Votre dernier film visionné

J'ai vu CARS 2. ça se laisse regarder...y a plus l'effet de surprise du premier.
Et je compte aller voir La planète des singes.

Le Bras en Diamants avec Youri Nikouline !

Je suis allé voir Melancholia aujourd'hui et je suis ressorti avec une impression plutôt très mitigée et moyenne. Le début était assez esthétique avec une belle mise en image par cette juxtaposition de photo mouvante. Toute la 1ere partie du mariage est plutôt insipide et atrocement longue. L'héroine tout du long se demande ce qu'elle fout là. Le marié est transparent. Claire, soeur de Justine et son mari sont en pétard car ils ont payé de l'argent. Le père de la mariée drague. Le patron de Justine la fait chier pour qu'elle lui trouve un slogan et la fait suivre par un membre de sa famille, son neveu me semble-t-il qui à peine embauché et renvoyé. Justine d'ailleurs se tape le neveu durant la fête. Charlotte Rampling dans le rôle de la mère qui est blasée et qui est contre le mariage fait bien le job et réussit à imposer sa présence. Justine nous sort "What did you expect" lorsqu'elle quitte son époux. C'est totalement ridicule. On peut dire que c'est un mariage éclair même si la fête dure très longtemps, trop longtemps avec des changements de plans intempestifs. La deuxième partie intitulée "Claire" est centrée sur la collision avec la planète et la relation entre les deux soeurs. Il y a quelques beaux plans et on se demande comme les personnages s'il va y avoir collision ou non entre la Terre et la planète Mélancholia. Kiefer Sutherland est tout aussi transparent que dans la première partie. Charlotte Gainsbourg joue un personnage auquel on peine à s'attacher. Il y a néanmoins un très beau plan avec Claire et son fils sous une pluie de grèle à un moment. Le final est très beau sur le plan esthétique. Kirsten Dust est très belle, a une certaine présence mais le personnage reste trop lisse et extérieure pour vraiment marquer selon moi. Je n'ai pas compris pourquoi elle a eu le prix d'interprétation féminine. On a le droit à la merveilleuse musique de Wagner en fond par moment avec des extraits de Tristan und Isolde mais cela ne m'a pas sauvé de l'ennui globalement.

Extrait d'Ivan Vassilyevitch change de profession (malheureusement, je n'ai pu trouver d'extraits traduits en français. Quiconque voudrait en avoir une traduction ou un résumé clair de ce film me fait signe dans ce topic).

P.S. Vous constaterez, dans cet extrait, d'où vient exactement mon avatar...

J'ai rien compris , mais j'étais quand même mort de rire les 6 premières minutes !

Résumé de ma cassette :

- «Ceci n'est pas une science fiction, il n'est ni réaliste, ni exactement un film historique» basé sur la nouvelle de Mikhaïl Boulgakov «Ivan Vassiliévitch». L'inventeur "Chourik" (acteur : Demyanenko) a construit, dans son appartement de Moscou, une... machine à remonter le temps. Ivan Vassilievitch, le gestionnaire (ou concierge) de l'immeuble (acteur : Yakovlev), portant le même prénoms et patronyme qu'Ivan Le Terrible et un
voleur professionnel, Guéorgy Miloslavsky (acteur : Kuravlyov), portant le même nom que le Prince Miloslavsky, condamné à mort par Ivan Le Terrible en personne sur le bûcher, entrent en plein 16ème siècle, à travers la cloison du salon de l'inventeur et y restent coincé durant tout le film. Alors que le Tsar Ivan se meut à notre époque. D'autres événements sont imprévisibles...»

aurele a écrit:

