Playlist (146)

Chostakovitch - Concerto pour piano n°1

Mahler - Symphonie n°1



Conclusion d'une grosse journée d'écoutes (quelle symphonie magnifique )

Une des plus belles premières jamais écrites.

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Scriabine : Sonate n°1 (Lettberg)

2 très beaux disques,en live,consacrés à Denisov, par Gennadi Rojdestvensky,avec une symphonie, qui plus je l'écoute,plus je la trouve complexe et indéfinissable.Merveilleux compositeur et merveilleux chef.En complément Peinture, et le concerto pour flûte de Denisov.
Pour en savoir plus.
https://www.crescendo-magazine.be/la-voix-dedison-denisov/

Scriabine : Sonate n°2 (Lettberg)

J'aime assez cette deuxième symphonie de Roussel (ses deux premières symphonies en fait). Le premier mouvement est captivant mais la suite est à l'avenant.
Belle interprétation par ailleurs.

Et puis, tout autre climat:

J'ai profité de cette nouvelle parution (Simon Rattle - LSO) pour réécouter la deuxième symphonie de Rachmaninoff...
Pas mal du tout! J'accroche moins avec le mouvement final par contre..

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Transcriptions pour clavecin d'après
> Johann Adam Reincken (1643-1722)
• BWV 965 (Hortus Musicus I)
• BWV 966 (Hortus Musicus VI)
> Antonio Vivaldi (1678-1741)
• BWV 978 (3e concerto op. 3 RV 310)
> J.S. Bach
• BWV 964 (BWV 1003 - 2ème sonate violon seul). Transcription de la main de W.F. Bach ou Johann Gottfried Müthel selon les sources

Benjamin Alard, clavecin Philippe Humeau d'après Carl Conrad Fleischer, Hamburg 1720.

Xavier a écrit:

Samazeuilh: Clair de lune au large (Le chant de la mer, n°2)/Piboule
+
Decaux: Clairs de lune/Piboule
+

Xavier a écrit:

Aubert: Sillages/Piboule

DavidLeMarrec a écrit:

Je me suis jeté dessus moi aussi !  (paru vendredi dernier)
Samazeuilh, Le Chant de la Mer // Decaux, Clairs de lune // Ferroud, Types // Aubert, Sillages – Aline Piboule (Printemps des Arts de Monte-Carlo 2021)
→ Déjà célébrée par deux fois dans des programmes français ambitieux chez Artalinna (Flothuis, Arrieu, Smit, Fauré, Prokofiev, Dutilleux !), grand retour du jeu plein d'angles d'Aline Piboule dans quatre cycles pianistiques français de très haute volée :
→ le chef-d'œuvre absolu de Decaux (exploration radicale et approche inédite de l'atonalité en 1900),
→ première gravure (?) du Ferroud toujours inscrit dans la ville,
→ lecture ravivée de Samazeuilh (qui m'avait moins impressionné dans la version ATMA), et
→ scintillements argentés, balancements et mélodies exotiques fabuleuses des Sillages de Louis Aubert  !

Xavier a écrit:

Ferroud: Types/Piboule

Pas mon oeuvre préférée du disque, mais effectivement, super disque!

fgero a écrit:

Programme intéressant et qui me semble plutôt original, et bien interprété à mon avis.
Je ne connaissais que le Decaux (vaut franchement l'écoute)
Le Samazeuilh est très agréable à entendre (sans être très révolutionnaire), les 3 "Types" de Ferroud me laissent froid, à l'inverse des Sillages d'Aubert qui sont plutôt séducteurs et se laissent apprécier (me fait penser à Le Flem ?).
Gustave Samazeuilh : Le chant de la mer
Abel Decaux : Clairs de lune
Pierre Octave Ferroud : Types
Louis Aubert : Sillages

Question: si on a déjà Le Chant de mer (complet) de Samazeuilh, les Clairs de lune de Decaux et les Sillages d'Aubert par Marie-Catherine Girod, est-ce que ce disque apporte vraiment quelque chose? - en termes d'interprétation, je veux dire, parce que Ferroud, je ne suis pas trop fan, en général.

