Mozart Concertos pour violon

J'ai vu qu'il y avait pas de topic sur ces 5 concertos.
J'ai aucune versions hormis celles de l'intégrale ... j'ai vu que Menuhin etait considérée comme une bonne version, j'ai vu Mutter aussi et celles sortis récemment par Fischer ?

J'aime beaucoup l'élégance sobre d'Augustin Dumay là-dedans.

Yehudi Menuhin, avec le Bath Festival Orchestra est je pense l'une des meilleures versions. Bien sûr tout dépend des goûts, ce n'est que mon avis


il existe un coffret de 5 CD chez EMI Classic, sorti l'année dernière, qui comprend une intégrale plus qu'intégrale :

Les 5 concertos K 207, 211, 216, 218 et 219
Les 2 concertos d'authenticité douteuse K 268 et 271a
Le concerto "Adélaïde" K anh 294, qui est un partiche de Marius Casadesus
La symphonie concertante pour violon et alto K 364
Le concertone pour 2 violons K 190

et en bonus
la partie soliste de la sérénade Haffner K 250
le divertimento n° 15 K 287

Je ne me souviens plus du prix exact, mais c'était vraiment un petit prix pour un tel enregistrement (peut-être 20 € ou à peine plus).

joachim a écrit:

Je ne me souviens plus du prix exact, mais c'était vraiment un petit prix pour un tel enregistrement (peut-être 20 € ou à peine plus).

C'est même tombé largement en-dessous : via Amazon

En outre, pour les détenteurs de l'Intégrale Brilliant, les 2 concertos d'authenticité douteuse K 268 et 271a et le concerto "Adélaïde" K anh 294, n'y sont pas.

En effet, Dumay a fait une excellente version de ces concertos, mais celle avec Krivine et la Sinfonia Varsovia, pas celle avec La Camerata de Salzbourg (enfin pour moi en tout cas).
Sinon, j'ai une petite préférence pour Perlman avec Levine qui dirige Vienne, pour le n°5, et j'aime bien Grumiaux avec Davis et Londres pour le n°3. On peut aussi tenter Oïstrakh évidemment, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus mozartien...

Je ne peux pas dire lequel pour Dumay, c'était une retransmission de concert (comme d'habitude...). Et ce n'était ni l'un ni l'autre qui accompagnait, ce me semble.
Beau souvenir de Muter aussi.

Grumiaux, oui, c'est magnifique, mais je trouve qu'on se lasse de cette homogénéité, de cette perfection.

Je les ai par Joseph Suk.

La version Oïstrack-Orchestre Ph. de Berlin est très bonne et je vous la conseille. Le son est clair, pur, typiquement mozartien pour moi. Avec un coup de coeur pour le 3ème concerto.

Moi, c'est Vadim Repin dirigé par Yehudi Menuhin (Wiener Kammerorchester). J'aime beaucoup. D'ailleurs ça fait longtemps que je les ai pas écouté ces concertos! La dernière fois c'était en concert avec Dumay pour les 3 et 5.

Petite question concernant les concertos pour violons de mozart par carmignola.
Est-il aussi genial que dans les concertos de vivaldi ?
Ca me semble si eloigné de son repertoire, j´ais trouvé l´integrale pour une poigné d`euros.

A prori, autant son style est génial dans Vivaldi, autant j'ai des appréhension pour Mozart ! Je savais même pas qu'il les avait enregistrés !

Ya tellement de bonne références dans les messages d'avant, que ça vaut pas le coup je pense de tenter le diable dans un répertoire qui n'est pas le sien! Va plutôt du côté de Dumay, Grumiaux.

123Niko a écrit:

A prori, autant son style est génial dans Vivaldi, autant j'ai des appréhension pour Mozart ! Je savais même pas qu'il les avait enregistrés !

Ya tellement de bonne références dans les messages d'avant, que ça vaut pas le coup je pense de tenter le diable dans un répertoire qui n'est pas le sien! Va plutôt du côté de Dumay, Grumiaux.

