Playlist (152)

Mefistofele a écrit:

Oh ! Je m'étonne de ce que la découverte aille dans ce sens parfois tant je te dois.

Oh.

Oui, j'ai lu avec attention ton éloge de McEwen… étant donné que j'aime déjà beaucoup les Brits gallicisés, ça me rend très curieux. Pour
Ostrčil, j'attendrai, j'attendrai.

Mefistofele a écrit:

Iskender a écrit:

En achetant récemment le cd pour les symphonies [de Wirén] (pour 8€ sur Clic musique, qu'on se le dise), j'ai été agréablement surpris par les deux ouvertures de concert que je n'avais pas écoutées en ligne - surtout la 1ère - en comparaison avec certaines de ses œuvres symphoniques secondaires guère passionnantes (Divertimento, Sinfonietta)

J'en avais pourtant dit du bien, de ces ouvertures  (et du moins bien pour le Divertimento et la Sinfonietta...

Mais je lis bien tes posts Ce qui n'empêche pas le fait que je n'avais pas encore tout écouté, et la bonne surprise qu'ont été ces ouvertures à l'écoute.

Mefistofele a écrit:

McEWEN (...) Le concerto pour alto est autrement plus excitant et rétro (on dirait Bruch !), truffé de tournures dramatiques.

Je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce concerto (que j'ai dans cette version, pour les compléments Vaughan-Williams et étant un fan absolu de Lawrence Power). J'adore en revanche la sonate qui figure dans le double album de sonates britanniques pour alto que tu avais conseillé et que j'avais acheté (et dont j'aimerais trouver la partition). Je vais piocher dans ta sélection du jour.

Ici :
Schnittke : Concerto pour chœur - Chœur d'Etat de Russie, Valery Polyansky

Iskender a écrit:

Mefistofele a écrit:

Iskender a écrit:

En achetant récemment le cd pour les symphonies [de Wirén] (pour 8€ sur Clic musique, qu'on se le dise), j'ai été agréablement surpris par les deux ouvertures de concert que je n'avais pas écoutées en ligne - surtout la 1ère - en comparaison avec certaines de ses œuvres symphoniques secondaires guère passionnantes (Divertimento, Sinfonietta)

J'en avais pourtant dit du bien, de ces ouvertures  (et du moins bien pour le Divertimento et la Sinfonietta...

Mais je lis bien tes posts   Ce qui n'empêche pas le fait que je n'avais pas encore tout écouté, et la bonne surprise qu'ont été ces ouvertures à l'écoute.

Mefistofele a écrit:

McEWEN (...) Le concerto pour alto est autrement plus excitant et rétro (on dirait Bruch !), truffé de tournures dramatiques.

Je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce concerto (que j'ai dans cette version, pour les compléments Vaughan-Williams et étant un fan absolu de Lawrence Power). J'adore en revanche la sonate qui figure dans le double album de sonates britanniques pour alto que tu avais conseillé et que j'avais acheté (et dont j'aimerais trouver la partition). Je vais piocher dans ta sélection du jour.

Ma remarque sur les ouvertures tenait de la petite phrase désinvolte et non pas de l'attention portée à mes commentaires, je me rends compte que j'aurais dû la formuler de façon moins ambiguë. Mes excuses pour ce faux pas.

Concernant le concerto, ce n'est pas une œuvre impérissable, mais dans le genre, j'ai trouvé cela charmant et si "attardé". Le couplage avec RVW constitue probablement le seul enregistrement commercial ? Quant à la sonate, si nous parlons bien de celle pour alto (et non des Impressions provençales sur le même disque), la partition (copie du manuscrit) est disponible sur le site du Scottish Music Centre.