Je n'avais même pas vu la page précédente qui contenait tous ces commentaires

Deux choses surprenantes sur ce disque :



D’abord ce CD en ma possession m’a paru suspect, ce « quatuor Eugène Ysaÿe » semblait n’avoir aucun rapport avec le quatuor français du même nom ou presque (Quatuor Ysaÿe), celui-ci était bruxellois et aucun nom d’instrumentiste ne correspondait.

Une rapide recherche m’a fait découvrir une seconde pochette avec un nouveau nom associé à ce quatuor, le « Gaggini String Quartet »



Le quatuor français ayant été créé en 1984, et le belge en 1989, le changement de nom, volontaire ou imposé, allait donc de soi. Mystère résolu.

Il ne semble pas d’ailleurs que ce quatuor ait beaucoup enregistré par la suite, je n’ai pas trouvé plus de deux autres disques, chacun de ses membres semblant avoir fait carrière séparément.


L’autre chose étonnante, c’est que le 2ème CD met en avant CHAUSSON sur la pochette, reléguant TOURNEMIRE et surtout FAURE au rang de comparses mineurs, et surtout que le livret inclus dans mon CD  (le 1er) contient cette phrase surprenante concernant le quatuor de Fauré: « Ce quatuor est sujet d’incompréhension et ne figure pratiquement jamais aux programmes des quatuors »

Etonnant non, en 1989 ?

Nouveau. Meilleure version entendue jusqu'ici. (ça danse !)

Marschner ouv Vampyr, Korngold fantaisie Tote Stadt, R. Strauss Ariadne Fantaisie, Meyerbeer fantaisie Robert le Diable – « Opera Fantasias from the Shadowlands » – Le Quatuor Romantique (violon, violoncelle, piano, harmonium) (Ars Produktion 2010) → Arrangements passionnants qui ne se limitent pas aux moments instrumentaux les plus évidents mais parcourent l'œuvre (le pot-pourri d'Ariadne est particulièrement exaltant !), et dans un effectif typique de la musique privée de la fin du XIXe siècle, un ravissement – qui change radicalement des disques qu'on a l'habitude d'entendre. → Trissé.

Scriabine : Sonate n°3 (Lettberg)

C'est à partir de cette sonate que Scriabine commence à m'intéresser.

Scriabine : Sonate n°4 (Lettberg)

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Samazeuilh: Clair de lune au large (Le chant de la mer, n°2)/Piboule
+
Decaux: Clairs de lune/Piboule
+

Xavier a écrit:

Aubert: Sillages/Piboule

DavidLeMarrec a écrit:

Je me suis jeté dessus moi aussi !  (paru vendredi dernier)
Samazeuilh, Le Chant de la Mer // Decaux, Clairs de lune // Ferroud, Types // Aubert, Sillages – Aline Piboule (Printemps des Arts de Monte-Carlo 2021)
→ Déjà célébrée par deux fois dans des programmes français ambitieux chez Artalinna (Flothuis, Arrieu, Smit, Fauré, Prokofiev, Dutilleux !), grand retour du jeu plein d'angles d'Aline Piboule dans quatre cycles pianistiques français de très haute volée :
→ le chef-d'œuvre absolu de Decaux (exploration radicale et approche inédite de l'atonalité en 1900),
→ première gravure (?) du Ferroud toujours inscrit dans la ville,
→ lecture ravivée de Samazeuilh (qui m'avait moins impressionné dans la version ATMA), et
→ scintillements argentés, balancements et mélodies exotiques fabuleuses des Sillages de Louis Aubert  !

Xavier a écrit:

Ferroud: Types/Piboule

Pas mon oeuvre préférée du disque, mais effectivement, super disque!

fgero a écrit:

Programme intéressant et qui me semble plutôt original, et bien interprété à mon avis.
Je ne connaissais que le Decaux (vaut franchement l'écoute)
Le Samazeuilh est très agréable à entendre (sans être très révolutionnaire), les 3 "Types" de Ferroud me laissent froid, à l'inverse des Sillages d'Aubert qui sont plutôt séducteurs et se laissent apprécier (me fait penser à Le Flem ?).
Gustave Samazeuilh : Le chant de la mer
Abel Decaux : Clairs de lune
Pierre Octave Ferroud : Types
Louis Aubert : Sillages

Question: si on a déjà Le Chant de mer (complet) de Samazeuilh, les Clairs de lune de Decaux et les Sillages d'Aubert par Marie-Catherine Girod, est-ce que ce disque apporte vraiment quelque chose? - en termes d'interprétation, je veux dire, parce que Ferroud, je ne suis pas trop fan, en général.

