Playlist (133)

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.6 en si mineur op.54
Orchestre National d'Écosse
Neeme Järvi
Chandos, 1985



Oeuvre comtemplative, atypique avec son premier mouvement marqué Largo, plus long à lui seul que les deux suivants.

Fernando Sor
Guitar Collection Vol 7
* Introduction et Allegro op. 26 & 28
* Douze Études op.29
* Fantaisie et Variations Brillantes op. 30
Jeffrey McFadden, guitare



Il fait chaud, magnifique journée et joli CD qui s'harmonisent à merveille.

Les gros crincrins de la Nuit...





Au programme ce soir :    R. Schumann – J.S. Bach – S. Rachmaninov – A. Caplet – A. Batta

Tibor de Machula (1912-1982)


1) Robert Schumann (1810-1856) :

Concerto pour violoncelle en la mineur, Op. 129

= Tibor de Machula, violoncelle ; Wilhelm Furtwängler, Orchestre philharmonique de Berlin

(Melodiya-DG, octobre 1942)

Tiré des enregistrements de guerre de Furtwängler, rarement ce concerto aura connu une lecture si attentive,
et tellement sombre, presque endeuillée, ce qui correspond bien à l'image d'un Schumann au bord du gouffre.
Rien de rigide toutefois, le maestro sait fouetter les passions quand il faut, avec cette flamboyante souplesse dont il avait le secret dans le répertoire romantique.
A 29 ans, le jeune violoncelliste hongrois livrait là un témoignage aussi fouillé que profondément émouvant.

Parmi les écoutes de la semaine :

¶ Une vingtaine de fois l'Ouverture du Roi d'Ys, dont les deux tiers de Munch-Boston. Je ne suis pas sûr de devoir dire merci Mélo.

¶ THE LULLY EFFECT, album de l'Ensemble Baroque d'Indianapolis, dirigé par (Barthold) Kuijken.
Rien que des tubes, et pas très dynamique malgré la générosité en agréments ajoutés ; mais avec un titre pareil, pouvais-je me dispenser de l'écouter ?

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne suis pas sûr de devoir dire merci Mélo

Ingrat, goujat !

******************************************************************************


2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sonate n°1 en sol majeur, BWV 1027
Sonate n°2 en ré majeur, BWV 1028
Sonate n°3 en sol mineur, BWV 1029

= Leonard Rose, violoncelle ; Glenn Gould, piano

(CBS, décembre 1973 - mai 1974)

L'original fut bien sûr écrit pour viole de gambe et clavecin,
mais Rose et Gould nous en livrent ici une adaptation pour violoncelle et piano.

P.I Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Munich Symphonic Orchestra
Alfred Scholz

Je remonte plus au nord avec cet enregistrement sur mini-cassette dénichée à vil prix.
Peu d'information sur le feuillet, à tout le moins le nom du chef et celui de l'orchestre.
Pas mauvais du tout, et même très acceptable.  
Belle prestation des percussions dans le troisième mouvement.

Benjamin: Dream of the song/Mehta, Benjamin

+

Ravélavélo a écrit:

P.I Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Munich Symphonic Orchestra
Alfred Scholz

Je remonte plus au nord avec cet enregistrement sur mini-cassette dénichée à vil prix.
Peu d'information sur le feuillet, à tout le moins le nom du chef et celui de l'orchestre.
Pas mauvais du tout, et même très acceptable.  
Belle prestation des percussions dans le troisième mouvement.

J'aime beaucoup Scholz comme chef, mais c'était un escroc : il a édité ses enregistrements sous le nom de chefs plus prestigieux (comme Swarowsky), pris au contraire des enregistrements de chefs moyennement connus (comme Nanut) et mis son nom dessus, publiés ses enregistrements sous des tas d'alias.

Le Munich SO ou le London SO de ses enregistrements sont en réalité des cachetonneurs largement issus du Philharmonique de Bratislava (qui fait moins rêver, et qui n'est pas du même niveau non plus).

Pour autant, plein de très beaux enregistrements de sa part, très simple, très efficace (sa Mendelssohn 4, ou une Première de Brahms dont je n'ai jamais bien su si elle était vraiment de Swarowsky-Bamberg ou de lui…).

