[Rock Progressif] Playlist

Magma_K.A

MDK en plus fluide, en un langage plus développé. Je préfère. Et c'est excellent !  
Je sens plus le côté jazz, et exotique.
Je ne sais pas si c'est enregistré dans des conditions live, mais ça y ressemble et c'est tant mieux.

Genesis : The lamb lies down on Broadway - Nursery Crime (The Musical Box/The Fountain of Salmacis) - Foxtrot (Supper's ready/Watcher of the skies) - Selling England by the pounds (I Know What I Like (In Your Wardrobe)/Firth of Fifth) : Ma tétralogie à moi      

@Dave:Oui, Ka c'est du grand Magma, j'adore egalement Wurdah Itah, très épuré c'est peut être mon préféré!


@Chris3:belle tétralogie pour sûr!
Même si je ne privilegierai pas les mêmes morceaux.J'ai par exemple sur Foxtrot un faible pour Can-utility and the Coastliners et l'épisode pseudo-comique de Willow Farm dans Supper Ready m'exaspère.Je deteste I know what I Like (where's the prog?) mais j'adore comme je l'ai dit plus haut The Cinema Show ainsi que Dancing of the Moonlit Knight et l'instrumental dont personne ne parle, After The Ordeal;Pour the lamb rien à jeter c'est un des plus grands disques des 70's.   

J'aime bcp les 2 disques suivants sans le gab',notamment Wind and Wuthering qui recèle mon morceau préféré de Genesis:One for the Vine, pour moi la plus belle compo de Tony Banks.

Et la fin d'Entangled (sur a trick of the tail) ne manque jamais de me faire chavirer   

arnaud bellemontagne a écrit:

@Dave:Oui, Ka c'est du grand Magma, j'adore egalement Wurdah Itah, très épuré c'est peut être mon préféré!
 

Et ma prochaine destination prog sera... Hhaï live !

Du Prog à la lisière du Jazz-Rock alors   

Tu ne considères pas Magma comme du prog pur et dur ?  

Dav' le brave a écrit:

Tu ne considères pas Magma comme du prog pur et dur ?  

Cette question ne m'est pas adressée, mais si je puis me permettre, je dirai que cela dépend des albums.

J'écoute actuellement 1001° centigrades qui est à mon avis plus Jazz que RoPro.

Les vastes étendues de mon ignorance s'inclinent comme des cyprès au bord de ton expertise. 
Traduction : en attendant de l'écouter j'enregistre. 

Dav' le brave a écrit:

Tu ne considères pas Magma comme du prog pur et dur ?  

Je veux simplement dire que Hhai Live sonne très jazz-rock, tu peux écouter en parallèle le live du Mahavishnu Orchestra "Between Nothingness and Eternity"..tu verras une grande homologie sonore entre les deux disques.  

@Thelonious:Oui les deux premiers disques de Magma sont très jazzy, très cuivrés... avec MDK se met en place une sonorité plus européenne.   

arnaud bellemontagne a écrit:

... avec MDK se met en place une sonorité plus européenne.   

C'est sur que c'est moins Jazz. Mais ma mauvaise foi habituelle et mon fanatisme, range dans le Jazz tout ce qui est très bon et qui s'y apparente de près ou de loin.

Je viens d'écouter le MDK version Live 2000, j'en suis tout remué.

King Crimson_In the Wake of Poseidon

Je le découvre en ce moment.  C'est vrai qu'il ressemble à In the courtyard...

Alala, King Crimson c'est vraiment mon groupe de prog préféré. 

Dav' le brave a écrit:

King Crimson_In the Wake of Poseidon

Je le découvre en ce moment.  C'est vrai qu'il ressemble à In the courtyard...

En moins bien.  

Mais je comprends que tu aimes autant King Crimson, rares sont les groupes à s'être autant réinventés.   