Je suis allé voir Melancholia aujourd'hui et je suis ressorti avec une impression plutôt très mitigée et moyenne. Le début était assez esthétique avec une belle mise en image par cette juxtaposition de photo mouvante. Toute la 1ere partie du mariage est plutôt insipide et atrocement longue. L'héroine tout du long se demande ce qu'elle fout là. Le marié est transparent. Claire, soeur de Justine et son mari sont en pétard car ils ont payé de l'argent. Le père de la mariée drague. Le patron de Justine la fait chier pour qu'elle lui trouve un slogan et la fait suivre par un membre de sa famille, son neveu me semble-t-il qui à peine embauché et renvoyé. Justine d'ailleurs se tape le neveu durant la fête. Charlotte Rampling dans le rôle de la mère qui est blasée et qui est contre le mariage fait bien le job et réussit à imposer sa présence. Justine nous sort "What did you expect" lorsqu'elle quitte son époux. C'est totalement ridicule. On peut dire que c'est un mariage éclair même si la fête dure très longtemps, trop longtemps avec des changements de plans intempestifs. La deuxième partie intitulée "Claire" est centrée sur la collision avec la planète et la relation entre les deux soeurs. Il y a quelques beaux plans et on se demande comme les personnages s'il va y avoir collision ou non entre la Terre et la planète Mélancholia. Kiefer Sutherland est tout aussi transparent que dans la première partie. Charlotte Gainsbourg joue un personnage auquel on peine à s'attacher. Il y a néanmoins un très beau plan avec Claire et son fils sous une pluie de grèle à un moment. Le final est très beau sur le plan esthétique. Kirsten Dust est très belle, a une certaine présence mais le personnage reste trop lisse et extérieure pour vraiment marquer selon moi. Je n'ai pas compris pourquoi elle a eu le prix d'interprétation féminine. On a le droit à la merveilleuse musique de Wagner en fond par moment avec des extraits de Tristan und Isolde mais cela ne m'a pas sauvé de l'ennui globalement.

Vu hier, j'ai trouvé ça assez remarquable.
Dans la 1ère partie la longueur, l'ennui, les histoires sans intérêts, les bassesses de certains, les discourts et rituels ridicules, le convenu,etc...illustrent parfaitement la réalité de la plupart des mariages. Du coup, je trouve ça très bien rendu, et ça permet de ressentir très justement le malêtre, de Justine, les moments où elle disjoncte. De toute façon cette fille est complètement dévorée par la dépression. Son malêtre profond fait d'elle une femme imprévisible, impulsive, parfois infantile et incohérente. Elle est totalement effrayée par l'existence et par l'extrême solitude qu'elle ressent en compagnie des autres. La seconde parti inverse les tendences à travers le portrait de l'autre soeur, douce, équilibrée, mère, tout a fait capable de vivre. J'ai trouvé interessant l'évolution de ces personnages, au sein de la cellule familiale, quand il ne s'agit plus de vivre, mais d'affonter la mort, seul, face à soi même.
Esthétiquement, c'est la grande classe, inspiré à fond par le romantisme noir allemand, la musique bleu nuit de Tristan... Certains plan sont superbes, certaines suggestions poétiques très puissantes.
Ceci dit, c'est un peu comme "The Tree of life" de Malick, c'est un cinéma très particulier au final assez ésotérique. Alors Je comprends que certains n'y soient pas du tout réceptifs. Perso, je trouve ça captivant.

Mélancholia je l'ai vu en avant première au festival de Prades (oui ça fait moins classe que Canne mais enfin c'est quand même le plus vieux festival de France juste après Cannes), je pense que l'introduction esthétisante du début n'est sauvé que par la musique de Wagner tellement les images sont kitschissime et ridicule (sauf celle des planètes). La suite est heureusement plus intéressante, même si la première partie n'est qu'une redite en moins bien de Festen. La deuxième en revanche est très belle très émouvante c'est là que Von Trier donne la pleine mesure de son talent. Ce n'est donc pas un chef d'oeuvre mais ça reste un beau film.

Kirsten Dust nu au bord de l'eau avec le reflet de la planète à un moment, c'est une très belle image. Néanmoins, je n'ai pas du tout été ému par ce qui arrivait aux personnages qui manquent pour moi d'épaisseur. Tant mieux si certains ont été sensibles à ce film qui n'est pas du tout un chef-d'oeuvre. N'ayant vu aucun autre film de ce réalisateur, je ne peux pas dire si c'est son meilleur film depuis longtemps comme certains critiques le disent.

Un film vraiment génial, très drôle: Louise-Michel

Il faut vraiment aimer cet humour-là, mais si c'est le cas, alors c'est à ne pas manquer.

Mauvais souvenir d'un film du premier janvier pour moi! (oui, on se spécialisait tous les ans à aller voir un film dans le genre le 1er janvier. )
Heureusement qu'il y avait notre chère amie Yolande Moreau... et encore!

J'avais pas du tout accroché...

Ah pour moi c'est déjà culte!

