Playlist (132)

Oui "spacialisée" c'est ce que je me suis dit quand j'ai entendu ça en rayon. Une manière que je n'avais jamais entendue.

Des airs d'opéras célèbres de Puccini chantés par des femmes, répertoire inhabituel chez moi, heureuse surprise, excellente musique qui me rejoint davantage que les airs de Verdi.

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    D. Buxtehude – J.S. Bach – J.D. Thomelin – M.A. Charpentier – G. Frescobaldi

L'église de Grasberg (Allemagne, Basse-Saxe)


1) Dieterich Buxtehude (1637-1707) :

Lobt Gott, ihr Christen, allzugleich, BuxWV 202
Ich dank dir, lieber Herre, BuxWV 194
Herr Jesu Christ, Ich weiss gar wohl, BuxWV 193
Mit Fried und Freud, fahr ich dahin, BuxWV 76

= Harald Vogel, orgue Schnitger/Wilhelmy de l'église de Grasberg

(MDG, 1986-1993)

2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Chorals "Schübler", BWV 645-650

= Bernard Coudurier, orgue Herbst de l'église du Château de Lahm im Itzgrund

(BNL, septembre 1989)

3) Jacques-Denis Thomelin (c1640-1693) :

Ave Maris Stella, hymne

Plain chant en taille - Fugue grave pour la trompette et le clairon - Autre Fugue à trois

= Jean-Baptiste Robin, orgue Clicquot/Boisseau-Cattiaux de la Chapelle royale de Versailles

(Alpha, avril 2011)

4) Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) :

Te Deum en ré majeur

Elisabetta Scano, soprano
Cinzia Forte, soprano
Cristina Sogmaister, mezzo-soprano
Declan Kelly, ténor
Riccardo Novaro, basse
Myung-Whun Chung, Chœurs et Orchestre de l'Académie Sainte-Cécile de Rome

(DG, avril 2000)

Version légère et fluide, mais qui manque un peu de poids et d'angle.
Du moins, au regard des circonstances (disque officiel accrédité par le Vatican pour célébrer la Semaine sainte de l'an 2000),
on se félicite que l'interprétation ne sombre dans le clinquant ni même le symphonisme.




***************************************************************************************


5) Girolamo Frescobaldi (1583-1643) :

Messa della Domenica

= Sergio Vartolo, orgue Fedrigotti de l'église Santa Francesca Romana de Ferrara

(Tactus, février 1990)

Après Rome, cap vers l'Émilie-Romagne, dans la cité de la Famille d'Este !
Ne vous avais pas encore parlé de ce petit orgue, qui remonte au facteur Giovanni Andrea Fedrigotti (1657)
et restauré par la maison Formentelli (en 1973, puis 2008 postérieurement à ce disque).
Installé dans l'abside, derrière l'autel, dans un monumental buffet à flancs cannelés surmontés de chapiteau corinthien.
Console en fenêtre avec clavier à octave courte, et jeux coupés (basso/soprano) pour le Principal.
La composition est assez congrue, seulement 10 rangées : Principaux (8' - vigesimasesta de 1/3'), Flûte 4' & sa quinte, Voix Humaine.
Mais comme souvent avec la facture baroque italienne, les sonorités subjuguent, on passerait sa vie sur un seul jeu  
Par la Schola grégorienne d'Alberto Turco, alternatim très rudimentaire, et dans une acoustique mate,
alors que les tuyaux s'épanouissent dans une large perspective.
Pour découvrir davantage cet orgue, consulter la plaquette (archi-détaillée) éditée par la paroisse : http://santafrancesca.altervista.org/materiali/quad16.pdf

van Gilse : Symphonie n°3

Je commence à m'y faire.
Il y a du Wagner dedans (le I … du Tristan, le IV, du Meistersinger) … du Strauss (le III et dans le V) … et même du Sibelius (dans le II fugacement).

Ponchielli : La Gioconda (Fausto Cleva, 1962 : Eileen Farrell, Franco Corelli, Neil Rankin, Mignon Dunn, Robert Merrill, Giorgio Tozzi)

Pfiou... ça déménage! Bon, après les multiples écoutes, j'ai toujours un faible pour la version avec Tebaldi... mais il faut vraiment que je passe à Gavazzenni...




