Playlist (146)

Italian Baroque Mandolin Sonatas
Capponi, Susier, Romaldi, Sesto da Trento Piccone - (1679-1766)

Artemandoline
Juan Carlos Muñoz & Mari Fe Pavón, mandolines baroques
Manuel Muñoz, guitare baroque
Ulrik Gaston Larsen, théorbe
Oleguer Aymamí, violoncelle
Jean-Daniel Haro, contre-basse & violone
Ralf Waldner, orgue & clavecin

comme tout (ce que je connais) par Artemandoline.

Alberto Ginastera: Concerto per violino e orchestra op.30 (1963)




Salvatore Accardo, violino
Hopkins Center Orchestra - Congregation of the Arts diretti da Mario Di Bonaventura.

Véritable petit joyau,ce concerto pour violon de Ginastera, que je n'hésiterais pas à qualifier de chef-d'oeuvre, après plusieurs écoutes.Superbe orchestration et une partie de violon pas facile et surtout ,pas routinière du tout.Accardo s'en sort merveilleusement.Vraiment une oeuvre à découvrir.

Johann Baptist Cramer / 84 Etudes for Piano /Pianistes /  Alessandro Deljavan, Gianluca Luisi, Giampaolo Stuani


Belle surprise et belle découverte avec ce compositeur Johann Baptist Cramer (1771-1858) ami de Beethoven, plus connu comme pianiste, que comme compositeur, mais c'est vraiment un régal d'écouter ces études et ça donne envie d'aller plus loin.Je suis même surpris, que ce soit pas plus connu.On est sûrement plus, en plein romantisme,qu'autre chose,avec ces études,magnifiquement jouées par Claudio Colombo sur YT.
PS / Attention, c'est très long, mais ça vaut vraiment le coup, rien à jeter, là-dedans pour moi.


PS / En cherchant des renseignements sur le sieur Claudio Colombo, et ne trouvant rien, je me pose la question, qu'une autre personne, se pose sur un autre site.Ce pianiste existe t'il vraiment, ou bien ,c'est simplement l'intégrale des 84 préludes /Version de trois pianistes italiens chez Grand Piano?J'aurais tendance à pencher vers cette solution.

http://www.pianosociety.com/threads/claudio-colombo.1990/

Bref, la question reste posée,mais voici quand même, ce qu'écrivait ,un des interprètes, à propos de ces Etudes sur le site Naxos.
"Les Cramer Études sont de merveilleuses pièces, à travers lesquelles Beethoven et Busoni ont affiné leur technique. J’ai abordé ces œuvres – ce qui peut me rappeller une chanson de Mendelssohn Sans paroles ou une Bagatelle de Beethoven – avec l’esprit de découverte. En eux, les caractéristiques techniques soutiennent les idées musicales. Il s’agit d’une première mondiale des œuvres complètes. Nous avons beaucoup aimé enregistrer ces œuvres, et nous espérons que l’auditeur partagera notre plaisir." – Gianluca Luisi

… J'imagine que tu connais ce lien, qui renvoie lui-même vers le site du pianiste (s'il existe, à moins que ce soit une invention à la Bourbaki, le génie en moins, enfin j'ai pas écouté…ni étudié Bourbaki, ce dont je serais bien incapable.)

http://musiqueclassique.forumpro.fr/t11695-claudio-colombo
http://www.mp3classicalmusic.net/

xoph a écrit:

… J'imagine que tu connais ce lien, qui renvoie lui-même vers le site du pianiste (s'il existe, à moins que ce soit une invention à la Bourbaki, le génie en moins, enfin j'ai pas écouté…)

http://musiqueclassique.forumpro.fr/t11695-claudio-colombo
http://www.mp3classicalmusic.net/

Non ,je ne connais pas,mais c'est le même topo sur le site de piano/ http://www.pianosociety.com/threads/claudio-colombo.1990/
Bref,sur ce site ,des pianistes plus avisés que moi se posent des questions, mais il ne semble pas y avoir de réponse conséquente?
J'ai remis ce post , justement pour savoir ,ou on en était, mais les Etudes de Cramer sont vraiment magnifiques et méritent d'être plus connues,en dehors ,de ce problème d'interprètes.