Paru quelques mois seulement après In the court of, il est souvent considéré comme la suite de ce dernier : les accords puissants de Pictures of a City rappellent clairement les cris de la guitare sur 21st Century Schizoid Man, Cadence and Cascade fait écho à I Talk to the Wind, et la chanson titre, In The Wake of Poseidon, est très proche de Epitaph. Par ailleurs, King Crimson signe ici son premier titre entièrement instrumental, avec la longue pièce The Devil's Triangle (les amateurs de Gustav Holst reconnaîtront au passage des réminiscences de la planète Mars).
A noter la présence du tout jeune (alors !) pianiste et compositeur de jazz, Keith Tippett, notamment sur le titre Cat's food.

La pochette est un tableau de l'artiste Tammo de Jongh intitulé Les 12 archétypes ou Les 12 figures de l'humanité.

arnaud bellemontagne a écrit:

Dav' le brave a écrit:

King Crimson_In the Wake of Poseidon

Je le découvre en ce moment.  C'est vrai qu'il ressemble à In the courtyard...

En moins bien.

En mieux, j'ai trouvé ! Sauf la fin, mais l'essentiel est dit avant.
Le morceau qui rappelle Epitaph est excellent, et avant et après il s'en passe des trucs.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mais je comprends que tu aimes autant King Crimson, rares sont les groupes à s'être autant réinventés.   

Ça, c'est clair. 

Todd Rundgren:Todd Rundgren's Utopia (74)



Rien que pour la grandiose suite The Ikon (un demi-heure!!!) c'est un de mes 2 ou 3 disques prog de réfèrence   

Ecoutable ici:
watch?v=XEs0ncDBVuM

    

Je vais aller me réécouter ça demain !

On ne parle pas assez de Procol Harum dans sur ce forum !
Comme tout le monde, j'ai découvert le groupe l'année d'avant avec "A whiter shade of pale". En 1968, ils sortaient leur second album, avec notamment cette suite "In held 'twas in I". Concept intéressant, une sorte de collage musico-poétique de 17 minutes... Bien sûr, on peut trouver la fable sur le dalaï-lama insupportable ou le finale grandiloquent mais il se dégage de l'ensemble quelque chose d'assez créatif, et n'oublions pas non plus qu'à l'époque le concept était encore assez novateur.
J'aime beaucoup la version 1971, magnifiée par l'orchestre symphonique et enregistrée dans les conditions du direct.
Pendant que j'y suis, dans ma playlist PH, je rajoute Grand Hotel (pour ses motifs de valse), Conquistador, Simple sister, Whaling stories, Homburg, A salty dog, Pandora's box, Fires (pour le chant de Christiane Legrand) et l'album Exotic birds and fruits.
Les derniers disques sont plus anecdotiques.

A noter parmi les musiciens multiples qui composèrent le groupe, la présence de Robin Trower, dit "le Jimi Hendrix du pauvre"    

Dernière chose : si j'adore le groupe de Gary Brooker (que j'ai revu il y a un mois à la télé réinterpréter son plus grand succès), c'est à cause de son rapport évident avec le baroque : A whiter shade of pale est inspiré de la cantate 140 et de l’aria de la 3e Suite pour orchestre de Bach (avec des arrangement somptueux et une sonorité inégalable due à la présence des deux claviers, orgue Hammond et piano). Harmonies subtiles qu'on retrouve dans Repent Walpurgis (samplé sur le 1er prélude de Bach) ou justement dans le fianle de In held 'twas in I.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je viens de me plonger dans ce groupe par le biais du fabuleux Pawn Hearts...

En effet, et "fabuleux" ne me semble pas encore un terme assez fort pour décrire cette galette   Je suis d'ailleurs en train de préparer une chronique pour le plus grand bonheur des mélomanes de ce forum estimable  




 

Chris3 a écrit:

On ne parle pas assez de Procol Harum dans sur ce forum !

............A noter parmi les musiciens multiples qui composèrent le groupe, la présence de Robin Trower, dit "le Jimi Hendrix du pauvre"   

C'est tellement facile   Trower est influencé par Hendrix , il s'en revendique, mais c'était avec Gary Brooker, l'âme de Procol Harum   

Pour s'en convaincre il est nécessaire d'écouter sa contribution dans l'album "Home" (Whisky train, About to die) & "Broken barricades" (poor Mohammed, Simple sister, Memorial drive..)

