Votre dernier film visionné

Parsifal a écrit:

Ah oui L'heure du loup, pour le coup ça m'a même fait penser a Fellini

Très juste !

Parsifal a écrit:

Pour Fellini, je pense tu passe totalement a côté de son cinema

C'est fort possible, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé d'y entrer, et puis finalement vu ce que j'y trouve je serais tenté de dire que je préfère encore rester à côté.

Je regarderai quand même au moins Huit et demi... un jour... à l'occasion... ne serait-ce que pour me faire une idée sur ce film "référence"...

Parsifal a écrit:

(moi avant je trouvais Lynch sinistre, un jour je me suis rendu compte que c'était un cinéaste comique et depuis je le trouve génial, d'ailleurs cette révélation m'a été faites par le superbe Eraserhead qui est certes cauchemardesque mais comme chez Kafka c'est un cauchemardesque drôle)

Mais il y a des aspects sinistres chez Lynch, simplement il me semble qu'ils n'opèrent pas au même niveau, pour ainsi dire, que chez Fellini.

Lynch grand cinéaste comique j'avoue que j'ai du mal à te suivre (y compris dans les exemples donnés à Golisande ultérieurement au message que je cite). J'ai encore plus de mal à m'y retrouver quand tu dis que Mulholland drive est celui qui te fait le moins rire alors que la plupart des scènes "comiques" auxquelles je pourrais penser chez Lynch viennent de là, et de Twin Peaks (la série, pas le film). En revanche je n'ai vraiment pas le souvenir de quoi que ce soit de drôle dans Lost Highway par exemple...

Parsifal a écrit:

Pour Casanova c'est un peu particulier Fellini détestait le personnages, et il a bâtie son film sur cette haine (il n'a effectivement pas chercher a trouver son essence réel il donne sa visions c'est Le Casanova de Fellini)

Je sais bien, mais je t'assure que malheureusement pour beaucoup ce qu'il en a été perçu c'est que le génial Fellini aurait réussi à capturer le "vrai" visage de Casanova.

Parsifal a écrit:

Alors Rivette je n'ai vu que son dernier film 36 vues du pic St loup qui était sans intérêt, mais bon je lui accorde quand même le bénéfice du doute.

Ah, oui, très probablement une mauvaise pioche (j'avoue que je ne suis même pas allé le voir alors que je suis fan du réalisateur ).

Parsifal a écrit:

Mon préférés je pense que c'est Truffaut, a part quelques films comme les films sur Antoine Doinel adulte, ou Le dernier métro. J'aime a peu prés tout de lui je trouve son cinéma superbe.

Je comprends, j'ai ressenti la même chose à une époque, mais finalement, plus ça va et moins j'accroche à ce cinéma que je trouve bien empesé. L'accusation proférée par Godard d'un cinéma "s'embourgeoisant" m'apparaît de plus en plus juste (ça ne me fait pas plus aimer Godard à côté de ça). Le dernier métro en est l'exemple le plus extrême peut-être mais finalement il est l'aboutissement logique de sa trajectoire. Clairement Truffait reste le cinéaste le plus "classique" de la bande, et pas au meilleur sens du terme.

Parsifal a écrit:

Après Godard je l'aime beaucoup de A bout de souffle a Pierrot le fou, son meilleurs film pour moi c'est le Mépris, et après on va dire qu'il a fait a peu prés n'importe quoi a tel point que je me demande si il est vraiment sérieux.

Hélas, je crains qu'il le soit.

Parsifal a écrit:

Chabrol est trés inégale je connais finalement assez mal ses films de la période nouvelle vague, mais j'aime beaucoup ses films de la fin des années 60 au débuts des années 70 Que la bête meurt étant probablement mon préférés. Aprés il est assez inégale mais quand il décide de vraiment travailler son film il est capable de faire de trés bonne chose: Violette Noziére, Le fantôme du chapelier, Masque, Betty, La cérémonie sont pour moi d'excellent film.

Cinéaste très inégal, on est d'accord, mais que je trouve assez attachant - cela dit je ne connais pas non plus ses films les plus anciens.

Parsifal a écrit:

Et alors Rohmer pour moi on touche le fond, c'est vraiment je pose ma caméra dans un coin et j'enregistre des images insignifiante avec des dialogues surécrit mais d'une banalité confondante avec des acteurs pas toujours au top (honnêtement quelqu'un qui trouve des qualités de jeu a Arielle Dombasle peut-il être véritablement pris au sérieux) et une prise de son parfois franchement pénible.

Là encore je pensais un peu comme toi par le passé (et en ayant une vision assez lointaine de ce à quoi son cinéma ressemblait vraiment) mais comme je l'ai dit plus haut, plus ça va et plus j'apprends à apprécier ce réalisateur. La "révélation" m'est venue avec son dernier film, Les Amours d'Astrée et de Céladon. Je ne pense pas qu'on puisse résumer ce cinéma à de la photographie de "gens qui parlent", en tout cas pas au sens où on peut appliquer "habituellement" la formule - Rohmer n'est pas moins un expérimentateur que Godard ou Rivette, à sa façon...

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

Mon préférés je pense que c'est Truffaut, a part quelques films comme les films sur Antoine Doinel adulte, ou Le dernier métro. J'aime a peu prés tout de lui je trouve son cinéma superbe.