King Kong, de notre Hobbit préféré Peter Jackson :hobbit:. Si la première partie est excellente voire géniale, la deuxième partie - qui commence avec le débarquement sur l'île - est plus lourdingue, moins imaginative et plus linéaire. Le final redresse heureusement la barre (bon, King Kong qui se balade pendant 5 minutes dans des parcs de NY déserts, c'est un peu irréel quand même ...).
J'adore le rôle de l'acteur méprisant et narcissique, qui s'admire dans ses posters

Rashômon : Remarquable cinématographie mais quelques longueurs dans les combats, j'ai trouvé. Suis-je le seul à y avoir entendu le Boléro de Ravel?

aurele a écrit:

Kirsten Dust nu au bord de l'eau avec le reflet de la planète à un moment, c'est une très belle image.

Oh non moi j'ai trouvé ça kitsch a cause d'une image ultra lisse, j'ai trouvé ça assez moche personnellement

Sinon je rejoint Xavier Louise-Michel c'est trop bien, et puis bon rien que pour Yolande Moreau c'est a voir

*Niko a écrit:

Vu hier, j'ai trouvé ça assez remarquable.
Dans la 1ère partie la longueur, l'ennui, les histoires sans intérêts, les bassesses de certains, les discourts et rituels ridicules, le convenu,etc...illustrent parfaitement la réalité de la plupart des mariages. Du coup, je trouve ça très bien rendu, et ça permet de ressentir très justement le malêtre, de Justine, les moments où elle disjoncte. De toute façon cette fille est complètement dévorée par la dépression. Son malêtre profond fait d'elle une femme imprévisible, impulsive, parfois infantile et incohérente. Elle est totalement effrayée par l'existence et par l'extrême solitude qu'elle ressent en compagnie des autres. La seconde parti inverse les tendences à travers le portrait de l'autre soeur, douce, équilibrée, mère, tout a fait capable de vivre. J'ai trouvé interessant l'évolution de ces personnages, au sein de la cellule familiale, quand il ne s'agit plus de vivre, mais d'affonter la mort, seul, face à soi même.
Esthétiquement, c'est la grande classe, inspiré à fond par le romantisme noir allemand, la musique bleu nuit de Tristan... Certains plan sont superbes, certaines suggestions poétiques très puissantes.
Ceci dit, c'est un peu comme "The Tree of life" de Malick, c'est un cinéma très particulier au final assez ésotérique. Alors Je comprends que certains n'y soient pas du tout réceptifs. Perso, je trouve ça captivant.

Assez d'accord...

La descente aux enfers de Justine dans la première partie, qui s'en prend plein la figure face à la vie, prenant déjà conscience du peu d'intérêt finalement de se marier vu la suite. Claire étant le soutient, l'élément stable de la famille.
Dans la deuxième partie, on voit doucement Justine reprendre vie ou plutôt forme, passant d'un état légumineux à une présence réservée mais sereine. Et Claire par contre s'effondre doucement.
Cette évolution des deux soeurs qui se croisent, dans un monde totalement fermé et hors du temps est vraiment intéressante!

Belle séquence d'introduction, qui nous montre au final la suite, éclairant bien les zones d'ombres des pensées des personnages. Et puis l'ouverture de Tristan va très bien avec (on est loin de truc de Tree of Life tout moche! )
Réserve par contre pour la musique... rester uniquement sur l'ouverture tout au long du film, et nous proposer des petits morceaux qui se mélangent sans conserver le discours mélodique, ça m'a gêné... Pourquoi ne pas avoir pioché dans différents passage de Tristan? Et surtout, j'aurais tellement bien vu un "Mild und Leise" pour la toute dernière scène, avec un grand ralenti...

Étrangement, on se retrouve avec l'introduction du IIIème acte pour le générique de fin... mouais..


Ah... et sinon, c'est super bien joué avec les deux soeurs vraiment superbes!

Sur Mélancholia, je rajoute ma pierre à l'édifice :

Film d'une énorme richesse ; je ne vais peut-être pas me lancer dans une auto-dissertation mais dirai quelque mots puis réagirai à certains commentaires.
Il convient bien évidemment de comprendre ce film de façon analytique et symboliste ; le premier degré est sans aucun intérêt et volontairement absurde, ce qui explique vraisemblablement l'ennui d'Aurele qui ne semble s'être intéressé qu'à l'aspect sensible des rapports entre personnages.

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Le thème principal du film me parait évident, c'est une réflexion sur le Nihilisme comme force facile et destructrice opposé à une pulsion de vie constructive mais désespérément bancale et ridicule dans ses fondations.