Lyubov Timofeyeva plays Haydn Complete Piano Sonatas

Vraiment formidable.

gluckhand a écrit:

@Ravelavélo
Tu as une version historique de la 6ème par Léopold Stokowsky,qui mérite d'être écoutée.

Non je ne l'ai pas hélas. Stokowsky était fortement préoccupé par la qualité sonore de ses enregistrements, digne d'écoute certainement.
J'ai quatre enregistrements: N. Järvi, Haitink, Gergiev et M. Sanderling.
C'est un autre facteur qui rehausse la valeur de cette Sixième de Chostakovitch, sa relative rareté discographique et l'excellence des versions (du moins celles que je connais, plus Bernstein (mentionnée par Anaxagore) et maintenant Stokowsky ...
Merci pour la mention.

 C'est quoi cette harpe ???


  C'est lourd et forcé.


Dans le genre très classique, une sonorité pas très agréable, surtout si on compare à Pétrova


Bonne version live, mais la finition reste à désirer. DG ne pourrait plus financer une cession studio digne de leur réputation ?


Version très classique, et serein. Tempi étiré à la limite du statique, mais la recheche de l'équilibre orchestre/violin et admirable. Chaque note sonne une évidence.



Shaham évolue contrairement à Midori. Vivacité et joie.

Wagner: Wesendonck-lieder/Davidsen, Elder

Mahler: Symphonie n°6/Petrenko Berlin

+

Messiaen: Turangalîla-Symphonie (Yvonne et Jeanne Loriod, Orchestre de l'Opéra Bastille, Chung) .

Je ne pourrais dire si je préfère Chailly ou Chung. L'Opéra Bastille n'a évidemment pas la virtuosité et la richesse des timbres du Concertgebouw, mais je préfère les ondes de Jeanne Loriod, plus discrètes, à celles d'Harada. Par ailleurs, il y a çà et là des passages d'une grande poésie où je préfère la pudeur de Chung au technicolor de Chailly. Dans les passages les plus exubérants, Chailly est néanmoins irremplaçable.

Xavier a écrit:

Mahler: Symphonie n°6/Petrenko Berlin
+

Ah, oui, il faudra vraiment que j'écrive quelque chose sur cette version...
Depuis le temps que je le dis...

Anaxagore a écrit:

Par ailleurs, il y a çà et là des passages d'une grande poésie où je préfère la pudeur de Chung au technicolor de Chailly.

As-tu essayé Cambreling?

Ce soir:

• Schubert: Schwanengesang, D 957:

Mark Padmore (ténor), Paul Lewis (piano)
Londres, X.2010
Harmonia Mundi

Une version qui qui a les défauts de ses qualités mais que j’ai considérablement réévaluée - peut-être une excellente version de découverte. Voir ici.

Benedictus a écrit:

Anaxagore a écrit:

Par ailleurs, il y a çà et là des passages d'une grande poésie où je préfère la pudeur de Chung au technicolor de Chailly.

As-tu essayé Cambreling?

Non, pas encore. Je réserve ça pour une prochaine fois. La Turangalîla entre dans le genre des œuvres hypercaloriques  dont il ne faut pas abuser .

Comme d'autres, suite au post de Ravelavélo j'ai également écouté :

Chostakovitch : Symphonie n°6 - Royal Liverpool Philharmonic, Vasili Petrenko

Je ne suis toujours pas emballé par cette symphonie. Avec son largo initial et ses deux mouvements plus rapides (comme tu l'as décrite), elle me fait l'effet d'être une sorte de synthèse de l'art de Chostakovitch dans ses symphonies (là où d'autres symphonies plus courtes que les grandes partent dans autre chose, comme la 9 que j'aime bien), mais sans avoir la personnalité des grandes symphonies (5, 8, 10, 13; la 4 c'est encore autre chose). En ce sens tu as raison quand tu dis que tu la vois comme plus détachée du contexte historique mais justement : cela joue contre elle finalement.
Tout cela est affaire de goût personnel : je trouve toujours intéressant d'entendre/lire les propos de quelqu'un qui dans un corpus chérit un opus qui n'est pas le plus prisé. Ça ouvre des pistes d'écoute. En revanche pour le parallèle avec la 4 de Sibelius, je suis comme Benedictus dubitatif.

Liszt : Dante Symphonie (Sinopoli)


Ce magnificat.