Enfin, inspiré par David et avant de reprendre le cours de mes écoutes programmées, un interlude pianistique :


Louise FARRENC : Air russe varié Op. 17 (Konstanze Eickhorst, piano)

Très belle série de variations sur un thème entraînant et jouées avec beaucoup d'aplomb (et de feu), une sorte de proto-Rzewski (là où David entend plutôt La Marseillaise ?). J'ai largement préféré cette version vive à celle, plus unie et "vieux jeu", de Tzinlikova (disons que je n'aurais pensé à The People United dans cette lecture).

Mefistofele a écrit:

Quant à la sonate, si nous parlons bien de celle pour alto (et non des Impressions provençales sur le même disque), la partition (copie du manuscrit) est disponible sur le site du Scottish Music Centre.

Aucun malentendu rassure-toi. Oui je parlais bien de la sonate, que tu m'as fait découvrir. Merci mille fois pour ce lien. Dire que sur le fiddle traditionnel que je pratique beaucoup je suis particulièrement porté sur le répertoire écossais (plus qu'irlandais), et je ne connaissais pas ces ressources pour le répertoire classique. You made my day !

Oui je pense que c'est le seul enregistrement du concerto. Power a le mérite de mettre son immense talent au service de son répertoire national du XXè siècle, qui est généreux pour l'alto grâce au commanditaire Lionel Tertis et encore méconnu sur le continent. Mais j'attends qu'il enregistre d'autres concertos plus intéressants : Stanley Bate, 1er de Gordon Jacob, Phantasy de Bax...

@Thelonious : Tůma j'avais écrit tout le bien que je pensais de son Requiem il n'y a pas très longtemps.

Wirén: Symphonie n°4/Dausgaard

Brahms : Trio n°1 (Starker/Katchen/Suk)

Hier soir :

D.Scarlatti : Stabat mater - Vox luminis, Lionel Meunier

Desmarets : Dominus regnavit - Le Concert spirituel, Hervé Niquet
--> Je découvre et suis conquis. On est au niveau des chefs-d'œuvre de Mondonville.

Wirén: Ouvertures de concert/Dausgaard

+

Shuya: Insolation, Cristal au soleil couchant, Echos du vieux champ/Rabl

Qin: Concerto pour violoncelle "Dawn"/Rabl

+

Brahms : Sextuor n°1 (Amadeus)

Qin: Concerto pour suona/Rabl

Wirén: Symphonie n°2/Dausgaard

George Crumb (1929-2022)
Métamorphoses - Livre I
"dix pièces-fantaisies pour piano amplifié d'après des peintures célèbres"

Marcantonio Barone, piano

On peut lire un certain nombre de choses sur cet enregistrement qui laissent un peu abasourdi "Crumb nous fait percevoir Contes Barbares, Guernica, Persistances de la Mémoire ou le Portrait d'Adele Bloch-Bauer comme si, figés devant la toile au musée, nous plongions, les yeux intensément clos, dans l’univers de l’artiste, où, par une sorcellerie intrigante, image et son se fondent pour ne plus faire qu’un."* Ecouter-Voir la peinture les yeux intensément clos n'est pas une mince affaire, j'aime mieux ouvrir les yeux et les oreilles. Mais si on l'entend comme évocations, au sens large, et miniatures de caractérisation sonore, c'est séduisant (pour moi en tout cas).



* https://www.clicmusique.com/george-crumb-metamorphoses-livres-barone-p-108333.html

Janacek: Jenufa

Orchestre du Capitole, dir. Florian Krumpöck  26 avril.

Je ne suis pas amateur d'opéra et le livret de Jenufa n'est pas spécialement gai, mais j'aime beaucoup Janacek et j'ai été emballé.
Catherine Hunold dans le rôle de la Sacristine est impressionnante d'engagement. Une grande soirée (et Mireille Delunsch dans un petit rôle !).

Mc Ewen : Where the wild thyme blows - London PO, Alasdair Mitchell
--> Admirable, de bout en bout. J'adore

Mc Ewen : Scottish rhapsody "Prince Charlie" - Rachel Barton-Pine, Scottish CO, Alexander Platt
--> Ça commence plutôt bien; par la suite entendre du reel "classisé" et hors-style, il ne faut pas trop venir me provoquer sur ce sujet... Passons et oublions.