Tout ce qu'on pourra écrire ou lire sur lui par ailleurs, ne seront que coquecigrües et billevesées  

"Exotic Birds and Fruit" sort en 1974 dans l'indifférence générale. Il souffre rapidement de la comparaison avec “Grand Hotel” (1973) C'est l'avant dernier chef-d’œuvre du groupe ; il apparaît donc comme un album mineur avec des compositions baroques et lumineuses, telles que "As Strong as Samson" ou "Nothing but the Truth", l'ensemble est audacieux. Nous sommes loin néanmoins du souffle épique et gracieux qui rangeait P H dans la catégorie des grands groupes symphoniques versus décadence raffinée. Il faut aussi plonger sans retenue dans les univers tourmentés, voire possédés de "Shine On Brightly" ou "A Salty Dog"

Oui, j'aime beaucoup Exotic birds and fruits. Il a effectivement un petit parfum de fin d'époque, celle de la grande période créative de Procol Harum en l'occurrence. On retrouve ensuite quelques belles choses comme Pandora's box mais leur passé est derrière eux, clairement.
Outre les chansons que tu as citées, j'aime bien aussi Beyond the pale pour son dynamisme.
Mais il manque ce souffle épique qu'on retrouve dans Conquistador, A salty dog ou Grand hotel.

Chris3 a écrit:

Mais il manque ce souffle épique qu'on retrouve dans Conquistador, A salty dog ou Grand hotel.

Ah non, pas Conquistador ; ce morceau prétentieux me sort par les trous de nez   

Tu peux trouver le morceau grandiloquent et boursouflé, mais il a pour moi une fougue très excitante et vivifiante...

A noter que c'est l'une des reprises du groupe de prog Transatlantic (sur l'album Kaleidoscope... aux côtés, excusez du peu, de Tin soldier, And you and I, Indiscipline, Nights in white in satin, Sylvia, Goodbye yellow brick road, Can't get it out of my head - soit ELO, Focus, KC, Moody Blues, Yes, Small Faces, E John...)

La solitude du gardien de phare

A cette heure romantique de la nuit, il ne me reste plus qu’à poser mon casque sur ma tête pour écouter religieusement ce disque. Il est des œuvres qui ne supportent que le lourd silence de l’après-crépuscule sous le regard bienveillant des étoiles. Du fond de la pièce, un arpège délicat de guitare sèche enrobé de flûte soyeuse se noie dans le grondement d’un vent brûlant. Et c’est comme si j’entrais dans un univers parallèle, au centre d’un désert tout d’abord aride mais peu à peu recouvert de marécages luxuriants au milieu desquels j’enfonce jusqu’à mi jambes. Sur un plateau aride, je ne sais plus trop quel sentier emprunter tellement ils sont nombreux ! Certains me paraissent vaguement menaçants, alors je me fie à mon instinct! Me retournant alors après quelques pas hésitants, une vallée s’étend à mon regard ébahi, éclairée d’une lune clignotante et gibbeuse ; je perçois le cliquetis des armes d’une armée noire et arachnéenne. Il ne m’est plus possible de rebrousser chemin. Trébuchant je tombe sur les rails luisants d'une voie ferrée abandonnée ceinturée par l'ivraie d'une végétation sauvage et hostile. Une plaintive mélopée à la résonance curieusement métallique me clôt les yeux. Lorsque je les rouvre m’apparaît un océan violet et épileptique puis entre deux vagues monstrueuses et rugissantes, surgit comme un rostre un phare tout blanc ! Puis cette clameur qui monte alors des Tréfonds, de plus en plus forte qui vrille mes tympans et m’arrache des sanglots de rage et de délivrance. Un piano mêlé à l’orgue sépulcral pose un point final à mon voyage et je ressurgis dans la réalité, le visage couvert de larmes