Merci, mais c´est justement cela qui me semblait interessant, si personne ici n´a tentée l´experience, je le ferais bien . je vais attendre des fois que...

Je partagerais l'avis de Niko mais n'ayant rien entendu... Tente le truc et tu nous diras ?

vartan a écrit:

Je partagerais l'avis de Niko mais n'ayant rien entendu... Tente le truc et tu nous diras ?

je sens que y en a qui se frottent dejas les mains.

Pour ces Concertos, j'ai personnellement beaucoup de mal avec les interprétations romantico-sirupeuses façon Grumiaux ou Fischer, je m'ennuie.
Pour autant, je ne crois pas que le tout baroque soit idéal non plus.

Je me délecte donc de la formidable alternative Kremer/Harnoncourt à Vienne:
http://www.amazon.fr/Mozart-Violin-Concertos-Wolfgang-Amadeus/dp/B000001GY7/ref=sr_1_7?ie=UTF8&s=music&qid=1197061657&sr=1-7

C'est un enregistrement qui est loin d'être consensuel: vif, décapant, moyennement chantant! Certains n'aiment pas leur Mozart ainsi... tant pis pour eux!

adriaticoboy a écrit:

C'est un enregistrement qui est loin d'être consensuel: vif, décapant, moyennement chantant! Certains n'aiment pas leur Mozart ainsi... tant pis pour eux!

Ca doit pas être mal en effet ! De toute façon j'aime beaucoup Harnoncourt dans Mozart !
Sinon Dumay, si c'est du même calibre que le concert que j'ai vu au TCE, il ne faut pas hésiter.
J'aime beaucoup ma version de Repin;

Un peu comme adriaticoboy, je me lasse des interpétations "romantico-sirupeuses" ...Je ne connais l'enregistrement de Kremer avec Harnoncourt...mais je l'ai entendu en concert avec son orchestre de chambre lituanien...un choc!
Coté enregistrement j'aime beaucoup l'intégrale de Christian Tetzlaff qui dirige également la Deutsche Kammerphilharmonie...assez "décapente" aussi!

Moi j'aime beaucoup Manze la dedans

Carmignola vient de sortir les Concertos pour violon de Mozart avec Abbado qui dirige l'Orchestra Mozart.
Le violon de Carmignola est piquant, un magnifique son, très virtuose, trop parfois (la vitesse à laquelle il prend le thème central du rondo du 5ème !). Mais de manière général c'est très beau, des phrasés presques dansants, bref, ça arrache grave sa mère.
L'orchestre par contre, assez récent, laisse plus à désirer avec de jolies couleurs mais un son très sec. Toutes les fins de phrases sont brusque, ça finit par être très agaçant...
C'est l'exemple parfait d'une version où les instruments anciens en font à la fois l'intérêt et le gros point faible, ce qui est d'autant plus frustrant.

Je me souviens de ma première découverte du violon de Carmignola chez Vivaldi. Et c'était sur ce forum.
Ca me transcendait.
On me l'avait déconseillé chez Mozart.
Et pour cause. Oui, Abbado est sec ici ( comme s'il voulait se mettre au son du baroqueux) , mais pire encore, franchement j'aurais jamais reconnu Carmignola. Quelle manque de couleurs, et d'imaginations ( comme s'il voulait cacher son jeux naturel). bref une version si loin de Mozart.
Il faut entendre Carmignola dans son répertoire de prédilection pour comprendre.
Et franchement je préfère de loin la version plus colorée et vivante de Itzhak Perlman; James Levine: Vienna Philharmonic Orchestra. Tout y est plus équilibré. Perlamn brille ici.
Moi, qui l' avait tant Haïs chez vivaldi.

Par hasard j'ai écouté une partie du 5° concerto pour violon, ça m'a donné envie de l'acheter.
Les autres concerto sont du même tonneau ?

Oui.

