Malta, Laubenthal, Jahn, Wiener Staatsopernchor, Wiener Philharmoniker, Dohnanyi). Une réussite magnifique qui cumule la direction très précise de Dohnanyi, un plateau vocal de choix dominé par une Silja magistrale, une philharmonie de Vienne belle à se damner et une très belle prise de son. Mon seul regret: c'est beaucoup trop civilisé et ça sent trop le studio. On ne trouve pas ici la fièvre et la tension de l'extraordinaire version parisienne de Boulez, qui reste ma préférée. Et pour l'oeuvre .

Si tu veux un Wiener fiévreux, la version Abbado est plus que recommandable.

Je connais très bien la version Abbado (sur CD et sur DVD) que j'aime également beaucoup .

Debussy / Pelléas, Acte 3 (Abaddo)

Quel régal de comprendre aussi bien le texte, Van Dam, je suis complètement envoûté depuis que je l'ai découvert !

Le Roux est pas mal non plus.

arnaud bellemontagne a écrit:

Le Roux est pas mal non plus.

C'est même le Pelléas idéal.

Bruckner : Symphonie n°3 "Wagner" (Jochum)
Couperin : Leçons de Ténèbres pour le Mecredy Saint (Greuillet / Desrochers / Foulon / Vernet)
Couperin : Pièces pour viole : 2° suite en La (Foulon)

Felix Mendelssohn (1809-1847)
17 romances sans paroles
Edvard Grieg (1843-1907)
31 pièces lyriques

Walter Gieseking, piano

Johannes Brahms (1833-1897)
Intermezzi op.117

Julius Katchen, piano

xoph a écrit:

Johannes Brahms (1833-1897)
Intermezzi op.117

Julius Katchen, piano

   

pas trop souvent, j'ai le cœur fragile.

Hjalmar Borgstrom (1864-1925)
Concerto pour violon (1914)
Eldjorg Hemsing, VSO, Olari Elts

Beethoven
trio pour haubois clarinette et basson

DSCH
Le Taon

Félix Mendelssohn (1809-1847)
Sonates pour violoncelle et piano N°1   et n°2
Variations concertantes op.17
3 Lieder (tr. piano / violoncelle)  
Albumblatt

Anthony Leroy, violoncelle
Sandra Moubarak, piano

Vivaldi
Les quatre saisons
Podger

Felix Mendelssohn (1809-1847)
Trios op.49 et 66
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate piano violoncelle n°1

Arthur Grumiaux, violon
Pierre Fournier, violoncelle
Nikita Magaloff, piano

Lars-Erik Larsson (1908-1986)

• Foerklaedd Gud (1940)
  
• Concerto pour violon (1952)
  
• Suite Pastorale (1937-38)
  

Tellefsen, Salonen

Debussy: Estampes ; Morceau de concours ; Hommage à Haydn ; Le petite nègre ; La plus que lente ; Six épigraphes antiques ; Berceuse héroïque ; Pour l'oeuvre du vêtement du blessé ; Elégie ; Les soirs illuminés par l'ardeur ; Le sommeil de Lear (Alain Planès) .

Mozart : Sonates n° 1 à 5 K. 279 à 283 (Maria Joao Pires, 1974). Délicieux .

J'entame l'écoute de l'intégrale Sibelius d'Ashkenazy. Je me suis aussi procuré celle de Storgards que j'écouterai plus tard   .  



Sibelius: symphonie n° 1 en mi mineur op. 39 (Philharmonia Orchestra, Ashkenazy) . D'emblée, le son du Philharmonia me convient mieux que celui de San Francisco avec Blomstedt. Les timbres sont beaucoup moins lisses avec des cordes rêches, des bois astringents et des cuivres moins ronds. Ashkenazy joue ici la carte d'un franc premier degré et tire la partition du côté de Tchaikovsky. Il donne toute la sauce avec les fautes de goût que cela peut parfois impliquer : je trouve ainsi les cordes fort vibrées dans le second mouvement et le final dégouline parfois un peu trop. Mais, dans cette partition qui n'est de toute manière pas trop ma tasse de thé, ça passe ... J'espère que l'approche sera plus subtile dans les symphonies plus décisives.

Liszt : Deux Légendes (Kempff)

L'éloquence du piano lisztien...

Liszt : Totentanz (Cziffra/Cziffra Jr.)

Ludique (nonobstant le Dies Irae).

Anaxagore a écrit:

Debussy: Estampes ; Morceau de concours ; Hommage à Haydn ; Le petite nègre ; La plus que lente ; Six épigraphes antiques ; Berceuse héroïque ; Pour l'oeuvre du vêtement du blessé ; Elégie ; Les soirs illuminés par l'ardeur ; Le sommeil de Lear (Alain Planès) .