Je comprends, j'ai ressenti la même chose à une époque, mais finalement, plus ça va et moins j'accroche à ce cinéma que je trouve bien empesé. L'accusation proférée par Godard d'un cinéma "s'embourgeoisant" m'apparaît de plus en plus juste (ça ne me fait pas plus aimer Godard à côté de ça). Le dernier métro en est l'exemple le plus extrême peut-être mais finalement il est l'aboutissement logique de sa trajectoire. Clairement Truffait reste le cinéaste le plus "classique" de la bande, et pas au meilleur sens du terme.

Je trouve Truffaut bien moins bourgeois qu'un Rohmer, beaucoup moins prétentieux surtout il a pas besoin de citer Pascal pour tenter de faire croire qu'il n'est pas en train de réalisé une bluette sinistre et sans intérêt, quand a cinema empesé non je ne suis pas d'accord enfin si si l'on parle du Dernier métro (qui est souvent le film qu'aime ce qui n'aime pas Truffaut d'ailleurs, d'aprés ce que j'ai pu remarqué) et la série des Doinel (les 400 coups mis a part bien sur). Mais si tu considère que Rohmer est a sa maniére un expérimentateur alors je ne vois pas pourquoi Truffaut ne pourrais pas l'être, des films comme Tirez sur le pianiste, Jules et Jim, le sublime L'enfant sauvage et l'extraordinaire Les deux anglaises et le continent (probablement mon préférés) et même L'histoire d'Adéle H sont bien plus "expérimentaux" que n'importe quel Rohmer. Concernant ses films les plus classiques mes préférence a ses films dramatique: Les 400 coups, La peau douce, Fahrenheint 451 (qui est le premier Truffaut que j'ai vu d'ailleurs), la femme d'a côté (le plus faible de cette liste pour moi, a cause de la premiére partie) La chambre verte sont pour moi de superbe moment de cinema alors effectivement ce n'est pas spectaculaire mais je trouve qu'il y a une émotion, une empathie pour les personnages et un sens du tragique assez poussé.
En fait je crois que je n'aime pas vraiment le Truffaut humoriste a part Vivement Dimanche et L'homme qui aimait les femmes (mais bon justement le tragique finis par ressurgir) qui me plaise beaucoup, j'avoue que la série des Doinel me laisse froid, La nuit américaine qui est une comédie dramatique me laisse assez froid aussi. Pour moi Truffaut n'est jamais aussi bon que pour raconter une histoire triste ou en tout cas teinté de mélancolie.

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

Chabrol est trés inégale je connais finalement assez mal ses films de la période nouvelle vague, mais j'aime beaucoup ses films de la fin des années 60 au débuts des années 70 Que la bête meurt étant probablement mon préférés. Aprés il est assez inégale mais quand il décide de vraiment travailler son film il est capable de faire de trés bonne chose: Violette Noziére, Le fantôme du chapelier, Masque, Betty, La cérémonie sont pour moi d'excellent film.

Cinéaste très inégal, on est d'accord, mais que je trouve assez attachant - cela dit je ne connais pas non plus ses films les plus anciens.

Tu as vu les films de la période Pompidoliene quand même (Les Biches, La femme infidèle, Que la bête meurt...)? parce que si ce n'est pas le cas vas y c'est du tout bon (Et puis rien que pour Michel Bouquet et Stéphane Audran ces films sont a voir)!
Pour moi c'est lui le plus classique de la nouvelle vague, beaucoup plus que Truffaut a mon avis.

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

Et alors Rohmer pour moi on touche le fond, c'est vraiment je pose ma caméra dans un coin et j'enregistre des images insignifiante avec des dialogues surécrit mais d'une banalité confondante avec des acteurs pas toujours au top (honnêtement quelqu'un qui trouve des qualités de jeu a Arielle Dombasle peut-il être véritablement pris au sérieux) et une prise de son parfois franchement pénible.

Là encore je pensais un peu comme toi par le passé (et en ayant une vision assez lointaine de ce à quoi son cinéma ressemblait vraiment) mais comme je l'ai dit plus haut, plus ça va et plus j'apprends à apprécier ce réalisateur. La "révélation" m'est venue avec son dernier film, Les Amours d'Astrée et de Céladon. Je ne pense pas qu'on puisse résumer ce cinéma à de la photographie de "gens qui parlent", en tout cas pas au sens où on peut appliquer "habituellement" la formule - Rohmer n'est pas moins un expérimentateur que Godard ou Rivette, à sa façon...

Ben écoute ses films sont de la photographie de gens qui parle il peut les foutre dans des décors naturel, dans des décors en carton pâte ou dans des tableaux, il reste que la plupart de ses films sont constitué de plans étirés jusqu'à l'excès sur des gens qui parle, qui parle et qui parle. Alors ils peuvent bien parler de Pascal, d'Heidegger ou de Sartre (puisqu'il parait que c'est un des grands philosophe de l'écran) ça n'en est pas moins un langage cinématographique assez pauvre.
Ma nuit chez Maud, Pauline a la plage, Le rayon vert, Perceval le gallois (là le foutage de gueule est poussé assez loin quand même), contes d'hiver et l'anglaise et le duc, ne m'ont vraiment pas convaincus, j'ai trouvé ça futile prétentieux et franchement ennuyeux (et parfois mal joué, la Dombasle il faut la supporter).
J'avoue que Les amours d'Astrée et de Céladon fait partie des films de Rohmer qui m'intrigue avec La marquise d'O... ça a l'air un peu plus interessant quand meme

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

Alors Rivette je n'ai vu que son dernier film 36 vues du pic St loup qui était sans intérêt, mais bon je lui accorde quand même le bénéfice du doute.