Paul Tortelier (1914-1990)


3) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Sonate en sol mineur, Op. 19

= Paul Tortelier, violoncelle ; Aldo Ciccolini, piano

(Emi, janvier 1968)

De la tension, du caractère, Tortelier nous prodigue tout ce qu'il faut pour affermir cette sonate,
et avec un tel élégant coloriste au clavier, l'attelage est complémentaire.

4) André Caplet (1878-1925) :

Épiphanie, fresque d'après une légende éthiopienne

= Marc Coppey, violoncelle ; Pascal Rophé, Orchestre philharmonique de Liège

(Aeon, juillet 2007)

Je ne connais que cette interprétation, qui propose ici une lecture charnue et appuyée, très forte,
où le langage de Caplet apparaît d'une singulière modernité, capiteux et sauvage.
Tiré d'un enregistrement dûment distingué par la presse (Diapason d'or, CHOC Monde de la Musique...)

Scriabine: Concerto pour piano/Gerstein, V.Petrenko

Alexander Batta,
par Jean-Louis-Ernest Meissonier [1855, détail]


5) Alexander Batta (1816-1902) :

Robert le Diable, duo pour piano et violoncelle
Il Trovatore, fantaisie pour violoncelle

= Doris Hochscheid, violoncelle ; Frans van Ruth, piano

(Audiomax, 2015)

Élève de Nicolas-Joseph Platel, Batta fut un des plus éminents violoncellistes du XIX° siècle.
Après Maastricht et Bruxelles, il s'installa définitivement à Paris où il fréquentait le gratin artistique de l'époque : Berlioz, Liszt, Delacroix, les salons en vogue...
Grand amateur d'opéra, il composa quelques pièces dérivées de la scène, dont :
Robert le Diable de Meyerbeer, duo d'une vingtaine de minutes, écrit en 1840 avec la collaboration du pianiste Julius Benedict
Le Trouvère, fantaisie d'un quart d'heure d'après les airs de Verdi (son opéra venait d'être produit en France fin 1854)
Bonne interprétation, ample et expressive, qui prend le temps de respirer, mais mériterait parfois plus de brio.
Excellente prise de son, limpide et aérée.

Bruckner : Symphonie n°5 (Jochum)



Strauss : Du meines Herzens Krönelein, op. 21, n° 2
Strauss : All mein' Gedanken, op. 21, n° 1
Strauss : Die Nacht, op. 10, n°3
Strauss : Ach Lieb, ich muß nun scheiden, op. 21, n° 3
Strauss : Trum durch die Dämmerung, op. 29, n° 1
Lekeu : Molto adagio
Debussy : Trois Chansons de Bilitis
Heggie : Into the Fire

Ça donne quoi, DiDonato dans Bilitis?

Xavier a écrit:

Scriabine: Concerto pour piano/Gerstein, V.Petrenko

Very Happy Very Happy Very Happy Smile

C'est vraiment un bel enregistrement de ce concerto de Scriabine. Le gros coup de coeur de ce disque pour moi a été la 2e symphonie.

Découverte de la journée : Joly Braga-Santos

Benedictus a écrit:

Ça donne quoi, DiDonato dans Bilitis?

Oh ce n'est pas pour ça que j'ai écouté le disque.
C'est honorable. Evidemment c'est loin de Gens (mais comme tout le monde).

Strauss permet de découvrir des lieder, donc ça c'est pas mal. J'ai beaucoup aimé "Trum durch die Dämmerung".

Lekeu ça m'a l'air assez sympa. A réécouter.

Heggie c'est pas mal du tout. Bon on va dire que c'est néo … que c'est le mal donc … Mais c'est assez inspiré.

Frédéric Chopin
* 26 Préludes
Paul von Schilhawsky, piano

Musidic, 1985

Un compositeur gréco-germain qui a le mérite d'écrire une musique assez pure.

Mélange subtil de mélisme méditerranéen, de culture byzantine et de raga indien.