Iskender a écrit:

Comme d'autres, suite au post de Ravelavélo j'ai également écouté :

Chostakovitch : Symphonie n°6 - Royal Liverpool Philharmonic, Vasili Petrenko

Je ne suis toujours pas emballé par cette symphonie. Avec son largo initial et ses deux mouvements plus rapides (comme tu l'as décrite), elle me fait l'effet d'être une sorte de synthèse de l'art de Chostakovitch dans ses symphonies (là où d'autres symphonies plus courtes que les grandes partent dans autre chose, comme la 9 que j'aime bien), mais sans avoir la personnalité des grandes symphonies (5, 8, 10, 13; la 4 c'est encore autre chose). En ce sens tu as raison quand tu dis que tu la vois comme plus détachée du contexte historique mais justement : cela joue contre elle finalement.
Tout cela est affaire de goût personnel : je trouve toujours intéressant d'entendre/lire les propos de quelqu'un qui dans un corpus chérit un opus qui n'est pas le plus prisé. Ça ouvre des pistes d'écoute. En revanche pour le parallèle avec la 4 de Sibelius, je suis comme Benedictus dubitatif.

Merci à toi, pour ton écoute de cette oeuvre qui m'est chère, cette Sixième Symphonie met tout l'orchestre à contribution de très belle façon.
J'écoute en ligne une version Barshai \ WDR avec la partition à l'écran pour mieux apprécier: belle écriture ...

Brian Ferneyhough : Sonatas for String Quartet (1967)
Berner Streichquartett

Brian Ferneyhough : Time and Motion Study II (1973–76)
Werner Taube [Musicaphon]

je crois que ce sont mes deux œuvres préférées du compositeur (et en tout cas, celles que j’écoute le plus souvent).

lulu a écrit:

Brian Ferneyhough : Sonatas for String Quartet (1967)
Berner Streichquartett

Brian Ferneyhough : Time and Motion Study II (1973–76)
Werner Taube [Musicaphon]

je crois que ce sont mes deux œuvres préférées du compositeur (et en tout cas, celles que j’écoute le plus souvent).

J'ai toujours le 33 tours RCA , des Sonatas for String Quartet[/i] (1967)par le magnifique quatuor de Berne,qui pour moi ,a été une révélation,par sa folle complexité.Je ne sais pas, si le disque a été réédité en CD?

non, pas à ma connaissance, quelle chance de l’avoir, c’est un disque magnifique, dont je n’ai qu’une copie numérique.
c’est un quatuor qui n’a pas beaucoup enregistré j’ai l’impression, mais rien qu’avec ces Sonates, et les premiers quatuors de Lachenmann et de Holliger, ce sont trois monuments, je trouve, je les écoute fréquemment tous les trois en suivant.

lulu a écrit:

non, pas à ma connaissance, quelle chance de l’avoir, c’est un disque magnifique, dont je n’ai qu’une copie numérique.
c’est un quatuor qui n’a pas beaucoup enregistré j’ai l’impression, mais rien qu’avec ces Sonates, et les premiers quatuors de Lachenmann et de Holliger, ce sont trois monuments, je trouve, je les écoute fréquemment tous les trois en suivant.

Tu peux encore l'avoir chez Discog,  pour une quinzaine d'euros.Pas mal de quatuors,de cette époque ,comme les Lowenguth, les Parrenin ,les Ramor et d'autres, n'ont pas été réédités en CD,et c'est dommage.Et ne parlons pas des disques américains,avec des quatuors souvent inconnus, ici en France.

lulu a écrit:

c’est un quatuor qui n’a pas beaucoup enregistré j’ai l’impression

Pas beaucoup, mais on leur doit aussi l'accompagnement de la version ultime du Notturno de Schoeck (avec Niklaus Tüller, Accord) et l'intégrale des quatuors de Reger (CPO) - ce qui fait que moi aussi je les écoute très souvent.

(J'ai également leur Quintette de Schmitt avec Werner Brätschi, aussi chez Accord, mais je ne l'ai écouté qu'une ou deux fois.)

*

Aujourd’hui:

• Enno Poppe: Holz (1999-2000) pour clarinette et petit ensemble¹. Knochen (1999-2000) pour ensemble. Öl (2001) pour ensemble:

Ernesto Molinari (clarinette)¹, Stefan Asbury / Klangforum Wien
Vienne, VI.2005
Wergo

Cette trilogie est vraiment typique du Poppe «première manière» dont lulu parle très, très bien ici (avec d’indéniables côtés free jazz) - et c’est très chouette!

