Mahler discographie exhaustive: symphonies

Karajan67 a écrit:

Alors qui si pas Bruckner ? (c'est vrai que je suis pas au bout de mes peines si je commence)

Tu ne veux pas essayer les symphonies de Weingartner, de Raff, de Rott, de Myakowsky ? Ou mieux, de trucs que nous on connaît pas !

Citation :

Tu risques te faire moquer, ces symphonies n'ont pas reçu un accueil bien favorable.

Pour ma part, j'avais entendu la Cinquième lors d'une retransmission des concerts précédant le disque, et c'était en effet renversant, tendu de bout en bout.

Alors ça ça m'est totalement égal... de toute façon j'ai pas 50 versions de cette symphonie et j'ai pas envie d'en avoir 50... Chailly et Rattle me suffisent...
Pourrais-tu expliciter ton "renversant"? Il ne nous dit pas si tu a aimer ou non

Renversant, parce qu'il y avait un souffle formidable (et pas dans le son ).

Incroyable... DLM sait être laconique j'en conclus que tu as aimé... tu connais d'autres symphonies par Rattle?

Qui a écouté la 5ème par Neeme Järvi? Une très grande version je trouve!

Un achat que je recommande vivement, actuellement chez votre épicier (ou a la fnac) pour 6.99 euros.

Une version sans concessions, cravachée à souhait, un très grand disque de Mahler, et une encore plus grande 5ème symphonie. Surement la référence avec Bernstein et devant Chailly selon moi.

Le problème c'est que là on ne sait pas qui est le chef.

Ah oui désolé où avais-je la tete ? c'est le grand Vaclav Neumann avec le Gewandhaus !

Toujours pas de disque de Chung pour la deuxième. J'espère qu'il vivra assez longtemps pour le faire, et que je vivrai assez longtemps pour l'entendre.

Mouais bof bof....je le préfèrerais dans la 9e pour ce que j'avais entendu au TCE il y a deux ans.

Guigui a écrit:

Mouais bof bof....je le préfèrerais dans la 9e pour ce que j'avais entendu au TCE il y a deux ans.

Le concert retransmis à la télévision il y a quelques années (à la basilique Saint Denis) est sans doute ce que je préfère dans la musique, après l'Offrande musicale de Bach

Quel orchestre à la basilique ?

Le Philhar.

Ca donne quoi Ivan Fischer et Budapest dans Mahler ?

J'ai modifié l'intitulé du topic.

vartan a écrit:

J'ai modifié l'intitulé du topic.

Tu m'étonnes.

En même temps, bien que j'avais prévenu du désastre, c'est assez désespérant tout ce qu'il y a dans ces 35 pages. Impossible de s'y retrouver.

Xavier a écrit:

vartan a écrit:

J'ai modifié l'intitulé du topic.

Tu m'étonnes.

En même temps, bien que j'avais prévenu du désastre, c'est assez désespérant tout ce qu'il y a dans ces 35 pages. Impossible de s'y retrouver.

Ouaip. D'ailleurs, personnellement je trouve plus pratique d'avoir plus de topics mais avec moins de pages, c'est tellement plus simple pour chercher. D'ailleurs y'a pas moyen de mettre plus de messages par page et faire ainsi des topics avec moins de pages?

Swarm a écrit:

D'ailleurs, personnellement je trouve plus pratique d'avoir plus de topics mais avec moins de pages, c'est tellement plus simple pour chercher.

Je préfère ça aussi, plutôt que d'avoir 25 hors-sujet dans chaque topic.
D'un autre côté, vu l'efficacité très relative de la fonction Recherche, ça pose d'autres problèmes...

Pour ce topic Mahler j'avais prévenu au bout de 9-10 pages mais personne ne m'a écouté.
Il y a bien un sujet discographique spécifique sur la 2è, mais étant donné que tout le monde continue à en parler aussi ici...
La meilleure chose serait d'ouvrir un sujet par symphonie, et de verrouiller celui-ci en tant qu'archive.
Ca implique en grande partie de redire ce qui a déjà été dit, mais bon, si ça en tente certains...

Swarm a écrit:

D'ailleurs y'a pas moyen de mettre plus de messages par page et faire ainsi des topics avec moins de pages?

Oui c'est modulable.
Mais plus de messages par page ça veut dire plus de temps pour ouvrir chaque page. (il y a des petites connexions, et des pages avec des images longues à charger...)
Et puis ça changerait pas grand chose finalement, les pages seraient plus longues à lire, ça revient à peu près au même...

