Playlist (152)

*

Marko Nikodijević (*1980) : cvetić, kućica.../la lugubre gondola pour orchestre (2009)
Alexey Sioumak (*1976) : Il pianista è sempre solo pour ensemble (2020)
Alexey Retinsky (*1986) : Krauseminze pour soprano et orchestre de chambre (2020)

Johanna Zimmer,  soprano
SWR Symphonieorchester (Teodor Currentzis)

J'ai déjà vu ce concert filmé lors du festival de Donaueschingen (édition 2020) meow.

Mais très franchement, je ne sais plus ce qui m'a le plus touchée...

Edison Denisov : Symphonie nº 2 (1996)
Edison Denisov : Peinture (1970)

ГАСО (Vladimir Jurowski)

Joseph Marx : Ein Herbstsymphonie (1921)
Grand Orchestre de Graz
Michel Swierczewski
Enregistrement Live du 25 octobre 2005

J'ai arrêté à la fin du 2e mouvement ; 'y a pas de thème intelligible dans cette guimauve, désolée.

Je partage tes réserves. L'univers sonore est fortement addictif au premier abord, puis faute d'éléments saillants ça finit par tourner à la complaisance et au délayage.
Je l'ai déjà dit ici, mais je crois qu'avec son Pelleas et Melisande, Schoenberg est parvenu à parachever la tentative de Marx avec cette Herbstsymphonie.
AMHA, bien sûr.

Aubert : Offrande / Dryade / Le tombeau de Chateaubriant - Philharmonie de Rhénanie-Palatinat, Leif Segerstam
➥ Pas réécouté depuis des années. Ça confirme le souvenir que j'en avais : Dryade et Le tombeau de Chateaubriant ne sont pas incontournables, en revanche Offrande est magnifique.

Sibelius : Symphonies n° 1, 2 & 3 - Oslo Philharmonic, Klaus Mäkelä

J. S. Bach
* Concerto BWV 1065
Pinnock/Gilbert/Mortensen/Kraemer, clavecins
English Concert (Archiv)

Sibelius: Symphonie n°6/Mäkelä

Chostakovitch : Symphonie n°11 (Kondrachine)

Beethoven et ses contemporains
Musique pour mandoline bresciane et pianoforte
Ludwig van Beethoven* (1770-1827)
• Andante avec variations en ré majeur, WoO 44/b Variations pour la mandoline et clavecin
• Sonatine en ut majeur, WoO 44/a
• Sonatine en ut mineur, WoO 43/a
• Adagio ma non troppo en mi bémol majeur WoO 43/b pour la belle J. (pas trouvé en organologie)
Bartolomeo Bortolazzi** (1773-1846)
• Sonate en ré majeur, Op. 9 (Leipzig - ca. 1804)
Sonate pour le piano-forte avec accompagnement d’une mandoline ou violon
Johann Nepomuk Hummel** (1778-1837)
• Grande Sonate en ut majeur, Op. 37a (Vienna, ca. 1810)

Raffaele La Ragione,  mandoline
Marco Crosetto, pianoforte
* Paul McNulty (Divisov, 2004) d'après Anton Walter, 1792.
** Paul McNulty (Divisov, 2010) d'après Conrad Graf

pour LVB et Hummel et les alliages de sonorité entre mandoline et pianoforte

Chostakovitch - Concertos pour Violon Nos. 1 & 2 (Sladkovsky / Dogadin & Milyukov)



Moins convaincu qu'avec le premier concerto pour piano : les solistes souffrent de la comparaison avec les versions Oïstrakh que je connais par cœur, difficile de passer après. Ce sont deux concertos que j'aime beaucoup et j'ai pris du plaisir à l'écoute mais j'avais une petite sensation de manque, comme si les violonistes étaient trop sages (la prise de son doit jouer aussi, ici l'orchestre et le violon sont équilibrés alors que les anciennes prises de son valorisent énormément le soliste).

arnaud bellemontagne a écrit:

Je partage tes réserves. L'univers sonore est fortement addictif au premier abord, puis faute d'éléments saillants ça finit par tourner à la complaisance et au délayage.
Je l'ai déjà dit ici, mais je crois qu'avec son Pelleas et Melisande, Schoenberg est parvenu à parachever la tentative de Marx avec cette Herbstsymphonie.
AMHA, bien sûr.