L'intégrale Menuhin est certainement le disque vers lequel je reviens le plus souvent. Mais j'ai aussi certains de ces concertos par Kremer sous la direction d'Harnoncourt et par Mutter sous la direction de Karajan, il faudra peut-être que je me fasse une écoute comparée un peu sérieuse un de ces quatre.

Personnellement, je crois que je n'écoute jamais que le 3 et le 5, dans la dernière écoute intégrale que j'avais fait de ces concertos, les autres m'avaient parus un peu creux...

C'est quand même du style galant un peu gnagnan, non ? Enfin c'est élégant quand même. Dans le genre, ne pas oublier la Symphonie concertante pour violon et alto (avec Menuhin et Primrose) qui me semble un peu plus intéressante que les concertos n°1 et 2.

Wolferl a écrit:

Personnellement, je crois que je n'écoute jamais que le 3 et le 5, dans la dernière écoute intégrale que j'avais fait de ces concertos, les autres m'avaient parus un peu creux...

ça semble les plus célèbres. Je vais commencer par eux.

Le trois derniers sont vraiment délicieux, c'est d'une évidence qui n'a rien à voir avec Viotti, M. Natrav.

DavidLeMarrec a écrit:

Le trois derniers sont vraiment délicieux, c'est d'une évidence qui n'a rien à voir avec Viotti, M. Natrav.

A ça me rassure, j'ai cru que j'avais mauvais goût sur le moment

Mais non, mais non !

Jusque que ce n'est pas le Mozart des beaux concertos pour piano par exemple. C'est gentil mais c'est très joli.

natrav a écrit:

Jusque que ce n'est pas le Mozart des beaux concertos pour piano par exemple.

Effectivement, tu as raison.

C'est beaucoup mieux, quoique moins original sans doute.

Mon dernier argument:

Spoiler:

Ce fil étant remonté, je viens d'écouter deux versions du concerto KV 268 (KV anh C14.04) :

- Concerto n° 6 pour violon (Yehudi Menuhin) :



- Concerto n° 0 pour clarinette (Dieter Klocker) :



Comme cela semble couler de source à la clarinette alors que cela semble "forcé" au violon .

La tonalité de Mi bémol majeur tend à faire croire que la version d'origine pourrait bien être celle avec clarinette.

Stadler a écrit:

Ce fil étant remonté, je viens d'écouter deux versions du concerto KV 268 (KV anh C14.04) :

- Concerto n° 6 pour violon (Yehudi Menuhin) :



- Concerto n° 0 pour clarinette (Dieter Klocker) :



Comme cela semble couler de source à la clarinette alors que cela semble "forcé" au violon .

La tonalité de Mi bémol majeur tend à faire croire que la version d'origine pourrait bien être celle avec clarinette.

Le concerto n6 "Adélaïde" de Mozart n'est pas de Mozart. C'est peut être pour ça qu'il donne l'impression d'être un peu poussif. Ceci dit il est bien fait, quand même, et pas très difficile à jouer non-plus.

Ophanin a écrit:

Le concerto n6 "Adélaïde" de Mozart n'est pas de Mozart. C'est peut être pour ça qu'il donne l'impression d'être un peu poussif. Ceci dit il est bien fait, quand même, et pas très difficile à jouer non-plus.

Je ne parlais pas du Concerto "Adélaïde" (K anh 294a) mais du K 268

Difficile de s'y retrouver dans ses Concerti d'origine douteuse quant à la numérotation

Stadler a écrit:

Ophanin a écrit:

Le concerto n6 "Adélaïde" de Mozart n'est pas de Mozart. C'est peut être pour ça qu'il donne l'impression d'être un peu poussif. Ceci dit il est bien fait, quand même, et pas très difficile à jouer non-plus.