Ambassadeur d'un rock planant et métal, Steven Wilson leader de Porcupine Tree retourne sur le territoire du dernier album "Fear of the Blank Planet" en prenant l'itinéraire bis de l'EP -4 titres délestés à la clé- "Nil Recurring" témoigne ainsi d'une grande liberté avec un succès plutôt phénoménal (rupture de stock en un temps record) qui prouve que ces gars là ne prêchent pas dans le désert. Les 29 minutes de musique transgenre aiment les situations tendues comme en témoigne la chanson titre ponctuée par la guitare toujours dissonante de l'invité de luxe Robert Fripp (King Crimson.) Nous voici transporté dans un trip brinquebalant d'où s'exfiltre la vie, chaotique mais surtout carmin, avec cette sombre atmosphère à la limite de l'asphyxie - la basse et les expérimentations sonores de Barbieri y étant pour beaucoup.
Autre morceau connu des roadies, "Cheating the Polygraph" s'était vu remplacé in extremis sur l'album par "Way Out of Here". Doté d'une ambiance impeccable assez similaire, le titre s'affirme ici plus consistant que sur scène dans une forme contagieuse de désespoir que les deux nouvelles compositions enregistrées cet été viennent etayer de leur clinquant : "Normal", version relookée du titre "Sentimental" (avec réminiscences de "Trains") transformant son ascendant ballade en aventure baignée de heavy, d'harmonies vocales et de superbes guitares acoustiques. Même le final "What Happens Now" se faufile dans le touffu avec ses rythmes indiens ("Arriving Somewhere" n'est pas loin), ses claviers éthérés, ses textes sur le non sens du matérialisme et du terrorisme avant que la marque de fabrique Wilson n'en termine avec cinq minutes instrumentales mélangeant violon (Ben Coleman) et rythmique tiré du sarcastique "Anesthetize". En un mot, impeccable.

The Beatles : compilation 1967-70




1. Strawberry fields forever red blue  
2. Penny lane red blue  
3. Sgt pepper's lonely hearts club band red blue  
4. With a little help from my friends red blue  
5. Lucy in the sky with diamonds red blue  
6. A day in the life red blue  
7. All you need is love red blue  
8. I am the walrus red blue  
9. Hello goodbye red blue  
10. The fool on the hill red blue  
11. Magical mystery tour red blue  
12. Lady madonna red blue  
13. Hey jude red blue  
14. Revolution red blue

Je me souviens très bien de ce jour de 1975 où j'ai acheté ce double 33 à la FNAC Montparnasse...
Mais :
- Je ne suis pas sûr qu'on puisse qualifier globalement les Beatles de groupe prog, en dépit de quelques incursions prémonitoires en ce domaine (Because, Lucy in the sky with diamond, Strawberry fields, A day in the life, par exemple).
- Pourquoi chaque titre est-il suivi de la mention "red blue" ???

Cela dit, les Beatles ont été tellement des précurseurs de génie qu'on peut bien les mettre à toutes les sauces...   

Mélomaniac a écrit:

The Beatles : compilation 1967-70




1. Strawberry fields forever red blue  
2. Penny lane red blue  
3. Sgt pepper's lonely hearts club band red blue  
4. With a little help from my friends red blue  
5. Lucy in the sky with diamonds red blue  
6. A day in the life red blue  
7. All you need is love red blue  
8. I am the walrus red blue  
9. Hello goodbye red blue  
10. The fool on the hill red blue  
11. Magical mystery tour red blue  
12. Lady madonna red blue  
13. Hey jude red blue  
14. Revolution red blue

C'est très bien mais c'est pas du prog.   

Chris3 a écrit:

- Je ne suis pas sûr qu'on puisse qualifier globalement les Beatles de groupe prog,

 

  Bah disons que je les ai écoutés en mode [rock prog]

Chris3 a écrit:

- Pourquoi chaque titre est-il suivi de la mention "red blue" ???

Un copié-collé non expurgé...   

Chris3 a écrit:

Cela dit, les Beatles ont été tellement des précurseurs de génie qu'on peut bien les mettre à toutes les sauces...  

D'ailleurs m'en vais de ce pas les poster en Playlist classique...  

Mélomaniac a écrit:

D'ailleurs m'en vais de ce pas les poster en Playlist classique...  

Tu verras, dans cent ans, ils seront considérés comme des musiciens classiques par excellence !!

National Health:Of queues and cures (78)



Je ne me lasse pas de ce merveilleux Squarer for Maud.   

Grand disque!   

C'est en effet un disque extraordinaire, encore plus que le 1er... 