Xavier a écrit:

Oui c'est modulable.
Mais plus de messages par page ça veut dire plus de temps pour ouvrir chaque page. (il y a des petites connexions, et des pages avec des images longues à charger...)
Et puis ça changerait pas grand chose finalement, les pages seraient plus longues à lire, ça revient à peu près au même...

Bah les petites connections c'est quand même de plus en plus rare non? Tout le monde ici a l'ADSL au minimum j'imagine. Pour les autres, tant pis s'ils ont 6 ans de retard Et puis ceux qui ont une petite connection sont certainement ceux qui regardent le moins ce forum je pense...

Et puis je trouve que c'est pas tellement pareil. Je préfère une longue page à charger une fois où je puisse faire des recherches (ctrl+F = chercher) si par exemple je cherche un commentaire sur un chef précis dans un sujet Mahler, ou si je recherche le post précis de quelqu'un je n'ai qu'à faire ctrl+f et taper le nom de la personne, ça va super vite et c'est justement dix fois plus rapide que de devoir à chaque fois reloader une nouvelle page. Quand il y en a 35 comme ici c'est méga-fastidieux. Je préfère attendre 20 secondes de plus par page, plutôt que de devoir me taper toutes les pages, surtout qu'on ne peut pas atteindre les pages du milieu en un coup vu que ça fait "1, 2, 3, .... 31, 32, 33"

Bref, tu vois ce que je veux dire...

Swarm a écrit:

Je préfère attendre 20 secondes de plus par page, plutôt que de devoir me taper toutes les pages, surtout qu'on ne peut pas atteindre les pages du milieu en un coup vu que ça fait "1, 2, 3, .... 31, 32, 33"

Si justement y a toujours une page du milieu atteignable. Là par exemple tu peux aller à la 19.

Je vais peut-être faire un sondage pour changer cette option.

Xavier a écrit:

Je vais peut-être faire un sondage pour changer cette option.

Ok cool. C'est modulable comment exactement? Tu décides du nombre de messages par page ou de la taille en Ko de la page? Quelles sont les options? (à mon avis il faut trouver un juste milieu)

Grâce à ce sujet, on sait que seuls quelques rares chefs sont recommandables dans ce répertoire, et peu d'entre eux ont réussi à graver une excellente version d'une symphonie de Mahler.

Voici ces happy few (par ordre d'apparition dans le topic) :

Abbado - Chailly - Szell - Rattle - Haitink - Barchaï - Klemperer - Boulez - Barbirolli - Kefel - Metha - Tennstedt - Kubelik - Bernstein - Nagano - Kaplan - Ancerl - Walter - Horenstein - Reiner - Beinum - Neumann - Mitropoulos - Inbal - Karajan - Gielen - Davis - Giulini - Barenboïm - Kondrashin - Kreutzer - Ozawa - Solti - Abranavel - Cooke - Maderna - Kletzki - Temirkanov - Maazel.

Morloch a écrit:

Grâce à ce sujet, on sait que seuls quelques rares chefs sont recommandables dans ce répertoire, et peu d'entre eux ont réussi à graver une excellente version d'une symphonie de Mahler.

Voici ces happy few (par ordre d'apparition dans le topic) :

Abbado - Chailly - Szell - Rattle - Haitink - Barchaï - Klemperer - Boulez - Barbirolli - Kefel - Metha - Tennstedt - Kubelik - Bernstein - Nagano - Kaplan - Ancerl - Walter - Horenstein - Reiner - Beinum - Neumann - Mitropoulos - Inbal - Karajan - Gielen - Davis - Giulini - Barenboïm - Kondrashin - Kreutzer - Ozawa - Solti - Abranavel - Cooke - Maderna - Kletzki - Temirkanov - Maazel.

Cooke a dirigé des versions

Il y a plein d'autres chefs tout à fait recommandables. D'ailleurs, Kletzki, en revanche...

Kreutzer c'est qui celui là ?

Guigui a écrit:

Kreutzer c'est qui celui là ?

non et non et non et non, je refuse de reparcourir tout le topic. Il est hautement recommandable point final .

C'est une créature de synthèse obtenue par croisement de Klemperer, de Neumann, de Szell et de Walter.

Il a d'ailleurs inspiré le titre d'une Sonate de Beethoven. Voilà

Ok, il a relevé tous les noms propres du fil.