Ah, oui, très probablement une mauvaise pioche (j'avoue que je ne suis même pas allé le voir alors que je suis fan du réalisateur ).

Et sinon est-ce que tu peux me parler de Rivette un peu plus en détail?

Les acteurs qui jouent mal chez Rohmer, c'était fait exprès… Le décalage est voulu et assumé, d'où Arielle. C'est le cinéaste d'une génération, c'est dur à expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécue, mais, entre nous, parfois, au détour de nos propres conversations, on se disait "C'est du Rohmer !"… C'est très comique, ses films, enfin, moi, ça m'a toujours fait sourire mais ça fait longtemps que je n'en ai pas regardé un, depuis la sortie de Triple Agent, en fait. Là, je n'avais vraiment pas pu… Tu n'aimes pas Ma Nuit chez Maud ou le Genou de Claire ? Je ne les ai pas revus depuis longtemps mais il me semble qu'ils ont mieux vieilli que les autres, non ?

- Chabrol, et un peu Truffaut -

Parsifal a écrit:

Octavian a écrit:

Cinéaste très inégal, on est d'accord, mais que je trouve assez attachant - cela dit je ne connais pas non plus ses films les plus anciens.

Tu as vu les films de la période Pompidoliene quand même (Les Biches, La femme infidèle, Que la bête meurt...)? parce que si ce n'est pas le cas vas y c'est du tout bon (Et puis rien que pour Michel Bouquet et Stéphane Audran ces films sont a voir)!

Hélas non, pas vus, les plus "vieux" films que je connaisse de lui remontent à la fin des années 70.

Parsifal a écrit:

Pour moi c'est lui le plus classique de la nouvelle vague, beaucoup plus que Truffaut a mon avis.

Plus classique en terme de mise en scène pure peut-être, mais avec un attrait pour le cinéma de genre qui le "déroute" un peu par rapport au Truffaut des années 70-80 notamment.

PS: Fahrenheit 451 est aussi le premier Truffaut que j'ai vu, heureusement quand même que je ne me suis pas arrêté là, c'est vraiment une adaptation assez ratée, mise à part la toute dernière scène !

- Rohmer -

Parsifal a écrit:

Je trouve Truffaut bien moins bourgeois qu'un Rohmer,

Rien à voir, la visée de Rohmer n'est pas bourgeoise mais aristo (ses préférences politiques ne sont d'ailleurs pas un mystère...).

Parsifal a écrit:

beaucoup moins prétentieux surtout il a pas besoin de citer Pascal pour tenter de faire croire qu'il n'est pas en train de réalisé une bluette sinistre et sans intérêt,

Tu prends le problème à l'envers : Rohmer n'a pas besoin de citer Pascal pour cautionner et donner du poids à une bluette, il a besoin de filmer cette bluette pour illustrer et, d'une certaine manière, alléger, Pascal.

Ceci étant, sur le résultat final, on est d'accord pour ne pas être, disons, entièrement convaincus.

Parsifal a écrit:

Ben écoute ses films sont de la photographie de gens qui parle il peut les foutre dans des décors naturel, dans des décors en carton pâte ou dans des tableaux, il reste que la plupart de ses films sont constitué de plans étirés jusqu'à l'excès sur des gens qui parle, qui parle et qui parle.

Ça c'est sûr que pour parler, ça parle, on ne confond pas ça avec du Béla Tarr. Mais fais attention, par exemple, à la gestion
de l'espace, la façon de construire toute une topographie autour des personnages, et tu commenceras à voir qu'il ne s'agit pas que faire parler des gens devant n'importe quel décor. Bref, s'il est évident qu'un certain traitement de la parole (son abondance et cette sur-artificialité imposée du ton et du jeu) est ce qui saute aux yeux, si j'ose dire, en premier dans le cinéma de Rohmer, celui-ci ne se réduit pas à ça, la mise en scène existe aussi et porte une partie du propos (qui peut aller à contre-courant du texte, justement).

Parsifal a écrit:

J'avoue que Les amours d'Astrée et de Céladon fait partie des films de Rohmer qui m'intrigue avec La marquise d'O... ça a l'air un peu plus interessant quand meme

L'Astrée (pour aller vite), c'est certes beaucoup plus "joli" (photographie magnifique, décors -naturels ou pas- splendide...), plus dynamique, plus ouvertement drôle, étonnamment sensuel aussi... que Perceval ; mais fondamentalement la problématique est un peu la même : jusqu'à quel point peut-on faire entrer de la Littérature avec un grand L (j'entends : éloignée d'un certain "prosaïsme", du quotidien, du "réalisme") dans le Cinéma tout en faisant en sorte que ça reste, malgré tout, cela (du Cinéma), même si les coutures craquent ? Tout ça pour dire que j'aimerais t'assurer que ça vaut le coup d'essayer, mais que je ne suis quand même pas sûr du tout que ça te plaira.

La Marquise d'O..., les choses sont un peu moins marquées, c'est peut-être plus "accessible" donc... (Mais un peu moins passionnant aussi, d'une certaine façon.)


- Rivette : à suive -
...

Mariefran a écrit:

mais ça fait longtemps que je n'en ai pas regardé un, depuis la sortie de Triple Agent, en fait. Là, je n'avais vraiment pas pu…

Tiens, c'est drôle, c'est exactement pareil pour moi.

Citation :

Tu n'aimes pas Ma Nuit chez Maud ou le Genou de Claire ? Je ne les ai pas revus depuis longtemps mais il me semble qu'ils ont mieux vieilli que les autres, non ?