Massenet : Cendrillon (Marc Minkowski, 2011 : Judith Gauthier, Michèle Losier, Eglise Gutiérrez, Ewa Podleś, Laurent Alvaro, Aurélia Legay, Salomé Haller, Laurent Herbaut, Vincent de Rooster, Julien Neyer, Paul-Henri Vila)

Quel dommage que cette production n'ait eu le droit que d'une captation radio... la mise en scène était géniale (bien plus chouette que celle de Pelly) et puis quelle interprétation!! Minko est à son meilleur ici, avec les Musiciens du Louvre parfaits dans ce pastiche de musique baroque... et le distribution... Gauthier fragile à souhait, Losier parfaite de nuances, Podleś énoooooorme, Alvaro très touchant...

Boulez : Notations pour orchestre. Boulez, Lucerne

vraiment très beau.

Boulez : Domaines. Intégrale DG

Il me faudra quelques réécoutes pour en dire 2/3 mots. Certains mouvements me plaisent beaucoup.

anaëlle a écrit:

Boulez : Notations pour orchestre.  Boulez, Lucerne

vraiment très beau.

Boulez : Domaines. Intégrale DG

Il me faudra quelques réécoutes pour en dire 2/3 mots. Certains mouvements me plaisent beaucoup.

Tu as écouté les Notations pour piano ? 

Joseph-Ermend Bonnal : Quatuor n°2.
Quatuor Debussy.
Une très belle œuvre, recommandée par Eusèbe dans le fil des raretés à découvrir. Les émotions sont changeantes comme chez Fauré, les harmonies aussi (enfin il me semble, peut-être que je me trompe de terme), comme si la tendresse et l'apaisement étaient toujours travaillés par l'inquiétude. Loin d'être simplement agréable et réconfortant, le quatuor suscite des sentiments plus vifs, plus indécidables que prévu. J'aime beaucoup!

Emeryck a écrit:

Tu as écouté les Notations pour piano ? 

Boulez : Notations pour piano. Aimard


Je trouve que la 2e Notation gagne à être orchestrée.
En revanche, j’apprécie énormément la lisibilité que le piano offre aux notations plus douces et énigmatiques (je pense à la 7e).

anaëlle a écrit:

Emeryck a écrit:

Tu as écouté les Notations pour piano ? 

Boulez : Notations pour piano.  Aimard


Je trouve que la 2e Notation gagne à être orchestrée.
En revanche, j’apprécie énormément la lisibilité que le piano offre aux notations plus douces et énigmatiques (je pense à la 7e).

Je n'aime vraiment pas trop les Notations pour orchestre ; je trouve ça assez superificiel et que ça ne sait pas trop où ça va, finalement assez à l'opposé de celles pour piano - ça doit être une des œuvres de Boulez que j'aime le moins.
Sinon, pour en revenir aux notations pour piano, Aimard est certainement la version la moins convaincante que j'ai entendue : c'est techniquement très bien mais ça reste très terne et globalement froid ; j'aime bien la version de Pi-Hsien Chen.

Mahler : Das Lied von der Erde (Fritz Reiner, 1959 : Maurreen Forrester, Richard Lewis)
Finalement peut-être la version à laquelle je reviens le plus... la beauté du son, la douceur si triste de Forrester, la vaillance (sans le côté un peu gueulard de certains) de Lewis... et l'orchestre si profond...
Finalement, il n'y a bien que Abbado en concert (avec Kaufmann et surtout Von Otter) qui puisse rivaliser... dans une optique totalement différente où Von Otter est totalement déchirante...

Elgar : Cockaigne (In London Town), Opus 40 (Sir John Barbiriolli, 1962)
Elgar : Concerto pour violoncelle en mi mineur, Opus 85 (Sir John Barbiriolli, 1962 : Jacqueline du Pré)
Elgar : Sea Pictures, Opus 37 (Sir John Barbiriolli, 1962 : Janet Baker)

Moui... j'ai plus d'affinités avec le concerto et le Sea Pictures qu'avec l'ouverture.
Mais ça s'écoute...