Bonjour Monsieur, je cherche la Symphonie à Kreutzer de Mahler dirigée par Cooke dans l'édition critique de Klemperer III.

ben oui, j'ai fait une synthèse hyper utile

mais j'ai jeté un coup d'oeuil, il y avraiment un chef d'orchestre Kreutzer qui à l'air de sévir aux alentours de la Scandinavie*. Débrouillez vous pour le retrouver dans le sujet





* vérification faite, il semble diriger l'orchestre symphonique royal du Danemark

Ca y est Vartan je suis au bout de mon voyage Mahlérien ! Ouf ! Il était temps. Comme prévu c'est avec le grand Abbado que celui-ci prend en partie fin. J'ai vraiment pris le temps de faire le tour de la question. Demain je vous ferez un bilan complet de toutes mes écoutes. En tout cas je peux déjà dire que Bernstein, Abbado (à Lucerne), Kondrashin et Haitink (Berlin) sont mes favoris, chacun dans un style different.
Avec Mahler j'ai vecus de grand moments, des émotions d'une intensité rarement retrouver ailleurs si ce n'est peut-etre chez Bruckner ou Wagner. Je peux dire sans hésiter que je suis un fou de Mahler et fier de l'etre ! En tout cas merci à tout ceux qui ont eut la patience de me lire et de m'aider dans mes longues recherches. En tout cas un constat s'impose etre un grand chef "mahlerien" n'est pas donner à tout le monde et de loin.

DavidLeMarrec a écrit:

Ok, il a relevé tous les noms propres du fil.

que nenni, que nenni détrompez vous

les noms ci-dessus sont tous des chefs d'orchestre cités dans les 27 pages qui précèdent, et j'ai pris soin de vérifier qu'ils étaient effectivement loués pour leur interprétation. Certains chefs mentionnés sans louages n'apparaissent pas.

Vous n'imaginez pas l'énorme travail de lecture critique, d'interprétation, de recherche et de recoupement que cela représente

Mais je vois avec bonheur que Karajan67 se prépare à ajouter quelques noms.

Cooke est un chef, tu es sûr ? Chez moi, c'est un musicologue connu pour ses trois versions de la Dixième.

Sinon, on a parlé de toi (en bien, bien sûr) dans le fil général sur Bruckner.

DavidLeMarrec a écrit:

Cooke est un chef, tu es sûr ? Chez moi, c'est un musicologue connu pour ses trois versions de la Dixième.

Sinon, on a parlé de toi (en bien, bien sûr) dans le fil général sur Bruckner.

oui je suis allé un peu vite sur Cooke, en revenant en arrière sur le topic il est bien cité dans une version de la 10è dirigé par Gielen, les autres sont tous chefs (y compris Kreutzer).

Je voulais juste illustrer la tournure absurde prise par le sujet, toutes les versions enregistrées ou presque sont encensées.

D'ailleurs je suis très déçu que les symphonies de Günter Wand soient aussi mal servies au disque, la politique d'absence de prise de risque des majors défavorise trop les compositeurs sans potentiel commercial immédiat, alors que pour Mahler on frise l'overdose.

Morloch a écrit:

oui je suis allé un peu vite sur Cooke, en revenant en arrière sur le topic il est bien cité dans une version de la 10è dirigé par Gielen, les autres sont tous chefs (y compris Kreutzer).

Ok, tout va bien, donc.

Citation :

Je voulais juste illustrer la tournure absurde prise par le sujet, toutes les versions enregistrées ou presque sont encensées.

Tant qu'on dit pourquoi, ça va. C'est lorsqu'on ne le dit pas que ça devient problématique.
En effet, tout le monde y a eu droit.

Citation :

D'ailleurs je suis très déçu que les symphonies de Günter Wand soient aussi mal servies au disque, la politique d'absence de prise de risque des majors défavorise trop les compositeurs sans potentiel commercial immédiat, alors que pour Mahler on frise l'overdose.

C'est le moment de prendre le taureau par les cornes et de fonder les Morloch & DLM International Records.

Bon allez je me lance ! Je vais vous indiquez le fruit de mes écoutes, je me limiterai aux disques marquants sinon la liste serait trop longue.

Symphonie 1:



Georg Solti pour commencer, ma première version de cette symphonie et je dois le dire d'embler, toujours l'une de me interprétations de chevet. Beaucoup de force, de vitalité. Le LSO est à son aise. Solti en grand Mahlérien maitrise totalement son sujet. La légendaire prise de son fait le reste.