C'est aussi l'impression que j'en garde, même si moi aussi (décidément) je les ai vus il y a longtemps. Le Genou, notamment, m'a laissé un souvenir très agréable.
Mais le fait est que j'aimais beaucoup Rohmer lorsque j'étais ado (eh! oui...)

Parsifal a écrit:

l'extraordinaire Les deux anglaises et le continent (probablement mon préférés)

Et la Sirène du Mississipi, tu en penses quoi ?

Ken Russel est mort.

WoO a écrit:

Golisande a écrit:

Par ailleurs, mais c'est tout personnel, j'imagine mal être transporté par un roman traduit du latin - aussi génial soit-il - autant que par ce film.

Ne jamais dire jamais...

Si tu as envie de te lancer je te conseille la traduction la plus récente, celle de Géraldine Puccini publiée chez Arléa. Sinon, plus classique, celle de Pierre Grimal (Folio). Surtout pas Laurent Tailhade chez GF qui est plus une curiosité qu'autre chose...

Sinon c'est disponible en bilingue pour pas trop cher aux Belles-Lettres [/mode HK off]

sud273 a écrit:

Ken Russel est mort.

Oui j'ai vu ça, une carrière inégal mais quand même une filmographie a voir ne serait-ce que pour son côté délirant, qui en fait une proposition de cinema original (même si pas toujours aboutis a mon gouts, il y a quand même des perles: Tommy, Les diables, Love, Mahler)

Golisande a écrit:

Et la Sirène du Mississipi, tu en penses quoi ?

personellement j'aime bien, mais justement j'ai oublier d'en parler alors que je voulais le mentioner c'est un des "films de genre" de Truffaut (avec La marié était en noir, je met vivement dimanche et Tirez sur le pianiste a part), donc moi j'aime bien mais justement je trouve que l'aspect genre est raté, Truffaut aime le cinema de genre américain, mais les codes du cinema de genre américain ne l'aiment visiblement pas
Donc j'ai un peu l'impression qu'il essaye de faire quelques chose qui n'est pas du tout fait pour lui, et que dans ces films ils n'est jamais aussi bon que quand il se concentre sur le drame intimiste ou là il parvient a être réellement touchant. Donc moi ça ne me dérange absolument pas que Truffaut soit finalement moins portés sur le film de genre que Chabrol (qui y réussit beaucoup mieux c'est sur, j'irais même jusqu'a dire que ses meilleurs sont ceux qui soit flirt avec le genre, soit en sont partie intégrante). Donc oui j'aime La Sirène du Mississipi mais il a quand même pas mal de défaut

Moi j'aime beaucoup Fahrenheit 451, je pense même que je préfére le film au roman (et oui je sais que je profère un blasphème honteux ).
Mais moi mes films préférés de Truffaut ce sont Les deux anglaises qui est une merveille, L'enfant sauvage, La chambre verte, La peau douce et L'histoire d'Adéle H qui sont des merveilles également leur seul défaut c'est que ce sont des films atrocement déprimants (sauf L'enfant sauvage qui est un peu a part au milieu de tout ces drames)

Octavian a écrit:

- Chabrol, et un peu Truffaut -

Parsifal a écrit:

Octavian a écrit:

Cinéaste très inégal, on est d'accord, mais que je trouve assez attachant - cela dit je ne connais pas non plus ses films les plus anciens.

Tu as vu les films de la période Pompidoliene quand même (Les Biches, La femme infidèle, Que la bête meurt...)? parce que si ce n'est pas le cas vas y c'est du tout bon (Et puis rien que pour Michel Bouquet et Stéphane Audran ces films sont a voir)!

Hélas non, pas vus, les plus "vieux" films que je connaisse de lui remontent à la fin des années 70.

Parsifal a écrit:

Pour moi c'est lui le plus classique de la nouvelle vague, beaucoup plus que Truffaut a mon avis.

Plus classique en terme de mise en scène pure peut-être, mais avec un attrait pour le cinéma de genre qui le "déroute" un peu par rapport au Truffaut des années 70-80 notamment.

Ben comme je l'ai expliqué l'attrait pour le cinema de genre existe chez Truffaut mais il n'est pas partager. Regarde La femme infidéle, Que la bête meurt, Les Biches et Le bouchers (bon pour moi ces deux derniers ne sont pas au niveau des deux chef d'œuvres précités, mais sont vraiment a voir quand même) ce sont vraiment d'excellent film, et si tu as envie de rigoler tu peux aussi tenter cet inénarrable nanars (de l'aveu même de Chabrol, qui pouvait être assez drôle quand il parlait de ses propres films) La décade prodigieuse oui il avait quand même réussit a réunir Anthony Perkins et Orson Welles dans un espèce de polars qui mélange chronique familiale et métaphysique de bas étage c'est tellement pompeux que c'est franchement drôle

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

beaucoup moins prétentieux surtout il a pas besoin de citer Pascal pour tenter de faire croire qu'il n'est pas en train de réalisé une bluette sinistre et sans intérêt,

Tu prends le problème à l'envers : Rohmer n'a pas besoin de citer Pascal pour cautionner et donner du poids à une bluette, il a besoin de filmer cette bluette pour illustrer et, d'une certaine manière, alléger, Pascal.

Ceci étant, sur le résultat final, on est d'accord pour ne pas être, disons, entièrement convaincus.