Beat Furrer : Drei Klavierstücke pour piano        2003-04 / Hodges
 +
Beat Furrer : Voicelessness. The snow has no voice pour piano        1986 / Hodges

Cololi a écrit:

Heggie c'est pas mal du tout. Bon on va dire que c'est néo … que c'est le mal donc … Mais c'est assez inspiré.

Je ne connais que son Dead Man Walking (déjà avec Joyce DiDonato): j'avais trouvé ça plus tradi-à-l'américaine que «néo» à proprement parler - et très bien fait, très direct.

ovni231 a écrit:

Un compositeur gréco-germain

Il n'a pas joué dans un Derrick? Sa chemisette et sa tête me disent quelque chose...

Quel épisode ?

Johannes Brahms
* Concerto no.2
Maurizio Pollini, piano
Philharmonie de Vienne
Claudio Abbado

Probablement le plus intéressant des deux.

Alifie a écrit:

https://open.spotify.com/album/4tOxTdejCZlRu8HWJt3D4u

Justement, j'ai réécoute hier cette musique de ballet sous une autre couverture.

Cololi a écrit:

Lekeu ça m'a l'air assez sympa. A réécouter.

Il faut écouter plus attentivement Cololi, le Molto adagio cantante sempre doloroso de Lekeu, c'est du niveau du quatuor de Debussy (au moins), génialissime ; et exactement dans tes goûts. Redonne-lui des écoutes attentives, tu verras.

Citation :

Heggie c'est pas mal du tout. Bon on va dire que c'est néo … que c'est le mal donc … Mais c'est assez inspiré.

Pour information, les opéras tonals au sens large sont très majoritaires à l'échelle de la planète (l'atonal méchant reste largement un microclimat franco-germano-italo-espagnol, partout ailleurs on joue du tonal élargi, voire du vrai tonal). Les créations en Angleterre, en Russie, en Amérique, en Scandinavie n'ont rien à voir avec ce qui se passe chez nous. Donc pas tout à fait des parias – en revanche, un compositeur de ce genre, s'il veut se faire programmer dans une grande maison française, oui, bon courage.

Heggie, effectivement, c'est très inspiré ; pas vraiment du néo, plutôt quelqu'un qui a vraiment fait son miel de ce qui l'a précédé et produit un langage assez riche, mais très accessible (et encore tonal en effet). Son Moby-Dick est une merveille (ça se trouve en DVD), une des très belles réussites lyriques de ces dernières années ; j'ai moins écouté son Dead Man Walking, mais c'est très bien aussi.

Comme j'ai dit : "intéressant, à réécouter" Donc rdv à la prochaine fois !
Au fait, il n'y a rien au dessus du quatuor de Debussy

Oui, Heggie est ici vraiment inspiré … que du coup … ça semble étonnant, suspect … quand on ne connait que très peu la musique contemporaine.

Martinu: Julietta (version allemande)/Weigle



Etonnant, il y a un passage où on entend vraiment Petrouchka.
En tout cas, pour l'orchestre et pour la prise de son, il faut absolument écouter cette version!

Cololi a écrit:

Comme j'ai dit : "intéressant, à réécouter"  Donc rdv à la prochaine fois !
Au fait, il n'y a rien au dessus du quatuor de Debussy

Oui, Heggie est ici vraiment inspiré … que du coup … ça semble étonnant, suspect … quand on ne connait que très peu la musique contemporaine.

Je n'ai pas écouté cette pièce de Heggie, je découvre ce disque grâce à toi. Il doit être très récent, parce que je suis de très près les Brentano, à mon avis l'un des tout meilleurs quatuors à cordes en activité (leurs derniers de Beethoven sont gigantesques, d'une sobriété et d'une précision qui rendent justice d'aussi près qu'il est possible au monument). Bref, c'est prévu pour très bientôt maintenant.

Xavier a écrit:

Martinu: Julietta (version allemande)/Weigle



Etonnant, il y a un passage où on entend vraiment Petrouchka.
En tout cas, pour l'orchestre et pour la prise de son, il faut absolument écouter cette version!

Je suis à peu près sûr que je l'ai eue dans les mains et que je ne l'ai pas écoutée ou pas finie. Je me demande pourquoi. C'est si mal chanté que ça ? Ou c'est juste que le texte est vraiment moins bon qu'en VO ?

