Playlist (148)

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°11 "Serioso" (Berg)

Il porte bien son nom.

Un pur chef-d'oeuvre, d'une unité sans faille.

J S Bach
* Suite anglaise no.1 BWV 806
Glenn Gould, piano

Ravélavélo a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°11 "Serioso" (Berg)

Il porte bien son nom.

Un pur chef-d'oeuvre, d'une unité sans faille.

Que oui!

arnaud bellemontagne a écrit:

Ravélavélo a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°11 "Serioso" (Berg)

Il porte bien son nom.

Un pur chef-d'oeuvre, d'une unité sans faille.

Que oui!

Une oeuvre auquelle je reviens souvent dans la version un peu vieillotte et pépère du Quatuor Amadeus.
Celle du Quatuor Juilliard est également excellente (et tant d'autres...)

• Scheidemann: Christ lag in Todesbanden. Erbarm dich mein, o Herre Gott. Lobet den Herren. Magnificat II. toni:

Bernard Foccroulle (orgue Scherer de la Stephanskirche de Tangermünde, 1624)
Tangermünde, V.2002
Ricercar

• Scheidemann: Herr Christ, der einig Gotts Sohn. O Gott, wir danken deiner Güt. Vater unser in Himmelreich (1). Magnificat VI. toni. In dich hab ich gehoffet, Herr (2). Jesus Christus, unser Heiland, der von uns (3) et (1). Christ lag in Todesbanden. Erbarm dich mein, o Herre Gott:

Bernard Coudurier (orgue Arp Schnitger de l’église Sankt Ludgeri de Norden, 1688-1692)
Norden, X.1995
BNL

Deux de mes instruments-fétiches, et un de mes compositeurs préférés de l’école nord-allemande. (Par ailleurs, même s’ils ne sont pas les plus flamboyants, Foccroulle et Coudurier sont vraiment d’excellents organistes, dont la rigueur et la probité font ici merveille.)

• Cabanilles: Tiento XIV lleno de sexto tono. Paseo III. Gallarda I. Batalla II. Tiento IV partido de mano derecha sobre “Ave maris stella”:

Cristina Garcia Banegas (orgue de Santanyí de Majorque)
Santanyí, X.1991
Auvidis / Valois

Avec la facture ibérique, on a quand même toujours un peu l’impression de se risquer sur le bizarre… (Je dois avouer que j’ai un peu de mal, surtout après du Scheidemann sur des instruments saxons.)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Ouverture à la française BWV 831 - seconde partie du Clavier-Übung II

Glenn Gould, piano

Très belle ouverture de l'Ouverture, pour le reste pas l’œuvre pour clavier de Bach qui me soit la plus chère, bien que la courante, ou la seconde bourrée…  (mais il en est de même, pour moi, avec les suites -Ouvertures- pour Orchestre, elles aussi à la française). Écoutée aussi par Scott Ross.

Schulhoff: Lieder opus 15, 20 et 32/Baumgartner, Begemann, Im

+

朱践耳 ZHU Jian-er : Symphonie N° 4 "6.4.2-1" pour dizi et vingt-deux instruments à cordes Op. 31 (1990)
Yu Xun-fa, dizi
Orchestre Symphonique de Shanguai
Zhang Guoyong
朱践耳 ZHU Jian-er : Symphonie N° 5 Op. 32 (1991)
Yang Ruwen, Da Gu chinois
Orchestre Symphonique de Shanguai
Chen Xieyang
朱践耳 ZHU Jian-er : Symphonie N° 6 "3Y" pour bande magnétique et orchestre Op. 35 (1992-94)
Orchestre Symphonique de Shanguai
Chen Xieyang

Philippe Manoury (*1952) : Lab.Oratorium pour deux acteurs, soprano, mezzo, chœur de chambre, grand chœur, électronique live et orchestre (2019)

Patrycia Ziółkowska, Sebastian Rudolph
Rinnat Mariah, Tora Augestad
SWR Vokalensemble, Lab.Chor, IRCAM
Gürzenich-Orchester Köln (François-Xavier Roth)