Je ne parlais pas du Concerto "Adélaïde" (K anh 294a) mais du K 268

Difficile de s'y retrouver dans ses Concerti d'origine douteuse quant à la numérotation

Le concerto "Adélaïde" n'est pas d'origine douteuse, il a été écrit par Marius Casadesus qui s'est bien amusé pendant des années à le voir enregistré par des solistes célèbres.

Il a fait un faux manuscrit d'époque ?

personnellement, le concerto pour violon n°5 par exemple, je le préfère à ses concertos pour piano. C'est vraiment très beau... et ça représente bien pour moi ce qu'est Mozart (beauté évidente, toute en simplicité apparente).

jerome a écrit:

Il a fait un faux manuscrit d'époque ?

Non, il a pris soin d'être l'éditeur de cette "redécouverte"...

Et la version Mutter en DVD , qu'en pensez vous car moi je l'ai acheté et j'avoue être resté de marbre !!

marc.d a écrit:

Et la version Mutter en DVD , qu'en pensez vous car moi je l'ai acheté et j'avoue être resté de marbre !!

Je crois que c'est Reinhardt Goebel qui l'a traité de stupide machine à notes. Sans aller jusque là, je trouve ces enregistrements d'une indigence rare.

A propos de concertos filmés, Hilary Hahn joue le 3ème avec ses propres cadences, sur un site de vidéo en ligne bien connu. Un vilain monsieur tout en blanc s'y ennui ferme... Moi je trouve ça super comme toujours avec elle. Et puis Gustavo Dudamel dirige magnifiquement cette bouffée de fraicheur.

Ophanin a écrit:

Je crois que c'est Reinhardt Goebel qui l'a traité de stupide machine à notes. Sans aller jusque là, je trouve ces enregistrements d'une indigence rare.

Il faut dire que ce n'est pas facile tous les jours, de travailler avec quelqu'un qui a seulement un charisme de dos.

C'est une déclaration bête et méchante comme les baroqueux savent mieux que d'autres en être prodigue. Moi, je trouve Mutter vraiment chouette, et particulièrement où on ne l'attend pas (Les Quatre Saisons ). Après ça, c'est lyrique et lisse, un peu puccinien si on veut, donc normal que ça ne plaise pas partout tout le temps à tout le monde.

…

Bah, Leonhardt disait bien du mal de Karajan alors que lui n'était même pas capable de faire jouer juste son orchestre...

A relire ce sujet, je vois que vous êtes tous circonspects en ce qui concerne Carmignola. Je dois bien avouer que, personnellement, c'est l'intégrale (avec Abbado) qui m'apporte la plus grande satisfaction.

Orchestre ramassé et compact mais qui sonne, dans une prise de son parfaite. Direction efficace et lyrique de Abbado. Carmignola est très bon avec les qualités qu'on lui connaît et intensifie le discours dans ces œuvres que je trouve assez faibles. On ne note aucune relachement et les tempos vifs ne sont pas brusques pour autant.

A noter, une très belle symphonie concertante.

Au global, ma référence

Jorge a écrit:

A relire ce sujet, je vois que vous êtes tous circonspects en ce qui concerne Carmignola. Je dois bien avouer que, personnellement, c'est l'intégrale (avec Abbado) qui m'apporte la plus grande satisfaction.

Orchestre ramassé et compact mais qui sonne, dans une prise de son parfaite. Direction efficace et lyrique de Abbado. Carmignola est très bon avec les qualités qu'on lui connaît et intensifie le discours dans ces œuvres que je trouve assez faibles. On ne note aucune relachement et les tempos vifs ne sont pas brusques pour autant.

A noter, une très belle symphonie concertante.

Au global, ma référence

En tant que fan de Carmignola chez Vivaldi, cette intégrale me tente bien. Je n'ai pour l'instant que celle d'Oïstrakh en 3 CD chez EMI qui est ma version de référence et celle de Kremer/Harnoncourt.

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Wolferl a écrit:

Grumiaux avec Davis et Londres pour le n°3...

