En fait, j’ai l’impression qu’existe tout un tat de compositeurs ou d’interpretes qui oscillent sur un continuum entre la… musique occidentale savante (pour ne pas dire classique) et la musique pop. Il s’agit notamment des compositeurs de musiques de cinéma et de jeu vidéo.
Par exemple, André Rieux qui est clairement dans la scène pop et pas du tout la scène classique fait partie du coté le plus pop du spectre. Des fois (souvent en vrais) j’ai l’impression qu’André Rieux et même plus pop que des musiciens clairement pop, c’est dire (mais ce n’est pas un reproche, après tout, c’est son style).
Mais notre Jenkins, j’ai l’impression qu’il est pile poil au milieu. Certes, il est produit par Deutsche Grammophon et EMI classique mais c’est plus le public pop qui s’interesse à lui. ’Voyez ce que je veux dire ?
En fait, il faudrait une sorte de catégorie chimérique « Pop-classique », « Classique revisité », « Néo-classique », « Pseudo-classique ». Quelque part dans mon cerveau, Jenkins est rangé à coté de Sting ou de Phil Collins, mais pas à coté de Charles Dutoit ou William Christie.