Anna Þorvaldsdóttir (*1977) : Enigma pour quatuor à cordes (2019)
Spektral Quartet

Jan Pieterszoon Sweelinck
Amsterdam au XVIIe siècle: Apogée de l'orgue
* Fantaisies en écho nos. 14 & 15
Louis Thiry, orgue Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux

sur YT

Roxanne Turcotte (*1960) :
Masques et dichotomies pour synthétiseur et support 16 canaux (2021)
Au rythme des lucioles pour synthétiseur et support 16 canaux (2019–21)
Les oiseaux de Nias pour 5 instruments à vent, 25 appeaux et support 31 canaux (2017–20)
Le bruit des soupirs pour support 16 canaux (2014–18)
Tango déconstruit pour support multicanal (2017)

Roxanne Turcotte, synthétiseur
des gens

Serge Prokofiev
* Alexandre Nevsky
Véra Soukupova, mezzo-soprano
Choeur et Orchestre Philharmonique Tchèque
Karel Ančerl
1 CD Supraphon

Xavier a écrit:

Escaich: Après l'aurore/Quatuor Tchalik

+

Escaich: Short stories/Tchalik

Ah oui, c'est vraiment typique d'Escaich et cela s'écoute très bien. J'ai été surpris par l'interprétation de La Ronde et des Scènes de Bal, je préfère la version des Ludwig ? Ils prennent les choses plus posément, l'impression d'angoisse est plus palpable. Dans l'Andante des Scènes, les tempi des Tchalik me dérangent même très franchement (et les sonorités. Dommage, le vibrato inquiet du début fonctionnait bien).

lulu a écrit:

Samy Moussa : Elysium pour orchestre (2021)
Wiener Philharmoniker (Christian Thielemann)

de plus en plus désespérant d’année en année.

Ah oui, c'est très filmique et immédiatement accessible, mais en écoute seule, ça manque de consistance...

Anaxagore a écrit:

Manoury : Fragments pour un portrait (Ensemble Intercontemporain, Mälkki) .

J'écoute les Fragments en boucle depuis quelque temps et je confirme ce que j'écrivais naguère dans le fil Manoury : cette œuvre, fort bien ficelée à défaut d'être révolutionnaire et plutôt aisément accessible, me séduit beaucoup.

J'ai tenté, ça ne m'a pas déplu mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans non plus. Des éléments sur lesquels se concentrer pour une réécoute ?

DavidLeMarrec a écrit:

Petit cycle Karg-Elert par ici :

J'ai essayé le disque Fagius (et je ne me suis même pas endormi !) mais bon, ce n'est pas l'extase... Je crois que ce sont les Trois Impressions, Op. 72 que j'ai préférées. Sinon, la musique de chambre semble intéressante ?

Enfin, cycle Florence Price (entre des douzaines et des douzaines d'autres choses), le récent disque DG par Nézet-Séguin constitue vraiment le meilleur de ce qui est disponible : interprétation de la No. 1 qui plante la concurrence en terme de finition sonore et déploiement des couleurs ; programme superlatif, car les deux symphonies sont les plus intéressantes dans ce qui est publié (le quintette et les concertos, c'est juste charmant, et la No. 4 fait vraiment redite pour ses ambiances de cartoon et de Far-West). Grand sens de la danse, on dirait une sorte de Dvořák 9  avec plus de folklore et de mouvement. La No. 3 est moins immédiatement accrocheuse, mais les réécoutes ne cessent de plaider en sa faveur (passé le premier mouvement, assez convenu). Les III et IV, quelle orgie de rythmes et de couleurs !



Klebanov : incroyable quatuor No. 4, terriblement entêtant, basé sur le Carol of the Bells. Le No. 5 est moins palpitant et original. Le trio, enfin, gagne aussi à la réécoute, sorte de Rachmaninov assimilé. L'autre monographie avec un beau concerto pour alto lyrique et sombre, et les lieder orchestraux typés Orient (Japanese Silhouettes) mérite le détour !
 