Mc Ewen : Quatuor n°8 - Chilingirian Quartet
--> Absolument irrésistible. Si j'avais le bonheur d'avoir un quatuor en activité, je te le nous déchiffrerais ça dès demain matin, toutes affaires cessantes. (En plus la partition est sur imslp !)

Reger, Trio avec piano op. 102 - Artium Trio

Haydn, Symphonie n°35 - Pinnock
Haydn, Symphonie n°38 - Pinnock

Iskender a écrit:

Mc Ewen : Where the wild thyme blows - London PO, Alasdair Mitchell
--> Admirable, de bout en bout. J'adore

Pour moi aussi, c'est vraiment un coup de foudre, et le meilleur de sa production orchestrale.

Citation :

Mc Ewen : Scottish rhapsody "Prince Charlie" - Rachel Barton-Pine, Scottish CO, Alexander Platt
--> Ça commence plutôt bien; par la suite entendre du reel "classisé" et hors-style, il ne faut pas trop venir me provoquer sur ce sujet... Passons et oublions.

Étant béotien dans le domaine, est-ce objectivement mauvais ou s'agit-il d'un cheval de bataille ? J'ai trouvé pour ma part la chose délicieusement entraînante.

Citation :

Mc Ewen : Quatuor n°8 - Chilingirian Quartet
--> Absolument irrésistible. Si j'avais le bonheur d'avoir un quatuor en activité, je te le nous déchiffrerais ça dès demain matin, toutes affaires cessantes. (En plus la partition est sur imslp !)

Ah oui, il est superbe de bout en bout (le III !!!) et ne ressemble à rien que je connais déjà. Un parfum britannique élégant, du Bax ou du Bridge (?) chambriste, peut-être ? Tous les quatuors ou presque valent l'écoute. Je n'ai pas le temps de les détailler, "travaillant" sur Wirén et les Tchèques pour le moment, mais ce serait une idée pour la suite ?

@Xoph : le double album de Crumb est bon ? Je n''avais écouté que le premier livre que j'avais adoré.

Brahms : Quatrième Symphonie (Haitink/Concertgebouw)
Un très grand moment orchestral et architectural

Mefistofele a écrit:

@Xoph : le double album de Crumb est bon ? Je n''avais écouté que le premier livre que j'avais adoré.

J'ai également aimé ce premier livre (même si la critique dans Clic Musique ! m'avait passablement refroidi), mais pas encore écouté le second (CD 2), au programme des jours qui viennent.  Il est construit sur le même schéma (et très proche dans ses dates), on peut penser qu'il y a comme un air de famille…

Krzysztof Penderecki
Canticum Canticorum Salomonis (1970)

C'est plus Lunaire que Pierrot .
C'est impressionnant chez Penderecki la capacité à dégager quelque chose de lumineux d'une matière plutôt sombre et anxiogène.

kegue a écrit:

Brahms : Quatrième Symphonie (Haitink/Concertgebouw)
Un très grand moment orchestral et architectural

Oui, cette symphonie est un sommet de pensée et d'écriture.

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Brahms : Sextuor n°2 (Amadeus)

Car je n'écoute pas que des compositeurs inconnus sur des disques antédiluviens...  
J'écoute aussi des compositeurs confidentiels sur des disques récents !


Hugo WOLF : Penthesilea, Lieder orchestraux (Simon Gaudenz, dir. ; Benjamin Appl)

Un disque qui me laisse sur ma faim... Du moins pour l'œuvre orchestrale. Voir ici.


Emilie Maria von BACH : Quintette pour piano "Wolga", sonate pour violoncelle, quintette à cordes, suite pour violoncelle

Deux monographies qui défrichent un répertoire inconnu, une découverte magistrale, une écoute à faire de toute urgence. Voir ici.