Si on récapitule, tu mets au-dessus du reste les deux disques Préludes et Images/ Suite bergamasque/ Children's corner?
C'est aussi ce que je trouve, sans savoir si c'est Planès qui est moins pertinent ou si les pièces des autres disques, à quelques exceptions près, me parlent moins (les Etudes, clairement, je n'y suis pas encore entré).

Eusèbe a écrit:

Anaxagore a écrit:

Debussy: Estampes ; Morceau de concours ; Hommage à Haydn ; Le petite nègre ; La plus que lente ; Six épigraphes antiques ; Berceuse héroïque ; Pour l'oeuvre du vêtement du blessé ; Elégie ; Les soirs illuminés par l'ardeur ; Le sommeil de Lear (Alain Planès) .

Si on récapitule, tu mets au-dessus du reste les deux disques Préludes et Images/ Suite bergamasque/ Children's corner?
C'est aussi ce que je trouve, sans savoir si c'est Planès qui est moins pertinent ou si les pièces des autres disques, à quelques exceptions près, me parlent moins (les Etudes, clairement, je n'y suis pas encore entré).  

Je trouve en effet les deux disques que tu cites particulièrement réussis. D'une part, ils utilisent tous deux, et avec bonheur, des pianos anciens et d'autre part, ils comprennent quand même la plupart des œuvres majeures de Debussy. Pour ce qui concerne les Etudes, je ne trouve pas que Planès y soit particulièrement marquant. As-tu déjà essayé la version Pollini ? C'est avec cette version que je suis entré dans cette oeuvre, qui est assurément beaucoup plus abstraite que les autres (... et je préfère moi aussi les Préludes). Pollini arrive à dépasser le stade de la pure démonstration technique et à offrir une sorte de diamant irisé. Ce n'est certes pas émouvant mais admirable.

Les Nuits de la glotte...






Au programme ce soir :    R. Wagner – A. Schoenberg – W.A. Mozart

Mélomaniac a écrit:

Les Nuits de la glotte...

... Il y aura au moins Erwartung .... .

Bruno Luong a écrit:

Vivaldi : Les quatre saisons
Podger

Ça y est c'est sorti ? Et qu'est-ce-que ça donne ?

Ici :

Magnus Lindberg : Expo - New York philharmonic, Adam Gilbert
--> Je préfère ce Lindberg-là (la pièce date de 2009), plus chatoyant que certaines pièces plus anciennes, un peu lourdes et massives.

Karol Beffa : Blow-up - Karol Beffa, ensemble initium
--> Excellent. Je vais continuer à creuser la question Karol Beffa; ça me plaît beaucoup.

Lepo Sumera : Symphonie n°2 - Symphony orchestra of Norrlands opera, Kristjan Järvi
--> Je reviens régulièrement à cette symphonie, celle qui m'a le plus plu parmi les 6 (mais il faut que je réécoute ce corpus).

Anaxagore a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Les Nuits de la glotte...

... Il y aura au moins Erwartung .... .

Mais pas King Crimson.

Anaxagore a écrit:

Il y aura au moins Erwartung...

Tu as l'air bien péremptoire...

Pourquoi pas Moses und Aron, les Gurrelieder ou Pierrot lunaire ?

1) Richard Wagner (1813-1883) :

Das Rheingold, prologue en quatre scènes

James Morris, Wotan
Marjana Lipovšek, Fricka
Heinz Zednik, Loge
Theo Adam, Alberich
Peter Haage, Mime
Andreas Schmidt, Donner
Peter Seiffert, Froh
Eva Johansson, Freia
Jadwiga Rappé, Erda
Hans Tschammer, Fasolt
Kurt Rydl, Fafner
Julie Kaufman, Woglinde
Silvia Herman, Wellgunde
Susan Quittmeyer, Flosshilde
Bernard Haitink, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(Emi, novembre 1988)

J'écoute tellement souvent cet opéra que j'avais oublié qui sont les trois derniers personnages de la liste  
Découverte de cette interprétation, parfaite à mon goût même si ça sent un peu trop le studio,
comparé à la seule autre version (hors DVD) que je connais et qui conserve donc ma préférence : Böhm chez Philips, captée à Bayreuth.

2) Arnold Schoenberg (1874-1951) :

Erwartung, monodrame en un acte Op. 17

= Alessandra Marc, soprano ; Giuseppe Sinopoli, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(Teldec, live mai 1996)

Anaxagore avait vu juste, c'est bien Erwartung que j'avais prévu d'écouter  
Une oeuvre que je connais depuis que je suis tout petit, puisqu'elle figurait sur le tout premier album d'opéra que je m'étais acheté,
à l'époque où ce genre de coffret (à sa parution) coutait un bras : Wozzeck dirigé par Dohanyi chez Decca (la pochette qu'a affichée Anaxagore en haut de la page).
Cette version Marc/Sinopoli, je découvre  

3) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Exsultate , Jubilate, K. 165
Laudate Dominum, K. 339

= Lucia Popp, soprano ; Georg Fischer, English Chamber Orchestra

(Emi, janvier 1967)

Eh oui, un peu de glotte sacrée puisque nous sommes déjà dimanche !

toute un tas de De Falla, pour un exposé

Noches en los jardines de España. Larrocha
Homenajes a la tumba de Debussy. Segre
extraits de la Vida Breve, Tricorne ...