Caravan_For girls who grow plump in the night (1973)

Je me sens en confiance dans cet album, que je ne sais pas décrire même si ce n'est pas ma première écoute. C'est assez soft, et différent des premiers albums du groupe. En l'écoutant je pense souvent à autre chose, de façon agréable. Un disque rock et à la fois zen.

Dav' le brave a écrit:

Caravan_For girls who grow plump in the night (1973)

Je me sens en confiance dans cet album, que je ne sais pas décrire même si ce n'est pas ma première écoute. C'est assez soft, et différent des premiers albums du groupe. En l'écoutant je pense souvent à autre chose, de façon agréable. Un disque rock et à la fois zen.

Connais tu celui ci   



Point d'outrance chez ces musiciens ; une musique d'où se dégageait une plénitude toute bucolique, alanguie et psychédélique   

Dav' le brave a écrit:

Caravan_For girls who grow plump in the night (1973)

Je me sens en confiance dans cet album, que je ne sais pas décrire même si ce n'est pas ma première écoute. C'est assez soft, et différent des premiers albums du groupe. En l'écoutant je pense souvent à autre chose, de façon agréable. Un disque rock et à la fois zen.

L'Auberge du Sanglier quel titre!!!  

@leandre:Winter Wine et Nine feet underground sont inoubliables.   

leandreGarrecin a écrit:

Connais tu celui ci   



Point d'outrance chez ces musiciens ; une musique d'où se dégageait une plénitude toute bucolique, alanguie et psychédélique   

Si je le connais ! Heureusement ! C'est avec lui que j'ai fait la connaissance de Caravan. Un choc. Je l'aime beaucoup, c'est un sommet de réussite formelle ce disque, dans la discographie du groupe j'entends, et au-delà aussi.

Maintenant je voudrais écouter le suivant, leur quatrième, Waterloo lily. J'ai lu qu'il serait « jazz-rock ».

arnaud bellemontagne a écrit:

Dav' le brave a écrit:

Caravan_For girls who grow plump in the night (1973)

Je me sens en confiance dans cet album, que je ne sais pas décrire même si ce n'est pas ma première écoute. C'est assez soft, et différent des premiers albums du groupe. En l'écoutant je pense souvent à autre chose, de façon agréable. Un disque rock et à la fois zen.

L'Auberge du Sanglier quel titre!!!  

En effet, surtout l'ouverture rapide avant l'accalmie.  
Je le perçois mieux à présent, j'avais besoin d'une écoute guidée. 

Dav' le brave a écrit:

Maintenant je voudrais écouter le suivant, leur quatrième, Waterloo lily. J'ai lu qu'il serait « jazz-rock ».

Je dois avouer que je n'aime pas beaucoup ce disque.Les sonorités funky ne vont pas très bien à Caravan AMHA.
Autant aller écouter Weather Report, Herbie Hancock, Stanley Clarke et le Miles électrique qui vont ça bien mieux.

Et pourtant, je l'achèterai sûrement, trop curieux. 

Pour parler franchement j'ai toujours considéré Caravan (malgré ses mérites) comme la 2ème division du style Canterbury face à des piliers plus exigeants comme Soft Machine, Egg, Hatfield and the North ou National Health.

N'en parlons plus .

Ca marche.   

  Mon tout premier disque de Rock prog'


Viljans Öga

Ur Vilande
Sorgmantel
Snårdom
Längtans Klocka

Jonas Engdegård : guitare
Anna Holmgren : flûte traversière, saxophone ténor
Johan Brand : basse, Taurus
Mattias Olsson : batterie, percussion
Thomas Johnson : claviers

Tove Törnberg : violoncelle
Daniel Borgegård Älgå : clarinette, clarinette basse, saxophone baryton
Ulf Åkerstedt : tuba, trompette basse, trompette contrebasse

(Änglagård Records, août 2011-avril 2012)