Aussi, la musique de chambre de Freitas Branco. Découverte majeure là encore, de très belles choses (sonates pour violon, pour violoncelle, trio pour piano). J'en parlerai plus tard.

Puccini : Madama Butterfly (Version 1904)
Maria José Siri, Carlos Álvarez, Bryan Himel, Scala, Riccardo Chailly, m.e.s. Alvis Hermanis (2016) - DVD
****

Sibelius : The Tempest (Vänska)

Très très (très) belle découverte !

Wirén: Symphonies n°3 et 5/Dausgaard



J'aime beaucoup le final de la 5, un Andante mystérieux plus moderne que tout le reste. (assez bartokien par moments)

Escaich: Night's birds/Demarquette, Simonpietri

+

Galina Oustvolskaïa : Sonate pour violon et piano (1952)
Trio pour clarinette, violon et piano (1949)
Duet pour violon et piano (1964)
Patricia Kopatchinskaïa, violon
Reto Bieri, clarinette
Markus Hinterhäuser, piano
Studio ECM New Series 2014

Aujourd'hui, peu de disponibilité, donc des petites choses faciles avec un mini-cycle Lemba. Pas une once de folklore estonien perceptible, mais un idiome romantique absolument délicieux.


Artur LEMBA : concerto pour piano (Neeme Järvi, dir. ; Mihkel Poll, piano)

Dans une généreuse veine Grieg-Tchaikovsky. Complètement épigonal, extrêmement séduisant malgré tout. Et tellement court ! (à peine 20 minutes).


Artur LEMBA : symphonie en ut dièse mineur (Neeme Järvi, dir.)

Une symphonie au long cours, souriante, dans un idiome post-Tchaikovsky. L'ombre du professeur (Glazunov) est évidente. Oh, quelle belle introduction sombre ! L'idiome sonne toutefois plus germanique que russe, à vrai dire.


Artur LEMBA : Trio pour piano no1 (Mari Poll, violin ; Henry-David Varema, violoncelle ; Mihkel Poll, piano)

Absolument délicieux et en retard de pratiquement un siècle ; il a beau dater de 1929, il aurait pu être de la main d'un disciple de Brahms ou Mendelssohn (le scherzo de vif-argent). I héroique, III d'un lyrisme grave, et finale quasi-symphonique, d'un triomphalisme épanoui et généreux, entrecoupé des échos de danses plus légères.


Jan KLUSÁK : Variations on a Theme by Gustav Mahler (Karl Ancerl, dir.)

Variations atmosphériques et mystérieuses, aux confins du silence sur l'Adagietto de la No. 5. Pas un chef d'œuvre, mais pas inintéressant non plus (et la dénomination Variations me laisse éminemment perplexe... Fragments ou échos semblerait mieux convenir).

Enfin, re-Freitas Branco chambriste, c'est décidément un régal.

Brahms, Schiksalslied - Zacharias (live avec Göteborg)
Brahms, Nänie - Zacharias (live avec Göteborg)

Strauss, Vier letzte Lieder - Rouvali / Tepponen (live avec Göteborg)

Ravel: Alyssa, Alcyone, Myrrha/Rophé

+

Quand même pas génial.
Etonnant, à l'aveugle, j'ai reconnu Koch et Baechle, pas Gens et Santoni. (bon, je les avais entendues en concert là-dedans, ça doit jouer...)

Ravel: L'aurore/Rophé

+

Ah, du presque vrai Ravel.

Franck: Ce qu'on entend sur la montagne/Arming

+

Pas mal du tout.

Tippett :Concerto pour piano (Osborne/Brabbins)


Un peu méconnu ce beau concerto

J. S. Bach
* Suites nos. 1, 2 & 3
Anner Bylsma, violoncelle (Sony)

Sibelius: Symphonie n°7/Collon



P.Järvi était presque tiède hier soir en comparaison.

L. v. Beethoven
* Quatuors op. 59 nos. 2 & 3
Alexander String Quartet (Arte Nova)

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