Ca je ne saurais te dire.

Mais je trouve que c'est très bien chanté, et l'orchestre est vraiment superbe.

En boucle depuis cet après-midi:

• Hausegger: Drei Hymnen an die Nacht:

Hans Christoph Begemann (baryton), Antony Hermus / Orchestre Symphonique de Norrköping
Norrköping, V-VI.2011
CPO
Un superbe cycle de trois lieder avec orchestre, d’une expressivité très directe. Voir ici.

Et puis du coup, maintenant:

• Schoeck: Unter Sternen, op. 55:

Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Hartmut Höll (piano)
Berlin, II.1986
Claves
Étonnant comme, sur de mêmes textes, on peut avoir des univers aussi différents: autant la musique de Hausegger est foisonnante et déclamatoire, autant celle de Schoeck est ténue et secrète. (Mais peut-être encore plus bouleversante, pour moi.)

Bruckner - Symphonie n°5
Stanislas Skrowaczewski - London Philharmonic orchestra

Beat Furrer : Phasma pour piano        2002 / Hodges

Ravel / Dutilleux / Debussy
Quatuor Hermès

Omer Bouchez & Elise Liu, violons
Yung-Hsin Lou Chang, alto
Anthony Kondo, violoncelle

cette semaine,

Lycée : Cours

J'ignore si c'est l’œuvre ou les interprètes, mais c'est sacrément chiant.

Bruckner, Symphonie No.5. Jochum Dresde

Chopin, Trois Ballades - Quatre Nocturnes. Goerner

(plusieurs fois)

anaëlle a écrit:

cette semaine,

Lycée : Cours

J'ignore si c'est l’œuvre ou les interprètes, mais c'est sacrément chiant.

Ah merde.

anaëlle a écrit:

cette semaine,

Lycée : Cours

J'ignore si c'est l’œuvre ou les interprètes, mais c'est sacrément chiant.

Dis moi Anaelle, aurais-tu l'obligeance de donner des cours d'humour à David ?

Johannes Schöllhorn : Anamorphoses pour ensemble        2001-04 / Remix Ensemble Casa de Musica (Rundel)

anaëlle a écrit:

cette semaine,
Lycée : Cours

J'ignore si c'est l’œuvre ou les interprètes, mais c'est sacrément chiant.

Au fait, si tu ne connais pas déjà, j'ai écouté des lieder avec orchestre de Hausegger qui devraient vraiment être ta came.

Alifie a écrit:

https://open.spotify.com/album/4tOxTdejCZlRu8HWJt3D4u

Probablement le chef-d’œuvre ultime de Prokofiev !

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.5 en mi mineur op.64

2 versions:
- Pierre Monteux / Boston Symphony Orchestra (RCA Victor, 1958)
- Makevitch / London Symphony Orchestra (Philips, 1966)

Markevitch a étudié la direction d'orchestre avec Monteux.
On constate le fulgurant progrès des techniques d'enregistrement musical, c'est en gros ce qui différie le plus ces deux disques.

Joaquin Rodrigo
* Concierto de Aranjuez
Narciso Yepes, guitare
R.T.V. Espanola
Odon Alonso
DGG, 1969

van Gilse : Ein Lebensmesse (Stenz)



Schoenberg : Vier lieder op. 2
Berg : Sieben frühe lieder
Zemlinski : lieder extraits des op. 2, 5 et 7
A. Mahler : des lieder
Wolf : Mignon-Lieder

(Hannigan / Leeuw)

Oui j'ai zappé Webern j'avais la flemme. Berg se conforte, Zemlinski immédiatement génial. Alma … ça dépend des lieder. Wolf … les 2 derniers sont vraiment géniaux.

Beethoven : Trio à cordes n°1, op.9
Gutman, Kagan, Bashmet.
Très belle œuvre, entendue aujourd'hui à Argent-sur-Sauldre grâce à l'interprétation très engagée des musiciens du quatuor Cambini-Paris.

Je découvre à présent les quatuors de Gounod, Jadin et Gouvy joués par ce même ensemble (Cambini-Paris, donc), et ce n'est ma foi pas vilain.

