Playlist (128)

Brahms: symphonie n° 2, Ouverture pour une fête académique (Wiener Philharmoniker, Bernstein). Approche sereine et lyrique de la deuxième symphonie, dans des tempi plutôt lents.

G. F. Haendel
* Le Messie
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet

L. v. Beethoven
* 33 Variations 'Diabelli' en do majeur op.120
Filippo Gorini, piano
Alpha, 2017.


Une version plutôt sage.
La variation no.24 marquée Fughetta (Andante) fait 3:24, c'est joué lentement.

Une très bonne pièce (Leighton) assez originale, une pièce correcte (Jacob) et une qu'on devrait vite oublier (Patterson).

Vraiment très beau.

Guillaume Connesson : Initials Dances pour piano        2006 / Le Sage
 +
Guillaume Connesson : Techno-Parade pour flûte, clarinette et piano        2002 / Dufour, Meyer, Le Sage
 +
Hans Werner Henze : Symphonie n°1 pour orchestre        1947 / Berliner Philharmoniker (Henze)

Beat Furrer : Aer pour piano, clarinette et violoncelle        1991 / Trio Catch

Brahms: symphonie n° 3, Variations sur un thème de Haydn (Wiener Philharmoniker, Bernstein) . L'une des versions les plus lentes que je connaisse de la Troisième (je n'ai pas fait de comparaisons de minutages). Et cela fonctionne vraiment bien! Lenny prend le temps de fouiller les détails d'une partition qui est particulièrement riche, ce qui nous vaut notamment un premier mouvement assez exceptionnel. Il ne retrouve un tempo plus rapide que dans le dernier mouvement. Au total, il offre une conception plutôt monumentale de l'oeuvre et lui donne une grandeur statique peu coutumière, assez éloignée de « l'héroïsme » que certains autres chefs lui insufflent.

L. v. Beethoven
* Symphonie no.5 en do mineur op.67
Philharmonie de Vienne
Leonard Bernstein



Provient d'un coffret de 44 CD + 1 DVD-Vidéo, l'édition du 175e anniversaire de la Philharmonie de Vienne.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Weltliche Kantaten BWV, 30a, 207

Gustav Leonhardt / Café Zimmermann / Les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles

pour Gustav Leonhardt et pour les trompettes du cœur introductif de BWV 207 (issues du 1er Brandebourgeois, et cette fois ci ce ne sont pas des cors, merci Vino)

Sur le conseil de David :



/watch?v=cBgob74BBVo

Francesco Cavalli
Artemisia acte I

La Venexiana : Claudio Cavina

Reposant !

Adès : Asyla/Tevot/Polaris (Adès)

Je n'avais jamais écouté ce compositeur.

C'est vraiment remarquable.

Trois beaux quatuors dans une excellente interprétation.

Spoiler:

Rubato a écrit:

Francesco Cavalli

Bonne idée, aller zou j'inclus ça dans ma playlist du jour !

arnaud bellemontagne a écrit:

Adès : Asyla/Tevot/Polaris (Adès)
Je n'avais jamais écouté ce compositeur.
C'est vraiment remarquable.  

Tiens, je devrais peut-être essayer ce disque-là, alors, parce que jusque là, ça ne m'avait pas du tout marqué.

Rubato a écrit:

Trois beaux quatuors dans une excellente interprétation.

Je note pour Hartmann (j'aime beaucoup ses symphonies mais je ne connais pas ses quatuors.)

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   H. Schütz – F. Cavalli – J.S. Bach – P. Eben – G. Holst – O. Messiaen

Toujours du quatuor, mais en mode arnaud bellemontagne-compatible, aujourd’hui:

• Villa-Lobos: Quatuor à cordes nº1 (1915):

Quatuor Bessler-Reis
Rio de Janeiro, VII.1988
Le Chant du Monde
Contre toute attente, j’ai beaucoup aimé la naïveté de ce quatuor. Voir ici.

• Milhaud: Quatuor à cordes nº1, op. 5 (1912):

Quatuor Parisii
La Chaux-de-Fonds, VI.1999
Naïve
Toujours aussi bon à la réécoute: vraiment une grande réussite du quatuor français! Voir ici.

