Il y a une règle simple qui fonctionne assez bien en l'occurrence : plus c'est vieux, plus c'est facile.
Beethoven, peut-être Mendelssohn et Schumann, ça va. Beethoven résiste à tout, fait remplir, fonctionne à tous les coups. Schubert est plus fragile, il faut en prendre soin ; et Mendelssohn et Schumann ont quand même des traits exigeants (les cordes babillent bien dans certains mouvements !).
Si vous voulez sortir des sentiers rebattus, je garantis l'intérêt du public avec la Première de Czerny. Et dans un genre similaire, il y a chez Méhul (3), Cartellieri (1), Onslow (2,4), Gouvy (4), Kalliwoda (1,2), N. Burgmüller (1,2) des merveilles.
En revanche les suraigus aux cordes requis dans Brahms ou Bruckner, par exemple, ça me paraît mortel.
Et tout le vingtième, ça me paraît vraiment difficile. Ou alors il faut se tourner hors symphonie, vers de petits poèmes symphoniques dont certains me paraissent plus accessibles.
Ce que je pourrais vous proposer de plus accessible serait du néo-Mendelssoh, avec les deux premières symphonies d'Asger Hamerik, qui doivent être assez simples à jouer et mettre en place à mon avis. (Et elles ont un charme fou, je trouve.) Fin XIXe. Au delà, c'est compliqué.