Oui bon le résultat est que c'est assez pompeux et assez chiant, je n'ai jamais compris le potentiel comique de la chose, je trouve que l'illustration est bien plus lourde que Pascal lui même.

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

Ben écoute ses films sont de la photographie de gens qui parle il peut les foutre dans des décors naturel, dans des décors en carton pâte ou dans des tableaux, il reste que la plupart de ses films sont constitué de plans étirés jusqu'à l'excès sur des gens qui parle, qui parle et qui parle.

.

Mais fais attention, par exemple, à la gestion de l'espace, la façon de construire toute une topographie autour des personnages, et tu commenceras à voir qu'il ne s'agit pas que faire parler des gens devant n'importe quel décor. Bref, s'il est évident qu'un certain traitement de la parole (son abondance et cette sur-artificialité imposée du ton et du jeu) est ce qui saute aux yeux, si j'ose dire, en premier dans le cinéma de Rohmer, celui-ci ne se réduit pas à ça, la mise en scène existe aussi et porte une partie du propos (qui peut aller à contre-courant du texte, justement).

La mise en scéne existe mais est-ce une mise en scéne de cinema?
Je me rend compte que tout ce que tu dit existe mais pour moi ça reste extrêmement théâtrale que ça soit en décors naturel ou en décors fabriqué, il y a peut être un travail fait sur les couleurs (personellement je continue de le chercher sauf pour l'anglaise et le duc et Perceval bien sur), le décors, mais bon ce que tu me dit la me confirme ce que je pensais déjà c'est du théâtre filmés

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

J'avoue que Les amours d'Astrée et de Céladon fait partie des films de Rohmer qui m'intrigue avec La marquise d'O... ça a l'air un peu plus interessant quand meme

L'Astrée (pour aller vite), c'est certes beaucoup plus "joli" (photographie magnifique, décors -naturels ou pas- splendide...), plus dynamique, plus ouvertement drôle, étonnamment sensuel aussi... que Perceval ; mais fondamentalement la problématique est un peu la même : jusqu'à quel point peut-on faire entrer de la Littérature avec un grand L (j'entends : éloignée d'un certain "prosaïsme", du quotidien, du "réalisme") dans le Cinéma tout en faisant en sorte que ça reste, malgré tout, cela (du Cinéma), même si les coutures craquent ? Tout ça pour dire que j'aimerais t'assurer que ça vaut le coup d'essayer, mais que je ne suis quand même pas sûr du tout que ça te plaira.

La Marquise d'O..., les choses sont un peu moins marquées, c'est peut-être plus "accessible" donc... (Mais un peu moins passionnant aussi, d'une certaine façon.)

Bon tu m'intrigue là, je vais récupérer ces deux films moi

Octavian a écrit:

- Rivette : à suive -
...

La suite! la suite! la suite!

sud273 a écrit:

Ken Russel est mort.

On dirait le début d'un film de David Lynch.

Parsifal a écrit:

Golisande a écrit:

Et la Sirène du Mississipi, tu en penses quoi ?

personellement j'aime bien, mais justement j'ai oublier d'en parler alors que je voulais le mentioner c'est un des "films de genre" de Truffaut (avec La marié était en noir, je met vivement dimanche et Tirez sur le pianiste a part), donc moi j'aime bien mais justement je trouve que l'aspect genre est raté, Truffaut aime le cinema de genre américain, mais les codes du cinema de genre américain ne l'aiment visiblement pas
Donc j'ai un peu l'impression qu'il essaye de faire quelques chose qui n'est pas du tout fait pour lui, et que dans ces films ils n'est jamais aussi bon que quand il se concentre sur le drame intimiste ou là il parvient a être réellement touchant. Donc moi ça ne me dérange absolument pas que Truffaut soit finalement moins portés sur le film de genre que Chabrol (qui y réussit beaucoup mieux c'est sur, j'irais même jusqu'a dire que ses meilleurs sont ceux qui soit flirt avec le genre, soit en sont partie intégrante). Donc oui j'aime La Sirène du Mississipi mais il a quand même pas mal de défaut

C'est marrant, je le vois pas du tout comme un film de genre : je vois des références à un certain cinéma (effectivement américain), mais rien de plus, ce qui fait que je ne suis pas gêné par ce que tu vois comme des défauts.
Après, oui, ce film est bizarre, peut-être inabouti (et même boiteux en un sens), mais justement je trouve que cette étrangeté ajoute au charme et au mystère spécifiques qui s'en dégagent. Je comprends qu'il puisse te "frustrer", mais il me semble que tout le Truffaut romanesque est susceptible de produire le même effet - y compris, même, les Deux Anglaises -, justement parce que ce cinéma-là reste toujours subtilement "second degré" (et très français), comme si l'action romanesque était rêvée plutôt que vécue...
J'aurais du mal à beaucoup argumenter, car c'est une impression assez diffuse...

Ah mais je suis d'accord avec ce que tu dit les défauts de la siréne finissent par le servir justement, mais si a la base la sirène il y a quand même l'idée de faire un film de genre a l'américaine, ne serait-ce qu'a cause de l'origine littéraire du projet (William Irish) et je trouve que c'est justement là que le film est boiteux comme tu dit, alors que tout ce qui va concerner le couple est au contraire superbe.

Personnellement Les deux anglaises ne me frustre absolument pas du tout , justement là on est dans quelques chose de trés français, il n'essaye de faire un film hollywoodiens.