1) Heinrich Schütz (1585-1672) :

Ich bin ein Rechter Weinstock
Unser Wanderl ist im Himmel
Selig sind die Toten
Was mein Gott will, das gescheh allzeit
Ich weiss, dass mein Erlöser lebt
Schet ans das Feigenbaum
Der Engel sprach zu den Hirten
Auf dem Gebirge hat mein ein Geschrei gehöret
Du Schalksknecht
Es wird das Scepter von Juda
Gib unsern Fürsten

= Heinz Hennig, Chœur d'enfants et Ensemble instrumental de Hanovre

(DHM, octobre 1981 - mai 1984)

Alifie a écrit:

Sur le conseil de David :



/watch?v=cBgob74BBVo

Et celle qui sur terre t'était la plus chère, la douce jeune fille aux cheveux tout bouclés de sa mère – souriante, elle tend ses petites mains vers toi. Et l'effroi ferme ses douce paupières. Elle babille : « Mon père, épargnez-moi !  Pour votre salut je prierai sur la terre ! ».
Tu vois son visage innocent s'incliner, tu voudrais au loin fuir, tu ne peux l'épargner !  Ton démon t'entraîne, ta soif te possède – tu dois verser ce trop cher sang !

Et Neuhold + Nimsgern là-dedans…

Rubato a écrit:

Francesco Cavalli
Artemisia acte I

La Venexiana : Claudio Cavina

Reposant !

Assez sympa. Le livret est très formel (cercles d'amours contrariées), mais plutôt bien fait dans son genre. La musique pauvre évidemment, mais la réalisation de Cavina est vraiment réussi. Parmi les bons disques Cavalli.

arnaud bellemontagne a écrit:

Adès : Asyla/Tevot/Polaris (Adès)

Je n'avais jamais écouté ce compositeur.

C'est vraiment remarquable.  

Oui, très joueur. (Et particulièrement syncrétique.) Parmi les plus attachants actuellement.

2) Francesco Cavalli (1602-1676) :

Lauda Jerusalem
In Convertendo
Magnificat

= Thomas Hengelbrock, Chœur et Ensemble Balthasar Neumann

(DHM, février 2000)

Jolie pochette, avec ce lion ailé, symbole de l'évangéliste Saint Marc, qu'on associe à la cité vénitienne et sa célèbre Basilique.
Feront-ils le rapprochement ?...  

Mélomaniac a écrit:

Feront-ils le rapprochement ?...

Non pas du tout, mais de quoi donc parle-t-il ?

Robert Schumann - Der Rose Pilgerfahrt (1851)
Christiane Oelze, Birgit Remmert, Werner Güra, Hanno Müller-Brachmann,
Philip Mayer (pianoforte), RIAS-Kammerchor, dir. Marcus Creed

Hans Buchhierl - Andreas Stein - Theo Altmeyer - Barry McDaniel


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Oratorio de Noël, BWV 248

Cantates n°1-2

Hans Buchhierl, soprano
Andreas Stein, alto
Theo Altmeyer, ténor
Barry McDaniel, baryton
Gerhard Schmidt-Gaden, Chœur d'enfants de Bad Tölz, Orchestre Collegium Aureum

(DHM, avril 1973)

Jauch-zet, froh-lo-cket !
Eh oui, nous sommes déjà le premier dimanche de l'Avent.
Une interprétation délectable, idéale pour s'émerveiller de ce chef d'œuvre et de la divine Nativité qui l'inspira.

Gustav Mahler - Kindertotenlieder - Kathleen Ferrier/Wiener Philharmoniker_Bruno Walter

Blasii Kirche de Zella Mehlis (Allemagne, Thuringe)


4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Ach was soll ich Sünder machen, Choralpartita BWV 770

= Bernard Foccroulle, orgue Rommel de l'église St. Blasii de Zella Mehlis

(Ricercar, mai 1996)

Brahms: symphonie n° 4, Ouverture tragique (Wiener Philharmoniker, Bernstein) .

Dans des tempi lents qui sont la marque de fabrique de cette intégrale, Lenny livre une version très singulière de la Quatrième. Je ne pense pas en avoir écouté une qui soit aussi sombre que celle-ci : le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne rigole pas    ! Le premier mouvement et la Passacaille finale ont des accents expressionnistes étonnants, avec des codas convulsives qui donnent le frisson. C’est à peine si le second mouvement et le troisième, très brutal, apportent un apaisement. Sans le moindre souci du beau son, le chef tire des accents rauques, très bruts de décoffrage, qu’on n’a guère l’habitude d’entendre émaner de la voluptueuse phalange viennoise. Une approche qui ne fera pas l’unanimité mais qui ne peut pas laisser indifférent.