J'aurais bien voulu mettre ça dans un fil approprié… En attendant : l'extrait du Samazeuilh est une révélation par rapport à ATMA (Lemelin ?), les Sillages sont splendides (je ne sais plus si je l'ai écouté par Girod). Decaux, très belle interprétation, mais il y a plus atmosphérique. Et Ferroud, en effet, c'est original mais pas ça ne me touche pas beaucoup – Ferroud quoi.

Donc disque très abouti, qui met en valeur ce répertoire rare et de haute valeur.

Est-ce qu'ensuite c'est nécessaire si tu n'as pas envie de collectionner les versions, probablement pas. Mais pour ceux qui n'ont rien, c'est clairement un bon choix.

Chostakovitch, symphonie 4, Mariss Jansons, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks

Janáček - Sonate pour piano (et certainement la suite du disque après)

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Prélude et Fugue en ut mineur, Op. 37 n°1
Prélude et Fugue en sol majeur, Op. 37 n°2
Prélude et Fugue en ré mineur, Op. 37 n°3

= Isabelle Sebah, orgue Cavaillé-Coll/Fossaert du Temple de Pentemont à Paris

(Chanteloup, août 2014)

Un beau récital de pièces contrapuntiques de Mendelssohn, jouées sur l'orgue du temple protestant de Templemont (7° arrondissement)
qui venait d'être restauré par la manufacture d'Yves Fossaert et les ateliers Pellerin & Uys.
La console compte 35 jeux sur trois claviers & pédalier. Prise de son spacieuse qui accorde une large part à l'acoustique ambiante,
et baigne ces diptyques dans une atmosphère romantique, en harmonie avec le caractère de l'instrument.

Un peu de musique anglaise aujourd'hui:

Edward Elgar: In The South (Alassio) - Concert Overture, Op.50 / Introduction And Allegro For Strings, Op.47 / Sospiri, Op.70 - Adagio For Strings, Harp And Organ (John Eliot Gardiner)
Ralph Vaughan Williams: Symphony No. 8 in D minor (Kees Bakels)
Frederick Delius: 2 Pieces for Small Orchestra (Owain Arwel Hughes)



Et puis, de l'autre côté de la Manche:

Albéric Magnard: Hymne à Venus, Op. 17 (Fabrice Bollon)  
Germaine Tailleferre: Sonate pour Harpe (Valérie Milot) - jolie pièce -
…

Scriabine : Symphonie n°3 (Ashkenazy)

Roussel : Symphonie n°3 (Munch)


Une petite merveille.

Nikolai Rimsky-Korsakov - Orchestral Suites (Mikhail Pletnev - 2010)

Vraiment chouette!
J'ai bien aimé "La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia" ainsi que la "Nuit sur le mont Triglav"...

James Levine Mozart - Symphonies / Wiener Philarmoniker : CD 4
j'écoute ça sur YT et j'avoue que ce n'est pas si mauvais que ça.On sent quand même vraiment ,quelqu'un ,derrière tout ça .Je ne pense pas non plus ,que toutes les symphonies de Mozart soient géniales,surtout les premières .On sent surtout,un très bel orchestre , et ce n'est pas désagréable du tout,même plutôt assez plaisant à écouter.il faudrait aller plus loin, c'est à dire écouter les 11 cd.

L. v. Beethoven: Symphonie no.6 'Pastorale'
Dimitri Chostakovitch: Symphonie no.6
Philharmonie de Dresde / Michael Sanderling (2015, Sony Classical)



Surtout pour la Sixième de Chostakovitch qui figure au sommet de mon palmarès d'écoute musicale au quotidien.

Tu l'as déjà mentionné, mais cette préférence est étonnante (peu fréquente). Tu nous en diras davantage ?