Parlons un peu de Ken Russell : je n'ai vu que peu de ces films, mais j'ai été très impressionné par "Women in love" tiré du livre de D.H. Lawrence et "The devils" inspiré de l'affaire des possédés de Loudun - j'ai vu aussi "Tommy", moins apprécié meme si j'aime bien la musique des Who.
Sa filmographie est énorme : plus de 80 films comme réalisateur - y compris pour la télévision, et de nombreux autres comme scénariste.
La musique y tient une place essentielle : il a réalisé des films sur Debussy, Bartok, Bruckner, Mahler, Liszt entre autres mais aussi sur la danse : Isadora Duncan, John Cranko.

Son oeuvre mériterait un hommage médiatique.

Montfort

Connais po (à part de nom) . Totalement injustifiable, je sais. Un hommage médiatique serait particulièrement bienvenu.

Elle le mériterais largement ne serait-ce que pour le caractère iconoclaste et anti-conformiste de son œuvre qui renvoie le bon gout aux oubliette et révèle une véritable originalité même si celle-ci est (il faut bien l'avouer) parfois un peu creuse. Ses meilleurs films sont tu les as cités les extraordinaire The Devils et Women in love (qui l'a imposé sur la scéne internationale d'ailleurs).
Après dans les grands classiques il y a Tommy que j'aime beaucoup ne serait-ce que pour les apparitions de Tina Turner, Keith Moon et Elton Jones (mais surtout Tina).
De ses biographies de musiciens j'ai vue The music lovers sur Tchaïkovski, Mahler (probablement le meilleur) et Lisztomania (mais alors celui là ), il y a Les jours et les nuits de China blue aussi qui est trés spécial (c'est le cas de le dire) mais qui ne m'avait pas déplu du tout.
L'oublie relatif dans lequel il est tombé s'explique probablement par le fait qu'au bout d'un moment ben il s'est un peu mis a tourner en rond, ses expérimentations visuelles et son gout pour la provocation l'ont conduit a réalisé de beau nanars comme Le repaire du vers blanc, du coup ça fait des années que ses films ne sortait plus en France (d'ailleurs je crois qu'a la fin il ne travaillait plus que pour la télévision), j'ai bien peut qu'en France sa mort passe presque inaperçu a cause de cette réputation de réalisateur ringard et démodés (pour moi ses films des années 70 ne sont pas ringard et démodés mais enfin bon)

Valentino et Altered States tout de même aussi!

Oui mais je ne les ais pas vu (pour Altered state, c'est du a un problème de disque dur et pour Valentino ce n'est pas faute d'avoir chercher )

C + diffuse "The reader" de Stephen Daldry : est-ce visible ?
Le seul film de Daldry que je connaisse est excellent : "The hours" - incidemment AMHA le seul film où Nicole Kidman fasse quelque chose de convaincant devant une caméra...

Montfort

De Ken Russell, Les diables vaut vraiment le coup d'oeil, avec des incarnations ahurissantes de Louis XIII et de Richelieu, et une Vanessa Redgrave réellement possédée !

J'ai bien aimé aussi The Music lovers, sur les hésitations sexuelles et artistiques de Tchaikovsky : c'est amusant dans le genre seventies allumé, la musique est bien utilisée.

En revanche, Salome's last dance est vraiment grotesque, mais c'est à voir si on n'a pas peur du mauvais goût. Et l'idée est bonne (Salomé joué chez Oscar Wilde).

Montfort a écrit:

C + diffuse "The reader" de Stephen Daldry : est-ce visible ?
Le seul film de Daldry que je connaisse est excellent : "The hours" - incidemment AMHA le seul film où Nicole Kidman fasse quelque chose de convaincant devant une caméra...

Montfort

Oui c'est visible, c'est même réussi à mon sens, mais nous sommes sur des planètes cinéphiliques si éloignées que je ne peux pas t'assurer que ça te plaira.

Bertram a écrit:

De Ken Russell, Les diables vaut vraiment le coup d'oeil, avec des incarnations ahurissantes de Louis XIII et de Richelieu, et une Vanessa Redgrave réellement possédée !

J'ai bien aimé aussi The Music lovers, sur les hésitations sexuelles et artistiques de Tchaikovsky : c'est amusant dans le genre seventies allumé, la musique est bien utilisée.

En revanche, Salome's last dance est vraiment grotesque, mais c'est à voir si on n'a pas peur du mauvais goût. Et l'idée est bonne (Salomé joué chez Oscar Wilde).

Love/Women in love est finalement à la fois un de ses films le plus connus et probablement, d'un point de vue formel, le plus traditionnel. C'est à la fois vaguement ennuyeux et pourtant intéressant (finalement ça rejoint le roman en ce sens).

Je n'ai pas pu aller au bout des Diables. The Music Lovers me semble assez réussi en effet (mais il n'y a pas vraiment d'hésitations sexuelles de la part de Tchaikovsky ... on sait et il sait où il en est immédiatement) avec des interprétations très frappantes et quelques scènes vraiment remarquables (dont celle du sommeil du compositeur pendant la visite de sa protectrice).

Jamais vu Salomé, mais très curieux, je dois dire, après avoir lu ce que tu as écrit. Et puis il y a Jackson encore.

Quelqu'un connait Tommy, The Boy Friend et Valentino ?

Je n'ai vu que les trois dont j'ai parlé. D'accord pour Tchaikovksy, c'était plutôt pour souligner le rôle très important que tient sa femme, qui est quasiment à part égale le personnage principal du film.

