Playlist (148)

Langgaard: Musique des sphères/Dausgaard

Ravélavélo a écrit:

Anaxagore a écrit:

J'ai réécouté ...

Debussy: Pelléas et Mélisande (Henry, Alliot-Lugaz, Cachemaille, Thau, Carlson, Golfier, Chœur et Orchestre de Montréal, Dutoit) .

C'est quand même chouette un Pelléas où les chanteurs disent le texte dans un français impeccable. Dommage que Dutoit manque de dramatisme çà et là (fin de l'Acte 3, fin de l'Acte 4), parce que l'orchestre de Montréal a de belles couleurs. Mais le Pelléas parfait n'existe sans doute pas.

Cette chanteuse en Mélisande a une voix superbe ...

C'est vrai mais ce n'est pas ma Mélisande préférée. C'est d'ailleurs à peu près le cas pour chaque rôle dans cette distribution (enfin Cachemaille est quand même très remarquable). Mais au moins ici, on les comprend tous .

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Anaxagore a écrit:

J'ai réécouté ...

Debussy: Pelléas et Mélisande (Henry, Alliot-Lugaz, Cachemaille, Thau, Carlson, Golfier, Chœur et Orchestre de Montréal, Dutoit) .

C'est quand même chouette un Pelléas où les chanteurs disent le texte dans un français impeccable. Dommage que Dutoit manque de dramatisme çà et là (fin de l'Acte 3, fin de l'Acte 4), parce que l'orchestre de Montréal a de belles couleurs. Mais le Pelléas parfait n'existe sans doute pas.

Cette chanteuse en Mélisande a une voix superbe ...

C'est vrai mais ce n'est pas ma Mélisande préférée. C'est d'ailleurs à peu près le cas pour chaque rôle dans cette distribution (enfin Cachemaille est quand même très remarquable). Mais au moins ici, on les comprend tous .

Moi, elle me rend dingue ...

Langgaard: Sinfonia interna/Rasmussen

+

Bartok: Scènes de village/Kozena

L. v. Beethoven
* Sonates 'Pastorale', 'La Tempête' et 'Waldstein'
Alfred Brendel, piano
2 CD Philips 'Duo'

Carl Nielsen
* Symphonie no.3 ' Sinfonia espansiva'
Philharmonie Royale de Liverpool
Douglas Bostock
1 CD Scandinavian Classics, 2002

Intégrale des mélodies russes de Pauline Viardot par Lamia Beuque et Laurent Martin. CD paru le 22 septembre et qui fera l'objet d'un article sous peu

József Soproni (1930–2021) : Symphonie n° 1 (1975)
József Soproni : Symphonie n° 2 Évszakok (1977)

Magyar Rádió Szimfonikus Zenekara (Ádám Medveczky)

Beethoven : Sonate n°28 (Arrau)

En complément de programme sur mon CD de Carl Nielsen (Symphonie no.3/Bostock), la dernière oeuvre s'intitule ' Paraphrase sur ' Nearer, My God, To Thee ' ; je reconnais ce thème pour l'avoir entendu dans le film Titanic, , mais là, j'en suis pas sûr à 100 % ...

C'est très vraisemblable: Nearer, My God, to Thee, c'est l'hymne qui a, dit-on, été jouée par l'orchestre du Titanic pendant le naufrage (il en existe une version française, Plus près de toi, mon Dieu); cela fait aussi partie des hymnes citées par Charles Ives dans sa 4ᵉ Symphonie.

Benedictus a écrit:

C'est très vraisemblable: Nearer, My God, to Thee, c'est l'hymne qui a, dit-on, été jouée par l'orchestre du Titanic pendant le naufrage (il en existe une version française, Plus près de toi, mon Dieu); cela fait aussi partie des hymnes citées par Charles Ives dans sa 4ᵉ Symphonie.