Thomasl47 a écrit:

Janáček - Sonate pour piano (et certainement la suite du disque après)

Comment s'en sort Austbø ?

Scriabine : Sonate n°5 (Lettberg)

DavidLeMarrec a écrit:

Tu l'as déjà mentionné, mais cette préférence est étonnante (peu fréquente). Tu nous en diras davantage ?

Cette Sixième Symphonie de Chostakovitch me plaît parce qu'elle se détache d'un certain contexte historique qui revient souvent dans les autres symphonies. Aussi: elle fait ressortir tout le côté symphonique de l'orchestre de façon magnifique, sa forme inhabituelle débute avec un Largo méditatif et crépusculaire qui fait à lui seul plus de la moitié de l'oeuvre. Les deux mouvements suivants se font plus enjoués: un Allegro suivi d'un Presto.
Du point de vue discographique, j'en suis à ma quatrième version.
Ma version première (sur LP): celle de Neeme Järvi avec l'Orchestre National d'Écosse (Chandos).
La version Haitink/Concertgebouw (Decca) lui est très similaire, je l'ai adoptée pour son côté pratique sur CD comme les deux autres versions acquises plus ou moins récemment:
Gergiev / Mariinsky qui m'a un peu déçu à la première écoute, peut-être la moins conventionnelle mais je m'y fais peu à peu.
Quant à Sanderling avec la Philharmonie de Dresde, j'apprécie beaucoup la puissance des percussions. Les durées d'exécution sont à peu près équivalentes pour ces quatre versions, rien qui se démarque de façon significative.
J'associe cette Sixième avec la Quatrième de Sibelius, les deux s'apparentent par leur côté sombre et mystérieux.

La parenté avec la quatrième de Sibelius se prolonge selon toi aux 2 autres mouvements de cette sixième ?

arnaud bellemontagne a écrit:

La parenté avec la quatrième de Sibelius se prolonge selon toi aux 2 autres mouvements de cette sixième ?  

Oui, j'avais pas extrapolé jusque là, mais le lien parental tient le coup puisque le dernier mouvement de la Quatrième de Sibelius est empreint d'une certaine liesse avec les sons de clochettes. Les deux symphonies se rejoignent aussi par l'ordre de leurs mouvements qui est mélangé, inhabituel et contrasté.

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien voulu mettre ça dans un fil approprié…

Oui, je croyais que tu avais créé un fil sur les cycles pour piano français du premier XXᵉ (avec Mariotte, Tournemire, Ropartz & Co), mais j’ai dû confondre avec une notule de CSS.

À mon tour donc, j’ai écouté (et apprécié):

• Samazeuilh: Le Chant de la mer (n°2) / Decaux: Clairs de lune / Ferroud: Types / Aubert: Sillages, op. 27:

Aline Piboule (piano)
Monaco, VI-VII.2020
Printemps des Arts de Monte-Carlo

Excellent disque! De superbes raretés (dont une œuvre-fétiche du forum, certes), un inédit moins convaincu (les Types de Ferroud - enfin inédit dans sa version piano.) Une interprétation très différente de celles de Marie-Catherine Girod, qui justifie pleinement  ce disque: aussi anguleux, étagé et «constructiviste» que M.-C. Girod proposait une sonorité plus opulente et une approche «atmosphérique.» Par goût personnel, la façon de M.-C. Girod aurait plutôt ma préférence, mais je recommande vraiment ce disque - pour les œuvres et pour le travail interprétatif fouillé et affuté.

En revanche, ils ne pouvaient pas mettre en couverture une des photos du site de la pianiste? Là, cette esthétique de passeport biométrique donne à la malheureuse un air flippé et flippant.