Sous cet angle, avant que les deux sœurs ne s'opposent, on remarque l'opposition extrême des deux parents aussi éloignés l'un de l'autre que possible (joyeux insouciants vs froideur analytique et cassante).
Notre jeune mariée, dans la première partie, ne cesse d'osciller entre les deux comme incapable de choisir. passant du rire léger au détachement le plus total.
Il y aurai bien plus à développer dans le détail, si une discussion là dessus vous tente ...

Ce thème principal est à relier plus concrètement au sujet du film. Le malaise dans la culture, ainsi l'une des scènes pour moi les plus importantes du film est la courte séquence ou notre belle blonde tourne les pages des livres d'arts pour remplacer l'art nouveau (et pas n'importe lequel, celui qui fait table rase et théoricien) par de l'art ancien mémoriel mais mort.
Pourquoi Mélancholia ? Car la force de vie, opposée au Nihilisme tel qu’opposé ci-haut s'est efférente dans des valeurs, modes, traditions poussives, irréelles, hypocrite, et fausses. Ainsi elle devient faible et exposé avec la plus grande fragilité à tous les coups du nihilisme, toujours plus facile.

L'ouverture de Tristan est fort bien choisie, avec ce premier accord révolutionnaire qui signe à sa façon la décadence. C'est la musique qui tourne la précédente en dépression décadente et interrogative. Son utilisation, hors prélude, se fait avec beaucoup d’intelligence en des moments clés du film quand quelques choses dérapent, que les façon de faire et conventions normales en fin de courses sont rompus par un élément intolérable par elle (la mariée qui quitte la réception foire, la marié urinant en robe symbole de pureté ...).


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Aurele a trouvé la scène de mariage barbante. Moi au contraire absolument délicieuse tant l'ironie était si bien manié par l'illustration. On sent vraiment la cause de la dépression de révolte de notre chère blonde face à tant de faux, en ce elle tient de sa mère, le personnage le plus sensé du film.

Je reprocherai au film un prélude un peu Kitch il est vrai, et pas vraiment nécessaire ; il y a aussi avec cette intro. un coté quelque peu démonstratif (vas-y que j'étale ma profondeur de vue et ma culture), mais n'est absolument pas nécessaire tant la suite est fouillée et riche.
Quelques facilités ou effets sont par la suite peu nécessaires ; par exemple vers la fin lorsque notre force nihiliste déclare tout savoir jusqu'au nombre haricots dans le gobelet. C'est non-seulement sans intérêts, étant déjà très bien sous-entendu avec le mystère adéquat, mais en plus dangereux et caricatural, ce film n'a absolument pas besoin de fournir possibilités d'interprétations tournant au paranormal. Que, comme dis Nietzsche, le cynisme (à ne pas confondre avec nihilisme) soit la plus grande force et vérité et d'analyse, ne veut absolument pas dire trouver le nombre haricots, c'est très malheureux.

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Quelques autres notes :

Seul les parents des deux sœurs sont des symboles absolu. La mère représente le nihilisme destructeur sans fragilité ni nuances. Le père le Dionysos absolu, fuyant toute gravité jusqu'à fuir quand sa fille lui demande formellement de rester pour la sauver de l'emprise nihiliste maternelle. A noter que le père, interrompu dans son discours, ne combat absolument pas cette force.
Notre chère bête blonde de la seconde partie, est bien plus nuancée et garde, notamment en ses rapports avec l'enfant des onces de croyances en des valeurs à sauver. Son comportement global n'est pas non plus si serein que ça, comme une sorte de quête spirituel qui tranche avec la tranquillité absolue et imperturbable de la mère même au lendemain du désastreux mariage.

Mélancholia n'est finalement rien d'autre que le symptôme de l'absurdité avec sa courbe soudaine à 180°. Rien ne la prédestinait de façon certaine à nous anéantir. C'est plus une sorte de suicide générale ; gagne la plus absurde des théories de vendeurs de chaos par le manque de foi de l'humanité en ses capacités, forme de nihilisme.

aurele a écrit:

Néanmoins, je n'ai pas du tout été ému par ce qui arrivait aux personnages qui manquent pour moi d'épaisseur.

Sous cette optique, ton ressenti est tout à fait normal. Les personnages sont dépeints de façon purement symbolistes, ils représentent quelque chose d'abstrait, des concepts même pour les parents des deux sœurs.