Merci Benedictus pour m'avoir répondu si rapidement.
Ce thème est très beau, solennel, ça joue dans le film alors que le navire sombre, les membres du quatuor à cordes (ou trio) entament cet hymne magnifique, et tu as piqué ma curiosité pour l'écouter dans la version de Ives et sa Quatrième Symphonie.
Si je peux trouver un CD avec 'The Unanswered Question', ça serait super ...

Roussel : Symphonie n°3 (Munch)

Ravélavélo a écrit:

Merci Benedictus pour m'avoir répondu si rapidement.  

De rien!

Ravélavélo a écrit:

et tu as piqué ma curiosité pour l'écouter dans la version de Ives et sa Quatrième Symphonie.
Si je peux trouver un CD avec 'The Unanswered Question', ça serait super ...

Ma version préférée de la 4ᵉ de Ives, c'est Ozawa / Boston chez DG (c'est sorti dans différentes collections économiques), mais il n'y a pas The Unanswered Question dessus (mais de très belles version de Central Park in the Dark par Ozawa et les Three Places in New England par Tilson Thomas - les deux avec Boston.)
Les versions de la 4ᵉ de Ives (avec le Chicago Symphony chez Sony, avec le San Francisco Symphony chez le label de l'orchestre) sont intéressantes, parce qu'elles présentent en annexe les différentes hymnes citées dans la symphonie - mais pas de Unanswered Question en complément (respectivement les 1ᵉ et 3ᵉ Symphonies.)
Il existe un disque avec le couplage 4ᵉ Symphonie / Unanswered Question par Dohnányi et Cleveland (chez Decca, avec Amériques de Varèse) - je ne connais pas ce disque, mais Dohnányi / Cleveland, ça ne peut pas être mauvais.

Charles Ives
* The Unanswered Question
Philharmonie de New York
Leonard Bernstein

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Merci Benedictus pour m'avoir répondu si rapidement.  

De rien!

Ravélavélo a écrit:

et tu as piqué ma curiosité pour l'écouter dans la version de Ives et sa Quatrième Symphonie.
Si je peux trouver un CD avec 'The Unanswered Question', ça serait super ...

Ma version préférée de la 4ᵉ de Ives, c'est Ozawa / Boston chez DG (c'est sorti dans différentes collections économiques), mais il n'y a pas The Unanswered Question dessus (mais de très belles version de Central Park in the Dark par Ozawa et les Three Places in New England par Tilson Thomas - les deux avec Boston.)
Les versions de la 4ᵉ de Ives (avec le Chicago Symphony chez Sony, avec le San Francisco Symphony chez le label de l'orchestre) sont intéressantes, parce qu'elles présentent en annexe les différentes hymnes citées dans la symphonie - mais pas de Unanswered Question en complément (respectivement les 1ᵉ et 3ᵉ Symphonies.)
Il existe un disque avec le couplage 4ᵉ Symphonie / Unanswered Question par Dohnányi et Cleveland (chez Decca, avec Amériques de Varèse) - je ne connais pas ce disque, mais Dohnányi / Cleveland, ça ne peut pas être mauvais.

Oui, c'est ce que je constate: je connais déjà Unanswered Question dans l'excellente version Bernstein que j'écoute en ligne.
Je peux donc miser sur un autre CD pour la Quatrième, selon ce qui est disponible, merci pour tes suggestions, Osawa ne semble pas disponible à l'heure actuelle, je dois fouiller et je peux écouter en ligne pour satisfaire ma curiosité.

P. S. Il y a deux versions pour Unanswered Question par Bernstein avec le même orchestre, ma préférence va pour celle sur CBS/Sony.

• Franck: Prélude, Fugue et Variation, op.18. Trois Chorals pour grand orgue:

Olivier Latry (grandes-orgues de Notre-Dame de Paris)
Paris, XII.2003
DG

Très beau disque. Mais est-ce que quelqu’un pourrait me recommander une intégrale avec un instrument aux timbres et aux textures plus affirmés? Spontanément, dans ce que j’ai vu, je pencherais plutôt pour Murray à Saint-Sernin (un des rares Cavaillé-Coll que j’aime vraiment bien), chez Teldec.