Et puis:

• Scriabine: Sonates pour piano n°6, op. 62 et °9, op. 68 «Messe noire». Danses op. 73. Poème «Vers la flamme», op. 72:

Kun-Woo Paik (piano Steinway “D” Concert Grand, 1926)
VI.1991
Dante

J’avais déjà dit ici tout le bien que je pensais du premier disque Scriabine enregistré par Kun-Woo Paik en 1991 - le second y présente les mêmes qualités exceptionnelles (la sonorité du vieux Steinway, le jeu très articulé du pianiste…), mais dans des œuvres encore plus remarquables. Ça culmine dans un Vers la flamme d’anthologie, aussi loin que possible de l’hystérie qu’on y entend souvent, mais dont la progression fascinante semble ouvrir à chaque pas des espaces sonores inouïs (notamment cette façon de faire sonner des figures à la sonorité de pianoforte à l’intérieur d’une ample résonance…)

Ravélavélo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Tu l'as déjà mentionné, mais cette préférence est étonnante (peu fréquente). Tu nous en diras davantage ?

Cette Sixième Symphonie de Chostakovitch me plaît parce qu'elle se détache d'un certain contexte historique qui revient souvent dans les autres symphonies.

Je partage assez ton goût pour la Sixième. Elle me touche beaucoup plus que d'autres du corpus.

Sibelius: Quatuor à cordes op. 56 (Fitzwilliam Quartet) .

Delius: Quatuor à cordes. (Fitzwilliam Quartet).

Très belle version du quatuor de Sibelius. Par contre, le Delius, ça me fait penser à de la

Spoiler:

Scriabine: Sonate n°9/Paik

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Tu l'as déjà mentionné, mais cette préférence est étonnante (peu fréquente). Tu nous en diras davantage ?

Cette Sixième Symphonie de Chostakovitch me plaît parce qu'elle se détache d'un certain contexte historique qui revient souvent dans les autres symphonies.

Je partage assez ton goût pour la Sixième. Elle me touche beaucoup plus que d'autres du corpus.

Je suis curieux de connaître les versions que tu écoutes ...

Ravélavélo a écrit:

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Tu l'as déjà mentionné, mais cette préférence est étonnante (peu fréquente). Tu nous en diras davantage ?

Cette Sixième Symphonie de Chostakovitch me plaît parce qu'elle se détache d'un certain contexte historique qui revient souvent dans les autres symphonies.

Je partage assez ton goût pour la Sixième. Elle me touche beaucoup plus que d'autres du corpus.

Je suis curieux de connaître les versions que tu écoutes ...

J'adore la version Bernstein à Vienne. Grâce au DVD, on peut regarder le chef danser devant son orchestre, dans le final. C'est tout un spectacle    ...

J'aime aussi beaucoup les versions Haitink et Järvi.

Faust sur France 5, très sympa !

Stravinski : L'Oiseau de Feu (Ansermet)

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Tu l'as déjà mentionné, mais cette préférence est étonnante (peu fréquente). Tu nous en diras davantage ?

Cette Sixième Symphonie de Chostakovitch me plaît parce qu'elle se détache d'un certain contexte historique qui revient souvent dans les autres symphonies.

Je partage assez ton goût pour la Sixième. Elle me touche beaucoup plus que d'autres du corpus.

Je suis curieux de connaître les versions que tu écoutes ...

J'adore la version Bernstein à Vienne. Grâce au DVD, on peut regarder le chef danser devant son orchestre, dans le final. C'est tout un spectacle    ...

J'aime aussi beaucoup les versions Haitink et Järvi.

Je ne connais pas la version Bernstein à Vienne, je vais essayer de la trouver au moins en CD, je l'ai déjà vu diriger la Quatrième de Tchaïkovski  et on le voyait danser sur le podium et même sauter sur place, il suait à grosses gouttes, un chef très extraverti, dans la symphonie de Mahler il chantait avec le choeur tout en les dirigeant d'un enthousiasme contagieux.

Johann Heinrich Schmelzer (1623-1680)
Sonatas

Le Concert Brisé
William Dongois, cornet & direction ;
Alice Julien-Laferrière, violon ;
Jean-François Madeuf, trompette ;
Stefan Legée, sacqueboute ;
Moni Fischalek, doulciane ;
Hadrien Jourdan, orgue.