Je suis parfaitement du même avis que toi à la fois sur Pelleas und Melisande et la Herbstsymphonie.

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°11 (Kondrachine)

Ça pulse chez toi.

Анастасия231 a écrit:

Joseph Marx : Ein Herbstsymphonie (1921)
Grand Orchestre de Graz
Michel Swierczewski
Enregistrement Live du 25 octobre 2005

J'ai arrêté à la fin du 2e mouvement ; 'y a pas de thème intelligible dans cette guimauve, désolée.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je partage tes réserves. L'univers sonore est fortement addictif au premier abord, puis faute d'éléments saillants ça finit par tourner à la complaisance et au délayage.
Je l'ai déjà dit ici, mais je crois qu'avec son Pelleas et Melisande, Schoenberg est parvenu à parachever la tentative de Marx avec cette Herbstsymphonie.
AMHA, bien sûr.

Vous passez à côté de l'oeuvre, voilà tout. C'est bien dommage, car dans le genre ça me semble un sommet (et supérieur à celui de Schoenberg, car plus original).

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Joseph Marx : Ein Herbstsymphonie (1921)
Grand Orchestre de Graz
Michel Swierczewski
Enregistrement Live du 25 octobre 2005

J'ai arrêté à la fin du 2e mouvement ; 'y a pas de thème intelligible dans cette guimauve, désolée.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je partage tes réserves. L'univers sonore est fortement addictif au premier abord, puis faute d'éléments saillants ça finit par tourner à la complaisance et au délayage.
Je l'ai déjà dit ici, mais je crois qu'avec son Pelleas et Melisande, Schoenberg est parvenu à parachever la tentative de Marx avec cette Herbstsymphonie.
AMHA, bien sûr.

Vous passez à côté de l'oeuvre, voilà tout. C'est bien dommage, car dans le genre ça me semble un sommet (et supérieur à celui de Schoenberg, car plus original).

Dis Cololi, tu ne serais pas un peu communiste orthodoxe par hasard ?

J'adore autant Karl que Joseph !

R.Strauss : Ein Heldenleben - SWR, François-Xavier Roth
--> Je ne suis pas toujours fan de Roth (ce qui ne m'empêche pas d'avoir de la considération pour son travail de fond), mais ses Strauss, c'est vraiment quelque chose.

Sibelius : Symphonie n°4 - Oslo Philharmonic, Klaus Mäkelä

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Joseph Marx : Ein Herbstsymphonie (1921)
Grand Orchestre de Graz
Michel Swierczewski
Enregistrement Live du 25 octobre 2005

J'ai arrêté à la fin du 2e mouvement ; 'y a pas de thème intelligible dans cette guimauve, désolée.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je partage tes réserves. L'univers sonore est fortement addictif au premier abord, puis faute d'éléments saillants ça finit par tourner à la complaisance et au délayage.
Je l'ai déjà dit ici, mais je crois qu'avec son Pelleas et Melisande, Schoenberg est parvenu à parachever la tentative de Marx avec cette Herbstsymphonie.
AMHA, bien sûr.

Vous passez à côté de l'oeuvre, voilà tout. C'est bien dommage, car dans le genre ça me semble un sommet (et supérieur à celui de Schoenberg, car plus original).

Heu...Pelleas date de 1905 et la Herbstsymphonie de 1922, donc pour l'originalité....
Quand à la supériorité, bon là c'est une question éminemment subjective.Toutefois, formellement parlant, je crois que Schoenberg laisse Marx (très)loin derrière, AMHA.

Hadley : The Trees so high (Handley)
Dutilleux : Le Loup (Rophé)

Quel rapport avec la date ?