Par ailleurs, j'ai réécouté l'album El Cancionero De Palacio de Jordi Savall et Hespèrion XX. Toujours magnifique.

Deux écoutes entre hier soir et cette nuit pour:

• Salieri: Les Horaces:

Judith van Wanroij, Cyrille Dubois, Julien Dran, Jean-Sébastien Bou, Philippe-Nicolas Martin, Andrew Foster-Williams, Eugénie Lefebvre, Christophe Rousset / Les Talens Lyriques, Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles / Olivier Schneebeli
Versailles, X.2016
Aparté

Un enregistrement vraiment exaltant! Voir ici.

Cololi a écrit:

Dis moi Anaelle, aurais-tu l'obligeance de donner des cours d'humour à David ?

Et en retour Cololi t'expliquera comment être méchant, exemples à l'appui

Oriane a écrit:

j'ai réécouté l'album El Cancionero De Palacio de Jordi Savall et Hespèrion XX.
Toujours magnifique

Oui, c'est une merveille !
Rodrigo Martinez, Tres Morillas, La Tricotea, Alta danza... que des tubes

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Dis moi Anaelle, aurais-tu l'obligeance de donner des cours d'humour à David ?

Et en retour Cololi t'expliquera comment être méchant, exemples à l'appui

Beethoven : Symphonie n°6 (Kleiber)

Le scherzo et l'orage* sont saisissants avec des cordes bien méchantes!




* Par moments on se croirait vraiment dans l'ouverture du Vaisseau Fantôme.

Anton BRUCKNER : Symphonie n°4 (Berliner Philharmoniker, Eugen Jochum - DG, 1965)
        J'ai bien aimé le troisième et le dernier mouvement, mois les deux premiers, qui ne m'ont pas déplu pour autant. Ça me semble quand même très raide dans la forme, même s'il y a des passages d'un lyrisme puissant, ça se répète beaucoup quoi, avec des motifs « en étage » rééxposés sans cesse. Écoute pas désagréable, je vais essayer autre chose de Bruckner, mais je n'ai pas d'envie folle d'y revenir.

Giuseppe VERDI : Don Carlos [Acte IV] (Orchestre de Paris, Choeur du Théâtre de Châtelet, Antonio Pappano, Roberto Alagna, Thomas Hampson, José Van Dam, Karita Mattila, Waltraud Meier, Eric Halfvarson - Erato, live, Châtelet, 1996)
         Musique géante, mais ce n'est pas la première fois que je m'en rends compte. W. Meier est bien meilleure que dans mon souvenir et que ce qu'on dit souvent d'elle (quel engagement !). Ça fonctionne même sans l'image. Et si seulement on avait eu une direction de cette envergure à l'Opéra de Paris l'an dernier...

Joseph HAYDN : Symphonie n°45 (Orchestre de l'État de Vienne, Hermann Scherchen)
         Sur le conseil de Mélomaniac. Très belle interprétation, à la fois classico-massive et animée (je me passe en boucle le premier mouvement).

Georges BIZET : Carmen [quelques bouts] (Orchestre et Choeur des Arènes de Vérone, Francesco Molinari-Pradelli, Giulietta Simionato, Franco Corelli, Renata Scotto, Ettore Bastianini et al. - live en italien, 2 août 1961)
         Quelle distribution mes aïeux ! Je n'ai pour le moment écouté quasiment que les passages avec Scotto, car c'est pour elle que j'ai cherché cet enregistrement, et elle y est formidable (c'est une Micaëla de caractère !). Carmen en italien, par contre, bof bof. L'enregistrement est d'une très médiocre qualité, on entend plus le souffleur que l'orchestre... Et puis les spectateurs qui applaudissent après l'aigu de Scotto dans son air du III alors que ce n'est pas fini (il y a de quoi l'acclamer, mais patience, ah, patience !)...

Olivier MESSIAEN : Les Offrandes oubliées (Orchestre de l'Opéra de Paris, Myung-Whun Chung - DG, 1995)
         Cette réécoute confirme ma première impression, c'est vraiment très beau.