Karlheinz Stockhausen : Gruppen (1955–57)
London Symphony Orchestra
Simon Rattle, Matthias Pintscher, Duncan Ward
(Tate Modern, 30.06.18)

Il date de quand, cet enregistrement? Il se trouve où?

il date de 2018, par contre j’ai édité mon message, c’est le concert de Londres et non celui de Lucerne, donc sans l’orchestre du festival.
et il se trouve sur mon disque dur bien sûr (diffusé à la BBC).

https://www.tate.org.uk/whats-on/tate-modern/performance/stockhausen

Wolfgang Rihm : Jagden und Formen (1995–2001/2008)
Ensemble Modern (George Benjamin)
(Musikfest Berlin, 3.09.20)

C'est dense ce truc.

Ravélavélo a écrit:

En complément de programme sur mon CD de Carl Nielsen (Symphonie no.3/Bostock), la dernière oeuvre s'intitule ' Paraphrase sur ' Nearer, My God, To Thee ' ; je reconnais ce thème pour l'avoir entendu dans le film Titanic, , mais là, j'en suis pas sûr à 100 % ...

Benedictus a écrit:

C'est très vraisemblable: Nearer, My God, to Thee, c'est l'hymne qui a, dit-on, été jouée par l'orchestre du Titanic pendant le naufrage (il en existe une version française, Plus près de toi, mon Dieu); cela fait aussi partie des hymnes citées par Charles Ives dans sa 4ᵉ Symphonie.

Ces hymnes constituent un pilier du répertoire liturgique anglo-saxon : on n'en est pas forcément conscients en France, mais elles sont aussi bien connues que Joseph est bien marié ou Il est né le divin enfant, et innervent souterrainement toute une partie du répertoire. À l'orgue en particulier (aux Pays-Bas, en Angleterre, aux USA…), beaucoup de pièces ou d'improvisations sont en réalité des variations ou des paraphrases sur ces thèmes.

Beethoven: Sonates n° 29, 30, 31 et 32 (Stephen Kovacevich) .

Bruckner: Symphonie n° 7 (Orchestre de la Radio de Cologne, Wand) .

Dans la logique du reste de son intégrale, Wand allège les textures, adopte des tempi assez vifs et relance sans cesse le discours, en évitant à tout prix le statisme souvent de mise chez beaucoup d'autres chefs. En un mot, il évite de « wagnériser » cette partition et le résultat est remarquable .

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

En complément de programme sur mon CD de Carl Nielsen (Symphonie no.3/Bostock), la dernière oeuvre s'intitule ' Paraphrase sur ' Nearer, My God, To Thee ' ; je reconnais ce thème pour l'avoir entendu dans le film Titanic, , mais là, j'en suis pas sûr à 100 % ...

Benedictus a écrit:

C'est très vraisemblable: Nearer, My God, to Thee, c'est l'hymne qui a, dit-on, été jouée par l'orchestre du Titanic pendant le naufrage (il en existe une version française, Plus près de toi, mon Dieu); cela fait aussi partie des hymnes citées par Charles Ives dans sa 4ᵉ Symphonie.

Ces hymnes constituent un pilier du répertoire liturgique anglo-saxon : on n'en est pas forcément conscients en France, mais elles sont aussi bien connues que Joseph est bien marié ou Il est né le divin enfant, et innervent souterrainement toute une partie du répertoire. À l'orgue en particulier (aux Pays-Bas, en Angleterre, aux USA…), beaucoup de pièces ou d'improvisations sont en réalité des variations ou des paraphrases sur ces thèmes.

Merci David ,
tout le monde peut fredonner cette mélodie et se la mémoriser facilement. Avec en prime la scène du film dans laquelle elle est jouée, l'impact du visuel, elle marque davantage les esprits.