Pelleas c'est très bien, mais c'est post-wagnérien. Marx aussi d'une certaine façon ... sauf qu'il a son langage à lui, tout à fait original. Schoenberg aura le sien évidemment ... mais après Pelleas.

C'est bizarre, je trouve au contraire (et Dieu seul sait que je ne suis pas une wagnérienne convaincue) Pelleas und Melisande bien plus original que la Symphonie d'Automne de Marx, et ce en dépit des dates. Il y a une architectonique structurelle d'une richesse peu commune dans le poème symphonique de Schœnberg, sans parler de son travail ingénieux sur la transformation des thèmes et motifs principaux à travers toute l'œuvre (il y en a pleins et ils restent intelligibles, eux !) ; densité contrapuntique oblige. Par ailleurs, son langage est déjà expressionniste (d'une certaine façon) et préfigure étonnamment ([mode tonal on/]) sa première période de maturité (c. 1908-1917).

Stanlea a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je l'ai déjà dit ici, mais je crois qu'avec son Pelleas et Melisande, Schoenberg est parvenu à parachever la tentative de Marx avec cette Herbstsymphonie.
AMHA, bien sûr.

arnaud bellemontagne a écrit:

Heu...Pelleas date de 1905 et la Herbstsymphonie de 1922, donc pour l'originalité....

Parachevé formellement.

@Anastasia231 : bien résumé

Pelleas fait montre d'une densité contrapuntique singulière qu'on trouve dans toutes les grandes oeuvres de Scheonberg. C'est une oeuvre très personnelle.

Thomasl47 a écrit:

Chostakovitch - Concertos pour Violon Nos. 1 & 2 (Sladkovsky / Dogadin & Milyukov)



Moins convaincu qu'avec le premier concerto pour piano : les solistes souffrent de la comparaison avec les versions Oïstrakh que je connais par cœur, difficile de passer après. Ce sont deux concertos que j'aime beaucoup et j'ai pris du plaisir à l'écoute mais j'avais une petite sensation de manque, comme si les violonistes étaient trop sages (la prise de son doit jouer aussi, ici l'orchestre et le violon sont équilibrés alors que les anciennes prises de son valorisent énormément le soliste).

J'ai eu également cette 《petite sensation de manque》 à l'écoute récente des deux concertos sous l'archet de Maxim Vengerov ; un soliste qui a pourtant une personnalité forte et une présence intense dans son jeu. En fait, je pense que l'un des principaux problèmes c'est qu'après la génération de David Oïstrakh, et accessoirement la disparition progressive de "l'ancienne école" du violon, on se retrouve avec des interprètes qui entretiennent trop bien leur instrument (d'où une sonorité généralement plus claire et lumineuse, presque métallique - ça n'a rien à avoir avec les cordes en boyau, Oïstrakh jouait déjà sur des cordes en acier dans les concertos de Chostakovitch) et "préciorisent" (oulà, voilà un verbe bien barbare ! ) leur jeu à l'extrême, y compris dans un répertoire nécessitant un large spectre du pathos. De plus, la question de la prise de son énoncée précédemment n'est pas négligeable car elle participe à l'amplification du phénomène ; on veut que tout soit propre alors on nettoie les fréquences basses aphon, on n'aimerait pas que le soliste ait le monopole sur l'orchestre alors on trafique le volume de sa piste, etc... c'est dommage.