Enfin, dédicace à Mélo qui m'avait fait découvrir ce morceau ébourriffant : une nouvelle version du concerto en mi mineur de Buffardin vient de paraître, par Le Petit Trianon ! Stupéfiant de virtuosité, le I est joué à une vitesse vertigineuse, et le confort sonore est à se pâmer. Ceci étant dit, je pense rester fidèle à ma première version par Goebel tant j'y suis habitué (aussi car les excès de vitesse me font parfois peur !). Les sonates en complément ne sont pas d'impérissables chefs d'œuvres, mais elles s'écoutent très bien !

Tchaikovsky : Symphonie n°6 "Pathétique" (Mravinsky)


Quel triptyque !

Mefistofele a écrit:

Ah oui, c'est vraiment typique d'Escaich et cela s'écoute très bien. J'ai été surpris par l'interprétation de La Ronde et des Scènes de Bal, je préfère la version des Ludwig ? Ils prennent les choses plus posément, l'impression d'angoisse est plus palpable. Dans l'Andante des Scènes, les tempi des Tchalik me dérangent même très franchement (et les sonorités. Dommage, le vibrato inquiet du début fonctionnait bien).

En salle (où je découvrais l'œuvre, il est vrai), ça m'avait complètement retourné par les Tchalik. Le disque est un peu moins saisissant, quelque chose de plus ouaté à cause de la prise de son.

Citation :

J'ai essayé le disque Fagius (et je ne me suis même pas endormi !) mais bon, ce n'est pas l'extase... Je crois que ce sont les Trois Impressions, Op. 72 que j'ai préférées. Sinon, la musique de chambre semble intéressante ?

Les disques Fagius sont sympas si on aime la musique d'orgue (la Symphonie en fa dièse est vraiment chouette), mais ce n'est pas par là que je conseillerais de débuter. La musique de chambre, oui (la Sonate pour clarinette solo chez Hungaroton, la Sonate violoncelle-piano, chez Jecklin, Jugend chez Centaur…).

Pour l'orgue, je te conseille plutôt le volume 1 de l'intégrale Engels, les œuvres sont beaucoup plus personnelles et vivifiantes. Mais ça reste de la musique d'organiste (contrairement à la musique de chambre qui n'appelle aucune réserve et qui devrait au minimum t'intéresser).

Citation :

Enfin, cycle Florence Price (entre des douzaines et des douzaines d'autres choses), le récent disque DG par Nézet-Séguin constitue vraiment le meilleur de ce qui est disponible : interprétation de la No. 1 qui plante la concurrence en terme de finition sonore et déploiement des couleurs ; programme superlatif, car les deux symphonies sont les plus intéressantes dans ce qui est publié (le quintette et les concertos, c'est juste charmant, et la No. 4 fait vraiment redite pour ses ambiances de cartoon et de Far-West). Grand sens de la danse, on dirait une sorte de Dvořák 9  avec plus de folklore et de mouvement. La No. 3 est moins immédiatement accrocheuse, mais les réécoutes ne cessent de plaider en sa faveur (passé le premier mouvement, assez convenu). Les III et IV, quelle orgie de rythmes et de couleurs !

Le Quintette n'est vraiment pas mal ! Mais oui, ce disque Nézet change la donne ! La façon dont, malgré l'allure extérieurement rhapsodique, les thèmes transmutent comme des motifs dans la Première Symphonie, je trouve ça très impressionnant.

Citation :

Klebanov : incroyable quatuor No. 4, terriblement entêtant, basé sur le Carol of the Bells. Le No. 5 est moins palpitant et original.

Beaucoup aimé le 4 moi aussi, mais moins à la réécoute.