• Matteis: Ayrs for the Violin:

Hélène Schmitt (violon Camilli, Mantoue ca. 1702), Gaetano Nasillo (violoncelle Ungarini, Fabriano ca. 1750), Eric Bellocq (guitare baroque; théorbe), Jörg-Andreas Bötticher (clavecin d’apr. Grimaldi, Palerme; orgue positif)
Paris, IV.2008
Alpha

Très chouette aussi: on est encore dans une esthétique italienne-XVIIᵉ, c’est-à-dire que la recherche de virtuosité produit un langage sophistiqué, parfois bizarre et un peu âpre… Et j’imagine que le jeu d’Hélène Schmitt permet de pousser assez loin dans ce sens-là. (Question à xoph: Amandine Beyer doit être plus «classicisante», là-dedans, non?)

ah oui, c’est vrai que c’est aussi ton numéro 1 pour le Notturno... décidément un quatuor significatif.

Arnaud bellemontagne a écrit:

Liszt : Dante Symphonie (Sinopoli)
Ce magnificat.

J'aime beaucoup cette Dante-Symphonie de Liszt (en particulier le Purgatorio et le Magnificat, mais la première partie, Inferno, ne démérite pas non plus)!
Du coup, j'ai ressorti cette autre version (François-Xavier Roth et les Siècles), très belle également, claire, boisée, évidemment avec une sonorité plus "dégrossie" que la version Sinopoli (j'aime les deux, avec la version de Daniel Barenboim...):

Un joli complément: Orpheus

Autres écoutes ces derniers jours:

Carl Nielsen: Symphonies 1, 3 et 4 (John Storgards - BBC Philharmonic) - suite à venir...
Gustav Mahler: Symphony No.7 in E minor (Giuseppe Sinopoli - Philharmonia Orchestra) - Toujours un peu de mal avec les deux derniers mouvements...
Anton Bruckner: Symphony No. 3 in D Minor (Herbert Blomstedt - Berliner Philharmoniker) - Captivé de bout en bout, superbe!
John Adams: City Noir (Gustavo Dudamel - Berliner Philharmoniker) - Première écoute, plutôt bien aimé dans l'ensemble, sans pour autant avoir été particulièrement emballé: il faudra tout de même que je réécoute cette oeuvre...

@Sais : le final de la 7ème de Mahler est controversé, je trouve qu"il jure un peu avec la dimension crépusculaire du reste de la symphonie. City Noir est vraiment a réécouter, la version Robertson est complétée par un excellent concerto pour saxophone (et comme je te sais fan de jazz comme moi ).Je vais essayer cette version Roth de la Dante symphonie.

----------

Bach : Concerto pour clavier BWV 1052 (Café Zimmermann)

du coup :

Heinz Holliger : Streichquartett (1973)
Helmut Lachenmann : Gran Torso (1971)
Helmut Lachenmann : Tanzsuite mit Deutschlandlied pour quatuor à cordes et orchestre (1979–80)

Berner Streichquartett
Sinfonieorchester des SWF (Sylvain Cambreling)

DavidLeMarrec a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Janáček - Sonate pour piano (et certainement la suite du disque après)

Comment s'en sort Austbø ?  

Je n'ai aucun point de comparaison donc difficile de me prononcer, je trouve ça très bien, mais je ne serai pas contre d'autres versions (peut-être un peu plus anguleuses, ici tout est vraiment très "joli", peut être un peu trop ?). En tout cas j'aime beaucoup le piano de Janáček, je connais déjà bien ses quatuors ( ) et j'ai prévu d'aller explorer un peu plus la musique symphonique (que je connais très peu).

Lutoslawski - Concerto pour orchestre



Découverte de Lutoslawski, ça m'accroche bien (voir même plus que ça), je ne sais pas si j'aurai assez d'une vie pour apprécier tout ces disques

arnaud bellemontagne a écrit:

@Sais : le final de la 7ème de Mahler est controversé, je trouve qu"il jure un peu avec la dimension crépusculaire du reste de la symphonie.