Mieczysław Weinberg : Symphonie N° 16 Op. 131 (1981)
Orchestre Symphonique National de la Radio de Katowice
Gabriel Chmura
Studio Chandos 2006 (Première Mondiale)

Dernière symphonie "personnelle" de Weinberg avant sa fameuse trilogie consacrée à la mémoire de la Grande Guerre Patriotique. Une symphonie en un mouvement à l'instar des 13e et 14e ; elle exploite davantage les ensembles multi-solistes de l'orchestre (style concerto grosso) avec un piano obbligato parfois bien présent, ce qui donne à l'œuvre une dimension nostalgique assez déroutante qui préfigure déjà la 21e symphonie "Kaddish". Une autre symphonie "bizarre" du compositeur... cependant, contrairement à la 13e, ici la comparaison avec d'autres œuvres du répertoire soviétique est quasi nulle. Je dirais même que c'est probablement la plus polonaise de ses symphonies ; n'en déplaise aux amateurs de la 8e symphonie "Les Fleurs Polonaises" composée en 1964, un autre remake de "Babi Yar". Dans certains passages, j'ai la sensation d'entendre le Lutosławski de la dernière période.

Mieczysław Weinberg : Symphonie N° 14 Op. 117 (1977)
Orchestre Symphonique National de la Radio de Katowice
Gabriel Chmura
Studio Chandos 2006

Pourquoi diable Chmura dirige-t-il ce chef-d'œuvre comme une vulgaire musique d'ammeublement ?

@Anastasia : C'est curieux, dans les pérégrinations des uns et des autres dans les symphonies de Weinberg, je ne vois jamais passer l'écoute de la 3ème. Pourtant j'adore cette symphonie; ma préférée avec la 6ème à ce jour. Mais il faut que je me repenche sur celles à deux chiffres que tu évoques.

Ici :
Sibelius : Symphonie n°1 - BBC national orchestra of Wales, Thomas Søndergård
****

Iskender a écrit:

@Anastasia : C'est curieux, dans les pérégrinations des uns et des autres dans les symphonies de Weinberg, je ne vois jamais passer l'écoute de la 3ème. Pourtant j'adore cette symphonie; ma préférée avec la 6ème à ce jour. Mais il faut que je me repenche sur celles à deux chiffres que tu évoques.

Pour ma défense, je n'ai pas en ma possession le disque Chandos avec la 3e par Thord Svedlund et l'orchestre symphonique de Göthenbourg.
D'ailleurs, j'écoute assez rarement les trois premières car elles représentent plus ou moins ce que j'aime le moins dans la musique soviétique (le réalisme socialiste parsemé de folklorisme mi-juif mi-moldave). À partir de la 4e, je ressens une maturation du style et du langage qui le caractériseront jusqu'au milieu des années 1980. Quant à la 6e, je l'ai bien écoutée quatre ou cinq fois depuis mon dernier poste à son sujet ; c'est une œuvre très attachante.
Si tu souhaites te repencher sur ses symphonies à deux chiffres, les 10e, 12e et 14e sont prioritaires.

Анастасия231 a écrit:

Si tu souhaites te repencher sur ses symphonies à deux chiffres, les 10e, 12e et 14e sont prioritaires.

Pourtant Roupoil étaiyt assez sceptique

ici

Анастасия231 a écrit:

C'est bizarre, je trouve au contraire (et Dieu seul sait que je ne suis pas une wagnérienne convaincue) Pelleas und Melisande bien plus original que la Symphonie d'Automne de Marx, et ce en dépit des dates. Il y a une architectonique structurelle d'une richesse peu commune dans le poème symphonique de Schœnberg, sans parler de son travail ingénieux sur la transformation des thèmes et motifs principaux à travers toute l'œuvre (il y en a pleins et ils restent intelligibles, eux !) ; densité contrapuntique oblige. Par ailleurs, son langage est déjà expressionniste (d'une certaine façon) et préfigure étonnamment ([mode tonal on/]) sa première période de maturité (c. 1908-1917).

Excuse moi ... mais tu n'as même pas écouté 1 fois en entier l'oeuvre de Marx
Et au passage ... j'ai fait la même chose que toi quand j'ai découvert l'oeuvre, à savoir arrêter en plein milieu.
Mon objectif ... ce n'est pas taper sur Pelleas ... puisque j'aime beaucoup et que j'encourage sans pb ceux qui ne connaitraient pas l'oeuvre à l'écouter.
Je réponds juste car je veux contrebalancer ce qui peut être dit ... histoire de ne pas dissuader des personnes de découvrir l'oeuvre.
A la même époque que Pelleas ... personnellement je préfère l'adagio de la 10° de Mahler (certes là encore c'est parce que je place extrêmement haut cette oeuvre ... pas que Pelleas soit bas).