Alexander Mosolov (1900-1973)
Symphonie n°5 - 1965
Concerto pour harpe - 1939

Orchestre symphonique de Moscou / Arthur Arnold, dir.
Taylor Ann Fleshman, harpe

très beau Kandinsky en couverture

Spoiler:

Christophe Bertrand (1981-2010)
Vertigo pour deux pianos et orchestre - 2006

/watch?v=unp0spwY6Ww
Interprètes non crédités

xoph a écrit:

Interprètes non crédités

Hideki Nagano, Sébastien Vichard et l’Orchestre Philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé.

d’ailleurs, puisque j’y pense :

Christophe Bertrand (1981–2010) :
Madrigal pour soprano et 5 instruments (2004–5)
Accroche Note

Vertigo pour deux pianos et orchestre (2006−7)
Hideki Nagano, Sébastien Vichard
Orchestre philharmonique royal de Liège (Pascal Rophé)

Satka pour 6 instruments (2008)
Ensemble Court-Circuit (Jean Deroyer)

Quatuor II pour quatuor à cordes (2010)
Arditti Quartet

https://www.francemusique.fr/emissions/le-concert-de-20h/archives-christophe-bertrand-98272

lulu a écrit:

xoph a écrit:

Interprètes non crédités

Hideki Nagano, Sébastien Vichard et l’Orchestre Philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé.

arnaud bellemontagne a écrit:

Tchaikovsky : Symphonie n°6 "Pathétique" (Mravinsky)


Quel triptyque !  

Oui, c'est une pièce manquante dans ma discothèque.

Mefistofele a écrit:

Klebanov : incroyable quatuor No. 4, terriblement entêtant, basé sur le Carol of the Bells. Le No. 5 est moins palpitant et original. Le trio, enfin, gagne aussi à la réécoute, sorte de Rachmaninov assimilé. L'autre monographie avec un beau concerto pour alto lyrique et sombre, et les lieder orchestraux typés Orient (Japanese Silhouettes) mérite le détour !
 

J'écoute les quatuors dont j'avais remarqué la parution car je connais depuis longtemps le disque Concerto pour alto / Japanese silhouettes, plusieurs fois écouté; un concerto auquel j'avais bien accroché. Le 4ème quatuor est en effet plaisant; je ne crierais pas au chef-d'œuvre non plus. Le 5ème m'a plutôt barbé.

Sinon, ici :

Prokofiev : Concerto pour violon n°1 - Vadim Gluzman, Estonian National S.O., Neeme Järvi
--> Très grande version

Tchaïkovsky : Concerto pour violon -  Vadim Gluzman, Bergen P.O., Andrew Litton
--> Quitte à avoir quelque chose de tradi, Gluzman se pose là : avec sa générosité incroyable et sa sonorité, Gluzman est le violoniste par excellence qui se situe dans la grande tradition du violon, et le Tchaïkovsky est l'œuvre idoine pour cela. Personnellement parmi les élèves de Zakhar Bron, Gluzman me touche bien plus que Vengerov et Repin. Bien qu'étant sensiblement du même âge, sa notoriété aura été plus tardive. A part ça, je commence à saturer sur ce concerto, tellement écouté.

Vasks : Concerto pour violon "Distant light" / Duos pour deux violons / piano quartet - Vadim Gluzman, Finnish R.S.O., Hannu Lintu,
Sandis Steinbergs (2ème violon), Ilze Klava (alto), Reinis Birznieks (violoncelle), Angela Yoffe (piano)

Iskender a écrit:

Tchaïkovsky : Concerto pour violon -  Vadim Gluzman, Bergen P.O., Andrew Litton
--> Quitte à avoir quelque chose de tradi, Gluzman se pose là : avec sa générosité incroyable et sa sonorité, Gluzman est le violoniste par excellence qui se situe dans la grande tradition du violon, et le Tchaïkovsky est l'œuvre idoine pour cela. Personnellement parmi les élèves de Zakhar Bron, Gluzman me touche bien plus que Vengerov et Repin. Bien qu'étant sensiblement du même âge, sa notoriété aura été plus tardive. A part ça, je commence à saturer sur ce concerto, tellement écouté.