Debussy : La Mer. Boulez DG
Debussy : Une soirée dans Grenade. Arrau

anaëlle a écrit:

toute un tas de De Falla, pour un exposé
Noches en los jardines de España. Larrocha
Homenajes a la tumba de Debussy. Segre
extraits de la Vida Breve, Tricorne ...

À mon avis, il y avait des trucs probablement plus «pour toi» chez Falla (du côté du Concerto ou des Tréteaux, notamment.)

Cette semaine:

Le cilice:

• Orff: Der Mond:

Rudolf Christ (Der Erzähler), Karl Schmitt-Walter, Helmut Graml, Paul Kuën, Peter Lagger (Vier Burschen, die den Mond stehlen), Albrecht Peter (Ein Bauer), Hans Hotter (Petrus), Willy Rösner (Ein Schulteiss, Ein Wirt), Teresa Holloway (Ein kleines Kind), Wolfgang Sawallisch / Philharmonia Orchestra, Philharmonia Chorus & Children Chorus / Wilhelm Pitz
Londres, III-IV.1957
Warner
Comme Die Kluge: un Orff qui s’écoute pas trop mal. Vraiment très proche du langage Carmina burana, mais en plus soigné; par ailleurs, la dimension théâtrale fonctionne plutôt bien. Distribution formidable (pour une œuvre quand même très mineure.)

• Donizetti: La Favorite:

Vesselina Kasarova (Léonor), Ramón Vargas (Fernand), Anthony Michaels-Moore (Alphonse XI), Carlo Colombara (Balthazar), Francesco Piccoli (Don Gaspar), Abbie Furmansky (Inès), Marcello Viotti / Münchner Rundfunkorchester, Chor des Bayerischen Rundfunks / Udo Mehrpohl
En public, Munich, IV.1999
RCA
Les contraintes de l’opéra français et un livret assez original contraignent ici Donizetti à une continuité et une tension absentes de ses opéras italiens. En revanche, l’harmonie et l’orchestration restent assez sommaires et la veine mélodique peu marquante (mais c’est tout de même mieux que dans Maria Stuarda.) Les interprètes ne déméritent pas, c’est assez animé, mais le français est quand même assez moyen en termes d’intelligibilité comme d’impact (ça reste une approche très glotto.)

Et puis, outre la Faust-Symphonie par Argenta, déjà mentionnée ici:

• Britten: The Turn of the Screw:

Philip Langridge (The Prologue), Helen Donath (The Governess), Michael Ginn (Miles), Lillian Watson (Flora), Ava June (Mrs Grose), Robert Tear (Peter Quint), Heather Harper (Miss Jessel), Sir Colin Davis / Members of the Orchestra of the Royal Opera House, Covent Garden
Londres, III.1981
Decca
Belle alternative aux versions Britten et Harding. Une approche moins hystérique, plus hédoniste (voix et ensemble), mais plus riche en climats, plus mystérieuse. Je tâcherai d’en parler plus longuement dans le fil adéquat quand j’aurai plus de temps.

• Anthologie de la musique pour piano des compositeurs russes et soviétiques, vol. 3: Zaderatski: Sonate nº2. Protopopov: Sonate nº3, op. 6.¹ Roslavets: 5 Préludes. 2 Poèmes. Feinberg: Sonate nº5, op. 10.²:

Fedor Amirov (piano)¹; Yuri Favorin (piano)²
2012
Melodiya
Des découvertes: 2ᵉ Sonate de Zaderatski: une œuvre séduisante, toujours à bifurquer entre les esthétiques du premier XXᵉ; 3ᵉ Sonate de Protopopov: langage très personnel mais œuvre monolithique, comme close sur elle-même; 5ᵉ Sonate de Feinberg: épatant! du scriabinisme harmoniquement élargi et une mobilité rythmique incroyable.
Une redécouverte: Préludes et Poèmes de Roslavets - l’interprétation de Favorin est tout simplement magnifique!
La meilleure anthologie de piano futuriste russe écoutée jusqu’à présent.

• Chostakovitch: Symphonie nº7 en ut majeur, op. 60 «Leningrad»:

Paavo Järvi / Orchestre National de Russie
Moscou, II.2014
Pentatone
Discours articulé avec plus de nuances et de précision que d’ordinaire dans cette symphonie, et de l’élan. Mais ça reste quand même une œuvre qui me parle très peu.