J’écoute le disque Chopin de Béatrice Rana (Études op.25 et Scherzi), qui vient de paraître chez Warner, et c’est assez merveilleux.
Quel piano magnifique…

Messiaen: Poèmes pour Mi/Daviet, Nagano

+

Mathias Spahlinger : Doppelt bejaht, études pour orchestre sans chef (2009)
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg

*

Brice Pauset : Eleusis (An Hölderlin) pour soprano, clarinette et piano (1997)
Accroche Note

Brice Pauset : Six préludes pour clavecin (1999)
Brice Pauset

Brice Pauset : Cinq canons pour piano (1990–2002)
Nicolas Hodges

Carl Nielsen
* Symphonie no.4 'L'Inextinguible'
San Francisco Symphony
Herbert Blomstedt (Decca, 1988)

Elisabeth Lutyens (1906–1983) :
Seven Preludes for Piano op. 126 (1978)
The Great Seas op. 132 (1979)
Five Impromptus op. 116 (1977)
Plenum I op. 86 (1972)
La natura dell’acqua op. 154 (1981)

Martin Jones, piano

Roussel : Le Festin de l'Araignée (Martinon)

lulu a écrit:

il date de 2018, par contre j’ai édité mon message, c’est le concert de Londres et non celui de Lucerne, donc sans l’orchestre du festival.
et il se trouve sur mon disque dur bien sûr (diffusé à la BBC).

https://www.tate.org.uk/whats-on/tate-modern/performance/stockhausen

J'ai été au concert de Lucerne, premier rang à quelques mètres de Rattle qui dirigeait l'orchestre 2.

Escaich: Après l'aurore/Quatuor Tchalik

+

Escaich: Short stories/Tchalik

Ben. a écrit:

J’écoute le disque Chopin de Béatrice Rana (Études op.25 et Scherzi), qui vient de paraître chez Warner, et c’est assez merveilleux.
Quel piano magnifique…

Oui! Ce n'est pas a priori l'option que je privilégie chez Chopin, un piano ample et luxuriant, mais quelles couleurs! Ça me convainc totalement.

Pour les Scherzi, ce peut être intéressant de comparer avec l'enregistrement tout aussi récent de Seog-Jin Cho, dans une optique plus décantée.

Cho, au disque comme en salle, j'ai jamais trouvé ça très intéressant (à part quand il accompagne du lied).

Le disque Chopin paru il y a quelque temps (pas le même, donc) m'avait même assez rebuté par sa froideur et son peur de surprise.

Tu aimes ? Tu as des conseils de perspective / ajustement des attentes pour apprécier ?

Aujourd’hui:

• Christfried Schmidt: Munch-Musik (1980) Orchesterstücke nach Graphiken von Edvard Munch¹. Orchestermusik I (1985)²:

Christian Kluttig¹, Max Pommer² / Rundfunksinfonieorchester Leipzig
Leipzig, X.1983¹, II.1988²
Wergo

Signalé par lulu il y a quelques jours: effectivement impressionnant (et j’ai énormément aimé.) Effectivement du bel expressionnisme atonal menaçant, bien germanique, avec un sens remarquable des timbres orchestraux (c’est très schoenbergien, ai-je trouvé: le langage et l’expression de la Begleitmusik et les couleurs de Pièces pour orchestre) - mais pas forcément si discontinu que ça, ai-je cependant trouvé; enfin, si pour la Munch-Musik (mais la construction veut ça: une série de sept vignettes - dont une avec une citation tristanienne étonnante mais bienvenue - comme cloisonnées, et festonnées de Ritornelle, sur le modèle des Tableaux d’une exposition), mais j’ai trouvé au contraire qu’il y avait dans Orchestermusik I un sens très assertif du discours.

• Dandrieu: Magnificat du premier ton (ré mineur). Tierce en taille en La Majeur. Muzète en Sol Majeur. Magnificat du deuxième ton (sol mineur):

Jean-Baptiste Robin (grand orgue de la Chapelle Royale)
Versailles, VII.2019
Château de Versailles

Je n’ai pas plus accroché que ça: je ne sais pas si c’est l’instrument (ou l’acoustique, peut-être, davantage que l’instrument?), l’interprète ou les œuvres. Peut-être un peu les trois, en fait.

