Les plus beaux quintettes pour piano et cordes

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

je suis rarement convaincu par cet élégance très policée, cet académisme même.

Ah... je vois... comme dans le domaine de la syntaxe, vous n'êtes pas convaincu par un certain académisme élégant et policé...

Vous confondez avec la morphologie désinentielle, je crois.

Mais vous n'êtes pas à une calomnie près, vilain sapajou !

Citation :

Pour Henri VIII, vous excitez ma curiosité... J'aime beaucoup le lyrique de Saint-Saens, comme vous le savez. Je crois que je vais mettre cela dans mes projets. Malheureusement, j'ai cru comprendre que Henri VIII n'était disponible qu'en DVD... qui n'est pas mon support culturel préféré, mais si c'est le seul moyen...

Il n'existe qu'un disque assez médiocre pour ce que j'en sais (Compiègne, et ça chante faux), ou alors des plaisirs interdits à Barcelone (adieux scéniques de Caballé), où le génie côtoie l'infâme (mais l'orchestre est vraiment très beau), et à San Diego (en anglais avec Milnes...).

Attention, ça ressemble plus à du Meyerbeer et du Thomas qu'à Samson ! Mais une des très belles oeuvres de la période pour moi.

Les deux quintettes pour piano et cordes de Dohnanyi (1877-1960) sont de véritables chefs d'oeuvres à classer de suite dans les indispensables de musique de chambre, le premier d'un lyrisme intense rappelant à la fois Brahms et Dvorak a été composé à 18 ans (Mettons sans plus tarder Spiritus au travail).
Une musique universelle, sans recherche particulière de forme, facile et d'une beauté inoubliable, à mettre entre toutes les mains (sauf celles des vraiment trop pénibles bien sûr).
Le second quintette est également beau mais plus difficile.


[lien supprimé]


Je ne connais qu'une version, correcte. Ces quintettes n'ont pour l'instant pas été enregistrés par des vedettes.

sofro a écrit:

Une musique universelle

Ca faisait longtemps!

j'abonde dans le sens de Sofro, j'ai entendu le quintette en ut mineur (le premier) il y a bien longtemps à la villa Ephrussi de Rotschild, et je n'en suis pas revenu. J'avais une version remarquable de ces quintettes par le quintette Pro Arte de Monaco, mais je suppose que ce disque était limité à une distribution régionale.
Fort de ce premier choc, j'ai tenté beaucoup de musique de Donhanyi, et à part le 1er concerto pour piano, je crains malheureusement qu'il n'ait jamais rien écrit qui égale cet opus 1.

J'apporte mon soutien le plus chaleureux au Quintette de Franck, avec une mention spéciale pour le mouvement lent, qui est un sésame pour l'univers de Maurice Blanchot (mais c'est une parenthèse).
C'est une musique qui transfigure.

sofro a écrit:

Les quintettes pour piano et cordes représentent souvent le meilleur de la musique de chambre des compositeurs: leur lyrisme naturel, leur immédiateté, leur puissance expressive, les rendent plus faciles d'accès que les quatuors par exemple.

Les quintettes pour piano et cordes op 89 et 115 de Fauré.
Là par contre, il faut aimer Fauré, son écriture infiniment raffinée et élégante, sans doute moins facile d'accès que celle des oeuvres précédentes. Les thèmes sont très beaux, les mouvement lents sont des moments d'éternité, l'association des cordes et du piano est remarquable, rarement dans des quintettes, ces instruments vibrent avec une telle sympathie!

C'est vrai qu'ils sont magnifiques ces deux quintettes. Ce sont peut-être mes oeuvres préférées de Fauré, d'ailleurs.

Le premier en Ré mineur est une vraie merveille de bout en bout mais le mouvement lent du deuxième vaut aussi le détour. Ces longues mélodies qui ondulent doucement, c'est splendide. C'est une musique tellement optimiste, pleine de vie et soleil. Et toujours ce raffinement harmonique, ces entêtantes tournures mélodiques si personnelles...

La forme du quintette avec piano me plaît bien, d'ailleurs. Je vais peut-être jeter une oreille à celui de Dvorak.

Cello a écrit:

Je vais peut-être jeter une oreille à celui de Dvorak.

Il faut même se jeter tout entier dedans !

C'était bien mon intention.

Dvorak et Fauré sont mes deux compositeurs qui montent...

sofro, merci pour cette recommandation:



Une seule écoute et c'est déjà un de mes CDs de musique de chambre préférés...

Cello a écrit:

C'était bien mon intention.

Dvorak et Fauré, sont mes deux compositeurs qui montent...

Il y a celui d'Elgar aussi.

Désormais je crois qu'il faut rajouter celui de Koechlin.

Cello a écrit:

sofro, merci pour cette recommandation:



Une seule écoute et c'est déjà un de mes CDs de musique de chambre préférés...

On ne répétera jamais assez à quel point Richter était un excellent chambriste !

Bon si je pige bien il faut à tout prix avoir écouté Franck et Fauré ? (et Koechlin ?)

Tu as pigé, ceux-là sont des chefs d'oeuvre absolus.

Une formation que j'aime beaucoup (elle sonne moins austére à mes oreilles que celle du Quatuor à Cordes par exemple).

A ce titre, j'adore les Quintettes pour piano et cordes de Schumann et de Brahms(2 chefs d'oeuvre à mon sens).

Il faudrait que je réecoute celui de Koechlin et ceux de Fauré.Dans mon souvenir ça m'avait plu.

N'oublie pas Franck, tu devrais sûrement aimer.


Par ailleurs, une petite liste sur la base de données Brahms de l'Ircam, ça peut donner des idées : http://brahms.ircam.fr/works/genre/168/

Merci pour le tuyau.

Vierne aussi, et d'Indy que j'aime beaucoup aussi... et puis aussi Cras et Huré
Il y a des liens musicme ici pour les français > https://classik.forumactif.com/general-f1/les-quintettes-avec-piano-en-france-a-partir-de-franck-t4150.htm

arnaud bellemontagne a écrit:

A ce titre, j'adore les Quintettes pour piano et cordes de Schumann et de Brahms(2 chefs d'oeuvre à mon sens).

Si tu les adores alors les deux Dohnányi sont tout indiqués. Le 1er est dans une fibre vraiment brahmsienne (surtout le I.) et en plus c'est très joli. Et puis maintenant on dispose de plusieurs enregistrements de ces œuvres.

A essayer, donc.
Merci.