  Ca s'ouvre presque comme de la musique de chambre : flûte, violoncelle, guitare... Dans une ambiance sylvestre et mélancolique.
J'aime beaucoup le mélange d'instruments acoustiques (dont la flûte) et les claviers. La percussion reste discrète.
Les compositions sont très travaillées (chaque titre dure environ un quart d'heure), les climats sont subtils et pensés, les trouvailles sont permanentes. On s'imagine dans un paysage nostalgique, empreint d'une magie atavique et bienveillante.
Seuls quelques tournures sentent le procédé...
Des plages calmes et méditatives alternent avec des saillies rythmées qui semblent nous ramener au temps du Jazz Fusion 40 ans plus tôt...
Le troisième morceau (Snårdom) est un peu plus rustre que les autres.
Mais dans l'ensemble ce décor revival aux allures de romantisme désuet, c'est un jaillissement de poésie absolument fascinant, dans une veine typiquement septentrionale   

J'adore   

Merci Arnaud de m'avoir conseillé ce disque !   

 

Quoi ?

Un bon disque de prog que je ne connais pas...

Amazon, au secours !!

   Inconnus au bataillon. Ta description me fait envie.
Je n'avais pas vu passer ce disque.
Il est assez cher celui-là, mais c'est nouveau.

Chris3 a écrit:

Un bon disque de prog

  Tu n'as pas lu ce que j'ai écrit ?!

Pas bon : géniiiiiial...   

Dav' le brave a écrit:

Il est assez cher celui-là, mais c'est nouveau.

Et apparemment c'est autoproduit...

Mélomaniac a écrit:

  Mon tout premier disque de Rock prog'


Viljans Öga

Ur Vilande
Sorgmantel
Snårdom
Längtans Klocka

Jonas Engdegård : guitare
Anna Holmgren : flûte traversière, saxophone ténor
Johan Brand : basse, Taurus
Mattias Olsson : batterie, percussion
Thomas Johnson : claviers

Tove Törnberg : violoncelle
Daniel Borgegård Älgå : clarinette, clarinette basse, saxophone baryton
Ulf Åkerstedt : tuba, trompette basse, trompette contrebasse

(Änglagård Records, août 2011-avril 2012)

  Ca s'ouvre presque comme de la musique de chambre : flûte, violoncelle, guitare... Dans une ambiance sylvestre et mélancolique.
J'aime beaucoup le mélange d'instruments acoustiques (dont la flûte) et les claviers. La percussion reste discrète.
Les compositions sont très travaillées (chaque titre dure environ un quart d'heure), les climats sont subtils et pensés, les trouvailles sont permanentes. On s'imagine dans un paysage nostalgique, empreint d'une magie atavique et bienveillante.
Seuls quelques tournures sentent le procédé...
Des plages calmes et méditatives alternent avec des saillies rythmées qui semblent nous ramener au temps du Jazz Fusion 40 ans plus tôt...
Le troisième morceau (Snårdom) est un peu plus rustre que les autres.
Mais dans l'ensemble ce décor revival aux allures de romantisme désuet, c'est un jaillissement de poésie absolument fascinant, dans une veine typiquement septentrionale   

J'adore   

Merci Arnaud de m'avoir conseillé ce disque !   

Je savais que ça te plairait!!!   

Considéré à l'unanimité comme le plus beau disque de prog de 2012.

Si tu as aimé tu peux essayer aussi leur précédent disque prénommé Epilog.   

Mélomaniac a écrit:

Chris3 a écrit:

Un bon disque de prog

  Tu n'as pas lu ce que j'ai écrit ?!

Pas bon : géniiiiiial...   

Permets quand même que je me fasse d'abord un avis personnel !!!

Comicopera

http://en.wikipedia.org/wiki/Comicopera

(Domino, 2007)

  Ah là nan, en première écoute, j'aime pas...

Cette voix ébréchée et gnangnan, ces effets de faux bourdon (désolé, y a peut-être un terme plus approprié en terminologie rock), les harmonies vacillantes et livides, tout ça me donne la nausée...

Aussi les effets naïfs (le gamelan de casseroles sur On the Town Square)...

L'écriture est très travaillée, les effets instrumentaux transpirent le studio aux petits oignons (enregistré at home chez Robert Wyatt d'ailleurs), mais ça me laisse une impression inconfortable...

Bon mettons que j'ai été conquis par le climat tragique de Del mondo...

A réécouter...