Bruno Luong a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Si tu souhaites te repencher sur ses symphonies à deux chiffres, les 10e, 12e et 14e sont prioritaires.

Pourtant Roupoil était assez sceptique

ici

Je ne suis pas Roupoil et je ne suis pas sceptique (de plus je ne partage pas ses avis à 85% concernant Weinberg alors).    

Évidemment, si on écoute les versions modernes chez Chandos ou Naxos, on a effectivement de quoi être déçu...

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

C'est bizarre, je trouve au contraire (et Dieu seul sait que je ne suis pas une wagnérienne convaincue) Pelleas und Melisande bien plus original que la Symphonie d'Automne de Marx, et ce en dépit des dates. Il y a une architectonique structurelle d'une richesse peu commune dans le poème symphonique de Schœnberg, sans parler de son travail ingénieux sur la transformation des thèmes et motifs principaux à travers toute l'œuvre (il y en a pleins et ils restent intelligibles, eux !) ; densité contrapuntique oblige. Par ailleurs, son langage est déjà expressionniste (d'une certaine façon) et préfigure étonnamment ([mode tonal on/]) sa première période de maturité (c. 1908-1917).

Excuse moi ... mais tu n'as même pas écouté 1 fois en entier l'oeuvre de Marx
Et au passage ... j'ai fait la même chose que toi quand j'ai découvert l'oeuvre, à savoir arrêter en plein milieu.
Mon objectif ... ce n'est pas taper sur Pelleas ... puisque j'aime beaucoup et que j'encourage sans pb ceux qui ne connaitraient pas l'oeuvre à l'écouter.
Je réponds juste car je veux contrebalancer ce qui peut être dit ... histoire de ne pas dissuader des personnes de découvrir l'oeuvre.
A la même époque que Pelleas ... personnellement je préfère l'adagio de la 10° de Mahler (certes là encore c'est parce que je place extrêmement haut cette oeuvre ... pas que Pelleas soit bas).

Quand je n'aime pas une œuvre que je découvre je m'arrête après une minute maximum. Là, j'ai tenu jusqu'à la coda du 2e mouvement (ce "plouf" à la fin m'a malheureusement dissuadée de continuer), c'est déjà pas si mal !
L'adagio de la 10e est un sommet, personne ne mettra cela en doute. M'enfin la même époque que Pelleas und Melisande, Mahler bossait sur sa 6e et les Kindertotenlieder, recontextualisons...

Johannes Brahms
* Concerto no.1
Arrau / Haitink / Amsterdam (Philips)

Berg: Wozzeck/DVD Currentzis-Tcherniakov



Exceptionnel.

Sibelius: Symphonie n°4/Rouvali (vidéo)

+

https://www.gso.se/en/gsoplay/video/symphony-no-4-3/

Chostakovitch - Concertos pour violoncelle Nos.1 & 2 (Sladkovsky / Buzlov & Ramm)



Belles versions de ces deux concertos, surtout le premier. Je ressors de l'écoute moins frustré qu'avec les concertos pour violon mais je suis aussi moins attaché aux versions historiques de Rostropovitch qu'à celles d'Oïstrakh.

Les versions qui tournent le plus actuellement chez moi sont même des versions récentes : celles de Marc Coppey avec le chef d'orchestre Lawrence Foster. Je trouve qu'on est un cran en dessous ici mais j'ai beaucoup apprécié le moment malgré tout.

Il me reste à écouter le concerto pour piano n°2 mais je l'apprécie peu donc ça attendra. Dans l'ensemble un beau coffret avec notamment un excellent concerto pour piano n°1 (peut-être ma version préférée même si je n'en ai pas énormément) et globalement de belles versions modernes qui permettent de relancer l'intérêt pour ces concertos.