Benedictus a écrit:

mais pas forcément si discontinu que ça, ai-je cependant trouvé; enfin, si pour la Munch-Musik (mais la construction veut ça: une série de sept vignettes - dont une avec une citation tristanienne étonnante mais bienvenue - comme cloisonnées, et festonnées de Ritornelle, sur le modèle des Tableaux d’une exposition), mais j’ai trouvé au contraire qu’il y avait dans Orchestermusik I un sens très assertif du discours.

en fait, j'ai ajouté ce terme à mon message par après, car je me suis dis que ma formulation pouvait suggérer tout autre chose comme genre de musique.
en disant discontinu, je pensais en fait à la quasi absence de mélodies continues, l'impression d'une note - un timbre, etc., mais effectivement à un niveau supérieur tout ça est pris dans une étonnante continuité discursive, je suis tout à fait d'accord.

En tout cas, merci d'avoir attiré mon attention sur ce compositeur, c'est tout à fait du contemporain-allemand-pour-moi (malheureusement, ça semble être la seule monographie...)

Benedictus a écrit:

Aujourd’hui:

• Dandrieu:

Jean-Baptiste Robin (grand orgue de la Chapelle Royale)
Versailles, VII.2019
Château de Versailles

Je n’ai pas plus accroché que ça: je ne sais pas si c’est l’instrument (ou l’acoustique, peut-être, davantage que l’instrument?), l’interprète ou les œuvres. Peut-être un peu les trois, en fait.

Oui, ni le compositeur le plus pour toi, ni l'association instrument-organiste le plus typé.

Benedictus a écrit:

En tout cas, merci d'avoir attiré mon attention sur ce compositeur, c'est tout à fait du contemporain-allemand-pour-moi (malheureusement, ça semble être la seule monographie...)

y en a apparemment un autre, mais qui semble très confidentiel.
et un microsillon Nova.

*

Reiner Bredemeyer : Serenade 3 pour 8 instruments (1972)
Reiner Bredemeyer : Septett 80 pour 7 instruments (1980)
Reiner Bredemeyer : Sinfonie pour 9 instruments (1974) : III, IV

Gruppe Neue Musik Hanns Eisler

Roussel : Symphonie n°2 (Martinon)

DavidLeMarrec a écrit:

Cho, au disque comme en salle, j'ai jamais trouvé ça très intéressant (à part quand il accompagne du lied).

Le disque Chopin paru il y a quelque temps (pas le même, donc) m'avait même assez rebuté par sa froideur et son peur de surprise.

Tu aimes ?  Tu as des conseils de perspective / ajustement des attentes pour apprécier ?

J'ai clairement moins aimé que Rana, qui est totalement subjuguante.
Mais j'ai trouvé ça plutôt intéressant, dans une optique plutôt cérébrale. On est plus du côté de Pollini, quelque chose d'assez clair et anguleux, des tempi extrêmement rapides aussi. Mais je comprends le reproche de froideur, qui en est le revers. J'ai trouvé ces Scherzi intéressants, sans être pour autant des références. En revanche le concerto est assez ordinaire.

Je n'ai rien écouté d'autre de ce pianiste. Je suis curieux de ses Debussy.

Bruckner: Symphonie n° 8 (Orchestre de la Radio de Cologne, Wand) .

Sans être tout à fait inoubliable, cette Huitième m'a beaucoup plu, en tout cas bien plus que le remake berlinois.

Anaxagore a écrit:

Sans être tout à fait inoubliable, cette Huitième m'a beaucoup plu, en tout cas bien plus que le remake berlinois.

D'une manière générale, tous les remakes berlinois (enfin: ceux avec les Philharmoniker, les live avec le DSO sont épatants) de Wand sont très décevants.