Je n'ai jamais beaucoup aimé Repin au disque ou en retransmission (même si son Trio de Tchaïkovski était très convaincant !), mais pour l'avoir entendu en salle pour la première fois lundi, il peut avoir une forme d'abandon extrêmement impressionnant, une façon de se laisser porter par la musique sans plus poser la question de la virtuosité.
(Et aussi, dans les pages les plus difficiles, les déficiences d'intonation ou de timbrage qu'on lui connaît depuis pas mal d'années, mais ça reste vraiment à la marge en réalité, on le remarque juste parce qu'on est habitué à l'ultra-perfection chez les violonistes concertistes.)

xoph a écrit:

Alexander Mosolov (1900-1973)
Symphonie n°5 - 1965
Concerto pour harpe - 1939

Orchestre symphonique de Moscou / Arthur Arnold, dir.
Taylor Ann Fleshman, harpe

très beau Kandinsky en couverture

Spoiler:

Qu'est-ce qui t'a déplu ? Pour moi dont la symphonie soviétique n'est pas en général ce qui me touche le plus, j'ai été très touché par ce disque. (En particulier l'originalité du concerto pour harpe !)

Sans doute que j'aime trop Kandinsky. Boutade mise à part : cela mérite certainement une seconde et plus attentive écoute de ma part, suite à ton appréciation (et pour te donner un avis avec un peu de ressenti).

Schulhoff: 5 lieder opus 32/Im

+

Là on est dans le chef d'oeuvre. (et on entend des bribes de Flammen)

Schulhoff: 1917 Liederzyklus/Begemann

Xavier a écrit:

Schulhoff: 5 lieder opus 32/Im

+

Là on est dans le chef d'oeuvre. (et on entend des bribes de Flammen)

Je viens d'écouter cette version https://www.youtube.com/watch?v=lWFVuxBN3CU

C'est pas mal du tout, déjà à la 1° écoute, le 5° est mon préféré (déjà magique !)

Wagner: Tristan und Isolde (Dernesch, Vickers, Ludwig, Berry, Ridderbusch, Chor der Deutsches Oper Berlin, Berliner Philharmoniker, Karajan) .

Voir fil dédié.

xoph a écrit:

Sans doute que j'aime trop Kandinsky. Boutade mise à part : cela mérite certainement une seconde et plus attentive écoute de ma part, suite à ton appréciation (et pour te donner un avis avec un peu de ressenti).

(Je trouve Mossolov encore plus grand compositeur que Kandinsky n'est peintre. )

Je ne veux surtout pas me mêler de l'ordre du jour de tes écoutes ! Mais j'avais adoré ce disque, en effet, ainsi que quelques camarades eux non plus pas dans le cœur de cible d'une collection « symphonismes soviétiques » d'où ma surprise. (Enfin, surprise, façon de parler, on sait tous que les goûts musicaux n'ont rien d'universalisable.)

Sibelius: Luonnotar/A.Komsi, Oramo Stockholm (vidéo)

https://www.konserthuset.se/en/play/grande-finale-sibelius-with-oramo-ii/

+

Peut-être LA version. (à égalité avec celle qu'ils ont faite au disque)

Sibelius: Symphonie n°4/Oramo Stockholm (vidéo)

https://www.konserthuset.se/en/play/grande-finale-sibelius-with-oramo-ii/

+

Anastasia Vinogradova : Musique pour instruments à vent et percussion "à la mémoire d'Alfred Schnittke" Op. 16a (2017)
Symphonisches Blasorchester Schweizer Armeespiel
Loïc Bera
Enregistrement live du 18 novembre 2017
Anastasia Vinogradova : Sonate pour violoncelle seul Op. 29 (2020)
Juan Aguilera Cerezo, violoncelle
Enregistrement studio décembre 2020

Johannes Brahms
* Requiem allemand  
Dietrich Fischer-Dieskau (VI)
Choeur du Festival d'Edimboug (VI & VII)
London Philharmonic Orchestra
Daniel Barenboim
* Quatre Chants sérieux
Dietrich Fischer-Dieskau, bariton
Daniel Barenboim, piano
Coffret 2 LP DG (livret en allemand, anglais et français)

J. P. Sweelinck
* Variations sur "Mein junges leben hat ein end"
Louis Thiry, orgue Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux
1 CD Arion

DavidLeMarrec a écrit:

xoph a écrit:

Sans doute que j'aime trop Kandinsky. Boutade mise à part : cela mérite certainement une seconde et plus attentive écoute de ma part, suite à ton appréciation (et pour te donner un avis avec un peu de ressenti).