Henriette Renié, Concerto pour harpe (1901).
Xavier de Maistre (un homonyme de l'écrivain!), Shao-Chia Lü.

L'enregistrement ampute malheureusement ce concerto de son 3ème mouvement. Il faudra que je cherche une version complète. Même à l'état fragmentaire, l'œuvre est très belle. L'orchestre n'écrase pas le son un peu mat de la harpe, qui nous gratifie de belles envolées lyriques et virtuoses (comme c'est le cas dans pas mal de concertos). Pour info, Henriette Renié était une élève de Théodore Dubois. Je crois qu'on perçoit entre eux une parenté de style.

Église Hedvig Eleonora de Stockholm (Suède)


5) Petr Eben (1929-2007) :

Quatre Danses bibliques

Danse de David devant l'Arche d'Alliance - Danse de la Sunamite - Danse de la Fille de Jephté - Les Noces de Cana

= Halgeir Schiager, orgue Grönlunds de l'église Hedvig Eleonora de Stockholm

(Hyperion, juin 2000)

6) Gustav Holst (1874-1934) :

The Hymn of Jesus, Op. 37

= Adrian Boult, Chœurs et Orchestre symphonique de la BBC

(Decca, mars 1962)

Une cantate grandiose et extatique sur des textes que le compositeur adapta d'après les Actes apocryphes de Saint-Jean.
Chaque fois que je tape les bornes anniversaires du compositeur des Planètes dans mes cartouches de playlist
(notez bien, c'est moins souvent que le voudrait ma réputation, hein…   ),
je me lamente sur cette année noire que fut 1934 pour la musique anglaise : disparition de Delius, Elgar et Holst !  

7) Olivier Messiaen (1908-1992) :

La Nativité

La Vierge et l'Enfant - Les Bergers - Desseins éternels - Le Verbe - Les Enfants de Dieu - Les Anges - Jésus accepte la souffrance - Les Mages - Dieu parmi nous

= Louis Thiry, orgue Metzler de la Cathédrale Saint-Pierre de Genève

(Calliope, 1972)

Francesco Cavalli
Artemisia (suite et fin)
acte II & III

La Venexiana : Claudio Cavina. ICI

Ludwig van Beethoven - Sonates pour violon et piano n°8 (1802) & n°9 "Sonate à Kreutzer" (1803)
Renaud Capuçon (violon), Frank Braley (piano)

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Adès : Asyla/Tevot/Polaris (Adès)
Je n'avais jamais écouté ce compositeur.
C'est vraiment remarquable.  

Tiens, je devrais peut-être essayer ce disque-là, alors, parce que jusque là, ça ne m'avait pas du tout marqué.

Oui, c'est chouette, très ludique comme le dit David.
Parfois pas loin d'un Connesson (la 3ème section très pulsée de Asyla ).


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Debussy : Jeux (Haitink)

Abrahamsen
Quatuor n°3 (2008)
Arditti string quartet

voir ici

Wolfgang Amadeus Mozart :
- Concerto pour deux pianos et orchestre K.365 en mi bémol majeur* (1779)
- Concerto pour trois pianos et orchestre "Lodron" K.242 en fa majeur* (1776) (arrangement Mozart pour deux pianos)
- Fantaisie en fa mineur K.608 (1791) (arrangement Busoni pour deux pianos)
- Andante et variations pour quatre mains K.501 en sol majeur (1786)
*English Chamber Orchestra
Murray Perahia, Radu Lupu (pianos)

GRIEG

- Sechs Lieder Op.4
- Hjertets melodier af H.C. Andersen Op.5
- Sex Digte af Henrik Ibsen Op.25
- Barnlige sange (7 children's songs) Op.61

Monoca Groop - mezzo-soprano
Love Derwinger - piano

Richard Strauss - Daphne (1938)
Lucia Popp, Reiner Goldberg, Ortrun Wenkel, Kurt Moll, Peter Schreier
Chor & Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dir. Bernard Haitink

Grazyna BACEWICZ

Quatuor n°5 (1955)
Silesian Quartet.

Vraiment bien; un quatuor comme je les aime!

À la suite de certains camarades, j'ai écouté quelques quatuors ces derniers jours (je ne mets pas les interprètes car je ne les ai pas sous la main, c'était la plupart du temps récupéré sur Youtube) :

Villa-Lobos, Quatuor à cordes n°1.