Il va sans dire que la trompette de Jean-François Madeuf est aussi musicale que peu juste. Mais comme l’écrit William Dongois : "Personnellement, ne pouvant mettre en équation ce que j’entends par « justesse suffisante » ni ce que j’entends par « jouer ensemble » (avec des décalages tolérés parce que implicites dans le phrasé, l’agogique de chacun, les musiciens essayant de jouer « dans un même mouvement », sur la base d’un tempo et d’une pulsation commune intégrée), je me contente de me mettre en colère et de polémiquer avec les uns et les autres et de fixer les limites dans mon propre ensemble…" dans le très intéressant De la philosophie de l'enregistrement ou Enregistrement et esthétique musicale, téléchargeable sur le site du Concert Brisé ; et dont certains arguments serviront peut-être, un jour ou l'autre, à ressusciter le fil https://classik.forumactif.com/t3818-modes-de-jeu-authentiques-en-musique-ancienne-et-baroque .

Cavalieri Imperiali : Zenobi & Sansoni
The Great Cornetto Masters

In Alto
Lambert Colson, cornet et direction
Anaïs Ramage - basson
Josué Meléndez Peláez - cornet
Pierre Gallon - clavecin
Bart Vroomen, Charlotte Van Passen, Guy Hanssen, Susanna Defendi - trombonnes
Ronan Kernoa, Édouard Catalan - basse de violon
Gabriel Grosbard, Marie Rouquié - violons

si d'aucun·e·s voulaient découvrir le cornet, c'est vraiment éloquent (et magnifique).

@ Xoph
Tu explores des domaines ou je ne mets jamais .......les pieds, ou plutôt l'oreille.Je ne connais pas du tout ce répertoire, tu as l'air de beaucoup t'y plaire même.

En fait d'exploration, ces temps-ci c'est plutôt explosante-fixe.
Autour de JS Bach un peu avant : Stylus Phantasticus (Buxtehude et Reincken) ; ou un peu après : Empfindsamkeit. Liens qui parfois m'emmènent un peu plus loin. C'est par périodes, ça changera ; mais il est vrai que j'aime particulièrement ces juste avant et juste après 1685 (sans parler de son trio magique bien entendu, ceci me fait penser que je pourrais bien écouter un peu de Hændel pour changer   ).
Sinon la grande re-découverte de ces temps-ci : Reincken et son Hortus Musicus. Si tu as l'oreille vagabonde commence par la Partita IV (La Rêveuse, Stylus Phantasticus, Les Cyclopes : tout est bon)

Stravinski : Symphonie en 3 mouvements (Ansermet)

Rachmaninov: Symphonie n°2/Rattle LSO

+

Intrigué par ce récent échange entre Arnaud et Ravelavélo

Spoiler:

j’ai écouté:

• Chostakovitch: Symphonie nº6 en si mineur, op. 54:

Paavo Järvi / Orchestre du Festival d’Estonie
Pärnu, VII.2016
Alpha

• Sibelius: Symphonie nº4 en la mineur, op. 63:

Paavo Järvi / Orchestre de Paris
Paris, III.2016
RCA Red Seal

Franchement, j’avoue que le rapprochement entre les deux œuvres ne me frappe pas du tout - à part les libertés prises avec le schéma traditionnel de la symphonie. Les parentés de climat dont parle Ravelavélo ne me sautent pas du tout à l’oreille: je n’entends pas de «côté sombre et mystérieux» commun aux deux premiers mouvements (dans Chosta 6, j’entends plutôt un discours sinueux et déceptif, au climat déprimé mais pas vraiment mystérieux, des couleurs plus blafardes que sombres; et un mystère panthéiste à la fois solennel et frémissant dans Sibelius 4, avec des moments inquiets mais jamais vraiment sombres - à la limite, c’est plus avec le III de Sibelius 4 que je sens quelques lointaines parentés avec le I de Chosta 6: un discours suspendu et insaisissable, des lumières d’entre chien et loup, çà et là des accents menaçants) ni le même type de «liesse» (le II et le III de Chosta 6 ont un caractère ironique très appuyé, là où j’entends dans le Final de Sibelius 4 un élan folklorisant au premier degré, qui certes contraste avec une coda étonnamment prostrée.)

(Par ailleurs, autant la 4ᵉ de Sibelius est décidément une œuvre qui m’hypnotise à chaque fois d’un bout à l’autre, autant je trouve vraiment un intérêt très limité à la 6ᵉ de Chosta.)