C'est finalement le mari de la sœur brune qui est le plus consistant au premier degré, plus normal finalement, car peut-être le seul personnage pleinement encore investi par cette pulsion de vie fervente (sa femme a la ferveur, mais que des échecs dans sa mise en œuvre). Sa chute (car finalement, dans cette environnement là, il était complétement aveugle) n'en sera plus plus abrupte et expéditive.

Oui, on est moyennement ému, sauf par Justine au final, qui malgré toute cette désillusion et cette résignation va trouver la force pour conserver l'innocence de son neveu... et ça c'est quand même beau... (comment ça j'ai un coeur d’artichaut??? )

Et puis c'est aussi par l'ambiance et le côté universel que c'est touchant, pas juste pour ces deux femmes...

Viens de voire ça :

On peut avoir le titre en français?

Quelques jours de la vie d'Oblomov par Nikita Mikhalkov (1979).

Xavier a écrit:

On peut avoir le titre en français?

Oups oui, désolé, j'ai oublié de mettre son titre en Français...

Alexandra d'Alexandre Sokourov, avec Galina Vishnevskaya dans le rôle principal...
Je dois dire que j'ai été profondément touché par ce portrait de vieille dame un peu cabocharde, têtue, qui sent bien qu'elle vieillit et ne suit plus, mais qui reste droite, refusant de reconnaître quand elle a tard, tout en pouvant montrer toute une sensibilité, qui a le coeur sur la main, mais un coeur un peu raide... Et puis le fait de voir Vishnevskaya renforce peut-être encore plus le trouble avec ses gestes qu'on reconnait malgré les années, certaines positions qui nous montrent encore la femme qu'elle était...

Je ne sais pas ce qui doit au réalisateur et ce qui doit à l'actrice... mais c'est vraiment beau. Et le cadre apporte encore un peu par ces soldats qui arides, mais qui finalement voudraient tellement que cette vieille femme soit leur grand mère.

Touchant et sobre

Alexandra, j'ai vu ce film il y a quelque semaine. J'ai bien aimé l'interpretation et les tons sépia, mais j'avoue que sans les commentaire en bonus sur le DVD je serais passer a coté de ce film qui et a la fois une relation entre deux personnage, mais une situation politique. J'ai préféré de ce réalisateur, mèer et fils, plus simple dans le scenario puisqu'il n'est que la relation d'un fils qui accompgane se mère dans ses dernier instant.

Viens de re-re-re-re-re-et-re-re-re-re-voire ça :

Hier et aujourd'hui:
Jason et les argonautes
Caligula

Percy Bysshe a écrit:

Hier et aujourd'hui:
Jason et les argonautes

Ah les squelettes chouettes !

Ils sont très bien les squelettes de Ray Harryhausen

Bon moi c'est dans un tout autre genre j'ai découvert The Browning version (L'ombre d'un homme en français) d'Anthony Asquith et si l'on pouvait craindre une adaptation théâtrale académique et plate, il n'en est heureusement rien, c'est au contraire un film de premier ordre. Certes la mise en scéne d'Asquith n'est pas des plus original mais sa discrétion sert a merveille un excellent scénario: Andrew Crocker-Harris est professeur de langues anciennes dans un collège britannique, il n'a jamais réussit a établir une véritable relation avec ses élèves qui ne l'aiment pas et le surnomment même "Himmler", en parallèle de cet échec professionnel, son mariage est également un désastre et il doit constamment essuyé le mépris et la cruauté de sa femme a son égard. C'est donc un homme replié sur lui même qui apparait déjà comme mort a lui même et aux autres. A partir de ce résumé a on pourrait craindre un film dépressif, se vautrant complaisamment dans le misérabilisme psychologique mais c'est sans compté l'élégance et la subtilité qui caractérise le métrage et ne sombre jamais dans la facilité. C'est avant tout le portrait d'un homme qui malgré le mépris dont il est l'objet va petit a petit grace a un de ses collègues et a un de ses élèves (le seul a voir au delà des apparences et a lui témoigner sympathie et compassion) parvenir a se sortir de l'État de résignation qui lui fait accepter son triste sort et retrouver force et courage. C'est subtile et émouvant et surtout extrêmement bien jouer, Michael Redgrave ayant obtenus un prix d'interprétation mérités, sans oublier Jean Kent excellente dans le rôle difficile d'une femme rendus détestable par la frustration.