De Villa-Lobos je ne suis jamais allé beaucoup plus loin que les tubes (je vais me faire lyncher par certains mais la Bachiana Brasileira n°5 c'est merveilleux, en plus j'ai eu la chance de jouer ça quand j'étais jeune), et mes rares incursions ailleurs ne m'avaient pas convaincu (une ou deux symphonies notamment). Ce quatuor sera pour moi plutôt classé dans la catégorie des oeuvres intéressantes du monsieur, sans aller jusqu'à l'extase dès la première écoute.

Milhaud, Quatuor à cordes n°1.

C'est impressionnant, quand on cherche à écouter à peu près n'importe quoi de Milhaud, on se rend compte qu'il en a composé une vingtaine. En tout cas, ce premier d'une assez longue série de quatuors est vraiment très sympa, dans un style effectivement très ravélien, mais c'est loin de n'être qu'une copie peu inspirée !

Gounod, Quatuors à cordes.

Ca je ne crois pas que ça ait été cité récemment, et c'est vraiment pas mal, en particulier le premier qui est très beau, avec son introduction lente (qui revient à la fin) qui met dans l'ambiance et des mélodies vraiment sympas au sein de mouvement assez courts. De ce que j'ai écouté de Gounod à ce jour, c'est sûrement l'oeuvre que j'ai préférée.

Gouvy, Sinfonietta en ré majeur op.80.

De Gounod à Gouvy il n'y a pas une grande distance (dans l'ordre alphabétique du moins), même s'il ne s'agit pas ici de quatuors (en fait je suis tombé sur le triple CD "Portrait" consacré au compositeur et estampillé Bru Zane, il y a bien des quatuors dedans mais je n'y suis pas encore arrivé). Encore une belle découverte, cette oeuvre assez courte est vraiment bien fichue, là aussi des belles mélodies et un orchestre plutôt sympa. Du même compositeur, je n'ai par contre pas trouvé le Requiem mémorable.

Rubato a écrit:

Grazyna BACEWICZ
Quatuor n°5 (1955)
Silesian Quartet.
Vraiment bien; un quatuor comme je les aime!

Tout le corpus est vraiment impressionnant!

Roupoil a écrit:

Gounod, Quatuors à cordes.
Ca je ne crois pas que ça ait été cité récemment, et c'est vraiment pas mal, en particulier le premier qui est très beau, avec son introduction lente (qui revient à la fin) qui met dans l'ambiance et des mélodies vraiment sympas au sein de mouvement assez courts. De ce que j'ai écouté de Gounod à ce jour, c'est sûrement l'oeuvre que j'ai préférée.

Jamais essayé, mais c'est sur ma liste pour les prochaines semaines. Sinon, quand même, Cinq-Mars, c'est épatant!)

G. F. Haendel
* Water Music (Concerto orchestral no.25)
Philharmonie de Berlin
Rafael Kubelik (DGG, 1963)

A l'instigation de Benedictus et Mélo :



pour la pochette, pour le contenu !

Bruno Luong a écrit:

Vraiment très beau.

Attiré par le dénuement et la froideur de la pochette, puis par ce nom qui semble claquer "Vasks", puis par le titre "Musica Dolorosa".
Je comprends mieux cette pièce après avoir lu qu'elle est dédiée à sa soeur décédée peu auparavant.
Pas d'échappatoire à notre condition.

Mater Dolorosa.

François Couperin
* Les Goûts réunis / Concert
Lucien Lavaillote, flûte
Maurice Allard, basson
Pauline Aubert, clavecin
* Pièces de clavecin:
 1. Le croc en jambe
  2. L'auguste
  3. Le réveille-matin
  4. Les ombres errantes
  5. La lutine
Pauline Aubert
* Le Rossignol en amour
Lucien Lavaillotte, flûte
Pauline Aubert, clavecin

LP Musidisc 'Richesse Classique'

Ludwig van Beethoven
Quatuor avec piano N°1 en mi bémol majeur WoO 36
Quatuor avec piani N°2 en ré majeur WoO 36

The Cummings string trio & Anthony Goldstone

Label Meridian records

un concert à versailles au grand siècle
Marc-Antoine Charpentier
* Te Deum (Intro)
Maurice André, trompette
Michel-Richard Delalande
* Simphonies pour les soupers du roy
Jean-Baptiste Lully
* Isis (extraits)
Sautereau/Chamonin, sopranos
Chorale Phillippe Caillard
Orchestre Jean-François Paillard
LP Erato

Roupoil a écrit:

Villa-Lobos, Quatuor à cordes n°1.