Je trouve, pour ma part, que c'est justement le cocktail détonnant, résultant de mouvements aux climats opposés, qui fait tout le prix de cette symphonie et en fait l'une de mes préférées. Mais il est vrai qu'elle n'est pas simple à réussir, beaucoup de chefs s'y égarant corps et biens .

Un peu après tout le monde:

• Clair-Obscur (Zemlinsky / Strauss / Berg):

Sandrine Piau (soprano), Jean-François Verdier / Orchestre Victor Hugo Franche-Comté
Besançon, III.2020
Alpha

Sans «bouleverser la discographie» des Vier letzte Lieder et des Sieben frühe Lieder, ce disque y apporte une contribution significative, par une approche beaucoup plus «intimiste» qu’à l’accoutumée, frémissante et galbée. Voir ici.

Thomasl47 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Janáček - Sonate pour piano (et certainement la suite du disque après)

Comment s'en sort Austbø ?  

Je n'ai aucun point de comparaison donc difficile de me prononcer, je trouve ça très bien, mais je ne serai pas contre d'autres versions (peut-être un peu plus anguleuses, ici tout est vraiment très "joli", peut être un peu trop ?). En tout cas j'aime beaucoup le piano de Janáček, je connais déjà bien ses quatuors ( ) et j'ai prévu d'aller explorer un peu plus la musique symphonique (que je connais très peu).

D'accord ! Oui, Austbø n'est vraiment pas anguleux, mais en général il bâtit remarquablement le discours, d'où mon intérêt (ma référence pour les Oiseaux de Messiaen, encore plus que Muraro lui-même ).

arnaud bellemontagne a écrit:

@Sais : le final de la 7ème de Mahler est controversé, je trouve qu"il jure un peu avec la dimension crépusculaire du reste de la symphonie.

… soit exactement le programme voulu par Mahler, avec ce rai final de lumière éclatante et triomphale. (De loin le mouvement que j'aime le plus dans cette symphonie. Même si le premier est remarquablement bâti, bien sûr.)

Oui, mais ça donne vraiment l'impression d'un mouvement ajouté à posteriori.

Olivier Messiaen
- Saint François d'Assise
José van Dam
Dawn Upshaw
Choeur Arnold Schoenberg
Hallé Orchestra
Kent Nagano (DG, 1999)

Pour me détendre de Sibelius dont je viens de terminer l'écoute, celle-ci débutée hier soir et qui se poursuit cet après-midi, quel meilleur choix en cette Semaine Sainte. J'écoute ça par fragment, pour mieux me familiariser.
Je suis très heureux de posséder cet opéra dans son intégralité.
J'ai commencé mon écoute par le CD 2 (il y en a quatre en tout) en lisant le livret, j'aime beaucoup l'histoire, les oiseaux sont présents, je retrouve la voix merveilleuse de Dawn Upshaw, Kent Nagano et l'ambiance discrète mais chaude du Festival de Salzbourg. C'est évident que cette oeuvre en version DVD doit être de toute beauté.
Le livret inclus un entretien avec Messiaen: ' C'est un secret d'amour '. Il présente son opéra comme une synthèse de toutes ses découvertes musicales.

Ravélavélo a écrit:

quel meilleur choix en cette Semaine Sainte.

Justement, ce soir:

• Couperin: 3 Leçons de Ténèbres du Mercredy (avec antienne, psaume, répons et verset en plain-chant):

Gérard Lesne (haute-contre) / Il Seminario musicale
Fontevraud, V.1991
Harmonic Records

Version exclusivement masculine et d’atmosphère très fervente-doloriste; Lesne dans sa meilleure époque et son meilleur répertoire, des insertions de plain-chant au grain incroyable (Cabré!), un continuo austère mais fabuleux de son et de style (Cocset, Monteilhet, Ablitzer!)

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

quel meilleur choix en cette Semaine Sainte.

Justement, ce soir:

• Couperin:

Gérard Lesne (haute-contre) / Il Seminario musicale
Fontevraud, V.1991
Harmonic Records

Version exclusivement masculine et d’atmosphère très fervente-doloriste; Lesne dans sa meilleure époque et son meilleur répertoire, des insertions de plain-chant au grain incroyable (Cabré!), un continuo austère mais fabuleux de son et de style (Cocset, Monteilhet, Ablitzer!)