J’avais choisi à dessein ces deux versions pour pouvoir faire la comparaison sans être trop parasité par des données d’interprétation (le même chef; chef par ailleurs peu intrusif, mais doué pour mettre en lumière les logiques d’un discours orchestral; des orchestres plutôt «neutres.») Bonnes pioches, d’ailleurs: Järvi limite les dégâts dans Chostakovitch (le I donne presque l’impression de progresser, le II et le III ne cassent pas trop les oreilles), et sa 4ᵉ de Sibelius est à mon sens un des sommets de son intégrale (et peut-être même une des plus belles 4ᵉ au disque.)

• Chostakovitch: Concerto pour piano nº2 en fa majeur, op. 102:

Alexander Melnikov (piano), Teodor Currentzis / Mahler Chamber Orchestra
Landshut, XI-XII.2010
Harmonia Mundi

• Chostakovitch: Concerto pour violoncelle et orchestre nº1, op. 107:

Alisa Weilerstein (violoncelle), Pablo Heras-Casado / Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
Munich, IX.2015
Decca

Très agréablement surpris: comme si le langage orchestral de Chostakovitch fonctionnait mieux dans les concertos que dans les symphonies. Voir ici.

Top 30 des classiques funéraires
Pas facile d'écouter ça, en pensant à sa mort

https://www.youtube.com/watch?v=RRB3X1P4RBs

Benedictus a écrit:

Intrigué par ce récent échange entre Arnaud et Ravelavélo

Spoiler:

j’ai écouté:

• Chostakovitch:

Paavo Järvi / Orchestre du Festival d’Estonie
Pärnu, VII.2016
Alpha

• Sibelius:

Paavo Järvi / Orchestre de Paris
Paris, III.2016
RCA Red Seal

Franchement, j’avoue que le rapprochement entre les deux œuvres ne me frappe pas du tout - à part les libertés prises avec le schéma traditionnel de la symphonie. Les parentés de climat dont parle Ravelavélo ne me sautent pas du tout à l’oreille: je n’entends pas de «côté sombre et mystérieux» commun aux deux premiers mouvements (dans Chosta 6, j’entends plutôt un discours sinueux et déceptif, au climat déprimé mais pas vraiment mystérieux, des couleurs plus blafardes que sombres; et un mystère panthéiste à la fois solennel et frémissant dans Sibelius 4, avec des moments inquiets mais jamais vraiment sombres - à la limite, c’est plus avec le III de Sibelius 4 que je sens quelques lointaines parentés avec le I de Chosta 6: un discours suspendu et insaisissable, des lumières d’entre chien et loup, çà et là des accents menaçants) ni le même type de «liesse» (le II et le III de Chosta 6 ont un caractère ironique très appuyé, là où j’entends dans le Final de Sibelius 4 un élan folklorisant au premier degré, qui certes contraste avec une coda étonnamment prostrée.)

(Par ailleurs, autant la 4ᵉ de Sibelius est décidément une œuvre qui m’hypnotise à chaque fois d’un bout à l’autre, autant je trouve vraiment un intérêt très limité à la 6ᵉ de Chosta.)

J’avais choisi à dessein ces deux versions pour pouvoir faire la comparaison sans être trop parasité par des données d’interprétation (le même chef; chef par ailleurs peu intrusif, mais doué pour mettre en lumière les logiques d’un discours orchestral; des orchestres plutôt «neutres.») Bonnes pioches, d’ailleurs: Järvi limite les dégâts dans Chostakovitch (le I donne presque l’impression de progresser, le II et le III ne cassent pas trop les oreilles), et sa 4ᵉ de Sibelius est à mon sens un des sommets de son intégrale (et peut-être même une des plus belles 4ᵉ au disque.)

Merci Benedictus pour ton analyse de ces deux oeuvres qui me sont chères dans des versions qui me sont inconnues; Paavo Järvi est le fils de Neeme qui signe une éblouissante Sixième de Chostakovitch sur Chandos, ça serait intéressant de comparer ces deux versions père / fils.

@Ravelavélo
Tu as une version historique de la 6ème par Léopold Stokowsky,qui mérite d'être écoutée.