Le Château de Cagliostro de Miyazaki

Resigned a écrit:

Le Château de Cagliostro de Miyazaki

C'est à voir d'urgence ? C'est le seul Miyasaki que je n'ai pas vu !

Bridesmaids (en fr. "Mes meilleures amies"), une grande réunion de comédien américains (équipe du Saturday Night Live, Jon Hamm (Mad Men), Rose Byrne (Damages)) et anglais (Matt Lucas de Little Britain, Chris O'Dowd de IT Crowd) pour une comédie somme toute assez irrégulière mais tordante pour les amateurs d'humour un peu con et les groupies des abominables mimiques de Kristen Wiig.

Dave a écrit:

Resigned a écrit:

Le Château de Cagliostro de Miyazaki

C'est à voir d'urgence ? C'est le seul Miyasaki que je n'ai pas vu !

Difficile à dire. Il n'y a bien sûr pas la poésie de ce que je connais de lui (quasiment tout en fait), mais c'est vraiment très plaisant (surtout pour les fans d'Arsène Lupin). Paraît-il que c'est pas mal inspiré de "Le Roi et L'Oiseau" de Paul Grimault que je ne connais pas.
C'est assez proche du Château dans le Ciel par certains côtés...

Le chateau de Cagliostro ce n'est pas le meilleurs Miyazaki mais c'est quand même a voir, c'est effectivement un film très plaisant. Pour ce qui est de l'influence de Paul Grimault, c'est principalement par rapport au chateau et a son architecture étrange (bon beaucoup moins chez Miyazaki que chez Grimault) qu'elle se retrouve, et puis aprés c'est toutes son œuvre qui est assez proche et dans l'esprit et d'une certaine façon (même si c'est beaucoup moins visible) dans l'esthétique de celle de ce génie qu'étais Paul Grimault, dont il faut absolument voir les films si ce n'est pas déjà fait et pas seulement Le roi et l'oiseau mais aussi ses court métrage il n'y a que du bon, même ses publicités sont sympas!

Melancholia, de Lars von Trier.

Avec des vrais bouts de Tristan und Isolde dedans. Film magnifique, moins ouvertement choquant et radicaux que ses précédents.

Vu hier soir à la télévision :

"Le dernier roi d'Ecosse", de Kevin MacDonald,. Avec Forest Whitaker, qui est parfois assez surprenant dans ce rôle, mais pas autant que je ne m'y attendais, vu le concert de louanges qu'il a reçu pour cette prestation.

On y suit la dérive vers la paranoïa et la folie d'Idi Amin Dada, ainsi que sa relation avec son médecin personnel, jeune écossais qui a fui l'emprise de son père pour se retrouver sous l'emprise du dictateur ougandais. J'ai trouvé ce film relativement superficiel, parfois caricatural.

Killgore a écrit:

J'ai trouvé ce film relativement superficiel, parfois caricatural.

Connais-tu le fameux documentaire de Barbet Schroeder sur le dictateur ougandais (Général Idi Amin Dada: Autoportrait) ? Quand on a vu ce documentaire et le film de MacDonald, on se dit que parfois la réalité est plus caricaturale que la fiction !

adriaticoboy a écrit:

Killgore a écrit:

J'ai trouvé ce film relativement superficiel, parfois caricatural.

Connais-tu le fameux documentaire de Barbet Schroeder sur le dictateur ougandais (Général Idi Amin Dada: Autoportrait) ? Quand on a vu ce documentaire et le film de MacDonald, on se dit que parfois la réalité est plus caricaturale que la fiction !

Je n'ai pas vu le documentaire en question, mais j'en ai vu d'autres. C'est justement parce que j'ai trouvé le film assez "terne" par rapport à la réalité que le le trouve plutôt superficiel et caricatural. Et aussi parce que la psychologie du docteur me semble traitée un peu à la va-vite.

Kiwi a écrit:

Bridesmaids (en fr. "Mes meilleures amies"), une grande réunion de comédien américains (équipe du Saturday Night Live, Jon Hamm (Mad Men), Rose Byrne (Damages)) et anglais (Matt Lucas de Little Britain, Chris O'Dowd de IT Crowd) pour une comédie somme toute assez irrégulière mais tordante pour les amateurs d'humour un peu con et les groupies des abominables mimiques de Kristen Wiig.