(Je trouve Mossolov encore plus grand compositeur que Kandinsky n'est peintre. )

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne veux surtout pas me mêler de l'ordre du jour de tes écoutes !

Mais c'est bien volontiers que mes désordres sont à ton écoute !

DavidLeMarrec a écrit:

Mais j'avais adoré ce disque[…]

Après réécoute :

La symphonie n'est clairement pas pour moi ; j'en ai aimé un moment (qui pourrait faire penser au nocturne du concerto pour harpe : le premier mouvement avec cet ostinato du bout des lèvres dans la dernière partie du Largo, et ce hautbois si mélodieux) mais vraiment trop de Maestoso, quand ils ne sont pas "trionfale" pour moi. Et j’ai un peu de mal avec les dates : 1965 tout de même !

J’avais cru écouter ce disque avec innocence, et non, encore raté ! 1965, les constructivistes, rouge et fonderies, harpe et Gavotte - en 1939 cette fois-ci ! Je suis en plein brouillard ; mais comme il est confortable, contrairement à celui qu’aura traversé Mosolov (et tant d’autres en ces périodes et ces lieux).

Harpe et Gavotte ? mélancolie ? reflet d’un monde perdu ? ironie ? A la réécoute du concerto (ou à l’écoute, serait plus juste) ce qui me retient sont les deux premiers mouvements (ni la Gavotte dont le côté, sans doute grinçant, ne me parle pas tant ; ni la Toccata qui louche presque vers le final de cirque) : Un Nocturne très intime et mélodique (du côté des chants secrets – « boîte à musique » enfouie, sur toute la fin du mouvement, très émouvante) et le premier mouvement que je trouve aussi très prenant. Et très belle harpe, instrument que je connais mal, ici aussi lyrique que parfois cinglante.

Allez, je me réécoute le Nocturne.

Comme David m’y invitait récemment chez lui («as-tu seulement terminé ton assiette de Tournemire ainsi que l'intégrale Reger (que je ne recommanderai pas à mes lecteurs ^^) ?»), je me lance:

• Reger: Six Trios, op. 47. Première Sonate en fa dièse mineur, op. 33. Seconde Sonate en ré mineur, op. 60²:

Rosalinde Haas (orgue Albiez de l’église Mutter vom Guten Rad de Frankfurt-Niederrad)
Frankfurt-Niederrad, III.1989¹, X.1988²
MDG

Trois œuvres surprenantes - mais autant je recommanderais volontiers les Trios, lumineux et archaïsants malgré leur harmonie hyper-modulante, autant je pense être un peu le seul ici à pouvoir apprécier le côté avant-gardiste méchant des Sonates. Voir ici.

• Tournemire: XXᵉ Dimanche après la Pentecôte (nº47): Prélude à l’Introït. Offertoire. Élévation. Communion. Choral Alléluiatique nº5:

Georges Delvallée (grandes orgues de Notre-Dame La Dalbade de Toulouse)
Toulouse, X.1999
Decca Records France

C’est quand même une musique assez fascinante, je dois bien l’admettre (au risque de donner satisfaction à Cololi.)

Max Reger : Zweite Sonate d-moll op. 60 (1901).  Rosalinde Haas
Wilhelm Middleschulte : Konzert über ein Thema von J. S. Bach (1906).  Jürgen Sonnentheil
Charles Ives : Variations on America (1891).  E. Power Biggs

xoph a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

xoph a écrit:

Sans doute que j'aime trop Kandinsky. Boutade mise à part : cela mérite certainement une seconde et plus attentive écoute de ma part, suite à ton appréciation (et pour te donner un avis avec un peu de ressenti).

(Je trouve Mossolov encore plus grand compositeur que Kandinsky n'est peintre. )

Mais c'est peut-être juste que tu aimes beaucoup Kandinsky et moi beaucoup Mossolov (ses Nocturnes pour piano, c'est dans mon top 10 des œuvres pour l'instrument…).