Ravélavélo a écrit:

Johannes Brahms
* Concerto no.1
Arrau / Haitink / Amsterdam (Philips)

MA version.

Анастасия231 a écrit:

De plus, la question de la prise de son énoncée précédemment n'est pas négligeable car elle participe à l'amplification du phénomène ; on veut que tout soit propre alors on nettoie les fréquences basses aphon, on n'aimerait pas que le soliste ait le monopole sur l'orchestre alors on trafique le volume de sa piste, etc... c'est dommage.

Après généralement j'aime ces prises de son équilibrée qui permettent de mettre en valeur des parties orchestrales qui ont aussi leur intérêt mais il faut avouer que le son puissant et hargneux d'Oïstrakh a tendance à me manquer ici, je n'ai pas trouvé de version moderne qui fassent au moins jeu égal. J'avais bien aimé Batiashvili / Salonen mais finalement je n'y reviens quasiment jamais, je devrais peut-être essayer Ibragimova / Jurowski dont on dit le plus grand bien.

arnaud bellemontagne a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Johannes Brahms
* Concerto no.1
Arrau / Haitink / Amsterdam (Philips)

MA version.

Oui, la mienne aussi, tout comme dans le concerto l'Empereur de Beethoven.

Xavier a écrit:

Berg: Wozzeck/DVD Currentzis-Tcherniakov



Exceptionnel.

Dommage qu'il continue d'officier comme metteur en scène. Je sais bien que Wozzeck date de 1925, mais comme Tcherniakov arrive en général à massacrer tout ce qu'il touche, je crains le pire

Sibelius: Symphonie n°7/Mäkelä

    +

luisa miller a écrit:

Xavier a écrit:

Berg: Wozzeck/DVD Currentzis-Tcherniakov



Exceptionnel.

Dommage qu'il continue d'officier comme metteur en scène. Je sais bien que Wozzeck date de 1925, mais comme Tcherniakov arrive en général à massacrer tout ce qu'il touche, je crains le pire

C'est tout le contraire ici, c'est la meilleure mise en scène que j'ai vue de lui. Tout fonctionne à la perfection.

Bartok : Concerto pour orchestre (Solti II)

Sibelius: Tapiola/Mäkelä

 

Sibelius/Virtanen: Trois Fragments/Mäkelä

 

Sibelius: Pelléas et Mélisande/Segerstam



Cette version comporte 10 numéros, contre 9 habituellement, avec une très belle séquence qui n'est pas donnée en général, juste avant la mort de Mélisande. (acte IV)

Xavier a écrit:

Sibelius: Pelléas et Mélisande/Segerstam



Cette version comporte 10 numéros, contre 9 habituellement, avec une très belle séquence qui n'est pas donnée en général, juste avant la mort de Mélisande. (acte IV)

Je crois que c'est la seule, avec Vänskä, oui.

Sinon, l'interprétation est bien, pas trop lisse-molle comme les autres Segerstam-Turku (les Beethoven ne sont vraiment pas fabuleux, et les Sibelius m'ont paru plutôt quelconques) ?

Effectivement c'est lent et désincarné... pas désagréable quand même, l'orchestre est pas mal.
La mort de Mélisande lentissime et froide, sans vibrato, c'est quand même très joli.

• L’Héritage de Frescobaldi, vol. 1. Œuvres de Michelangelo Rossi, Giovanni Salvatore, Bernardo Storace, Gregorio Strozzi et Bernardo Pasquini:

Andrea Marcon (orgue Pietro Nacchini, 1750, de l’église Santa Maria dei Battuti, Trévise)
Trévise, V.1995
Divox Antiqua

J’aime beaucoup, mais tout de même, c’est étonnant à quel point cette musique italienne du XVIIᵉ peut sembler spéculative, voire expérimentale… (Ça tient peut-être aussi au côté un peu nu de la facture instrumentale italienne?)