=> Trucs chelous :

Schoeck : Quatuor à cordes No.2.  Neues Zürcher Quartett

Bliss : A Colour Symphony. Lloyd-Jones


=>Trucs français :

Chausson : Poème.  Perleman

Chausson : Trio.  Wanderer

D’Indy : Trio avec carinette.  Camerata RCO


=>Top 50 :

Puccini : une flopée d’air.  Kaufmann

Boito : Mefistofele, Giunto sul passo estremo. Del Monaco, Pavarotti, Di Stefano, Poggi
merci CSS

Quand Anaëlle invente de nouveau instruments . Dis moi, mon petit, c'est comment la carinette ?

@ Polyeucte : Ah, moi j'aime beaucoup Cockaigne… (plus que les Sea Pics !)

anaëlle a écrit:

=> Trucs chelous :

Schoeck : Quatuor à cordes No.2.  Neues Zürcher Quartett

Bliss : A Colour Symphony. Lloyd-Jones


=>Trucs français :

Chausson : Poème.  Perleman

Chausson : Trio.  Wanderer

D’Indy : Trio avec carinette.  Camerata RCO


=>Top 50 :

Puccini : une flopée d’air.  Kaufmann

Boito : Mefistofele, Giunto sul passo estremo. Del Monaco, Pavarotti, Di Stefano, Poggi
merci CSS

À part les Puccini, rien à jeter.
(Écoute le reste de Mefisto à l'occasion, l'air est gentil mais le reste beaucoup plus impressionnant.)

Ouaip. S'il y a bien quelqu'un qui a un goût jamais pris en défaut ici...

Chelou, Schoeck ?

Tu dis ça parce que vous avez les mêmes déviances !

Benedictus a écrit:

Ouaip. S'il y a bien quelqu'un qui a un goût jamais pris en défaut ici...

Donc tu nies que tu as le même mauvais goût que mélo et david ?

Camille Saint-Saëns
* Le carnaval des animaux
Pittsburg Symphony Orchestra
André Prévin
* Concerto no.2 op.22
Bella Davidovitch, piano
Royal Concertgebouw Rochestra
Neeme Järvi

Heureux et pur hasard, c'est jour d'anniversaire de Bella Davidovitch, elle a 90 ans aujourd'hui.

Ravélavélo a écrit:

Camille Saint-Saëns
* Le carnaval des animaux
Pittsburg Symphony Orchestra
André Prévin
* Concerto no.2 op.22
Bella Davidovitch, piano
Royal Concertgebouw Rochestra
Neeme Järvi

Heureux et pur hasard, c'est jour d'anniversaire de Bella Davidovitch, elle a 90 ans aujourd'hui.

J'ignorais absolument qu'elle ait eu une carrière à ce niveau, au point de faire des disques avec le Concertgebouworkest. (Une pianiste que j'aime beaucoup au demeurant.)

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Camille Saint-Saëns
* Le carnaval des animaux
Pittsburg Symphony Orchestra
André Prévin
* Concerto no.2 op.22
Bella Davidovitch, piano
Royal Concertgebouw Rochestra
Neeme Järvi

Heureux et pur hasard, c'est jour d'anniversaire de Bella Davidovitch, elle a 90 ans aujourd'hui.

J'ignorais absolument qu'elle ait eu une carrière à ce niveau, au point de faire des disques avec le Concertgebouworkest. (Une pianiste que j'aime beaucoup au demeurant.)

Moi, je l'ai toujours aimée, surtout dans son enregistrement du Krakowiak op.14 de Chopin avec Sir Neville Marriner.


/watch?v=h2S5Kcb7bzk

Benedictus a écrit:

Ouaip. S'il y a bien quelqu'un qui a un goût jamais pris en défaut ici...

(j'ai tout de même mis 4 à un récital glotto-vériste)

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/41095121

Oh Yeah !

Richard Wagner
* Ouverture et Bacchanale de 'Tannhäuser'
Orchestre symphonique de la NDR de Hambourg
Pierre Monteux

Franz Liszt
* Symphonie du 'Tasse'
Orchestre Symphonique Metropolitain
Claude Beauchamps



J'ai écouté aussi en face A le Concerto no.2.
A-t-on l'idée d'enregistrer des disques sans mentionner nulle part le nom du pianiste.

Duparc : Mélodies (Nora Gubisch, Alain Altinoglu, 2009)
Très belle version. La voix de Gubish est large, mais pas sans nuances et le texte est bien dit. Après, c'est moins âpre que Delunsch ou coloré que De Negri... mais ça se tient très bien dans une vision plus opératique! Superbe piano...