Pour la seule 8ᵉ, il existe encore d'autres live publiés officiellement - au moins deux avec l'Orchestre de la NDR (il faut absolument éviter celui qui a été enregistré dans la cathédrale de Lübeck: l'énorme réverbération le rend quasi inécoutable - en revanche, je me souviens avoir beaucoup aimé celui qui a été capté à la Musikhalle de Hambourg), peut-être un troisième publié par Hänssler (je n'ai pas vérifié les dates); une version avec les Münchner Philharmoniker (Hänssler aussi.) Et avant l'intégrale avec la Radio de Cologne, Wand avait gravé une version studio avec le Gürzenich dans les années 70 (je l'avais en microsillon Harmonia Mundi - j'en garde un très bon souvenir; apparemment ça a été réédité chez Acanta.)

Anaxagore a écrit:

Bruckner: Symphonie n° 8 (Orchestre de la Radio de Cologne, Wand) .

Sans être tout à fait inoubliable, cette Huitième m'a beaucoup plu, en tout cas bien plus que le remake berlinois.

Les cuivres ne font pas semblant dans cette version...

Eusèbe a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cho, au disque comme en salle, j'ai jamais trouvé ça très intéressant (à part quand il accompagne du lied).

Le disque Chopin paru il y a quelque temps (pas le même, donc) m'avait même assez rebuté par sa froideur et son peur de surprise.

Tu aimes ?  Tu as des conseils de perspective / ajustement des attentes pour apprécier ?

J'ai clairement moins aimé que Rana, qui est totalement subjuguante.
Mais j'ai trouvé ça plutôt intéressant, dans une optique plutôt cérébrale. On est plus du côté de Pollini, quelque chose d'assez clair et anguleux, des tempi extrêmement rapides aussi. Mais je comprends le reproche de froideur, qui en est le revers. J'ai trouvé ces Scherzi intéressants, sans être pour autant des références. En revanche le concerto est assez ordinaire.

Je n'ai rien écouté d'autre de ce pianiste. Je suis curieux de ses Debussy.

Merci. (Je l'ai formulé poliment, mais il ne m'avait vraiment pas intéressé du tout comme soliste. Et en concert, l'hystérie du fan-club coréen nourrit les doutes sur l'exposition privilégiée d'un artiste visant à séduire une cible. )

Tout le monde me dit le plus grand bien de Rana, mais pour l'instant elle n'a pas enregistré de musique française interlope ni de musique soviétique (ni de bizarreries diverses), donc je repousse le moment de la découvrir… Trop à écouter ou réécouter !

(Et si je dois mettre un Chopin, comme ce n'est pas souvent, je risque fort de retourner à mes doudous Magaloff ou Ohlsson…)

Benedictus a écrit:

Anaxagore a écrit:

Sans être tout à fait inoubliable, cette Huitième m'a beaucoup plu, en tout cas bien plus que le remake berlinois.

D'une manière générale, tous les remakes berlinois (enfin: ceux avec les Philharmoniker, les live avec le DSO sont épatants) de Wand sont très décevants.

Pour la seule 8ᵉ, il existe encore d'autres live publiés officiellement - au moins deux avec l'Orchestre de la NDR (il faut absolument éviter celui qui a été enregistré dans la cathédrale de Lübeck: l'énorme réverbération le rend quasi inécoutable - en revanche, je me souviens avoir beaucoup aimé celui qui a été capté à la Musikhalle de Hambourg), peut-être un troisième publié par Hänssler (je n'ai pas vérifié les dates); une version avec les Münchner Philharmoniker (Hänssler aussi.) Et avant l'intégrale avec la Radio de Cologne, Wand avait gravé une version studio avec le Gürzenich dans les années 70 (je l'avais en microsillon Harmonia Mundi - j'en garde un très bon souvenir; apparemment ça a été réédité chez Acanta.)

Ta connaissance de la discographie brucknérienne est épatante (mais comment faites-vous pour écouter tout ça ? ). Je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir tous ces live. Je prends donc note de tes conseils pour mes écoutes futures (mais ma priorité sera d'écouter l'intégrale par Andreae). Merci beaucoup Benedictus.