Citation :

Et j’ai un peu de mal avec les dates : 1965 tout de même !

Pourquoi donc ? Ça correspond vraiment au style d'alors en URSS. On peut difficilement attendre de compositeurs soviétiques d'écrire des suites dodécaphoniques utilisant des fugatos sertis dans des formes-sonate, en orchestration acousmatique augmentée par les moyens de l'IRCAM.

Citation :

Harpe et Gavotte ? mélancolie ? reflet d’un monde perdu ? ironie ? A la réécoute du concerto (ou à l’écoute, serait plus juste) ce qui me retient sont les deux premiers mouvements (ni la Gavotte dont le côté, sans doute grinçant, ne me parle pas tant ; ni la Toccata qui louche presque vers le final de cirque) : Un Nocturne très intime et mélodique (du côté des chants secrets – « boîte à musique » enfouie, sur toute la fin du mouvement, très émouvante) et le premier mouvement que je trouve aussi très prenant. Et très belle harpe, instrument que je connais mal, ici aussi lyrique que parfois cinglante.

Westhoff : Sonates pour violon et basse continue - David Plantier & Les plaisirs du Parnasse

"The mad lover" - Pièces et sonates de Eccles, Matteis, D.Purcell, H.Purcell - Theotime Langlos de Swarte, Thomas Dunford



→ Splendeurs du violon baroque  

DavidLeMarrec a écrit:

xoph a écrit:

Et j’ai un peu de mal avec les dates : 1965 tout de même !

Pourquoi donc ?  Ça correspond vraiment au style d'alors en URSS. On peut difficilement attendre de compositeurs soviétiques d'écrire des suites dodécaphoniques utilisant des fugatos sertis dans des formes-sonate, en orchestration acousmatique augmentée par les moyens de l'IRCAM.

Oui tu as raison, et même si c'est une période que je connais mal : c'est sans doute une des raisons pour lesquelles je me sens plus proche de la génération qui suit (Schnittke, Goubaïdoulina…), dont le rapport aux formes classiques me semble plus complexe et ambivalent (voire tragique).

DavidLeMarrec a écrit:

[...]On peut difficilement attendre de compositeurs soviétiques d'écrire des suites dodécaphoniques utilisant des fugatos sertis dans des formes-sonate, en orchestration acousmatique augmentée par les moyens de l'IRCAM.

Mais ça existe !

Dmitry Shostakovich (1906-1975)
Concerto pour piano n°2 op.102 - 1957
Sonate pour violon* et piano op.134 - 1968
Concerto pour piano, trompette** et orchestre à cordes - 1933

Mahler Chamber Orchestra / Teodor Currentzis, dir.
Alexander Melnikov, piano
*Isabelle Faust, violon
**Jeroen Berwaerts, trompette

Nikolaï Suetin:

Sibelius: Symphonie n°6/Oramo Stockholm (vidéo)

https://www.konserthuset.se/en/play/grande-finale-sibelius-with-oramo-iv/



Sibelius: 2 pièces pour violoncelle et orchestre opus 77/Rostamo, Oramo Stockholm (vidéo)

+

Szymanowski: Mythes/Baeva (sur Youtube)

@ les connaisseurs et connaisseuses

Mosolov. Concerto pour harpe / Gavotte / 2'19 : c'est bien "Plaine, ma plaine" (Chœurs de l'Armée Rouge) ?

Gabriel Fauré
* Messe de Requiem
Choeur du St.John's College de Cambridge
Academy of St. Martin in the Fields
George Guest
1 LP Decca 'Argo', 1976

xoph a écrit:

"Plaine, ma plaine" (Chœurs de l'Armée Rouge) ?

En fait, sa première occurrence se trouve dans la 4ᵉ Symphonie de Lev Knipper (sud avait très bien raconté l'histoire, il y a longtemps, ici.)

Sibelius: Luonnotar/Hannigan, Rattle

+

Sur Youtube.