Francesco a écrit:

Love/Women in love est finalement à la fois un de ses films le plus connus et probablement, d'un point de vue formel, le plus traditionnel. C'est à la fois vaguement ennuyeux et pourtant intéressant (finalement ça rejoint le roman en ce sens).

Ah moi je ne suis pas du tout ennuyé, oui formellement c'est assez classique si l'on compare avec les trucs qu'il a pu sortir par la suite

Francesco a écrit:

Je n'ai pas pu aller au bout des Diables. The Music Lovers me semble assez réussi en effet (mais il n'y a pas vraiment d'hésitations sexuelles de la part de Tchaikovsky ... on sait et il sait où il en est immédiatement) avec des interprétations très frappantes et quelques scènes vraiment remarquables (dont celle du sommeil du compositeur pendant la visite de sa protectrice).

Jamais vu Salomé, mais très curieux, je dois dire, après avoir lu ce que tu as écrit. Et puis il y a Jackson encore.

Quelqu'un connait Tommy, The Boy Friend et Valentino ?

Pour moi Les diables c'est un chef d'oeuvre, bon historiquement c'est totalement discutable (avec Louis XIII confondus avec Louis XIV) mais l'intérêt du film n'est pas là, après je comprend tout a fait qu'on puisse trouver la violence du film pénible. Pour The music Lovers je suppose que les hésitations de Tchaïkovski sont là pour dramatisé l'ensemble et puis bon comme l'aspect historique dans Les Diables je ne pense que ce soit la fidélité au fait qui l'intéresse

Je n'ai pas vu The Boy friend et Valentino. Tommy si tu aime l'outrance baroque et psychédélique, la musique des Who franchement tu peut passer un très bon moment c'est un de mes préférés personellement. Et puis il y a Tina Turner qui chante Acid Queen

Salomé je ne connais pas non plus, mais je suis très tenté et puis bon pour le mauvais gouts j'ai aimé Les jours et les nuits de China Blue et Lisztomania donc bon je pense que je pourrais survivre a Salomé

Heavenly Creatures sort en blu ray dans 15 jours. C'est un excellent film, basé sur une histoire vraie mais réalisé avec beaucoup de talent (Peter Jackson)

Francesco a écrit:

Montfort a écrit:

C + diffuse "The reader" de Stephen Daldry : est-ce visible ?
Le seul film de Daldry que je connaisse est excellent : "The hours" - incidemment AMHA le seul film où Nicole Kidman fasse quelque chose de convaincant devant une caméra...

Montfort

Oui c'est visible, c'est même réussi à mon sens, mais nous sommes sur des planètes cinéphiliques si éloignées que je ne peux pas t'assurer que ça te plaira.

Tu as vu juste - pour ce qui me concerne - j'ai regardé ce film, et malgré le talent de Kate Winslet, je l'ai trouvé ennuyeux - sa construction est parfaitement artificielle - la seule scène du film juste est celle pendant laquelle la survivante des camps de la mort refuse avec dignité un "cadeau" qu'elle perçoit comme une tentative du bourreau pour se faire pardonner.
D'une certaine manière cette scène anéantit tout le propos du film, qui repose sur l'hypothèse d'une femme devenant gardien dans un camp de la mort parce qu'elle est illettrée !

Montfort

J'ai revu Playtime de Jacques Tati sur grand écran, je ne l'avais vu qu'une fois et j'étais probablement trop jeune pour pourvoir l'apprécier, je m'étais un peu ennuyé, là maintenant je pense que c'est mon Tati préférés, c'est tout simplement magnifique chaque plan est un véritable tableau dont on prend un plaisir extrême a remarquer chaque détails tous extrêmement soigné et en plus c'est toujours aussi drôle que Mon oncle ou Les vaccances de monsieur Hulot!!!
Pour moi c'est un chef d'oeuvre

Parsifal a écrit:

J'ai revu Playtime de Jacques Tati sur grand écran, je ne l'avais vu qu'une fois et j'étais probablement trop jeune pour pourvoir l'apprécier, je m'étais un peu ennuyé, là maintenant je pense que c'est mon Tati préférés, c'est tout simplement magnifique chaque plan est un véritable tableau dont on prend un plaisir extrême a remarquer chaque détails tous extrêmement soigné et en plus c'est toujours aussi drôle que Mon oncle ou Les vaccances de monsieur Hulot!!!
Pour moi c'est un chef d'oeuvre

Un travail fabuleux sur l'image, mais aussi sur le son. J'adore ce film !

Le travail sur le son est particulièrement impressionnant c'est vrai

Je viens de regarder Shuttern Island - et j'ai beaucoup aimé, surtout le début, tellement prenant et presque terrifiant. Par la suite, le suspens retombe un peu (après que le héros a rencontré le prisonnier dans le "bloc C"), et la fin m'a furieusement rappelé Un Homme d'exception. Un très bon film, mais la fin était un peu trop artificielle pour moi .

Horatio a écrit:

Je viens de regarder Shuttern Island - et j'ai beaucoup aimé, surtout le début, tellement prenant et presque terrifiant. Par la suite, le suspens retombe un peu (après que le héros a rencontré le prisonnier dans le "bloc C"), et la fin m'a furieusement rappelé Un Homme d'exception. Un très bon film, mais la fin était un peu trop artificielle pour moi .

Les deux films que tu cites sont deux très bons films sur la schizophrénie. Shutter Island est toutefois peut etre un peu plus prenant et tendu, et les images sont plus belles.