Oui, les Leçons de ténèbres de François Couperin, je suis accro à la version Kirkby/ Nelson! Hogwood. Je vais sûrement les réécouter plus tard cette semaine, en particulier la Troisième. <3

Beethoven : Quatuor n°12 (Yale)

Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concerto en ré majeur, RV. 392
Concerto en ré mineur, RV. 393
Concerto en ré mineur, RV. 394
Concerto en ré mineur, RV. 395
Concerto en la majeur, RV. 396
Concerto en la mineur, RV. 397

= Massimo Paris, viole d'amour ; Ensemble I Musici

(DG, live juillet 1986 - juillet 1987)

Benedictus a écrit:

• Matteis:

Hélène Schmitt (violon Camilli, Mantoue ca. 1702), Gaetano Nasillo (violoncelle Ungarini, Fabriano ca. 1750), Eric Bellocq (guitare baroque; théorbe), Jörg-Andreas Bötticher (clavecin d’apr. Grimaldi, Palerme; orgue positif)
Paris, IV.2008
Alpha

Très chouette aussi: on est encore dans une esthétique italienne-XVIIᵉ, c’est-à-dire que la recherche de virtuosité produit un langage sophistiqué, parfois bizarre et un peu âpre… Et j’imagine que le jeu d’Hélène Schmitt permet de pousser assez loin dans ce sens-là. (Question à xoph: Amandine Beyer doit être plus «classicisante», là-dedans, non?)

La "Reine de la cafétéria" (à Bâle) ; qui s'est ennuyée à mourir au CNSM de Paris (et à l'école) ; qui aurait pu choisir la flûte à bec comme son instrument n'est pas tout à fait classicisante. Mais il est probable que tu n'entends pas ce terme en regard de l'image un peu "hors sol" que peut avoir parfois Amandine Beyer ; mais plutôt comme un pont vers la sonate baroque en trio ou quatuor que l'on pourra trouver un peu plus tard (chez Haendel par exemple, aussi anglais et italien que Matteis, et qu'Amandine Beyer aura magnifiquement enregistré quelques années auparavant).
Pas facile de comparer les deux disques, tous deux très beaux. Paradoxalement c'est  Hélène Schmitt qui semble peut-être plus classique. Dans la construction du disque qui respecte la structure en "suite" de ces Ayres, alors qu'ils sont plus chahutés chez Beyer qui intitule son disque "False Consonances of Melancholy", y agrège des arias tirées du traité de Matteis "The False Consonances of Musick" et agence librement les Ayres eux-mêmes, il me semble. Elle y fait preuve d'une fantaisie formidable, dont le goût improvisé sert les bizarreries de cette musique.
Ce qu'elle en dit : "Il y a tout pour faire de belles suites […] mais parallèlement l'aléatoire est toujours présent pour émerveiller, confondre, déstabiliser. Bien sûr, le ton est violonistique, mais plus d'une fois les harmonies surprennent, la ligne mélodique semble subitement prise de dépression ou de folie, et les rythmes sages deviennent obsédants jusqu'à l'étourdissement." cqfd

Deux très grands disques pour un compositeur qui n'a pas de fil sur ce forum, et c'est un scandale qu'on se le dise !

PS:

xoph a écrit:

La "Reine de la cafétéria" (à Bâle) ; qui s'est ennuyée à mourir au CNSM de Paris (et à l'école) ; qui aurait pu choisir la flûte à bec comme instrument n'est pas tout à fait classicisante. Mais il est probable que tu n'entends pas ce terme en regard de l'image un peu "hors sol" que peut avoir parfois Amandine Beyer ; mais plutôt comme un pont vers la sonate baroque en trio ou quatuor que l'on pourra trouver un peu plus tard (chez Haendel par exemple, aussi anglais et italien que Matteis, et qu'Amandine Beyer aura magnifiquement enregistré quelques années auparavant).

Euh... non, rien de tout ça, je me référais plus bêtement au souvenir que j'avais des versions respectives des Sonates et Partitas de Bach par les deux violonistes (très ornementée, pleine d'inégalités et presque babillarde chez Hélène Schmitt; galbée, allante, très articulée mais avec une forme de retenue chez Amandine Beyer.)

xoph a écrit:

Deux très grands disques pour un compositeur qui n'a pas de fil sur ce forum, et c'est un scandale qu'on se le dise !