9/10




Haitink et Berlin, deux noms qui reviendront souvent dans mes rapports d'écoutes. Déjà j'ai étais frapper par le sens du "beau" d'Haitink, qui il est vrai a force de vouloir faire trop juste et esthétique, ne prend pas toujours assez de risques. Mais moi je suis preneur et j'en rdemande meme. c'est ici une question de sensibilité. Pour ce qui est de Berliner... que dire ? Que la perfction n'est jamais loin avec cet orchestre lorsqu'ils ont un vrai grand chef à leur tête, plutot qu'un dandy plus soucieux de sa personne que de sa musique... suivez mon regard.
Le dernier mouvement est incroyable, Haitink se lache enfin, l'image au dvd, rajoutte à l'intensité. Ma version de coeur.

9,25/10




Plutot que de vous commentez le dvd, qui au passage est vraiment fantastique, je preferre parler de Bernstein au cd ici. Car ce disque est tout simplement hors-normes comme c'est toujours le cas avec Lenny quand il s'agit de Mahler. Je reste encore sous le choc de cette derniere intégrale chez DG, dont la symphonie Titan est un des sommets assuremment. C'est de la folie de bout en bout, bref Mahler comme je le conçois dans l'excès, la course à l'abime. Dernier mouvement à une allure dementielle, en un mot j'adore. Si il ne fallait en retenir qu'une seule version ce serait celle-ci

9.5/10


Je vous cite en vrac les autres versions écoutées: Ancerl (Supraphon), Walter (CBS/Sony), Horenstein (Unicorn), Chailly (Decca), Bernstein I (sony)...

Ancerl est superbe mais trop "sec", sans concession a mon gout. Pour Horenstein et Walter comment dire c'est un peu trop "ancestrale" comme vision, authentique ca c'est certain mais je vois Mahler autrement. Question qui se reposera aussi avec Klemperer dans la resurrection. Bref tous les gouts sont dans la nature




Ce soir ou demain la symphonie 2...

DavidLeMarrec a écrit:

Tant qu'on dit pourquoi, ça va. C'est lorsqu'on ne le dit pas que ça devient problématique.

ben oui, mais si il faut mettre une flopée de smileys* à chaque fois qu'on plaisante.

Tiens, à propos, j'ai raté le sujet DLM sur la bonne accentuation des smileys :face: et leur place idéale pour le rythme de la phrase, leur expressivité, leurs nuances.

Y a t'il des rimes smyleytiques pauvres et des rimes smyletiques riches ? Argh ! Tant de questions pour la littérature et le théatre de notre temps




* : NdT : souriard (adj. souriardesque)

Pour la Première, pour moi, c'est plutôt Ancerl et Boulez. Ancerl pour l'humour, le troisième mouvement est vraiment un monument de côté ; Boulez pour le caractère implacable qui réussit très bien dans le dernier mouvement en bannissant le rubato.
La lecture plus noire de Bernstein, précisément (je pense à la version Concertgebouw), me semble un peu en décalage avec le propos malicieux de la symphonie.


Pour les souriards, oui, j'en suis partisan, ça facilite bien des choses. Mais avec trois règles.

1) Point trop n'en faut, sinon le texte et son adoucissement se diluent dans les souriards.
2) Jamais de souriards au second degré. Leur but est d'indiquer un ton, il ne faut surtout pas en détourner l'usage !
3) Pas de souriards en littérature et dans les blagues Carambar, où l'ambiguïté fait la richesse du propos. En revanche, je n'ai rien contre dans les courriers institutionnels s'il faut plaisanter un peu. [Mais ce n'est pas encore dans les moeurs !]

Boulez Chicago, je sais pas si je me suis autant ennuyé dans la 1ere que dans cette version....


ah si avec Inbal

Ah, c'est le non rubato absolu, il faut aimer.

Mais à mon avis tu n'as pas entendu Chung et quelques autres.

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, c'est le non rubato absolu, il faut aimer.

Mais à mon avis tu n'as pas entendu Chung et quelques autres.

Si, si ! Chung j'ai entendu il y a pas si longtemps, c'était pas si chiant, il s'y passait plus de choses et l'orchestre sonnait....humain !

Tout de même, c'était un peu gras et massif. Je n'ai pas détesté du tout, mais la différence était patente amha.

Re: Ozawa, avec Blumine, la version en 4 mouvements ne rend pas tout à fait compte de l'originalité de la 1ère (d'où les déluges sombres et sans humour de certaines interprêtations

DavidLeMarrec a écrit:

Tout de même, c'était un peu gras et massif. Je n'ai pas détesté du tout, mais la différence était patente amha.

Héhé ce n'est pas tous les jours qu'on parlera en ces termes germaniques du Philhar

la symphonie 2 :

Comment évoquer la symphonie resurrection sans parler un premier lieu de la version magistrale de Claudio Abbado et de son orchestre du festival de Lucerne.
Quelle clarté, finesse ! C'est cristallin, sans failles. Abbado deploit une multiplicité de couleurs et de recueillement que je n'avais jamais vus jusque là. Je ne me lasse pas de me repasser ce disque, j'ai l'impression de rédécouvrir cette symphonie a chaque écoute. Vraiment un choc !