Glocktahr a écrit:

Horatio a écrit:

Je viens de regarder Shuttern Island - et j'ai beaucoup aimé, surtout le début, tellement prenant et presque terrifiant. Par la suite, le suspens retombe un peu (après que le héros a rencontré le prisonnier dans le "bloc C"), et la fin m'a furieusement rappelé Un Homme d'exception. Un très bon film, mais la fin était un peu trop artificielle pour moi .

Les deux films que tu cites sont deux très bons films sur la schizophrénie. Shutter Island est toutefois peut etre un peu plus prenant et tendu, et les images sont plus belles.

La fin n'est pas artificielle, c'est le parcours normal des malades, au contraire c'est très bien vu.

J'ai regardé "L'homme qui voulait vivre sa vie" sur C+.

Autant j'avais trouvé le livre de Douglas Kennedy bien fait et captivant, autant je me suis ennuyé en regardant le film de Lartigau.
D'abord la transposition en Europe à l'époque d'internet enlève toute crédibilité à l'intrigue : comment imaginer qu'à l'époque d'internet un photographe puisse ne pas etre instantanément reconnu lorsqu'il usurpe l'identité d'un autre ???
Le cast n'arrange rien : Catherine Deneuve joue les utilités, Arestrup fait le service minimum et Romain Duris grimace beaucoup.

Lors de sa sortie, ce film avait eu une critique flatteuse : je me demande bien pourquoi ?

Montfort

Parmi les 10 millions de personnes qui ont vu le film Intouchables, j'imagine qu'il y a bien une sur le forum. Une discussion entre collègues a piqué ma curiosité : il paraît qu'il y a une scène très drôle dans laquelle le personnage joué par Omar Sy va à l'opéra pour la première fois de sa vie et a un de ses éclats de rires homériques devant un arbre qui chante en allemand. Interrogé sur le nom de l'opéra en question, je ne vois pas ce que ça peut être (Das Kind und die Zaubereien ?). Merci de m'éclairer.

C'est le titre allemand de l'Enfant et les Sortilèges de Ravel.

Oui mais ça c'est moi qui l'invente car c'est le seul opéra que je connaisse avec un arbre chantant...Je ne pense pas que ce soit ça dans le film ?

D'après ce qui s'en dit ici
http://www.cinedouard.com/2011/interviews-et-dossiers/intouchables/
il s'agirait d'une scène du Freischütz (je n'irai pas voir le film pour le confirmer quoique j'aime bien les deux acteurs principaux, mais un film qui fait plus de dix millions d'entrées est forcément suspect)

Ah merci. Moi non plus, je n'irai pas le voir, j'attendrai une occasion à la télé. Mais ça me paraît un peu malhonnête de montrer que l'opéra est ridicule à partir d'une inexactitude (que je sache, il n'y pas d'arbre chantant dans le Freischütz !).

oh ben ça, tout dépend de la mise en scène (l'arbre est-il tout nu? là est le mystère...)

Ah oui, peut-être, mais tout le monde avait compris que le message de la scène était que finalement, l'opéra c'était ridicule...Enfin bon, je n'épiloguerai pas sur un film que je n'ai pas vu.

Super 8

Spielberg, producteur ici, revisite ses marottes: extraterrestres kidnappeurs, conspiration de l'armée autour d'un accident de train (Rencontres du 3ème Type), gamins en vélo poursuivis par des voitures, banlieue tranquille investie par une obscure agence militaro-scientifique (E.T.), la bande d'ados débrouillards et fouineurs (Les Goonies), etc.

C'est très bien fait mais il manque la magie des films cités.

Je n'ai pas eu l'impression que c'était Spielberg producteur qui revisitait ses marottes, mais bien Abrams réalisateur qui revisitait les (anciennes) marottes de Spielberg. On sent clairement une volonté d'hommage, un poil trop révérentieuse d'ailleurs pour bien marcher (comme tu le soulignes), un poil trop appuyée aussi, aux productions Amblin des années 80. Spielberg, lui, est passé à autre chose depuis longtemps.

Je n'ai plus vu de film de Spielberg depuis très longtemps donc son passage à autre chose m'a échappé. Maintenant, l'"hommage" est vraiment trop appuyé, je trouve.

Ben disons que les gentils extraterrestres de Rencontre du troisiéme type et de E.T quand on regarde la guerre des mondes euh ben, ils ont changés quoi

Moi sinon j'ai bien aimé Super Huit et j'ai trouvé que ça fonctionné plutot bien, alors il ne dépasse pas ses modéle, et il est un cran en dessous, mais moi je n'ai pas du tout était gêné par un hommage trop révérencieux, bon d'un autre côté je ne m'attendais pas non plus a ce qu'Abrams atteigne des sommets , mais dans son genre je trouve que c'est très réussit

Bah oui, je ne vais pas cracher dans la soupe: c'était quand même un divertissement bien agréable...

Bon dans ce cas on est d'accord

personellement je n'en attendais pas plus

Je vais m'abstenir de commenter de mon côté, alors.

Oh tu peux y aller, je ne suis pas fan de ce film du tout. J'ai bien aimé mais bon, je ne t'en voudrais pas si tu en dit des horreurs

Rhô, tout de suite, des horreurs... Nan mais je trouve qu'il y a des moments bien, dedans, hein. Surtout au début.

Octavian a écrit:

Rhô, tout de suite, des horreurs... Nan mais je trouve qu'il y a des moments bien, dedans, hein. Surtout au début.

Ben oui vu que tu disais que tu allais t'abstenir de commenter j'en ais déduis que tu devais le trouver très mauvais