Renée Fleming : I Want Magic! (James Levine, airs extraits d'ouvrages de Bernard Herrmann, Douglas Moore, Gian Carlo Menotti, George Gershwin, Leonard Bernstein, Carlisle Floyd, Igor Stravinsky, Samuel Barber, André Previn)

Vraiment un superbe disque... qu'on trouve difficilement actuellement dans le commerce, mais qui met vraiment en avant beaucoup de qualités de Fleming...
Et puis c'est un peu le grand frère de celui sur Broadway qui doit sortir à l'automne!

Bonnal : Intégrale de l'œuvre pour orgue (Lecaudey)

Gounod : La Veneziana en sol mineur - Barcharole (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Impromtu en sol majeur (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Souvenance en mi bémol majeur - Nocturne (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Marche funèbre d’une marionnette en ré mineur (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Six romances sans paroles (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Méditation sur le 1er prélude de J.-S. Bach en do majeur (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Six Préludes et Fugues (Roberto Prosseda, 2017)
Gounod : Sonate en mi bémol majeur pour piano à quatre mains (Roberto Prosseda, Enrico Pompili, 2017)

Il est toujours bon de rappeler que Gounod n'a pas été uniquement compositeur d'opéra... et sa musique pour piano n'est pas à négliger (de même que celle pour piano-pédalier, enregistrée il y a quelques années!).
Très belle présentation de ce que donne Gounod au piano. Des ouvrages assez léger, mais pas sans inspiration...

Berlioz : Les Nuits d’été. Gens, Bringuier

le pain à 3’ 08

Ravel : Shéhérazade. Klag

Fauré : Trio. Wanderer


Schreker : Prélude à l’acte I des Gezeichneten. Zagrosek

Scriabine : Poème du feu. Abbado, Argerich


Lully : Atys, Ouverture,Entrée et danse des Zéphyrs, Songes funestes. Christie

c’était sans doute une mauvaise idée d’enchainer Schreker Scriabine Lully …

anaëlle a écrit:

Schreker : Prélude à l’acte I des Gezeichneten.  Zagrosek

Scriabine : Poème du feu.  Abbado, Argerich


Lully : Atys, Ouverture,Entrée et danse des Zéphyrs, Songes funestes.  Christie
 
c’était sans doute une mauvaise idée d’enchainer Schreker Scriabine Lully …

C'est vrai... ça montre à quel point LULLY est grand... et que les autres ne sont que des mystificateurs!

Gloire à LULLY

anaëlle a écrit:

Schreker : Prélude à l’acte I des Gezeichneten.  Zagrosek

Scriabine : Poème du feu.  Abbado, Argerich


Lully : Atys, Ouverture,Entrée et danse des Zéphyrs, Songes funestes.  Christie
 
c’était sans doute une mauvaise idée d’enchainer Schreker Scriabine Lully …

Surtout que ce devait être le disque de Christie 87... Atys, c'est Reyne en CD (voir ici... à quoi ça sert qu'on se décarcasse...) ou Christie 2011 en DVD.

Et puis, bon, pour pouvoir enchaîner LULLY et des décadents, il faut sans doute être un peu (ou bien sûr.) Cela dit, que tu en aies eu l'idée montre que tu es sur le bon chemin, jeune padawane.

Anaelle ne s'est jamais trompée en matière de goût musical … elle ne l'a pas fait encore aujourd'hui
Voilà lully remis à sa place

Benedictus a écrit:

Surtout que ce devait être le disque de Christie 87...

Ah non, c'est le DVD Christie !

Citation :

Et puis, bon, pour pouvoir enchaîner LULLY et des décadents, il faut sans doute être un peu (ou bien sûr.) Cela dit, que tu en aies eu l'idée montre que tu es sur le bon chemin, jeune padawane.

Je crois qu'il va me falloir un certain temps d'adaptation avant de pouvoir passer au baroque ...

T'inquiète, on va tous s'occuper de ton éducation musicale . Et si moi et ma jumelle on n'a pas d'aide ça le fera quand même

Commencer le baroque par le plus mauvais de la période, c'est dommage

mais c'est aussi commencer par le commencement, cet Atys de 1987 est le coup de tonnerre qui déchire l'horizon d'une déflagration impétueuse et illumine le firmament par des éclairs dévastateurs, déchirants le paysage de la représentation théâtrale de convulsions brusques et radicales, soulevant tous les paradigmes de l'opéra et de l'opéra baroque dans leurs tréfonds, les laissant à jamais bouleversés et régénérés à la fois...