C'est vraiment drole ??
J'ai été un peu surpris de voir le critique du Monde tomber en pâmoison devant ce qui me semble etre juste un "chickmovie" parmi d'autres.

Montfort

Alors ... je ne sais pas si c'est vraiment drôle, n'ayant aucune accointance particulière avec le concept d'Humour himself. La seule chose que je peux confesser c'est que certains passages m'ont beaucoup fait rire. Mais je ne rate pas un épisode du SNL et je passe pour rire de tout et de n'importe quoi, donc bon.

J'hésitais mais je vais y aller !

Killgore a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Killgore a écrit:

J'ai trouvé ce film relativement superficiel, parfois caricatural.

Connais-tu le fameux documentaire de Barbet Schroeder sur le dictateur ougandais (Général Idi Amin Dada: Autoportrait) ? Quand on a vu ce documentaire et le film de MacDonald, on se dit que parfois la réalité est plus caricaturale que la fiction !

Je n'ai pas vu le documentaire en question, mais j'en ai vu d'autres. C'est justement parce que j'ai trouvé le film assez "terne" par rapport à la réalité que le le trouve plutôt superficiel et caricatural. Et aussi parce que la psychologie du docteur me semble traitée un peu à la va-vite.

Disons que ce cher dictateur passe en une seule scène seulement du stade de bon tyran à celui de paranoïaque sanguinaire...

Kiwi a écrit:

Alors ... je ne sais pas si c'est vraiment drôle, n'ayant aucune accointance particulière avec le concept d'Humour himself. La seule chose que je peux confesser c'est que certains passages m'ont beaucoup fait rire. Mais je ne rate pas un épisode du SNL et je passe pour rire de tout et de n'importe quoi, donc bon.

J'ai ri aussi, et de bon coeur encore. Ce n'est pas exacement un chickmovie, c'est plutôt la réponse féminine aux autres productions "films entre potes". Cela dit il y avait effectivement quelques passages plutôt sentimentaux, rares dans le genre (qu'on ne trouvait pas dans Bad Teacher par exemple ... ).

Bon on prévoit déjà une pluie de Golden Globes, catégorie comédie.

"Collision", de Paul Haggis, avec Don Cheadle, Matt Dillon, Sandra Bullock. (2004)

Film choral intéressant, ambitieux, intelligent, même si parfois un rien maladroit dans sa mise en scène. Belles prestations des acteurs. Tranches de vie de personnages qui se croisent, prétexte à une vision ironique et mordante de la société américaine actuelle et du comportement des personnes qui la composent.

Je ne dirai rien du scénario, d'une part parce qu'il est difficilement racontable, d'autre part parce que je pense qu'il vaut mieux voir le film sans avoir lu de résumé.

Mon dernier film ?

La sortie des usines Lumière.

Ce cinématographe, c'est marrant mais çà ne marchera pas.

Je ne sais plus si je veux aller voir ou non La piel que habito. Les critiques de la presse sont plutôt positives mais celles de spectacteurs sur allocine me dissuadent d'y aller. Cela a l'air beaucoup trop glauque et trop malsain. Par ailleurs, c'est visiblement ennuyeux pendant toute une partie du film voire pendant tout le film selon certains. J'ai aimé plusieurs films d'Almodovar mais j'hésite vraiment à aller voir celui-ci.

aurele a écrit:

Je ne sais plus si je veux aller voir ou non La piel que habito. Les critiques de la presse sont plutôt positives mais celles de spectacteurs sur allocine me dissuadent d'y aller. Cela a l'air beaucoup trop glauque et trop malsain. Par ailleurs, c'est visiblement ennuyeux pendant toute une partie du film voire pendant tout le film selon certains. J'ai aimé plusieurs films d'Almodovar mais j'hésite vraiment à aller voir celui-ci.

Pas la peine, tu as visiblement déjà bien forgé ton avis, et connais suffisamment d’éléments pour ne pas avoir un regard neuf sur la chose.

Va voir "Cowboys & Envahisseurs" à la place!
En tout cas, ce sera non pour le Almodovar pour moi... la bande annonce ne me donne vraiment pas envi et ce que j'en ai entendu non plus!

Procure-toi plutôt Pepi, Luci, Bom y otras chicas del montón ou Tacones lejanos ou encore Kika ... Almodóvar c'est un peu comme Woody Allen, si tu veux t'éclater il faut revenir aux fondamentaux.