9.75/10




Metha et Vienne, voilà encore une grande version, qui excelle surtout par le talent de ses deux solistes (Ludwig, Cotrubas) et de son jeune chef à l'epoque. Mehta y deploit tout la fougue de sa jeunesse triomphante. Je ne reviens sue la virtuosité du Wiener, maintes fois louée sur ce forum. J'aime beaucoup l'effet de masse et de force que donne Mehta meme si a ce jeu Bernstein me semble le plus fort et le plus juste.

9/10



Bernstein donc ! Le seul vrai concurrent d'Abbado dans un style plus direct. Mais quelle efficacité ! Tout est là ! L'autre version à absolument posseder, avec une fois de plus une Christa Ludwig hors normes !
Mais c'est la ferveur qui transparait de ce disque que je retiendrai, a-t-on souvent entendus déjà celà ? Sous doutes rarement !

9.5/10




Otto Klemperer maintenant, je suis un peu decus je dois l'avouer, on presente cette version comme légendaire. Très bien soit, mais moi j'ai trouver celà bien trop sage, de plus Schwarzkopf & co ne saurait depasser Ludwig. Je ne recommande donc ce disque qu'à ceux qui veulnet approfondir.

8/10




Ma version de coeur, celle d'Haitink, très proprette c'est vrai mais bon c'est l'affectif et l'amateur des interpretations d'Haitink qui parle ici

9/10

Est-ce vrai que la belle Renée Fleming martyrise la 4ème par Abbado et les Berliner ? Je pose cette question car j'ai eu maintes fois l'occasion de lire et d'entendre celà.
Alors si c'est vrai ce serait vraiment dommage, car il semblerait que du point de vue orchestral cette 4ème vue par Abbado soit presque miraculeuse. En tout cas si la rumeur d'une Fleming confandant Mahler avec R.Strauss est fausse moi je me précipite sur ce disque car je suis un grand admirateur de l'oeuvre d'Abbado depuis 2001 (9ème avec Berlin et les symphonies avec Lucerne)

Non, vraiment cette interprétation en dépasse bien d'autres, et ce n'est pas Renée dans le finale qui est certes trop sucrée qui va amoindrir l'extraordinaire résultat (en concert !) final. Tant qu'Abbado pourra nous pondre chaque année des merveilles du genre....

Il y a deux chefs dont on a quasiment pas citer le nom... Sir John Barbirolli en premier lieu.

En ce moment à la fnac pour 8.99 euros, la symphonie 6 parue chez Emi est disponible. Je ne connais pas cette version mais il semble que Barbirolli la dirige assez lentemnt de facon a faire ressortir l'intensité dramatique de cette partition si particuliere. Celà me semble vraiment bien et surtout different, ce qui n'est pas pour me deplaire.

Que pensez-vous de Barbirolli dans Mahler ? que celà soit chez Emi ou Testament...

Deuxieme chef un peu laisser de coté mais qui fait pas mal parler de lui niveau critique ici et outre-rhin: Daniel Barenboim et sa staatkapelle de Berlin.
Sa 9ème semble assez moyenne tout comme sa 5ème (Warner) mais à l'inverse tous les commentaires que j'ai reussis à trouver sur sa 7ème sont élogieux et par de renouveau. Que faut-il en penser ? Il est vrai que Barenboim est un chef d'une grande sensibilité qui a déjà fait des prouesses tant dans Wagner que dans Mozart et Beethoven... alors série en cours ?

Personne pour Barbirolli et Barenboim ?

Tiens Barbirolli c'est un nom qui ne figurait pas encore sur le topic.

De toutes façons la meilleure version reste Deryck Cooke avec la Staatskapelle de Landerneau

Oh il y a des comiques

Karajan67 a écrit:

Oh il y a des comiques

n'est ce pas

bon maintenant j'ai mauvaise conscience, faut que je dise un truc avec l'air vaguement sérieux

j'ai eu la chance d'entendre Barenboïm en concert dans la 9è en septembre, et sa lecture de cette symphonie m'a paru très particulière, une version "joyeuse" de cette symphonie qui a parfois des accents morbides avec certains chefs.

Ici le choix était de mettre en avant un orchestre sonore et chatoyant, avec un son "chaud", c'est un parti pris qui m'a bien plu. Je n'ai pas entendu le disque.