Milhaud, Quatuor à cordes n°1.

Citation :

Gounod, Quatuors à cordes.

Ca je ne crois pas que ça ait été cité récemment, et c'est vraiment pas mal, en particulier le premier qui est très beau, avec son introduction lente (qui revient à la fin) qui met dans l'ambiance et des mélodies vraiment sympas au sein de mouvement assez courts. De ce que j'ai écouté de Gounod à ce jour, c'est sûrement l'oeuvre que j'ai préférée.

Oui, étonnants de tenue formelle, pour un compositeur d'opéra – même si certains endroits dans ses œuvres (le Prélude de Faust, les Trèves de Mireille…) laissent percevoir la grande maîtrise sous-jacente, voire l'audace contenue.

Citation :

Gouvy, Sinfonietta en ré majeur op.80.

De Gounod à Gouvy il n'y a pas une grande distance (dans l'ordre alphabétique du moins), même s'il ne s'agit pas ici de quatuors (en fait je suis tombé sur le triple CD "Portrait" consacré au compositeur et estampillé Bru Zane, il y a bien des quatuors dedans mais je n'y suis pas encore arrivé). Encore une belle découverte, cette oeuvre assez courte est vraiment bien fichue, là aussi des belles mélodies et un orchestre plutôt sympa. Du même compositeur, je n'ai par contre pas trouvé le Requiem mémorable.

Oui, il y a mieux que ça : la Quatrième Symphonie par exemple.

Quelques écoutes récentes.

¶ Berlioz, Les Troyens, Nelson.
[Cf. fil correspondant.]

¶ Duruflé, Danses pour orchestre, RTF.
¶ Duruflé, Intégrale pour orgue, Flamme.
[Cf. fil correspondant.]

¶ Charpentier, Pastorale de Noël, Christie.
C'est pour ça que ça m'avait peu marqué avant Daucé : vraiment moins bien, malgré la distribution très affriolante.

¶ Kodály, Sonate Op.8 pour violoncelle seul, Weilerstein.
Très belle interprétation, toujours pas convaincu par l'aspect très surchargé (et long !) de ce patchwork d'airs folkloriques d'aspect très sombre.

¶ Veress, Sonate pour violoncelle seul, Queyras.
J'aime bien Veress, mais ça j'aime pas. Assez pénible dans le genre violoncelle virtuose un peu creux.

¶ Fried, Die verklärte Nacht, Foremny
Même si l'enregistrement ne les met pas très en valeur, j'écoute de plus en plus les détails d'orchestration – la prise de parole du ténor sur la seule section de vents, ce doit être assez extraordinaire en concert. Et il faudrait le jouer au moins deux fois, l'une pour l'ivresse des paroles, des voix, du poème, l'autre pour écouter toutes les petites finesses qui jalonnent la pièce.

¶ Beethoven, Sonate n°28, Backhaus
¶ Beethoven, Sonate n°29, Backhaus
¶ Beethoven, Sonate n°30, Backhaus
¶ Beethoven, Sonate n°32, Backhaus
Dans le genre un peu dur et sans aucun effet de manche une vraie valeur sûre véritable.

¶ Berlioz, La Damnation de Faust, Ozawa
J'avais adoré la bande de Paris (2001, avec Larmore, Sabbatini et van Dam !), mais ici, malgré la qualité du détail, c'est un peu sérieux, et McIntyre en Méphisto, non, ce n'est pas possible : sérieux, uniforme, moche, ça ne fonctionne même pas à rebours comme son Golaud. Dommage, il y a Burrows en face (et Mathis).

¶ Steffani, Duos de chambre, Stubbs & O'Dette (avec Baráth et Forsythe).
¶ Steffani, Cantates, Fons Musicæ (avec Zanetti et Bertin).
Vraiment très personnel comme univers, surtout les duos, et ineffable. Le disque de duos de chambre de Curtis (avec Watkinson, Esswood, Elwes, etc.) est une tuerie d'une prégnance inestimable.

C. P. E. Bach
* Sonate en solo
* Air et Variations
Paul Hindemith
* Sonate
Nicanor Zabaleta, harpe



Je viens d'acquérir le fonds de disques vinyle d'un ancien professeur aujourd'hui décédé, il est sûrement bienheureux de savoir que c'est moi qui écoute ses long-jeux à sa mémoire.