Ne voulant pas m'avouer vaincu, je suis en train d'écouter le final de la 2 issue de l'intégrale Tennstedt (version que je n'avais jamais écoutée), et...
J'aime bien. Déjà le tempo celibidachien de
Urlicht m'a permis d'apprécier ce mouvement avec une oreille renouvelée (curieusement je lui trouve une légère parenté avec l'
Adagietto de la 5, malgré tout ce qui les oppose par ailleurs); et là je retrouve un peu de ce qui autrefois me rendais ce final
lourdingue plaisant, le kitsch "gothique" mystico-péplumesque plutôt sympathique qui fait son charme spécifique (et que je ne retrouve un peu chez Mahler que dans le final de la Première symphonie, mais plus du tout par la suite, notamment pas dans la Huitième qui est tout à fait ailleurs).
Bon, ce n'est pas non plus le grand amour, il ne faut pas exagérer (d'ailleurs je n'ai jamais adoré ce mouvement contrairement au premier...), mais je suis assez content d'avoir réussi à en retirer – pour la première fois depuis bien longtemps – un peu de plaisir.
Je peux donc maintenant passer à autre chose.