J'ai vu qu'il existait aussi chez Harmonia Mundi une monographie récente (Il genio inglese) par un ensemble dont j'ignore tout (Ground Floor) - en plus des nombreuses pièces figurant dans l'excellent Mad Lover de Dunford et Langlois de Swarte.

(Tu me sembles présenter toutes les qualités requises pour remédier à ce scandale.)

Benedictus a écrit:

J'ai vu qu'il existait aussi chez Harmonia Mundi une monographie récente (Il genio inglese) par un ensemble dont j'ignore tout (Ground Floor) - en plus des nombreuses pièces figurant dans l'excellent Mad Lover de Dunford et Langlois de Swarte.

J'en ai un peu parlé ici (en Playlist) : Ground Floor avec Alice Julien-Laferrière (et Pierre Gallon) que l'on retrouve dans le duo Coloquintes* et dans le disque de William Dongois Schmelzer que j'écoutais l'autre jour.
Très beau disque !

* https://duo-coloquintes.fr/le-duo
PS 1 : https://classik.forumactif.com/t9445p400-playlist-146#1187822

PS 2 :

Benedictus a écrit:

[...] galbée, allante, très articulée mais avec une forme de retenue chez Amandine Beyer.)

Je ne connais pas bien Amandine Beyer dans les Sonates et Partitas, par contre ce goût classique de la ligne et du galbe me fait fortement penser à l'interprétation récente de Leila Schayegh, à propos de laquelle j'aimerais bien avoir ton avis à l'occasion.

Brian Ferneyhough : In Nomine pour violoncelle (2017)
Lucas Fels

Brian Ferneyhough : String Trio (1995)
trio recherche

Brian Ferneyhough : String Quartet No. 2 (1980)
Quatuor Diotima

Brian Ferneyhough : Epicycle pour 20 cordes (1968)
Radio Kamerorkest (Ernest Bour)

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°12 (Yale)

Ah oui, les Yale dans les derniers quatuors, c'est de l'or ...

Brian Ferneyhough : Lemma-Icon-Epigram (1981)
James Avery, piano

Claus Steffen-Mahnkopf : Le rêve d’ange nouveau (1999)
Sophie-Mayuko Vetter, piano

Claus Steffen-Mahnkopf : La vision d’ange nouveau (1997–98)
Claus Steffen-Mahnkopf : The Courier’s Tragedy (2001)
Frank Cox, violoncelle

lulu a écrit:

Claus Steffen-Mahnkopf : Le rêve d’ange nouveau (1999)
Sophie-Mayuko Vetter, piano

Claus Steffen-Mahnkopf : La vision d’ange nouveau (1997–98)

Tiens, justement, tu me recommanderais le cycle Angelus Novus pour une nouvelle approche de Mahnkopf? (Pour rappel, j'avais beaucoup aimé Hommage à Kurtág, mais le cycle void m'avait franchement largué.)

Matteis : j'ouvre un fil vu que vous êtes bavards.

Madetoja: Kullervo, Elegie/Storgards



J'avais oublié, mais c'est super, ça!

Madetoja: Symphonie n°2/Storgards

lulu a écrit:

Brian Ferneyhough : In Nomine pour violoncelle (2017)
Lucas Fels

Brian Ferneyhough : String Trio (1995)
trio recherche

Brian Ferneyhough : String Quartet No. 2 (1980)
Quatuor Diotima

Brian Ferneyhough : Epicycle pour 20 cordes (1968)
Radio Kamerorkest (Ernest Bour)

lulu a écrit:

Brian Ferneyhough : Lemma-Icon-Epigram (1981)
James Avery, piano

Claus Steffen-Mahnkopf : Le rêve d’ange nouveau (1999)
Sophie-Mayuko Vetter, piano

Claus Steffen-Mahnkopf : La vision d’ange nouveau (1997–98)
Claus Steffen-Mahnkopf : The Courier’s Tragedy (2001)
Frank Cox, violoncelle

Benedictus a écrit:

Tiens, justement, tu me recommanderais le cycle Angelus Novus pour une nouvelle approche de Mahnkopf? (Pour rappel, j'avais beaucoup aimé Hommage à Kurtág, mais le cycle void m'avait franchement largué.)

oui.