C'est la redécouverte de tout l'opéra baroque français par un public fasciné.

Parce qu'il sont bien gentils vos Hugo Reyne et consorts, mais sans William Christie et la mise en scène de Jean-Marie Villégier, ils seraient toujours à jouer de la flûte en tongues dans des productions de seconde zone en MJC de la banlieue de Limoges-sud, entre l'échangeur d'autoroute et le Kiloutou.

Comme on dit aujourd'hui, cette production a opéré une disruption. C'est le Grand Soir de la Tragédie lyrique française après plus de deux siècles d'éclipse.

C'est bien par là qu'il fallait commencer.    




Et sinon, vive Schreker

Ah, mais on est bien d'accord, je parlais juste de l'enregistrement audio de Christie, malheureusement réalisé en studio et avant les représentations (et ça s'entend).

Après, il est bien certain que tout, même Atys, ne peut que faire pâle figure quand on vient de parler de ça:

Polyeucte a écrit:

Renée Fleming : I Want Magic!

Difficile d'aller plus loin dans la disruption radicale.

(Prends-en de la graine, Anaëlle: tu vois que, quand on veut sérieusement se targuer d'avoir des goûts douteux, on se doit de faire beaucoup plus fort qu'un récital Puccini par Jonas Kaufmann.)

Benedictus a écrit:

Ah, mais on est bien d'accord, je parlais juste de l'enregistrement audio de Christie, malheureusement réalisé en studio et avant les représentations (et ça s'entend).

Après, il est bien certain que tout, même Atys, ne peut que faire pâle figure quand on vient de parler de ça:

Polyeucte a écrit:

Renée Fleming : I Want Magic!

Difficile d'aller plus loin dans la disruption radicale.

(Prends-en de la graine, Anaëlle: tu vois que, quand on veut sérieusement se targuer d'avoir des goûts douteux, on se doit de faire beaucoup plus fort qu'un récital Puccini par Jonas Kaufmann.)

Euh... entre Kaufmann dans Puccini et Fleming dans ce répertoire, je choisi sans aucun doute Fleming! Et de loin...

Cololi a écrit:

Commencer le baroque par le plus mauvais de la période, c'est dommage

Ouais c'est ça . Allez col, assume to LULLYsme

Polyeucte a écrit:

Massenet : Cendrillon (Marc Minkowski, 2011 : Judith Gauthier, Michèle Losier, Eglise Gutiérrez, Ewa Podleś, Laurent Alvaro, Aurélia Legay, Salomé Haller, Laurent Herbaut, Vincent de Rooster, Julien Neyer, Paul-Henri Vila)

Quel dommage que cette production n'ait eu le droit que d'une captation radio... la mise en scène était géniale (bien plus chouette que celle de Pelly) et puis quelle interprétation!! Minko est à son meilleur ici, avec les Musiciens du Louvre parfaits dans ce pastiche de musique baroque... et le distribution... Gauthier fragile à souhait, Losier parfaite de nuances, Podleś énoooooorme, Alvaro très touchant...

Ah! que oui. Une belle découverte!!

Robert Schumann
Fantaisie en do, Op.17

Mitsuko Uschida

Beau piano pour une ouvre inoubliable

Benedictus a écrit:

(Prends-en de la graine, Anaëlle: tu vois que, quand on veut sérieusement se targuer d'avoir des goûts douteux, on se doit de faire beaucoup plus fort qu'un récital Puccini par Jonas Kaufmann.)

(le mauvais goût ne réside peut être pas tant sur l'audition d'un récital vériste, que sur le fait que le choix de ce dernier fut uniquement motivé par la plastique du chanteur)

**************

Martinu : La Bagarre.  Orozco-Estrada, Frankfurt SO
plaisant
Schmidt : Intermezzo aus « Notre Dame ».  Jarvi, Frankfurt SO
gentil

Debussy : La Mer.  Jarvi, Frankfurt SO

Rimsky-Korsakov : Shéhérazade.  Gergiev