Une ouverture brutale, puis des phrasés lisses ^^ voilà ce qui arrive quand on laisse les anglais jouer mozart ^^

Après m'être repassé en tête les nombreuses interprétations que je connais du concerto "alla turca",
je crois que ma préférée reste Szeryng/Gibson (Philips), pour la robustesse de l'architecture et la perfection altière du phrasé.

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°4 en ré majeur, K. 218
Concerto n°5 en la majeur, K. 219

= Pinchas Zukerman, violon ; Daniel Barenboim, English Chamber Orchestra

(CBS, octobre 1970)

Ah ces concertos, et surtout le 5°, j'en mangerais matin, midi et soir !
Avec un orchestre qu'on a connu plus diaphane et onctueux (même certains orchestres symphoniques anglais comme le LSO se montrent plus tranchants),
Barenboim a la main un peu lourde, sans totalement maîtriser la science des proportions et des aplombs que son mentor Klemperer inculquait à Mozart.
En tout cas, avec en soliste un des comparses habituels du pianiste argentin, le résultat est puissamment habité.

Concertos n°2 & 5, Sinfonia concertante. Frank-Peter Zimmermann, Antoine Tamestit, Kammerorchester des BR symphonieorchesters, Radoslaw Szulc. [Hänssler, 2015 - Vol. 2 de l'intégrale]



Une très belle version classique au sens noble et musicologique (et pas au sens "tradi") du terme, pour qui veut le violon moderne sans tomber dans le romantisme. On connaît toutes les qualités de Frank-Peter Zimmermann, articulation infaillible - (ce troisième doigt inouï qui me fait pâlir de jalousie depuis 35 ans que je l’écoute) - détente et sonorité chaleureuse. Cela ne suffit pas à réussir les concertos de Mozart. Or par rapport à la musique de Mozart proprement dite, l'approche de Zimmermann a beaucoup évolué et est justement passée du classique-tradi au classique plus informé. Il y a une réflexion sur les ornementations avec des options mûrement réfléchies et qui ne sont pas systématiques afin d’ apporter de la variété dans le propos; chaque option est proposée avec son alternative : choix de conclure les trilles ou non, variété et contraste entre le fait de jouer à la lettre le rythme appoggiature-croche-deux doubles ou d’en faire quatre double-croches régulières. C’est en cela que l’on a une vraie approche classique.
Ce travail est mené en symbiose avec un effectif de chambre de luxe de l’orchestre de la Radio bavaroise totalement impliqué. Le travail du chef Radoslaw Szulc sur les tensions-détente et les carrures est exemplaire, sans rien faire d’ampoulé ou de boursouflé.
La captation proche et précise est excellente, moins fondue que chez Fischer/Kreizberg. Ce serait presque trop détaillé; au casque la présence des seconds violons peut s’avérer limite gênante (introduction du La Majeur K.219). Équilibre qui se rétablit au cd sur enceintes.

Dans la Concertante Tamestit est le partenaire idéal et se met au diapason en allant bien plus loin que dans son enregistrement plus neutre (et imparfait) avec Capuçon : les années de pratique en trio à cordes avec Zimmermann les ont conduit à savoir fondre leurs jeux. Là encore tout est réfléchi, ornementations, petites cadences libres en restant dans le cadre et la retenue. On sent ici l’artiste au service de la musique, particulièrement dans cette œuvre que beaucoup tirent à eux en faisant les cabotins en concert (voire au disque, cf Vengerov) alors qu’il s’agit d’un des grands chefs-d’œuvre de Mozart.
Pour le coup le 1er mouvement au cordeau pourrait presque manquer d’expression par rapport à nos habitudes, mais le second mouvement nous comble en matière d’expression et d’émotion : dans son introduction, ce très léger rubato de Zimmermann et la suspension à peine perceptible - moins marquée que Dumay, excellent là-dedans pour qui veut plus expressif  - sur l'entrée des violoncelles sont d'une classe incroyable.
Un disque idéal pour mon goût.